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Blasons des communes de la Somme.

Neufmoulin

Publié le 11 Novembre 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy faisant allusion à l'abbaye royale voisine, avec une crosse d'abbé et deux fleurs de lys, une divise ondée évoquant la rivière du Scardon avec une roue de moulin.

Neufmoulin

 

On considérait jusqu'au 18e siècle Neufmoulin comme un simple hameau, avec Pré, il était l'un des deux hameaux de la paroisse de Caux (aujourd'hui Caours). Avant 1795, Neufmoulin dépendait de Caours avant de devenir commune à part entière. Neufmoulin demeure de la paroisse de Caours.

Il y a tout lieu de penser que Neufmoulin appartint de tous temps à l'abbaye voisine de Saint-Riquier, c'est ce que la mémoire populaire a toujours prétendu, en tout cas. 

Louis-Charles Manessier (1743-1807), seigneur de Wacourt et Coulonbeauville, officier d'infanterie et lieutenant des maréchaux de France, fut maire de la commune de 1800 à 1807.

Il n'y a pas d'église.

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Estréboeuf

Publié le 10 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant dans un pairle inversé, la crosse de l'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme, seule suzeraine d'Estréboeuf avec les trois molettes d'argent sur azur empruntées aux de Lesperon, derniers seigneurs de Neuville et les trois merlettes de sable empruntées aux Picquet de Noyencourt, derniers seigneurs de Drancourt.

 

Estréboeuf

 

 

 

 Estréboeuf appartenait à l'abbaye de Saint-Valery.
 Hameaux de Drancourt, de Neuville.
 
 Drancourt avait pour seigneurs au 15e siècle les De Mailly, au 16e siècle les De Brestel, au 17e siècle les du Bos ; vendu en 1719 à Jacques Senault. 

Estréboeuf

 

                             D'or, à trois branches d'aubépine de sinople fruitées de gueules
                                                            gouache Marcel Stiennon 1972
 
En 1780, Guy-Antoine Picquet, chevalier, marquis de Noyencourt, chevau-léger de la garde du roi, est seigneur de Drancourt. Les Picquet de Noyencourt portaient : d'azur à la bande d'or chargée de 3 merlettes de sable .

Estréboeuf

Estréboeuf

château de Drancourt

Neuville : les seigneurs au 15e siècle étaient les De Fontaines, au 17e, on trouve les Doresmieulx (ou d'Oresmieux), aux 17e et 18 siècles (jusqu'en 1782)  les De Lesperon, qui portaient : d'azur à trois molettes d'éperons d'argent.

Estréboeuf

 

Estréboeuf 

château de Neuville

aquarelle d'O.Macqueron 1859-bibliothèque d'Abbeville 

Estréboeuf

château de Neuville.

*

Eglise Saint Jean-Baptiste

Estréboeuf

ancienne église en 1850, aquarelle d'O.Macqueron.

Estréboeuf

reconstruite , aquarelle d'O.Macqueron en 1866

Estréboeuf

en 1906.

 

 

 

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Agenvillers

Publié le 8 Juin 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy, écartelant les armes des familles de Damiette, de L'Estoile, Le Roy de Saint-Lau et Vaillant de Favières.

Agenvillers

 

 

La seigneurie était tenue d'Ailly-le-Haut-Clocher.

En 1408  le seigneur est Bertrand de Neuville, dit Désiré.

En 1480 Jean de Damiette

Agenvillers

d'argent, au chevron de gueules soutenu d'une épé haute du même.

 

En 1587 Nicolas de L'Estoile

Agenvillers

 

D'azur à trois molettes d'or dans les trois premiers cantons et au besant du même dans le quatrième canton.

Puis Marguerite de L'Estoile qui épousera Maximilien Le Roy de Saint-Lau, conseiller du roi, lieutenant-général en la sénéchaussée de Ponthieu.

Agenvillers

Le Roy de Saint-Lau : D'azur à trois écussons d'or chargés chacun d'une croix pattée et alésée de gueules.

En 1610, son second fils Claude Le Roy de Saint-Lau, conseiller du roi et grenetier au grenier à sel d'Abbeville, c'est à lui que l'on attribue la construction du château vraisemblablement au lendemain du sac du village par les Espagnols en 1635.

Agenvillers

restes du vieux château.

En 1660, Marie Le Roy de Saint-Lau épouse de Claude Vaillant, seigneur de Favières.

En 1691, Philippe Vaillant de Favières, conseiller du roi et magistrat en la sénéchaussée de Ponthieu.

Agenvillers

d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules.

En 1728, Marie-Gertrude Vaillant apporta en mariage les terres de Genvillers (sic) et de Favières au marquis François-Joseph de Licques, maïeur d'Abbeville en 1748.

En 1759, le comte André-Marie de Licques.

Agenvillers

de Licques : Bandé d'argent et d'azur, à la bordure de gueules.

A la suite de legs ou de ventes, la terre échut à Ernestine Jourdain de Prouville qui, en 1829 l'apporta en mariage à Thomas-Charles Le Febvre du Grosriez, conseiller général et député d'Abbeville sous la Seconde République.

Ce sont eux, selon toute vraisemblance, qui ont fait élever la gentihommière actuelle.

Agenvillers

photo: APictche

Après la mort de Mme du Groriez en 1888, Mmes de Genlis et de Guémy, ses filles, se défirent du château au profit de Louis Lefebvre qui vint s'y retirer.

 

                                                           *

                              Eglise Notre-Dame de l'Assomption

L'église d'Agenvillers, dont la construction remontait pour le moins au XVIe siècle, fut dévastée comme l'ensemble du village par les armées espagnoles en 1635. Elle fut restaurée par la suite et reçut un riche décor mobilier au XVIIIe siècle.

Agenvillers

en 1865 dessin de L.Gillard

Agenvillers

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Ponthoile

Publié le 30 Décembre 2022 par remus80

Ponthoile

 

http://armorialdefrance.fr/

D'or au sautoir engrelé de sable, cantonné en chef d'une étoile du même

 

.
Ce blason copie celui de la famille De Saint-Blimond (d'or au sautoir engrelé de sable), originaire du village de Saint-Blimont, dans le Vimeu, dont elle a toujours donné les seigneurs.

Ponthoile


Le blason de Ponthoile ajoute une étoile de sable en chef, en brisure, tandis que la commune de Saint-Blimont en inverse les couleurs.
La seigneurie principale de Ponthoile, en Ponthieu, était tenue du roi.
Deux seigneuries secondaires existaient: une dont les possesseurs avaient le titre de "seigneurs de Ponthoile", l'autre, simple fief comprenant notamment un moulin à vent.
Les premiers "seigneurs de Ponthoile" connus furent d'abord les porteurs du nom, aux XIIIe et XIVe siècle.
Puis ce furent les De Saint-Blimond, par mariage vers 1380 de Jehanne de Ponthoile avec Bar de Saint-Blimond, écuyer.

Ces De Saint-Blimond, d'une branche cadette de ceux du Vimeu, tinrent la seigneurie de Ponthoile durant six générations; elle fut portée aux Du Caurel par le mariage vers 1592 de Marie-Marguerite de Saint-Blimond, dame de Sailly, de Flibeaucourt et de Ponthoile, avec le chevalier Jacques (ou Jehan) du Caurel. En 1619 Marie du Caurel épouse Charles de Monchy, baron de Visme. Cette famille gardera la seigneurie jusqu'à la Révolution.

 

Ponthoile

 

Ponthoile

de Monchy : de gueules à trois maillets d'or.

*

Eglise Saint Pierre

 le village avait son église avant l´an 1200 ; elle fut brûlée une première fois en 1345 lors du passage des Anglais au cours de la bataille de Crécy. En 1778, la paroisse fut séparée de Forest-Montiers : l´église située au centre du cimetière fut démolie et reconstruite à son emplacement actuel dans les années 1830. Elle devint trop petite pour une population de plus de 100 âmes. Située au centre du cimetière, l´église présentait alors l´aspect d´une grange en ruine couverte en chaume. Elle fut détériorée au cours des siècles par deux incendies. 

Il est décidé en 1836 de la démolir et de construite un nouvel édifice en brique.

Ponthoile

en 1850.

Ponthoile

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Port-le-Grand

Publié le 4 Juin 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy s'inspirant de la légende de Saint-Honoré, natif du village avec une des molettes d'éperon de la famille Truffier.

Port-le-Grand

 

Au début du 6e siècle, Aymeric, l´un des premiers comtes du Ponthieu, fait sa résidence à Port-le-Grand, où naît son fils, saint Honoré, évêque d´Amiens en 554 (ou 566). Peu après sa mort (au début du 7e siècle), une abbaye de Bénédictines est élevée près du rivage de la Somme. Ce monastère, dans lequel séjourne sainte Austreberthe, se trouvait au lieu-dit « le Chantier ». Pillé et incendié au 9e siècle par les Normands, attirés dans le Ponthieu par les nombreuses abbayes fondées par les rois francs, il est transféré à Montreuil au 11e siècle.

Port-le-Grand

Pendant la Guerre de Cent Ans (1346), le village est fortement ravagé par les Anglais en raison de sa position stratégique. Il reste relativement miséreux jusqu´en 1713. C´est alors qu´un négociant abbevillois, Plantard, fait revivre le commerce maritime abbevillois. Port-le-Grand en profite largement puisque les navires viennent y chercher les cargaisons de bois. Avec la création du canal, dont les travaux débutent sous Napoléon Ier et s´achèvent sous Charles X, les eaux se retirent et la vallée se trouve recouverte par les limons. La construction de renclôtures empêche alors définitivement les eaux de la baie d´atteindre Port-le-Grand, mettant fin à l'activité du port.

La seigneurie appartenait au Roi avec 6 fiefs, qui au 18ème siècle étaient réunis dans les mains des mains des Chartreux d'Abbeville.

La réunion de ces fiefs consistait en une maison seigneuriale et 300 journaux de terres labourables.

Le principal de ces fiefs, celui qui avait pour chef-lieu la maison seigneuriale eut pour seigneurs :

Jean de Contes, écuyer, y demeurait en 1380 et son fils Mathieu en 1400.

Port-le-Grand

d'argent au créquier de gueules (gouache de Marcel Stiennon 1975)

Philippe de Waencourt en 1450.

au 16ème siècle, la famille Truffier, en 1566 Jacques Truffier épouse Marie Le Clerc.

Puis son fils Louis Truffier qui épouse en 1606 Louise de Gourlay.

Et en 1627, François Truffier qui épouse Jeanne Maillart.

Port-le-Grand

Truffier : de gueules, à trois molettes d'éperon d'or.

 

Bonnance

Possession de l'abbaye de Valloires depuis le Moyen-Âge, le domaine fut déclaré "bien national" à la Révolution et mis en adjudication.

Le 20 mai 1791 il est attribué à Pierre Hecquet d'Orval, issu d'une famille de marchands-cordiers.

Port-le-Grand

Hecquet d'Orval : de gueules, à un pélican avec sa piété d'argent, au chef de même chargé de trois croisettes de gueules.

Son fils Jean-Pierre Hecquet d'Orval épousa en 1812 Aminthe Cabanis, fille d'un célèbre médecin , il ne dut s'intéresser à Bonnance qu'après 1823.

Il fit reconstruire les bâtiment d'exploitation, le château était une demeure aux lignes simples.

Port-le-Grand

C'est seulement à la fin du siècle que d'importants travaux vinrent lui donner une allure plus riche.

Une seconde transformation eut lieu en 1928 après le mariage d'Honoré Hecquet d'Orval et d'Annette Le Pelletier, celle-ci fit remodeler le château dans un goût pittoresque.

Port-le-Grand

Occupé en 1940 par un haut état-major allemand, il eut le triste privilège d'héberger Hitler le jour de Noël.

Port-le-GrandPort-le-Grand

 

Vendu en 1965 à un marchand de biens lillois G.Braern, d'importantes coupes d'arbres ont eut lieu en 1974, surprès de 200 ha, dans la hétraie plantée 1 siècle auparavent.

puis acquis en 1989 par M.Jean-Pierre Decarne.

Quant au bois de Bonnance voisin, il abrite la maison carrée, élevée en 1880 par Emile Hecquet d'Orval, ami de Boucher de Perthes.

La demeure passe pour être élevée à l'emplacement d'une abbaye de Bénédictines, élevée vers 650 près du rivage de la Somme. Ce monastère, dans lequel séjourna sainte Austreberthe. Pillé et incendié au 9e siècle par les Normands, il ne fut pas relevé mais transféré à Montreuil au 11e siècle.

Port-le-Grand

 

*

Eglise Saint Honoré

La nef et le choeur sont romans, restaurée de nombreuses fois, notamment au 16ème siècle.

Port-le-Grand

dessin de 1851 (Bacquet)

Port-le-Grand

début 20ème siècle.

Port-le-Grand

 

 

 

 

 

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Le Titre

Publié le 12 Mars 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec la tour de l'ancien château et la motte féodale du bois de la Garenne qu'encadrent les armes des familles de Gourlé, de Belloy et de Beuzin.

Le Titre

 

Le château du Titre était considérable et il était commandé par des châtelains nommés par le roi, par une ordonnance de 1413 Charles VI fixa les gages du capitaine du château.

Il se trouvait dans le bois de la Garenne, on en reconnaissait encore les vestiges assez modestes, fossés, motte et restes de maçonnerie....

Le TitreLe Titre

 

 "Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

 

La seigneurie et la châtellenie relevaient du roi.

* Châtellenie 

En 1397 Martin de Drucat

En 1467 Nicolas Gourlé et ses descendants jusqu'en 1555.

Le Titre

d'argent, à la croix ancrée de sable.

Puis  Hugues de Belloy et Jean de Belloy en 1594, capitaine et gouverneur du Crotoy, qui transmit sa charge à son gendre Antoine de Beuzin en 1630.

Puis sa descendance.

Le Titre

De Beuzin (Picardie) : d'azur au chevron d'or accompagné de trois trèfles du même soutenus chacun d'un croissant aussi d'or ; au chef du même, chargé de trois croix recroisettées de gueules.

.

Le Titre

de Belloy : d'argent, à trois fasces de gueules.

* La seigneurie

En 1380, Jean de Limeu dit Lescot, seigneur en partie.

En 1420, Jean de Caumaisnil, sénéchal du Ponthieu.

En 1540, Jean Ballen accquit des Boufflers plusieurs fiefs nobles, conseiller en la Sénéchaussée de Ponthieu, échevin d'Abbeville en 1542.

Le Titre

Ballen de Gorenflos : de gueules, au chevron d'or accompagné de trois trèfles du même.

Ses deux fils n'ayant pas eu de postérité, ce sont les descendants de sa fille, Catherine Le Sage, qui héritèrent de l'ensemble de ses biens à la fin du siècle.

En 1597, Antoinette Le Sage, dame du Titre, épousa Claude de Cacheleu, capitaine de Saint-Riquier.

Le Titre

de Cacheleu : d'azur, à trois pattes de loup d'or.

Puis leur fils François, qui entra en religion à St Riquier.

En  1765, son cousin François-Léonor de Belloy, capitaine de cavalerie, en hérite et fait construire le château, demeure sobre et classique.

Déclaré bien national à la Révolution et vendu par adjudication, le domaine passe au début du 19ème siècle aux de Valanglart qui transformèrent le château peu après 1830.

Le Titre

 

Acquis en 1890 par Stéphane de Witasse-Thézy.

Le Titre

Il appartient ensuite à la famille d'Hautefeuille.

Le Titre

 

de nos jours (photo : A.Pictche)

 

Il existe également un autre château dit de la Garenne du 19ème.

Le Titre

Photo : A.Pictche

*

Eglise Saint-Pierre 

début 19ème siècle.

 

Le Titre

 en 1855 ( "Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

Le Titre

en 1865 ( "Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

 

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Saigneville

Publié le 6 Mars 2021 par remus80

 

Saigneville

Tiercé en pairle renversé: au 1er de sinople à quatre roseaux à massettes d'or, au 2e d'or à trois quintefeuilles d'azur, au 3e d'azur à deux fasces ondées d'argent et à l'ancre de sable brochant sur les fasces.

 

Création Jean-François Binon.
Adopté en juillet 2021.

Les roseaux évoquent le nom de la commune (ville de roseaux), les quintefeuilles d'azur rappellent la culture du lin, les fasces représentent la Somme qui arrose la commune et l'ancre, le canal qui traverse la commune.

                                                 * 

 

La seigneurie relevait de la châtellenie de Gamaches, ses coutumes furent rédigées en 1507.

Il y avait au Moyen-Âge un château-fort connu sous le nom de "Bastille".

 

En 1345, on trouve comme seigneur, Guillaume de Caïeu, sire de Longvillers.

En 1378, Lancelot de Caïeu, sire de Longvillers, jusqu'en 1399.

Saigneville

de Caïeu : Parti de gueules et d'argent, à la coix ancrée de l'un en l'autre.

En 1507, Marguerite de La Trémoille

En 1533, Antoine d'Ailly, baron de Picquigny.

Saigneville

d'Ailly (ancien) : de gueules, au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois tires.

En 1598, Philibert-Emmanuel d'Ailly vend à Antoine de Monthomer, qui donne la seigneurie en 1600 à son épouse Catherine de Belleval, vicomtesse de Saigneville.

Saigneville

de Belleval : de gueules, à la bande d'or sur un semé de croix recroisettées au oird fiché de même.

Elle épouse en secondes noces Antoine de Bacouel en 1625.

Puis leur fils César de Bacouel, chevalier, vicomte, en 1666.

Saigneville

de Bacouel : de gueules, semé de croisettes recroisetées d'argent, à deux bars adossés du même brochant.

Sa veuve se remarie à M.de Saint-Blimond et laisse en 1689 au seul survivant de son premier mariage, Philippe de Bacouel, à condition que celui-ci laissera après-lui aux enfants nés de son second mariage.

En 1692, on trouve donc Claude de Saint-Blimond, mestre de camp de cavalerie, puis en 1743 Jacques-Louis, marquis de Saint-Blimond.

Saigneville

 d'or, au sautoir engrelé de sable.

Saigneville

photo Marie51

                                                           *

                                             Eglise Saint Fuscien

La charpente de l’église date de 1492. Les murs sont en craie taillée et la base en silex et tuf. Les contreforts sont coupés à mi-hauteur par un bandeau, restaurés en briques et recouverts d’ardoises. Petite fierté locale à noter : le pignon occidental de cet édifice est surmonté d’un campenard où s’abrite une cloche remarquable de quatre-vingt-dix centimètres, datée de 1579 et réalisée par Ancel Gourdi, elle est classée à l’inventaire des Monuments Historiques en 1912. Cette cloche porte une inscription dédiée au Chatelain de Vignacourt et Madame Suzanne sa sœur. 

Saigneville

Saigneville

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Forest-L'Abbaye

Publié le 23 Février 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projets de blason proposés par Jacques Dulphy

1) Le chêne arraché de sinople, évoquant la forêt et le chêne des Chartreux, encadré par une croix pattée pour les Templiers et une croix de Malte pour les Hospitaliers, le chef est de Ponthieu.

Forest-L'Abbaye

2)  le même sans le chef de Ponthieu

Forest-L'Abbaye

 

                                                                     * 

 

- Forestis (la forêt) en 797
- Forest domus templi en 1247
- A fin du XIIe siècle, les templiers établissent à Forest-l'Abbaye une commanderie, sur une terre et un domaine offerts par le seigneur de Nouvion, après l'abolition de l'ordre, les hospitaliers remplacent les templiers .
- Avec plus de précision, Gérard Bacquet (le Ponthieu, 1992) écrit plus précisément, sur la foi de documents qu'il a consulté aux Archives Nationales : la petite commanderie du Temple date de la fin du XIIe siècle ou du  XIIIe siècle.
Elle occupait une terre qu'elle tenait d'Eustache de Nouvion et de son père, à charge de lui remettre la moitié des fruits qu'elle en retirait.
Après la mort de son père, Eustache en réduisit, en 1209 , la charge à la troisième gerbe, c'est à dire au tiers de la récolte ".
- Le choeur de l'église Notre-Dame est l'ancienne chapelle des templiers.
La commanderie passa, après les templiers, dans l'ordre de Saint-Jean, commanderie sans doute détruite pendant les guerres du XVe siècle.
 Il n'y eut jamais d'abbaye à Forest-l'Abbaye.
Le terme d'abbaye, contenu dans le toponyme, est sans doute utilisé en référence à l'abbaye des chartreux d'Abbeville, dont les moines avaient une ferme importante (jusqu'au 15e siècle ?),  sans doute établie sur des biens provenant de l'ancienne commanderie (une autre partie fut transmise aux hospitalier de Beauvoir-lès-Abbeville).
- Il y a un chêne plusieurs fois centenaire dit "chêne des Chartreux" (26 m, circonférence de 4,45 m). Ce nom aurait  été donné en souvenir d'une ancienne ferme de "moines chartreux".
- La seigneurie appartenait en 1556 à Claude de Lamiré, chevalier.

Forest-L'Abbaye

Et en 1700 à M. de Caulaincourt. (seigneurs en partie, forcément puisque les chartreux de Beauvoir y ont encore des biens).

Forest-L'Abbaye

de Caulaincourt : de sable, au chef d'or.

 
Ces deux noms sont donnés par le Marquis de Belleval qui précise : "Les renseignements sur cette seigneurie et ses possesseurs nous font presqu'absolument défaut".
- En 1793, la République met en vente aux habitants 185 ha de biens nationaux dépendant encore de la commanderie de Beauvoir à Abbeville, venant de l'ancienne commanderie de Forest-l'Abbaye.
 
                                                                     *
                                   Eglise de la Nativité de la Sainte Vierge

Forest-L'Abbaye

 
L'église aurait été construite par les Templiers, le choeur est du 12ème siècle, la nef a été rebâtie au milieu du 17ème suite à sa destruction par les Espagnols en 1635.
Une pierre tombale non identifiée, en deux parties, a été retrouvée en 1982 lors des fouilles conduites par l'association archéologique Emhisarc, de Crécy,  entreprises avant la réfection du choeur. 

Forest-L'Abbaye

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Forest-Montiers

Publié le 19 Février 2021 par remus80

Forest-Montiers 

 

 http://armorialdefrance.fr/ 

 

  Parti: au 1er d'argent à l'arbre au naturel, au 2e de gueules au moine bénédictin tenant un livre ouvert d'or; le tout sur une plaine ondée d'azur.

Création Jean-François Binon.
Adopté en octobre 2021.

 

Près de l'ermitage où Saint-Riquier se retira pour finir ses jours, on construisit en 640 un monastère "Monasteri Foresti", qui devont plus tard une abbaye.

L'abbaye dédiée à Notre-Dame abritait des moines bénédictins, puissance financière et politique, elle possédait la plupart des terres du village.

Il y avait une trentaine de chanoines en 831.

Guy de Ponthieu, petit-fils d'Hugues Capet, y fut abbé.

En 1645, Charles d'Orléans, 3ème fils de François 1er, se rendait au siège de Boulogne sur Mer avec son frère aîné le dauphin, futur Henri II, il contracta la peste au camp de Forest-Montiers et y mourut une semaine plus tard, il fut inhumé à l'abbaye pendant deux ans, puis sa dépouille fut transférée à la basilique de Saint-Denis.

Depuis le xvie siècle, l'abbaye était gouvernée par un abbé commendataire comme toutes les abbayes.

En 1646,  l'abbaye tomba en ruines : la ferveur des moines était refroidie.

En 1730, le nombre de religieux était réduit à cinq. La communauté fut supprimée par décision épiscopale et lettres du Roi en 1767, les biens de la mense conventuelle furent remis au Collège d'Abbeville.

Le 11 novembre 1767, les religieux quittèrent l'abbaye pour aller s'installer près de Saint-Quentin.

Les biens furent vendus en 1773 à Antoine François de La Pâture, chevalier, les objets, le mobilier, les vases sacrés, furent partagés entre plusieurs églises.

À la Révolution, l'Assemblée nationale déclara les biens de l'Église "Bien national".

Ce qu'il restait de l'abbaye fut vendue en 1793, la moitié fut achetée par un seul propriétaire, l'autre moitié fut morcelée en plusieurs lots.

Forest-Montiers

Le baron Anatole de Romance épousa en 1873, à Abbeville, Antoinette de Witasse-Thézy, il mourut en 1921 à Forest-Montiers.

Forest-Montiers

Photo J.Dulphy

Forest-Montiers

 

de Romance : Écartelé, au 1 d'argent au lion de sable armé et lampassé de gueules, aux 2 et 3, d'azur semé de lys d'or au franc-canton d'argent chargé d'une d'une merlette de sable et au 4, de gueules à une quintefeuille d'argent 

 

 

Forest-MontiersForest-Montiers

 

Forest-Montiers

En 2013, la ferme de l'abbaye est toujours détenue par les descendants des acquéreurs de 1793. La maison de l'abbé a, depuis la Révolution, plusieurs fois changé de propriétaire.

Forest-Montiers

Forest-Montiers

 

 

Le général d'Empire, le baron Jean-Auguste Ernouf est venu finir son existence à Forest-Montiers, maire de la commune de 1825 à 1827, il mourut en son château le 12 septembre 1827.

Forest-Montiers

sépulture du général Ernouf au cimetière

Forest-Montiers

Ernouf : Coupé: au I d'azur au léopard d'or, surmonté d'une croisette d'argent ; au II d'argent, à une ancre de sable surmontée d'une épée du même rangée en fasce .

 

 

* Le fief de La Motte était tenu par Baudoin de Trion, il demeurait à Forest-Montiers en 1584

*

Eglise Saint-Martin

aurefois dépendance de l'abbaye

La tour de guêt du 16ème supporte le clocher.

Plafond à caissons du 18ème

Maître-autel de 1777.

Forest-Montiers

 

 

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Millencourt-en-Ponthieu

Publié le 24 Janvier 2021 par remus80

Millencourt-en-Ponthieu

D'argent au chevron de sable accompagné en chef de deux roses de jardin de gueules, tigées et feuillées de sinople, posées dans le sens du chevron et en pointe d'un soleil non figuré d'or.

 

Blason fautif: métal sur métal.

En 2003, à l'initiative du Syndicat de pays du Ponthieu-Marquenterre, une vingtaine de communes volontaires de ce territoire étaient sollicitées pour rédiger une notice historique et pour concevoir l'illustration, avec un blason pour les localités qui en étaient dotées, de panneaux d'information patrimoniales. Ces tableaux ont été conçus sur les plaques de lave émaillées, encore en place dans les villages concernés.
Millencourt-en-Ponthieu, sur la proposition de M. Berthelot, maire, et vice-président du syndicat de pays, était au nombre des communes participant à ce projet. La commune avait alors choisi de faire figurer sur ces plaques le blason -à enquerre suivant: d'argent au chevron de sable, accompagné de deux roses de gueules tigées et feuillées de sinople en chef, et d'un soleil non figuré d'or, soudé en pointe.
Curieusement, ces armes ne correspondent, en tout ou partie, à celles d'aucune ancienne famille seigneuriale du lieu, qui sont toutes connues, depuis et avant les De Malicorne au XVe siècle, et les D'Aigneville ensuite jusqu'à la Révolution. Quinze ans après sa création, l'argumentaire de ce blason a été oublié. Seuls les panneaux, officiels, témoignent de son existence éphémère.
(Jacques Dulphy)

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Ce projet de blason mêlant les familles d'Aigneville et de Malicorne aurait été historiquement plus judicieux.

Millencourt-en-Ponthieu

 

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La seigneurie de La Couture sise à Millencourt a appartenu à Gérard de Fretel de Vismes, comme en témoigne un aveu de 1388.

En 1407, Colart de Malicorne, maïeur d'Abbeville, en est le seigneur, puis son fils, également prénommé Colart, en 1430.

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d'azur, à la bande d'or accompagnée de deux licornes du même.

Hugues de Malicorne de 1463 à 1475, maïeur d'Abbeville et panetier du Roi, il meurt sans postérité.

Son neveu Guillaume d'Aigneville hérita de la seigneurie.

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d'Aigneville : d'argent à l'orle d'azur.

Le village sera brûlé en 1554 par le duc de Savoie puis en 1635 par les Espagnols.

Cette famille d'Aigneville jusqu'en 1789  Marie-Josèphe d'Aigneville épousera Alexandre de Carondelet, baron de Potelles.

Vendu à la Révolution à Gabriel -Vincent d'Hantecourt.

En 1813, les terres sont vendues, c'est à partir de là qur l'histoire du château est énigmatique. 

Le château probablement construit sous Louis XIII  dont on n'avait pas gardé de traces, a ressurgi avec les fondations  mises à jour en 2005 lors de la construction d'un lotissement à proximité de l'église.

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* Un autre fief restreint appartenait à la famille Abraham dès 1450.

Puis à la famille de Dampierre de 1635 à 1789.

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Abraham de Millencourt : d'argent, à la fasce de sable accompagnée de six billettes du même, trois en chef et trois en pointe.

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Dampierre de Millencourt : d'argent, à trois losanges de sable.

 

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Eglise Saint-Martin

présente un clocher en forme de tour ronde sur une base carrée.

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La date de construction est gravée au-desus du portail.

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Dans l'église furent inhumés en 1680, Marie de Saint-Souplis, épouse d'André d'Aigneville, qui lui fut inhumé en 1753.  

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La vieille croix en tuf, datant vraisemblablement de la bataille de Crécy, donc du 14ème siècle.

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Photo : APictche

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