La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy s'inspirant de la légende de Saint-Honoré, natif du village avec une des molettes d'éperon de la famille Truffier.
Au début du 6e siècle, Aymeric, l´un des premiers comtes du Ponthieu, fait sa résidence à Port-le-Grand, où naît son fils, saint Honoré, évêque d´Amiens en 554 (ou 566). Peu après sa mort (au début du 7e siècle), une abbaye de Bénédictines est élevée près du rivage de la Somme. Ce monastère, dans lequel séjourne sainte Austreberthe, se trouvait au lieu-dit « le Chantier ». Pillé et incendié au 9e siècle par les Normands, attirés dans le Ponthieu par les nombreuses abbayes fondées par les rois francs, il est transféré à Montreuil au 11e siècle.
Pendant la Guerre de Cent Ans (1346), le village est fortement ravagé par les Anglais en raison de sa position stratégique. Il reste relativement miséreux jusqu´en 1713. C´est alors qu´un négociant abbevillois, Plantard, fait revivre le commerce maritime abbevillois. Port-le-Grand en profite largement puisque les navires viennent y chercher les cargaisons de bois. Avec la création du canal, dont les travaux débutent sous Napoléon Ier et s´achèvent sous Charles X, les eaux se retirent et la vallée se trouve recouverte par les limons. La construction de renclôtures empêche alors définitivement les eaux de la baie d´atteindre Port-le-Grand, mettant fin à l'activité du port.
La seigneurie appartenait au Roi avec 6 fiefs, qui au 18ème siècle étaient réunis dans les mains des mains des Chartreux d'Abbeville.
La réunion de ces fiefs consistait en une maison seigneuriale et 300 journaux de terres labourables.
Le principal de ces fiefs, celui qui avait pour chef-lieu la maison seigneuriale eut pour seigneurs :
Jean de Contes, écuyer, y demeurait en 1380 et son fils Mathieu en 1400.
d'argent au créquier de gueules (gouache de Marcel Stiennon 1975)
Philippe de Waencourt en 1450.
au 16ème siècle, la famille Truffier, en 1566 Jacques Truffier épouse Marie Le Clerc.
Puis son fils Louis Truffier qui épouse en 1606 Louise de Gourlay.
Et en 1627, François Truffier qui épouse Jeanne Maillart.
Truffier : de gueules, à trois molettes d'éperon d'or.
Bonnance
Possession de l'abbaye de Valloires depuis le Moyen-Âge, le domaine fut déclaré "bien national" à la Révolution et mis en adjudication.
Le 20 mai 1791 il est attribué à Pierre Hecquet d'Orval, issu d'une famille de marchands-cordiers.
Hecquet d'Orval : de gueules, à un pélican avec sa piété d'argent, au chef de même chargé de trois croisettes de gueules.
Son fils Jean-Pierre Hecquet d'Orval épousa en 1812 Aminthe Cabanis, fille d'un célèbre médecin , il ne dut s'intéresser à Bonnance qu'après 1823.
Il fit reconstruire les bâtiment d'exploitation, le château était une demeure aux lignes simples.
C'est seulement à la fin du siècle que d'importants travaux vinrent lui donner une allure plus riche.
Une seconde transformation eut lieu en 1928 après le mariage d'Honoré Hecquet d'Orval et d'Annette Le Pelletier, celle-ci fit remodeler le château dans un goût pittoresque.
Occupé en 1940 par un haut état-major allemand, il eut le triste privilège d'héberger Hitler le jour de Noël.
Vendu en 1965 à un marchand de biens lillois G.Braern, d'importantes coupes d'arbres ont eut lieu en 1974, surprès de 200 ha, dans la hétraie plantée 1 siècle auparavent.
puis acquis en 1989 par M.Jean-Pierre Decarne.
Quant au bois de Bonnance voisin, il abrite la maison carrée, élevée en 1880 par Emile Hecquet d'Orval, ami de Boucher de Perthes.
La demeure passe pour être élevée à l'emplacement d'une abbaye de Bénédictines, élevée vers 650 près du rivage de la Somme. Ce monastère, dans lequel séjourna sainte Austreberthe. Pillé et incendié au 9e siècle par les Normands, il ne fut pas relevé mais transféré à Montreuil au 11e siècle.
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Eglise Saint Honoré
La nef et le choeur sont romans, restaurée de nombreuses fois, notamment au 16ème siècle.
dessin de 1851 (Bacquet)
début 20ème siècle.