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Blasons des communes de la Somme.

Méricourt-en-Vimeu

Publié le 17 Juin 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Picquet avec les clefs de Saint-Pierre, patron de l'église.

 

Méricourt-en-Vimeu

 

 

La seigneurie était constituée de trois fiefs.

Elle fut acquise en 1382 de Jean de Méricourt, écuyer, par les chapelains de la cathédrale d'Amiens pour un quart par la maison de Saint-Nicolas aux pauvres clercs pour le second quart et par Guillaume de Poix pour l'autre moitié.

Plus tard, au 17ème siècle, nous trouvons Gédéon Picquet qui avait épousé en 1631 Marie de Bacouel.

Méricourt-en-Vimeu

Picquet : d'azur, à la bande d'or chargée de trois merlettes de sable.

Puis leur fils Antoine Picquet, marié en 1664 à Anne de La Marche.

Puis la famille de Cacheleu avec Joseph de Cacheleu, garde du corps du Roi, mort avant 1746.

Maximilien de Cacheleu (1723-1807), colonel de cavalerie, marié en 1755 à Marie-Elisabeth Ursule Desforges.

Armand-Flore de Cacheleu (1757-1842) marié avec Marie-Scholastique de Rambures.

                                                                  *

                                              Eglise Saint Pierre 

 

Méricourt-en-Vimeu

 

Ancienne église

 Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

 

Méricourt-en-Vimeu

 

Nouvelle église édifiée tout à la fin du 19ème siècle.

 

 

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Fresnes-Tilloloy

Publié le 10 Juin 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

 

Projet de blason associant un arbre arraché mi-parti de tilleul et de frêne, avec les écus de la famille de Riencourt (pour Tilloloy) et  de la famille de Belleval (pour Fresnes).

 

Fresne-Tilloloy

 

 

 

 

Fresnes (lieu planté de frênes) et Thilloloy (sic) (lieu planté de tilleuls) étaient deux localités distinctes qui ont fusionné entre 1790 et 1794.

 

Fresnes

Fresne (Fresnum en 1207) en Vimeu. La seigneurie consistait en un château, avec haute et basse cour, colombier, écuries, granges, bergeries, jardin, pourpris, bois, petite garenne et pâtures, le tout contenant 80 journaux, et 135 journaux de terre (aveu de 1660). 

A l'origine les seigneurs de Fresne portaient le nom de leur terre.

Hue de Fresne est mentionné en 1337.

Puis Jean de Saint-Ouen, chevalier, vivait en 1384 et 1390.

Ses descendants avec un autre Jean, seigneur de Tocqueville, qui fit l'aveu de la terre de Fresne en 1491 , puis Charles en 1557.

A la fin du XVIème siècle, on trouve  Pierre Blondel de Fresnes en 1588 et son fils Louis.

Puis François Louvel en 1590 qui épouse Marguerite de Belleval en 1622.

Gilles de Belleval  jusqu'en 1650 puis Joachim de Belleval jusqu'en 1701.

Fresne-Tilloloy

de Belleval : de gueules, demé de croix recroisetées au pied fiché d'or, à la bande brochante d'or.

On rencontre encore comme propriétaires de cette seigneurie : François-Paul Le Sergeant décédé en 1734; J-B Le Caron et Antoine Le Caron en 1789. 

 

Tilloloy

Seigneurie très importante qui appartint pendant plus de 500 ans à la famille de Riencourt.

Elle relevait de la châtellenie de Bailleul-en-Vimeu, tenue du roi.

Le premier seigneur connu est Jean de Tilloloy qui parait dans une charte de 1180, il existait encore en 1207.

La seigneurie passa ensuite à Thomas de Riencourt en 1223 dont la famille la conserva jusqu'à la Révolution.

Fresne-Tilloloy

de Riencourt : D'argent aux trois fasces de gueules frettées d'or.

 

Le village fut en partie détruit par les bombardements au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Le château actuel est une grande demeure du 19ème siècle.     

                                                   

Fresne-Tilloloy

 

                                            Eglise Saint-Ouen

L'ancienne était enclose dans une propriété privée, elle a été démolie et rebâtie ailleurs entre 1860 et 1870.

Fresne-Tilloloy

Ancienne église, dessin de L.Gillard 1860 -bibliothèque d'Abbeville

Fresne-Tilloloy

aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

Fresne-Tilloloy

Fresne-Tilloloy

 

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Mouflières

Publié le 27 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les croix templière et hospitalière, avec les armes des De Rambures.

 

 

Mouflières

 

 

La seigneurie appartenait avant la fin du XIIème siècle à la famille de Cayeux, seigneurs de Sénarpont.

Elle resta dans cette famille jusqu'à la donation qu'en fit Guillaume de Cayeux à l'abbaye de Séry.

Elle passa en 1185 aux mains des Templiers qui la conservèrent jusqu'à la chute de leur Ordre en 1311.

Mouflières

d'argent à la croix pattée de gueules

Réunie à cette époque à la commanderie d'Oisemont, elle demeura la propriété des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem jusqu'à la Révolution.

Mouflières

Hospitaliers

 

Le presbytère, l'église et le cimetière faisaient partie du domaine de cette commanderie.

Un fief appartenait aux seigneurs de Rambures.

Mouflières

de RamburesD'or à trois fasces de gueules.

Un autre fief à Louis d'Acheux et son fils Alexis.

Les membres de ces familles s'intitulèrent seigneurs de Mouflières.

 

                                                                    * 

                                                     Eglise Saint Nicolas

Mouflières

L'église en pierre et sa tour, en partie du XIIIème, ont du être construits par les Templiers, indépendamment de la chapelle qu'ils avaient érigé pour leur usage personnel.

L'église a subi des remaniements à diverses époques, la façade a été refaite en briques.

Les fonts baptismaux sont du XIVème siècle. 

 

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Thieulloy-la-Ville

Publié le 24 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant le daim des Jourdain et un autre daim pour la famille de Trudaine, le tilleul sur une terrasse de sinople symbolise le nom de la commune (Thieulloy est un lieu planté de thils, ou  tilleuls)

Thieulloy-la-Ville 

 

 

La seigneurie était mouvante de Moliens-en-Beauvaisis.

On trouve au 14ème siècle une famille seigneuriale du nom de la commune.

A partir de 1402 jusqu'à 1570, la famille de Bigant.

Thieulloy-la-Ville

 

Bigant : d'azur à la fasce d'or, chargée de trois coquilles de sable, accompagnée de trois besants d'or.

Marie de Bigant, veuve de Regnault de Saint-Blimond puis de Louis du Refuge, se remaria en 1570 avec Charles de Lannoy et lui porta la seigneurie.

Sans postérité celui-ci légua à la fille de sa femme Jacqueline du Refuge en 1591.

Elle épousa Adrien des Essars de Lignières dont la famille vendit en 1674 à François de Trudaine.

Thieulloy-la-Ville

TrudaineD'or à trois daims de sable.

La famille Trudaine de Roberval de 1674 à 1702, un autre François de Trudaine, seigneur d'Oissy, vendit à Pierre Colette-Dorvillé, médecin à Amiens.

Sa soeur Mlle Marie-Anne Colette en fit donation en 1736 à Robert Jourdain, marchand et ancien échevin d'Amiens, il avait épousé en 1711 Marie-Thérèse Hoschedé.

Cette famille garda la seigneurie jusqu'en 1789.

Le château fut construit par Edmond-Jourdain de Thieulloy en 1842.

Thieulloy-la-Ville

Resté dans leur descendance jusqu'en 2020.

Thieulloy-la-Ville

D'or, au daim passant au naturel à dextre d'un arbre terrassé de sinople, et à senestre d'une nuée d'azur chargée d'une étoile d'argent

 

                                                                    *

                                     Eglise Saint-Firmin-le-Confesseur

Thieulloy-la-Ville

 

Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

En partie reconstruite en 1871, n'y subsiste d'ancien que le choeur et la tour du clocher que l'on peut dater du 12ème siècle.

Thieulloy-la-Ville

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Saint-Léger-sur-Bresle

Publié le 20 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec une crosse d'évêque évoquant Saint-Léger, patron de la paroisse, sur champ de sinople ( qui se retrouve pour plusieurs communes du val de Bresle), une roue de moulin et deux divises ondées évoquant la Bresle

Saint-Léger-sur-Bresle

 

 

 

La commune s'est appelée Saint-Léger-le-Pauvre jusqu'en 1956.

L'abbaye de Selincourt possédait un prieuré important daté du XIIème siècle.

En 1728, l'abbaye affermait 18 journaux de terres et avait deux moulins à foulons sur la Bresle.

 

                                                                   *

                                                   Eglise Saint-Léger

                                     construite au XIXème siècle

Saint-Léger-sur-Bresle

aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville

Saint-Léger-sur-Bresle 

 

 L'église, petite et jolie, est située à une hauteur de 95 mètres et domine le village. La messe a lieu une fois par an !

Cela se passe le 1er samedi du mois d'octobre, la Saint Léger se fêtant le 2 octobre.

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Saulchoy-sous-Poix

Publié le 18 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Lagrené et celles de la famille des Essars, la divise ondée symbolisant la rivière de la Poix.

Saulchoy-sous-Poix

 

 

La seigneurie relevait de Conty.

Une motte entouée de fossés dite le vieux château de Thieulloy, subsiste dans le bois de Saulchoy.

Aux XII ème et XIIIème siècles on trouve une famille du nom, mais la seigneurie était déja démembrée, puisque l'on rencontre Nicolas Galeth ou Gales avant 1239.

Puis jean de Hondicourt, son héritier, de 1239 à 1247, les Gouvion au XIVème siècle, d'Avesnes et Bigant au XVème.

Saulchoy-sous-Poix

Bigant : d'azur à la fasce d'or, chargée de trois coquilles de sable, accompagnée de trois besants d'or.

Marie Bigant, veuve de Regnault de Saint-Blimond puis de Louis du Refuge en seconde noces, se maria en troisième noces avec Charles de Lannoy en 1570.

Charles de Lannoy, en 1591, n'ayant pas d'héritiers laissa à Jacqueline du Refuge.

Saulchoy-sous-Poix

des Essars : de gueules à trois croissants d'or.

La famille des Essars de Lignières (1624-1676), semble avoir vendu en 1676 une partie de la seigneurie à Pierre de Lagrené (1649-1687) qui avait épousé Marie-Madeleine Pingré..

Son fils Melchior de Lagrené, né en 1671.

Puis Pierre-Antoine de Lagrené (1705-1780), marié à Marie-Françoise Le Fran çois, dame de La Boisselle.

 

Saulchoy-sous-Poix

de Lagrené (branche cadette) : d'azur, au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles d'argent, et en pointe d'un épi de grain au naturel, posé en pal.

Cette partie passa ensuite aux familles de Trudaine de Roberval, Colette de Dorvillé et Jourdain de Thieulloy. 

                                                       *

                            Eglise Sainte Marie-Madeleine

Saulchoy-sous-Poix 

aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville

En brique et pierre avec un choeur plus élevé que la nef.

Pierre tombale dans le choeur.

Saulchoy-sous-Poix

 

Sous la pierre tombale les armoiries des Lagrené sont représentées.

Saulchoy-sous-Poix

église actuelle (photo APictche)

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Marlers

Publié le 16 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy : parti au I de Picquigny, au II des Essars de Lignières (en inversant les émaux).

La motte féodale de Marlers, aujourd'hui disparue, est symbolisée par un coupeau d'argent abaissé mouvant de la pointe et brochant sur la partition. Le coupeau est d'argent, pour éviter l'enquerre, et pour symboliser la couleur blanche de la marne qui a donné son nom au village. La notice communale de 1898 précise que Marlers est une corruption de Marneus, et que "cette profession a été exercée dans la commune de temps immémoriaux".
Le lion léopardé est emprunté aux De Calonne, derniers seigneurs de l'endroit.

 

Marlers

*

 

La seigneurie relevait de Picquigny.

Un donjon sur motte avait été édifié sur le côté de la voie des Flandres, la motte et les fossés subsistaient dans une ferme du baron de Septenville.

Il semble qu'il y eut une famille de chevalerie portant le nom de la localité.

Gautier VI Tyrel (1198-1227) est dit seigneur.

Béatrix de Marlers porta la seigneurie en 1270 à son mari Renaud de Picquigny.

Jean de Picquigny au 14ème siècle.

Marlers

Fascé d'argent et d'azur à la bordure de gueules.

La famille des Essars de Lignières de 1564 à 1767.

Marlers

des Essars : de gueules à trois croissants d'or

Puis les de Calonne par le mariage de Marie-Catherine des Essars avec Jean-Baptiste-Claude-Nicolas de Calonne.

Marlers

de Calonne : D'azur au chef d'argent chargé d'un lion léopardé de gueule

*

Château

Marlers

Marlers

 

vue arrière.

*

Eglise Saint Clément

Datée de 1826

 

Marlers

Marlers

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Meigneux

Publié le 13 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant dans un écartelé les familles des Essars et de Bigant.

Meigneux

 

 

La famille de Lignières aurait possédé la seigneurie jusqu'en 1451, date à laquelle Marguerite de Lignières épousa Robert des Essars.

Ils ont eu deux enfants : Robert, tige des Essars de Lignières et Charles, tige des Essars de Meigneux.

Meigneux

des Essars : de gueules à trois croissants d'or.

Une fille porta la seigneurie à la famille de Rubempré.

Meigneux

de Rubempré : d'argent à trois jumelles de gueules.

D'après Roger Rodière, Charles des Essars aurait acheté en 1485 la terre de Meigneux à Edmond de Rubempré.

Cette famille garda la terre jusqu'en 1715, date à laquelle Marie-Madeleine des Essars, veuve dès 1688 du marquis de Fresnoy, vendit à N.de Mons, seigneur d'Hédicourt, trésorier de France à Amiens.

La famille de Mons d'Hédicourt de 1726 à 1789.

Meigneux

de Mons : D'azur au chevron accompagné en chef de deux molettes et en pointe d'une rose, le tout d'or.

Le fief Bigant

Cette famille se disait également seigneur de Meigneux du 14ème au 16ème siècle, possédait un manoir derrière l'église dont les restes sont utilisés par un corps de ferme.

Meigneux

Bigant : d'azur à la fasce d'argent chargée de trois coquilles de sable et accompagnée de trois besants d'or 2 et 1

                                                                     *

                                 Eglise Assomption de la Vierge

Meigneux

 

Ancienne église en 1877

aquarelle d'O-Macqueron, bibliothèque d'Abbeville

Reconstruite de 1895 à 1897

Meigneux

 

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Lachapelle

Publié le 10 Janvier 2024 par remus80

Dite : La Chapelle-sous-Poix

Lors de son institution pendant la Révolution, la commune est officiellement dénommée La Chapelle. Elle prend ensuite officiellement son nom de Lachapelle, bien que, localement, les gens utilisaient plutôt le toponyme de La Chapelle-sous-Poix (Capelle en picard) 

 

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant deux fleurs de lys de sable sur champ d'argent empruntées aux de Fay , une chapelle héraldique  qui évoque le nom de la commune, et un chef de gueules à troix croissants d'or pour rappeler la maison Des Essars, qui donna les seigneurs aux XVIe et XVIIe siècles.

 

Lachapelle

 

 

La seigneurie relevait de Poix.

De 1170 à 1508 une famille de chevalerie portait le nom du lieu.

De 1560 à 1676 on trouve la famille des Essars.

Lachapelle

des Essars : de gueules à trois croissants d'or.

Puis François Trudaine de 1676 à 1681.

Lachapelle

Trudaine : 

Il vend ensuite à Nicolas de Fay, seigneur de Carnoy.

Lachapelle

de Fay de Carnoy :

Cette famille de Fay de Carnoy garda la seigneurie jusqu'à 1789.

                                                    *

                                            Le château

L'ancien château se situait à l'origine dans le fond de la vallée, il en reste les piliers d'entrée près du lit de la rivière.

En 1838, après la mort prématurée de François Guérard d'Estombelle,né en 1785 à Amiens, il revint à sa femme Amélie de Brandt.

Lachapelle

Guérard d'Estombelle : d''or à une croix dentée de gueules, chargée en coeur d'une étoile d'argent et cantonnée de quatre roses de gueules.

Elle épousa en secondes noces Jules d'Anvin d'Hardenthun , ancien garde du corps du Roi Charles X, et mourut sans postérité en 1869, le laissant à son neveu Raoul, officier de cuirassiers.

Lachapelle

D'azur à trois flammes d'or.

En 1885, Raoul de Brandt épousa Marie de Chavagnac et fit entreprendre sur un site neuf la construction d'un nouvel édifice par l'architecte Paul Delforterie.

Lachapelle

Il mourut en 1930, son neveu Pierre de Morgan vendit finalement le domaine à Paul Frenoy en 1952.

Lachapelle

                                                                   *                                         

                                          Eglise Saint Vaast et Saint Just

Reconstruite au 19ème siècle.

Lachapelle

aquarelle d'O.Macqueron 1877.bibliothèque d'Abbeville.

 

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Hescamps

Publié le 6 Janvier 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant deux croix recroisetées empruntées aux Tyrel de Poix, deux merlettes de gueules et le sautoir empruntés aux De Sarcus, et la croix pattée des Hospitaliers.

Hescamps

 

 

 

La seigneurie était aux mains de trois seigneurs, le commandeur de Saint-Maulvis, les seigneurs de Poix et les seigneurs de Sarcus.

Hescamps

 

Tyrel de Poix : de gueules, à la bande d’argent de six croix recroisettées et fichées d’or, posées 3 & 3

 

Hescamps 

de Sarcus : de gueules au sautoir d'argent cantonné de quatre merlettes du même. 

 

Hescamps

 

Hospitaliers de st Jean de Jérusalem : d'argent à la croix pattée de gueules.

Le commandeur avait haute justice et était le seul voyer.

La commanderie d'Hescamps était de " l'hôpital ancien", c'est à dire qu'elle ne venait pas aux Hospitaliers par l'intermédiaire des Templiers.

D'autres personnages comme Antoine de Monthomer, François Chevestre...n'était apparemment que des seigneurs de fiefs prenant le titre de seigneurs d'Hescamps.

Hameau de Saint-Clair

Les seigneurs de Poix et de Sarcus possédaient des extensions de leur seigneurie d'Hescamps.

                                                       *

                                          Eglise Saint-Clair

Hescamps

Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

L'église a été édifiée en grande partie au XVIéme siècle, à l'exception du collatéral nord, en brique et pierre, plus récent.

La nef et le chœur sont éclairés par de belles croisées à remplages flamboyants . 

Cette église a bénéficié en 2016 d'une réfection à neuf de sa toiture.

Hescamps

 Le portail en anse de panier est l'élément le plus remarquable de l'édifice : son encadrement sculpté de guirlande de fleurs avec en son centre une tête sculptée. Cet arc s'inscrit dans un arc plus élevé et plus profond qui le surmonte. Ce type de portail est très rare en Picardie, le décor Renaissance s'affranchit ici de la décoration gothique.

Hescamps

 

Dans une niche du mur sud de la nef, prend place une petite Lise au tombeau, en bois polychrome.

Sont représentés autour du Christ : Joseph d'Arimathie, Nicodème, Un personnage chauve et barbu (Simon de Cyrène ?), l'apôtre Jean barbu, la Vierge Marie, et agenouillée, Marie-Madeleine5.

Cette Mise au tombeau du XVIe siècle proviendrait d'un retable aujourd'hui disparu.

Hescamps

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