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Blasons des communes de la Somme.

Gruny

Publié le 5 Septembre 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant un ours  en chef évoquant l'abbaye d'Ourscamps et une gerbe de blé rappelant la ferme de l'abbaye, sur un champ de sinople faisant allusion à l'origine probable du nom de lieu : groeni signifiant verdure.

Gruny

 

 

 

La seigneurie appartenait à l'abbaye d'Ourscamps (aujourd'hui, Oise).

L'abbaye portait un blason à l'ours (armes parlantes : Ours camp, le Champ de l'Ours).

Gruny

 

La ferme de l'abbaye possédait une chapelle.

On lit dans la notice des instituteurs (vers 1895) : L'abbaye ND d'Ourscamps possédait à Gruny et dans les environs beaucoup de terres.

Le pape Urbain III, en 1186, confirma aux moines d'Ourscamps la possession de Gruny, Septfours et Waucourt.

La ferme de l'abbaye avait titre de baronnie et rapportait, année moyenne, 1300 sétiers de blé aux bernardins d'Ourscamps.

Les biens de l'abbaye furent saisis à la Révolution de 1789 et vendus.

Gruny

Ferme de l'abbaye ( pas de trace de Templiers, d'autant que l'ordre a été créé au XIIème (1118).

                                                         *

                                            Eglise Saint Quentin

  Construite au XIIème siècle, très endommagée pendant la PremièreGuerre mondiale, reconstruite après 1918..

 

Gruny

aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

Gruny

Photo: Claude Deroletz

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Cressy-Omencourt

Publié le 6 Juillet 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Le Duc en changeant l'émail d'azur en sinople. 

 

Cressy-Omencourt

 

 

Cressy absorbe Omencourt en 1826.

 

Pierre et Roger de Cressy sont mentionnés dans le dénombrement du seigneur de Nesle au roi Louis XI en 1236.

Hugues de Cressy acheta la seigneurie de Moyencourt à Jean Le Fresseux.

Ses héritières Marie de Cressy, dame de Cressy et Libermont, et N....de Cressy, épouse de Florent de Balâtre.

Par acte de 1374, Marie vendit le domaine de Moyencourt.

Simon Le Duc était seigneur des fiefs de Cressy au XVème siècle (1475)

N.....Le Duc, seigneur en 1510.

Agnès Le Duc, alliée vers 1560 à Philippe Le Bel, seigneur de Sailly et Le Fresnoy.

François Le Duc, lieutenant-général de la ville et marquisat de Nesle en 1669.

Puis son fils Marc-Antoine Le Duc, avocat au Parlement, conseiller du Roi et contrôleur des fortifications de Picardie. 

Louis-Antoine Le Duc, né en 1693, qualifié de seigneur en 1762, il demeurait en son château de Cressy en 1766. il mourut en 1779.

Marc-Marie Le Duc de La Tournelle, président-trésorier de France, seigneur en 1780.

Cressy-Omencourt

Le Duc : d'azur, au chevron d'or accompagné en chef de deux roses de même, et en pointe d'une croix tréflée aussi d'or.

                                                        *

                               Eglise Saint Crépin et Saint Crépinien

Cressy-Omencourt

Aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

Détruite comme le village en 1914-1918

Reconstruite après guerre

Cressy-Omencourt

Photo: Deroletz.

 

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Roiglise

Publié le 8 Juin 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant en écartelé les armes des familles de Villers Saint-Paul et de Bosqueaux avec en écu central les armes de la famille de Roye. 

 

 

Roiglise

Commune longtemps confondue avec Roye, était traversée par de nombreuses voies romaines, ce qui fait qu'elle eut à souffrir des guerres.

Il y eut un château important appelé "château bleu" d'après une légende, dans les derniers siècles les marquis de Nesle firent construire sur le même emplacement un autre château.

La famille de Roye possédait la terre, Hélène de Roye (1055-1109) était dame de Roiglise.

Roiglise

de Roye : de gueules à la bande d'Argent

Au 14ème siècle, Mathieu IV Flamand de Roye époux de Henriette de Nesle, leur fils Jean III , seigneur et chatelain de Roye, fut aussi seigneur du lieu.

En 1544, François de Bosqueaux, seigneur de Roiglise et de Chilly, capitaine pour le roi de la ville de Roye et du château.

Roiglise

de Bosqueaux : de sable à une bande d'argent chargée de trois coquilles de gueules.

Sa fille Antoinette épousa Philippe-Claude de Villers-Saint Paul qui devint ainsi seigneur du lieu.

Roiglise

De Villers-Saint-Paul : d'argent à la bande de sable chargée de trois fleurs de lys d'or

Leur fils Claude Villers-Saint Paul épousa en 1560 Jeanne de Capendu.

Leur fille Charlotte devint dame de Roiglise à la mort de son père, et épousa Christophe de Lannoy, seigneur de Laboissière et Marquivillers.

Durant la Fronde de 1653 le château est brûlé par les Espagnols et les murailles sont démantelées.

Puis Charles de Lorraine, duc d'Elbeuf, allié aux de Lannoy, il possédait encore la seigneurie en 1676.

La terre passa ensuite au marquisat de Nesle. 

 

Montel est une localité disparue, détruite par les Espagnols en 1636, elle ne se releva jamais.

                                            Fouilles du château

Roiglise

 

                                            Eglise Saint Martin

                                  Roiglise

 

Ancienne église en 1875, aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

Roiglise

Roiglise

en 1915.

 

Restaurée après 1918

Roiglise

Photo : APictche 

 

 

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Fonches-Fonchette

Publié le 31 Mai 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant dans un écartelé les armes de la famille d'Hautefort, pour Fonches, avec celles de la famille de Saint-Aubin pour Fonchette

 

Fonches-Fonchette

 

La commune de Fonches, instituée par la Révolution française, absorbe en 1964 celle de Fonchette et prend le nom de Fonches-Fonchette

Fonches existait déja au Xème siècle et appartenait à l'abbaye de Morienval, à qui Charles-le-Chauve l'avait donné.

Dans une charte de 1162, Cécile, abbesse de Morienval donna à Raoul de Vermandois le moulin de Fonches, le vivier et le bois se trouvant au même endroit.

En 1373, Clémence de Chaulnes, dame de Cramailles et de Chaulnes, fait le dénombrement de la terre de Fonches.

En 1499, R.De Boffles.

En 1567, Louis d'Ongnies, comte de Chaulnes, baron de Briost, était le seigneur entre autres de Fonches et Fonchettes.

Fonches-Fonchette

 

d'Ongnies : de sinople à la fasce d'hermines

La terre appartient ensuite à la famille d'Hautefort de Champien.

Fonches-Fonchette

d'Hautefort : d'or à trois forces de sable.

                                                                    *

                                                     Eglise Saint Vaast

Fonches-Fonchette 

                                Aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville

Reconstruite après les destructions de la Première Guerre.

Fonches-Fonchette

 

Fonchettes

Une maladrerie existait déja au XIIIème siècle.

Robert de Fonchettes est cité dans un dénombrement fait au roi de France en 1230.

La seigneurie appartenait au XVIème siècle à la famille de Chaulnes, Louis d'Ongnies.

Aux XVIIème siècle , Claude de Saint-Aubin de Lugné qui épouse François-Charlotte de Mérélessart.

Fonches-Fonchette

de Saint-Aubin : d'azur, à l'escarboucle d'or accompagnée d'une croix alésée d'argent, posée au canton dextre du chef.

Les Le Carlier d'Herly et les du Plessis de Fransart prenaient aussi la qualité de seigneurs.

Fonches-Fonchette

le château, villa Belle.

                                                                     *

                                             Eglise de la Sainte Famille

Reconstruite en 1926

Fonches-Fonchette

photo: Maximilien Gout

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Biarre

Publié le 18 Octobre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Le Flamenc (Flamant) ramenées à deux flammes et en inversant les émaux, en y associant une colombe (qui se trouve sculptée sur l'église), symbolisant la paix revenue sur le village.

 

 

Biarre

Il y avait autrefois un château et un couvent sous l'invocation de Notre-Dame, tous deux furent livrés aux flammes par les Bourguignons en 1472.

Après la destruction de leur établissement, les religieux se retirèrent à Noyon.

En 1636, les Espagnols ravagèrent la commune.

La seigneurie appartenait au XIIIème siècle à Pierre Flamant (Le Flamenc), qui fait aumône pour la construction de l'église en 1220.

Biarre

Le Flamenc : d'or à trois flammes de gueules.

Au XVIIème siècle, elle appartenait à la famille Turpin, dont l'un des membres Pierre Turpin, maïeur de Roye, s'illustra en 1653 au siège de cette ville par les Espagnols.

Au XVIIIème siècle, le domaine appartenait à la famille Sézille avec Balthazar de Sézille de Biarre (1733-1811).

Biarre

de Sézille : d'azur, au chevron d'argent accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'une coquille de même.

 

Le village est considéré comme détruit à la fin de la Première Guerre.

 

                                                                     *

                                     Eglise Notre-Dame de la Nativité

Biarre

                                   Aquarelle d'O.Macqueron 1875, bibliothèque d'Abbeville

L'ancienne église datait de 1627, détruite pendant la Première Guerre, elle sera reconstruite en 1927. 

Biarre

Photo Claude Deroletz

Biarre

Colombe sur la façade de l'église.

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Armancourt

Publié le 16 Octobre 2023 par remus80

Armancourt

https://armorialdefrance.fr/

 Écartelé: au 1er d'azur à trois fleurs de lis d'or, au 2e de sinople à la gerbe de blé d'or, au 3e d'argent à l'épée basse d'azur posée en bande, au 4e de gueules au grêlier d'argent, l’embouchure à dextre et enfermant les chiffres « 42 » du même.

Création Jean-François Binon. 2021.

*

La seigneurie appartenait au XVIIème siècle à Charles de Festard, seigneur de Beaucourt, par suite de son mariage avec Jeanne de Trion, fille du seigneur de Dancourt.

Armancourt

Festard : d'argent à trois fasces de gueules, parfois l'inverse..

 

Puis à Valentin Méniolle, seigneur de Misery.

Armancourt

De Méniolle : d'azur au chevron d'argent accompagné de trois étoiles d'or.

 

Au XVIIIème siècle, elle était aux mains de la famille Trannoy.

Armancourt

En 1779, Jean-Charles Trannoy, écuyer, garde de la porte du Roi, vendit le domaine d'Armancourt, comprenant les fiefs d'Onquaire et de Guideville, à Pierre-Alexandre Galoppe, écuyer, conseiller du Roi, ancien contrôleur des guerres.

*

Eglise Saint Nazaire

Armancourt

Aquarelle d'O.Macqueron 1875, bibliothèque d'Abbeville.

Reconstruite de 1742 à 1744

Furent inhumés sous l'autel Eugène Trannoy décédé en 1753 et son épouse Marie Godin.

Leur fils Jean-Charles Trannoy décédé en 1778.

 

L'église fut détruite lors de la Première Guerre mondiale.

Reconstruite, elle fut à nouveau détruite pendant le Seconde Guerre.

Armancourt

En 1916.

Armancourt

de nos jours. 

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Bus-la-Mésière

Publié le 30 Juillet 2023 par remus80

 

Bus-la-Mésière

 

http://armorialdefrance.fr/ 

 

 D'or à deux lions de gueules, lampassés d'azur, adossés et passés en sautoir, les queues passées en double sautoir, tenant chacun entre leurs pattes antérieures une clé d'azur.

Création Jacques Dulphy, avec l'aide de Rémy Godbert et d'Arcady Voronzov.
Adopté le 12 février 2024.

Bus-la-Mésière

Dessin d'Arcady Voronzov (Russie)
(Avec son aimable autorisation)



Le blason de la commune associe les deux lions adossés et entrelacés des Desfossés (ou Des Fossez), derniers seigneurs du lieu, ainsi que les deux clefs de saint Pierre qui symbolisent I'abbaye Saint-Pierre de Corbie. Bus appartenait de toute ancienneté à l'abbaye de Corbie qui possédait la plus grande partie des terres. Le fief de Mésière appartint à Antoine de Stanaye, écuyer, seigneur de Beauvilliers, qui l'avait acheté vers 1583. Plus tard, Louise de Stanaye, fille de Louis, épousa Antoine Des Fossés; en 1718 elle transmit ce fief à son fils Antoine.
(Jacques Dulphy)

                                                                   *

Appartenant de toute ancienneté à l'abbaye de Corbie qui possédait la plus grande partie des terres.

Bus-la-Mésière

L'administration fut confiée à un prévot, c'était le représentant de l'abbaye.

Il y avait une maison seigneuriale qui fut démolie en 1684 à cause de sa vétusté, il ne restait que la ferme.

Le fief de Mézières-le-Bus.

Antoine de Stanaye, écuyer, seigneur de Beauvilliers, acheta vers 1583, 160 journaux en terres labourables, prés, bois et vignes, tenus en roture de la seignerie de Bus.

L'abbé de Corbie, le cardinal Charles de Bourbon, érigea ce domaine en fief en faveur dudit Stanaye.

Bus-la-Mésière

Stanaye : de sable à une moucheture d'hermine d'or.

Plus tard, Louise de Stanaye, fille de Louis, épousa Antoine Desfossés (ou Des Fossés), en 1718 elle donna pour son fils  Antoine, le relief du fief noble.

Bus-la-Mésière

Desfossés d'or à deux lions de gueules adossés et entrelacés en sautoir.

                                                                     *

                                                     Eglise Saint Pierre

L'ancienne église avait un portail du XIIème en pierre de Mortemer, on l'a remplacé en 1883 par un pignon triangulaire sans aucun style.

Endommagée pendant la Grande Guerre, elle fut restaurée après celle-ci.

Bus-la-Mésière

en 1875, aquarelle d'O.Macqueron (bibliothèque d'Abbeville)

Bus-la-Mésière

en 1914-1915

Bus-la-Mésière

 

Bus-la-Mésière

Bus-la-Mésière

 

Bus-la-Mésière

La façade de l'église bâtie par les moines de l'abbaye de Corbie fut remplacée en 1883 par une construction en briques toujours visible de nos jours. L'édifice a été restauré après 1918.

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Fescamps

Publié le 25 Juillet 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les clefs de Saint-Pierre de l'abbaye de Corbie avec les maillets de la famille de Mailly (en inversant les couleurs).

Fescamps

 

 

L'abbaye de Corbie possédait la terre en partie, à l'est de la grande rue du village.

Fescamps

 D'or à la crosse épiscopale d'azur, accostée de deux clefs adossées de gueules, au corbeau de sable brochant en pointe.

Les terres situées à l'ouest portèrent aussi le titre de seigneur du lieu.

Au 12ème siècle, Adèle de Vermandois possédait la terre.

La famille de Hangard possédait la terre au 15ème siècle, Antoine de Hangard était seigneur de Remaugies et Fescamps.

Fescamps

de Hangard : de gueules à trois molettes d'argent

En 1527, sa fille Marie se maria avec René 1er de Mailly et fit passer la seigneurie dans cette famille.

Leur fils Thibault fut l'un des signataires de la Ligue en 1572.

Fescamps

de Mailly : d'or à trois maillets de sinople

Jacques-Antoine de Mailly, son 3ème fils, eut en partage la terre et fut l'auteur de la branche de Mailly-Mareuil dont plusieurs membres se nommèrent seigneur de Fescamps.

La maison seigneuriale fut démolie vers 1714. 

                                                                     *

                                                   Eglise Saint Pierre

Fescamps 

aquarelle d'O.Macqueron en 1875, bibliothèque d'Abbeville.

Fescamps

L'ancienne église datait du XVème siècle.

Détruite pendant la Première Guerre, elle fut reconstruite avec un avant-porche soutenu par des colonnes de l'ancienne église.

Fescamps

 

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Mesnil-Saint-Georges

Publié le 22 Juillet 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel. 

 

Mesnil-Saint-Georges

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des familles de Hangest et de Brouilly associées au dragon de Saint-Georges.

 

Mesnil-Saint-Georges

La seigneurie appartenait dès la fin du XVème siècle à la famille d'Hangest d'Artois.

Bon de Hangest, écuyer, en était le seigneur en 1505, il avait épousé Marguerite de Brouilly, fille du seigneur de Mesvillers (Piennes).

A la mort de son épouse il reçut la prêtrise et fonda la chapelle castrale attenante à l'église, c'est lui qui fit bâtir le château dont il ne restait plus, avant 1914, qu'un corps de bâtiment avec une tourelle octogonale.

Il fut inhumé en 1546 dans le choeur de l'église, on y voyait sa pierre tombale.

Mesnil-Saint-Georges

d'Hangest du Mesnil : échiqueté d'argent et de gueules, à la bande d'azur chargée de trois coquilles d'or.

La terre du Mesnil resta entre les mains des seigneurs de Mesvillers, les de Brouilly.

Mesnil-Saint-Georges

de Brouilly : D'argent au lion de sinople armé, lampassé et couronné de gueules.

 

En dernier lieu Louis, duc d'Aumont à cause de son mariage avec Olympe de Brouilly.

Mesnil-Saint-Georges

d'Aumont : d'argent au chevron de gueules, accompagné de sept merlettes de même.

 

Il y avait un château

Mesnil-Saint-Georges

 

 (Extrait de La Picardie historique et monumentale).

Mesnil-Saint-Georges

 

 

Il y avait sur le territoire des fiefs assez nombreux.

le fief des Cocqueletz, qui dès le XVIe siècle appartenait à la famille des Petit. En 1665, il était entre les mains de Pierre Petit, conseiller du roi, receveur des aides de l'élection de Montdidier et ancien maïeur de ladite ville. Il était de la même famille que le fameux Antoine Petit dont nous parlerons plus bas. On voit dans l'église St Pierre de Montdidier le portrait de Pierre Petit, en costume de maire. Il est représenté la tête nue, la barbe longue, les mains jointes, vêtu d'une robe à larges manches et petit collet rabattu ; il est agenouillé en face d'une table recouverte de velours qui portent les armes des Petit. Au dessus, on lit : oetatis suae 40, et plus bas la date : 1665. Par son testament, il fonda un obit dans l'église du Mesnil.

 

Mesnil-Saint-Georges

Petit : d'azur, à la fasce d'or chargée d'un croissant de gueules, accompagnée en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'une coquille de même

*

Eglise Saint Georges

Mesnil-Saint-Georges

en 1875 ( aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville).

Mesnil-Saint-Georges

En 1908

L'église était bâtie en pierres blanches et semblait dater du XVIème .

Les fenêtres étaient autrefois garnies de vitraux colorés avec de nombreux blasons.

L'église possèdait de nombreuses pierres tombales. Outre celle de Bon de Hangest, dont il a été fait mention déjà, on voit dans l'allée de la nef, à l'entrée du chœur, une autre pierre portant l'effigie au trait d'une femme, avec encadrement et ornements malheureusement à moitié effacés. L'inscription nous apprend que sous cette pierre
" Cy gist Anne Cauvel vivante veuve de .. Petit, scientifique personne en son vivant, sire des Cocqueletz et docteur en médecine, laq. décéda le 16e jour de septembre 1637. Priez Dieu pour son âme".
Vers le haut de la pierre sont deux écussons dont on ne distingue plus les détails : l'un, tout à fait effacé, devait porter les armes des Petit ; l'autre porte les armes des Cauvel.

 

Détruite comme le village pendant la Première Guerre.

 

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Lignières

Publié le 20 Juillet 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy écartelant les armes des deux familles seigneuriales principales : les de Roye et les de Lignières.

Lignières

 

 

Bien que Lignières soit plus rapproché de Montdidier que de Roye, si l'on a ajouté le nom de cette dernière ville à celui du village, c'est que de bonne heure la terre de Lignières appartint à la famille de Roye.

Dès le XIIème siècle le domaine appartenait à la famille de Roye, Mathilde de Roye, fille d'Albéric, dame de Lignières, avait épousé Renault de Mailly.

Jean de Roye en était le seigneur au XIIIème siècle.

Lignières

De gueules à la bande d'argent.

La famille de Roye ne possédait pas dans son entier le domaine de Lignières, car nous voyons le roi Philippe Auguste donner, en 1214, à Robert de la Tournelle, chevalier banneret, en récompense des services qu'il avait rendus et du courage qu'il avait déployé à Bouvines, tout ce qu'il possédait à Lignières, pour le tenir en hommage lige.

Son fils Raoul lui succéda. 

Lignières

de La Tournelle : D'or aux 5 tourelles tourellées de 3 pieces de sable disposées 2.2.1

Avant d'aller plus loin, il est bon de rappeler que la déclaration faite en 1564 des fiefs tenus de la chatellenie de Montdidier (Salle du Roy), on ne compte pas moins de sept fiefs sis à Lignières. Deux sont indiqués avec cette seule mention : un fief à Lignières. Un troisième porte le nom de Petit Hangest et consistant en 20 journaux de terre ; le cinquième dit de Lignières consistait en cent journaux de terre ; le dernier enfin, dit le fief André Coppoix, était de 9 journaux. Ces fiefs étaient nobles et donnaient à leurs possesseurs le droit de se qualifier : ceux-ci prenaient le titre de seigneur de Lignières.

Une famille paraît avoir pris le nom du fief dont elle jouissait. Dès 1276, on lit parmi les noms de ceux qui assistèrent à la semonce de Tours faite par Philippe Le Hardi, celui de Raoul de Lignières, chevalier, tenu de la chatellenie de Montdidier. On retrouve plusieurs individus de la même famille. Ainsi, en 1367, Pierre de Lignières déclare tenir un fief à Lignières ; à la même époque, Robert de Wiry, écuyer, déclare tenir, à cause de sa femme Jeanne de Lignières, la moitié d'un fief audit Lignières.

Lignières

de Lignières : d'argent à la croix ancrée de gueules.

En 1472, Guillaume de Lignières, écuyer, était lieutenant du gouverneur général à Montdidier. Son fils aîné, Antoine de Lignières, fut chanoine de Bourges et de Noyon et seigneur de Domfront (Oise). Sur une verrière de l'Hôtel Dieu de Montdidier, dont il était bienfaiteur, il paraissait en surplis et avec l'aumusse.  Enfin, en 1591, nous retrouvons un Charles de Lignières de la même famille, Capitaine de Montdidier.

En 1595, Henri IV donnait, par lettres patentes, les terres et seigneurie de Lignières les Roye à Robert II, seigneur de Grouches, pour le récompenser de ses services.

En 1599, par suite de mutations sur lesquelles nous n'avons aucun document qui puisse nous renseigner, ce nombre des fiefs avait diminué : une déclaration de cette époque nous apprend que la terre et seigneurie de Lignières appartenait par moitié à Messire Antoine du Hamel, et pour l'autre moitié à Jean de Vignacourt, seigneur d'Etelfay, Lignières.

 

L'autre moitié comprenait primitivement le fief André Coppoix ainsi nommé de l'un de ses premiers possesseurs : Jehan Coppoix le tenait en 1536. C'est peut-être de lui que Jean de Vignacourt en fit l'acquisition.

 

Dès le milieu du XVIIème, Antoine de La Mothe, marquis d'Houdancourt, avait la seigneurie, il meurt en 1672, son fils Antoine lui succéda.

Cette famille jusqu'à Jeanne-Gabrielle de La Mothe-Houdancourt, dame de Lignières, qui épousa en 1751, en seconde noces, Charles-Joachim Rouault, marquis de Gamaches.

A la Révolution leurs biens furent confisqués sur leurs enfants et vendus comme biens nationaux. 

Il y avait à Lignières un château dont il ne reste aucun vestiges. Il était situé à l'endroit où s'élèvent aujourd'hui les bâtiments de la ferme du Petit-Hangest. Il fut incendié par les Espagnols en 1653 quand ils vinrent camper à Guerbigny : plusieurs maisons du village furent livrées aux flammes.

                                             *

                                   Eglise Saint Médard

L'ancienne église en pierres datait de la fin du XVème siècle.

Détruite pendant la Première Guerre.

Lignières

en 1876 .aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville.

 

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