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Blasons des communes de la Somme.

Bouchavesnes-Bergen

Publié le 1 Octobre 2018 par remus80

Bouchavesnes-Bergen

 http://armorialdefrance.fr/

 

De gueules à la croix engrelée d'or

                                                                ***

Ce sont les armes, aux couleurs volontairement inversées en brisure, de la famille De Bouchavesnes, suzeraine du lieu, connue notamment par le chevalier Mathieu de Bouchavesnes, dont le nom est cité dans une charte de l'abbaye d'Arrouaise en 1177.Un seigneur de ce nom est encore cité dans un aveu de 1214.

(Jacques Dulphy)

Bouchavesnes-Bergen

D'or à la croix engrelée de gueules.

 

***

Issus des comtes de Vermandois, les seigneurs de Bossavesnes ou Boissavesnes, possédaient un château-fort au Sud-est de l'église, c'était une forteresse importante avec une forte enceinte de fossés et de murailles avec des tours massives, démolie sur ordre de Louis XIII.

Les deux dernières tours ne disparurent que vers 1825.

En 1470, Antoinette de Bouchavesnes épousa Antoine d'Amerval.

Vers 1567 commence la nouvelle maison de Lameth-Bouchavesnes par le mariage de Christophe de Lameth avec Isabeau de Bayencourt, dite de Bouchavesnes, héritière de la maison.

Bouchavesnes-Bergen

 

Puis leur fils Josias de Lameth qui épousa Madeleine Créqui-Bernieules.

Leur fils Ferry de Lameth , vicomte de Monchy-Lagache et enseigne des Gardes du Roi.

Antoine de Lameth-Bouchavesnes, leur second-fils, fut tué à la bataille d'Honnecourt en 1645.

Acquise en 1714 par le marquis de Sailly.

En 1789 elle appartenait au marquis Antoine -Charles de Folleville.

Bouchavesnes-Bergen

de Folleville : d'or à dix losanges de gueules accolés et aboutés 3 ,3,3 et 1.

Tenu en 1916 par les français, le village fut la cible de l'offensive allemande, à la fin de la guerre il n'en subsistait plus le moindre vestige.

*

 

Bouchavesnes-Bergen

En 1874

Bouchavesnes-Bergen

Bouchavesnes-Bergen

 

Bouchavesnes-Bergen

Eglise Saint-Paul reconstruite après-guerre

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Bernes

Publié le 9 Août 2018 par remus80

Bernes

D'azur à la tête de lion d'or, arrachée de gueules

Origine inconnue. Ces armes, qui sont utilisées par la commune dans certaines de ses communications, n'ont appartenu à aucune famille du lieu, et n'ont jamais fait l'objet d'une délibération du conseil municipal.
(Jacques Dulphy)

 *

Jean de Bovelles est seigneur du sart de Bernes au milieu du 15ème siècle, il est l'ancêtre de Claude de Bovelles, qui était seigneur en 1639 de Bernes et d'Ennemain.

Louis-Michel de Broyes ou de La Broye, époux d'Angélique de Fay et allié aux de Bovelles, est seigneur du lieu vers 1730.

Il fit don de la seigneurie, sous réserve d'usufruit, à Pierre-Armand de La Fons, issu d'une famille originaire de Saint-Quentin.

Bernes

de La Fons : d'argent à trois hures de sangliers, arrachées de sable

devise : Aut Mors, Aut Vita Decora

Plutôt la mort qu'une vie sans honneur

En 1762, on prononce la saisie réelle de la seigneurie sur Marie-René

 Hervy du Clos, veuve de Pierre-Armand de La fons, ancien capitaine d'infanterie au régiment de Picardie.

Une nouvelle saisie fut prononcée en 1766 mais il fallut attendre 1772 pour voir annoncée dans les affiches de Picardie, la vente de la terre.

En 1776 une nouvelle annonce précisa que l'acquéreur serait tenu d'acquiter 56000 livres de dettes hypothécaires contractées par le vendeur.

En 1793 enfin, on signale la mise en adjudication la terre de Bernes avec un vieux château couvert d'ardoises.

En 1789 Pierre-Armand de La Fons, dit de Bernes, fut convoqué aux assemblées des Etats-Généraux.

Son fils Louis-Anne, né en 1757 au château, avait combattu aux côté des Insurgents américains, nommé général de brigade, il obtint en 1809 de Napoléon la restitution de son titre de chevalier héréditaire.

Bernes

Général Anne de La Fons : parti, au 1 d'argent à trois hures de sanglier de sable

Au 2, d'azur au lion rampant d'or

Champagne de gueules au tiers de l'écu au signe des chevaliers d'argent

Le château fut longtemps abandonné, sa destruction doit dater d'entre 1807 et 1830....

Bernes

Mis à la retraite en 1814 avec le grade de maréchal de camp, il se fixa au château d'Etinehem où il mourut en 1848.

 

Eglise Saint-Martin

L'église primitive se trouvait dans le cimetière, détruite en 1917 et reconstruite après les hostilités dans le centre du village.

Bernes

 

En 1875

 

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Epehy

Publié le 2 Juin 2018 par remus80

Epehy

 http://armorialdefrance.fr/

 

D'argent diapré de sinople sur le parti, à deux écussons ovales, accolés en chevron renversé, celui de dextre d'azur à trois lions d'or armés et lampassés de gueules, celui de senestre de gueules à l'aigle bicéphale d'argent.

 

Devise: « Epy, bouge sans répit ».

 

Blason utilisé depuis 1924.
Le blason d’Epehy a été peint en 2004 par Bruno Housseman à l'occasion d'une fête intervillages. L'artiste a cru interpréter, dans l'aigle bicéphale de l'écu senestre, une sorte de caducée, mais c’est bien d’une aigle bicéphale qu’il s’agit.

Ce blason s'inspire de deux blasons ovales qui sont sculptés dans un décor de feuillage sur le fronton de la mairie actuelle.

Epehy

Epehy

La mairie précédente a été détruite, comme la totalité du village, en 1917. Gabriel Trocmé, qui était maire avant, pendant et après la guerre de 1914-1918, s'est souvenu qu'il existait dans le clocher de l’ancienne église une "épaisse plaque de fer" (une plaque de cheminée sans doute) sur laquelle étaient représentés ces deux écus ovales.

Son interprétation suivant laquelle ces écus seraient ceux des De Lannoy et des Sohier de Vermandois ne soutient pas la vérification. Une Béatrix de Lannoy a bien épousé un comte Sohier de Vermandois, seigneur du lieu; mais ce mariage eut lieu au 12 e siècle; or il n'était pas question à l'époque de plaques de cheminée en fonte armoriées. Il n'est pas impossible que cette plaque de fonte ait garni, dans le clocher de l'ancienne église, une cheminée de guetteur au 17e siècle. Et que les blasons qui la décoraient soient purement décoratifs. Après la guerre de 1914-1918, Gabriel Trocmé invita le conseil municipal à adopter ces blasons pour n’en faire qu’un, d'après un dessin qu'il en avait pris.

Il les fit sculpter au fronton de la mairie quand elle fut reconstruite vers 1924. Initialement sans couleurs, les champs des écus sont représentés par les rayures; le reste est au petit bonheur. La plaque de fonte armoriée, dont les blasons ovales resteront à jamais anonymes, si tant est qu’il doivent être nommés, a été détruite, comme l'église, incendiée par les Allemands en mars 1917.
(Jacques Dulphy)

***

Châtellenie très importante dès le XIème siècle.

Les comtes Sohier de Vermandois devaient posséder un ouvrage fortifié qui fut détruit par Hugues de France.

Epehy

 

Au XIIème siècle une donation attribua l'essentiel du domaine foncier à l'abbaye de Vaucelles qui en resta propriétaire jusqu'à la Révolution.

En 1789, coexistaient 2 seigneurs, l'abbé de Vaucelles et le sieur baron d'Honnecourt, successeur d'un Lannoy, et possesseur de terres au lieu-dit Hourier.

Confisqué en 1790 et converti à usage agricole, le château dit des moines était un édifice classique en briques et cordons de pierre.

Il a totalement disparu au cours de la Première Guerre mondiale.

Epehy

 

Château dit des moines

Epehy

*

Epehy

 

Epehy

 

Ancien donjon féodal

Ces photos nous posent presque autant de questions qu'elles nous apportent d’informations. 

Ainsi, elles prétendent nous présenter le "vieux donjon féodal" d'Épehy. Bien sûr, ni sur ces figures, qui sont les plus anciennes (début du XX° siècle ?), ni sur les suivantes, il n'est facile de bien identifier la nature de cette construction perdue dans la végétation, ni surtout d'avoir une bonne idée de sa taille, d'autant plus qu'elles nous en présentent toujours la même face. 
Pourquoi ? Donjon ou château ? Vrai ou faux ? Antique ou récent ? Ou bien n'y avait-il là qu'une façade de château ?

                                                                       ***

Eglise Saint Nicolas

Datait du XVIIème siècle, détruite en 1917

Reconstruite dès 1922

Epehy

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Sailly-Saillisel

Publié le 11 Mars 2018 par remus80

Sailly-Saillisel

 http://armorialdefrance.fr/

 

D'argent au lion de gueules, lampassé d'azur, armé et couronné d'or

 

La famille De Sailly portait: d'argent au lion de gueules lampassé d'azur, armé et couronné d'or.
La devise: "Du plus haut Sailly!" est la devise (ou plutôt, le cri) de la famille.

Sailly-Saillisel


Il a existé plusieurs familles de ce nom. Pour ce qui concerne Sailly-Saillisel, la famille De Sailly, d'ancienne chevalerie, a été seigneur du lieu de tous temps féodaux. Notée localement au XIIe siècle, elle remontait sa filiation avec certitude à l'an 1300. En 1347, Thomas de Sailly est maïeur de Péronne. En 1771, Jean de Sailly est chambellan du duc de Bourgogne. Aymar de Sailly, marquis de Sailly, deuxième du titre, lieutenant général des armées du roi et ancien gouverneur de Saint-Venant, né en 1655, mort en 1725 en son hôtel parisien, est inhumé suivant sa volonté dans la chapelle de son château de Sailly. Sa petite-fille Marie-Louise de Sailly, fille de Louis-Hector de Sailly, épouse du marquis de Montaigu, meurt à Sailly en 1798. C'est l'épouse du dernier seigneur du lieu et la dernière du nom.

(Jacques Dulphy)

Sailly-Saillisel

 

***

Sailly-Saillisel

Le château féodal fut assiégé en 1552  par les Impériaux et libéré par la garnison de Péronne.

Charles, premier marquis de Sailly, épouse en 1649 Marie-Claude de Monchy, ils sont les constructeurs présumés du nouveau château.

Sailly-Saillisel

Leur fils Aymar-Louis, né en 1655, lieutenant-général des Armées du Roi, mourut en 1725 en son hôtel parisien mais demanda à se faire inhumer dans sa terre picarde.

Son fils Louis-Hector, premier gentilhomme de la Chambre du prince de Conti, colonel de son régiment, fut le dernier marquis de Sailly.

A sa mort en 1779, le château échut à l'aînée de ses filles, Marie-Louise de Sailly, marquise de Montaigu en 1777, qui s'y retira prudemment pendant la Terreur et y mourut en 1798.

Sailly-Saillisel

De Montaigu : d'argent à deux bandes de sable, accompagnée de sept coquilles du même.

Auguste-Louis-Gabriel, comte de Montaigu (1780-1846), le second de ses petits-fils épousa en 1800 Blanche de Maillé, dame d'honneur de la reine Marie-Antoinette, colonel de cavalerie et chambellan de Napoléon 1er, il mena par la suite grand-train, dilapidant allègrement sa fortune.

Sailly-Saillisel

Abandonné à ses créanciers, le domaine fut mis en adjudication en 1825.

Privé de ses collections, vendues aux enchères et finalement acquis par la famille Coste, le château perdit sa vocation résidentielle et une fabrique de sucre s'installa dans les galeries de cette demeure autrefois si somptueuse.

Ce bel édifice a entièrement disparu au cours de la bataille de la Somme en octobre 1916, en même temps que le village.

    La chapelle seigneuriale, reconstruite sous le Second Empire, jouxtait l'ancienne église.

Le château se trouvait à l'ouest du village, à l'emplacement actuel du terrain de football.

***

Eglise Saint Vaast

Sailly-Saillisel 

En 1876

Sailly-Saillisel

Ruines de l'église après la Première Guerre mondiale

Sailly-Saillisel

église actuelle

 

 

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Villers-Carbonnel

Publié le 11 Janvier 2018 par remus80

La commune ne possède pas de blason

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les lions des Pieffort dans le champ avec en chef, le tourteau des d'Amerval et le croissant des d'Happlaincourt, encadrant le trèfle des Pieffort.

Villers-Carbonnel

 

La seigneurie du village appartenait depuis la fin du 17ème siècle à la famille de Pieffort qui en possédait encore le domaine sous la Restauration.

Villers-Carbonnel

de Pieffort : d'azur à deux lions armés et lampassés d'argent, au chef de gueules chargé de trèfles d'argent.

L'ancien château était un manoir du 17ème siècle, situé près de l'église, on y accédait par un portail du 16ème siècle.

Il a été détruit pendant la Première guerre mondiale.

Villers-Carbonnel

Villers-Carbonnel

 

Villers-Carbonnel

1919

*

 

L'église Saint-Quentin remontait en grande partie au 12ème siècle, détruite pendant la Première guerre Mondiale, elle fut reconstruite en briques après guerre.

Villers-Carbonnel

Villers-Carbonnel

Villers-Carbonnel

Villers-Carbonnel

de nos jours

 

***

Happlaincourt

Villers-Carbonnel

 

Seigneurie située sur le territoire de Villers-Carbonnel consistant en un château-fort appartenant dès le 12ème siècle à la famille chevaleresque de ce nom, dont Girard d'Happlaincourt en 1214.

Villers-Carbonnel

d'Happlaincourt : d'azur à la croix d'argent chargée de cinq croissants de gueules.

Au début du 15ème siècle Jean d'Happlaincourt et son fils Jacques furent tous deux tués à la bataille d'Azincour

En 1421, le château est occupé par Karados des Quennes, partisan du futur Charles VII.

Le duc de Bourgogne en fit négocier la reddition mais en 1433 un certain Martin Lombard s'en empara de nouveau pour le roi de France.

Jean de Luxembourg fit le siège du château avec 800 hommes, le fit bombarder et donner l'assaut, il obtint la capitulation et le remit en la main de Jean d'Happlaincourt.

Villers-Carbonnel

Le 13 août 1536, le château fut pris par le maréchal de La Marche.

En 1578, Sarah d'Happlaincourt, fille unique et héritière de Jean, épousa Jean d'Estampes, seigneur de Valançay et chevalier de l'Ordre du Roi.

Certains de leurs descendants sont cités jusqu'au début du 18ème siècle.

Villers-Carbonnel

d'Estampes : d'azur, à deux girons d'or posés en chevrons, au chef d'argent chargé de trois couronnes de gueules.

Leur arrière-petit-fils Henry-Dominique d'Estampes de Valançay étant mort sans postérité, sa succession échut à à son frère puiné François-Henry d'Estampes, avant de mourir en 1711, il avait cédé le domaine en 1709 à son épouse Angélique-Françoise de Rémond.

Elle ne conserva que peu de temps car en 1718, Philippe d'Amerval était devenu seigneur d'Happlaincourt.

Villers-Carbonnel

 

gouache de Marcel Stennon

d'Amerval : d'argent à trois tourteaux de gueules.

Villers-Carbonnel

façade cour

La famille d'Amerval vendit le château vers 1825 à Yves-Gilbert Jallu, conseiller à la Cour royale d'Amiens.

Revendu ensuite à la fin du 19ème siècle, début du 20ème il appartenait à M.Descamps.

Gravement endommagé pendant la Première Guerre mondiale, il n'en reste que quelques belles ruines.

Villers-Carbonnel

Villers-Carbonnel

1920

Villers-Carbonnel

 

en 2016

Photo Thomas Housieaux (Travail personnel) [CC BY-SA 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons

 

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Doingt-Flamicourt

Publié le 26 Septembre 2017 par remus80

Doingt-Flamicourt

 http://armorialdefrance.fr/

 

D'or au sautoir de gueules chargé de cinq besants d'argent; au chef d'azur chargé d'une merlette d'argent.

 

La commune a relevé les armes de la famille De Doingt, et plus particulièrement celles de Pierre de Doingt, seigneur du lieu en 1326. Ce blason figurait, sans couleurs, sculpté sous un heaume de profil à lambrequins, à l'extérieur de l'église Notre-Dame de Doingt.

Doingt-Flamicourt

église en 1874


Mais il reste un dessin de ce blason.

La seigneurie de Doingt était divisée, au XIVe siècle, en plusieurs fiefs qui relevaient de l'abbaye d'Arrouaise (voir: Combles, 80). Paul Decagny (L'Arrondissement de Péronne, 1844) trouve encore le nom de Jean de Doingt, dit Tristan, fils de Pierre, écuyer, cité en 1380 dans l'acte de vente d'un champ à Ennemain.
(Jaques Dulphy)

Doingt-Flamicourt

Tableau dans la salle d'honneur de la mairie (photo J.Dulphy-2016)

 

La plus ancienne mention apparait dans la chronique de Flodoard en 931 sous le nom de Donincum castellum, le roi Raoul ravage les terres de son vassal et assiège le château de Doingt, après s'en être rendu maître, il le fait raser.

Ce château était placé sur le haut de la colline vers Flamicourt, il fut reconstruit dans la vallée, près du moulin.

En 1385, 8 fiefs de la seigneurie relèvent de la châtellenie de St Christ-Briost.

En 1565, on trouve le sieur d'Arragon.

En 1685, le terrier de la commanderie d'Eterpigny mentionne la seigneurie de Doingt dans ses dépendances.

En 1754 le seigneur est Charles Oudart de Mailly-Couronnel, marié à Marie-Louise D'Amerval, dame de Doingt.

Doingt-Flamicourt

Mailly-Couronnel : écartelé, aux 1 et 4,d'or à trois maillets de gueules

aux 2 et 3, d'argent à trois chevrons de gueules, au filet de sable en bande, brochant sur le tout.

*

Eglise Notre-Dame de l'Assomption 

Une église fut construite à Doingt au Moyen Âge et fut détruite en 1787. Elle fut remplacée en 1789 par un nouvel édifice de style néoclassique. Cette église fut totalement ruinée au cours de la Première Guerre mondiale. L'église actuelle a été construite dans l'entre-deux-guerres et fut inaugurée en 1930. C'est l'architecte Maurice Quentin qui en réalisa les plans. L'église a été restaurée en 2016-2017

Doingt-Flamicourt

 

Doingt-Flamicourt

Doingt-Flamicourt

Doingt-Flamicourt

 

Doingt-Flamicourt

Doingt-Flamicourt

 Villa Marguerite 1904

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Cléry-sur-Somme

Publié le 15 Septembre 2017 par remus80

 

 

Cléry-sur-Somme

d'argent au créquier de sable.

 

 

Les armes de Cléry-sur-Somme, sont directement inspirées de celles de la maison de Créqui. L'argent a remplacé l'or, et le sable le gueules.


Dans un armorial du XVe siècle, les armes de l'ancienne maison de Cléry (ou Clary) étaient: d'argent à la fasce d'azur.
On parlait de Cléry-Créqui au XVe siècle. Le domaine appartenait alors à la maison de Créqui, entrée en possession vers 1425. La seigneurie de Cléry, unie à d'autres fiefs, fut érigée en comté sous ce nom par lettres patentes de Louis XIII, en date du 15 janvier 1623 en faveur de Charles de Créqui, seigneur de Bernieules, de Maurepas et autres lieux. Le château-fort de Cléry était considéré comme l'un des plus importants de Picardie. On le surnommait "Nul ne s'y frotte", allusion aux armes parlantes de la famille De Créqui qui figuraient sur la porte d'entrée. Ce château fut démantelé par ordre de Louis XIV en 1659. D'importants vestiges, dont ceux des tours, subsistaient au milieu du XVIIIe siècle, mais tout avait disparu à la fin du XIXe. On retrouva à cette époque la pierre armoriée dans les démolitions. En 1702, à la mort d'Alexandre de Créqui, mort sans postérité, le domaine passa à Gabriel-René de Mailloc, fils de sa soeur Renée.

(Jacques Dulphy) 

 

 

Les premiers seigneurs de Cléry seraient les fils de Robert II, comte de Péronne, au Xème siècle.

Cléry-sur-Somme

Armes de l'ancienne maison de Cléry dans un armorial du XVème siècle : d'argent à la fasce d'azur

 (Merci à Jacques Dulphy pour ses précieuses infos)

 

Puis on trouve en 1106 Yves de Cléry

En 1177, Robert de Cléry puis son fils ainé en 1214, Antoine-Godefroy de Cléry

Hugues de Cléry en 1295 jusqu'en 1303

Puis dans la famille de Hamel-Bellenglise avec Bertrand du Hamel

En 1309 et 1339, on trouve un certain Robert de Fauverius, chevalier.

En 1348, retour d'un Jean de Cléry

Le domaine passa ensuite aux De Bisches puis aux Rouvroy de Saint-Simon par le mariage d'Antoinette de Bisches avec Charles de St Simon.

Vers 1425 Claudine de Rouvroy, unique héritière de Cléry, épousa Claude de Créqui et la terre prit le nom de Cléry-Créqui.

Cependant en 1481 Guillaume de Bisches, gouverneur de Péronne, se dit toujours seigneur de Cléry. 

 

En 1626 la seigneurie est érigée en comté en faveur de Charles de Créqui, le château-fort était l'un des plus importants de l'époque féodale, surnommé 'Nul s'y frotte' , faisant allusion aux armes parlantes de la famille de Créqui qui figuraient au-dessus de l'entrée.

Cette pierre fut découverte dans les démolitions, elle portait un chardon ou un créquier en relief, accompagné de la devise des de Créqui " Qui s'y frotte s'y pique"

Les Créqui portaient : d'or au créquier de gueules

Cléry-sur-Somme

Le château fut démantelé par ordre du roi Louis XIV en décembre 1659 et poursuivi en 1660.

Au milieu du 18ème siècle, on pouvait encore compter le nombre des tours, mais tout avait pratiquement disparu à la fin du 19ème siècle.

En 1702 après la mort d'Alexandre de Créqui, mort sans postérité, le domaine passe à  Gabriel-René, marquis de Mailloc, fils de sa soeur Renée de Créqui.

Il mourut sans enfants en 1724, sa veuve Claude-Lydie d'Harcourt doit s'en défaire, l'acquéreur fut Simon-Charles Bernard de Ballainvillers, inspecteur des fermes, qui fit élever une demeure classique, transformée en l'an III en dépôt de subsistances militaires liquides.

Cléry-sur-Somme

 

Plan du château en 1742 d'après le plan terrier du marquis de Ballainvillers

Cette dernière appartenait en 1879 à la famille Fernet et son état en complet abandon, il n'en reste aucun vestiges.

*

Eglise Saint Martin

L'église de Cléry qui a existé jusqu'à la première guerre mondiale datait du 15e siècle, les bas-côtés du 12e siècle, dotée d'une charpente apparente du 16e siècle, d'un portail ajouté sous Louis XVI. Cet édifice est en très mauvais état dès 1867, époque à laquelle l'architecte Delefortrie étudie un projet de reconstruction des voûtes de la nef et du chœur, travaux réalisés en 1873 ou 1874. Le cimetière, jusque là situé autour de l'église, est transféré en 1891.

 

Cléry-sur-Somme

en 1874

Cléry-sur-Somme

 

Bas-relief au-dessus de la porte d'entrée

Cléry-sur-SommeCliquer pour agrandir

 

Cléry-sur-Somme

 

ruines de l'église pendant la Première Guerre

Cléry-sur-Somme

 

Cléry-sur-Somme

église actuelle reconstruite après la guerre

 

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