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Blasons des communes de la Somme.

Mesnil-Bruntel

Publié le 5 Janvier 2021 par remus80

 

 

Mesnil-Bruntel

 

http://armorialdefrance.fr/

Écartelé: aux 1er et 4e échiqueté d'or et de gueules de cinq tires de cinq points, aux 2e et 3e de gueules au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or.

 

 Le blason de la commune de Mesnil-Bruntel (80) a été adopté en septembre 2023 (sur un projet de Jacques DULPHY, avec l'aide de Rémy GODBERT, Daniel JURIC et Arcady VORONZOV) et présenté officiellement à la population lors de la cérémonie des voeux de la municipalité du 18 janvier 2024.

Ce blason associe dans un écartelé les armes des maisons d'Auxi et de Blécourt. Une branche de la maison d’Auxi s’implante au XVe siècle à Bruntel pour un peu plus d’un siècle. Antoine 1er d’Auxi de la Tour-Bruntel, dit Turquet d’Auxi, fils de Jean IV d’Auxi, fonde la branche. Sa petite-fille et seule héritièrre, Jehanne d’Auxi, fille d'Antoine III d’Auxi, épouse en 1573 Antoine de Blécourt, seigneur de Béthancourt.
Il existait en bas du choeur de l’ancienne église (détruite lors de la Grande Guerre) une pierre tombale avec figure et armoiries ; c’était celle de Jehanne d’Auxi-Bruntel, dame de Béthancourt (aujourd'hui Béthancourt-en-Vaux, Aisne), décédée en son château de Bruntel en 1633. Le blason écartelait les ames d'Auxi et de Blécourt.
(Jacques Dulphy)

 

A reçu ce nom distinctif de son château de Brunnetel et s'est formé des ruines de l'ancien village d'Emme ruiné au XIIIème siècle.

Le village actuel n'est donc pas le bourg d'origine. Bruntel correspond à la seule ferme isolée qui demeure à l'extérieur du village. Ce lieu-dit correspond au château de Brunnetel .

En 1214, il est fait mention de Robert de Mesnil (Roberti Magni de Mesnilio), dont les armes sont inconnues.

En 1230 Hadwige de Hardecourt, mère de Gautier de Hardecourt, abbé du Mont-Saint-Quentin à Péronne, donne des biens considérables situés au village d'Emme, c'est la dernière fois que les archives font mention de ce village.

En 1301, Jean Crau, chevalier de Bruntel.

Une branche de la maison d'Auxy s'implante au XVème siècle et ne dure que pendant un peu plus d'un siècle, Antoine 1er d'Auxy de la Tour Brunetel, dit Turquet d'Auxy,bâtard de Jean IV d'Auxy ou issu d'un second mariage, fonde la branche, il a épousé Antoinette de Bruntel en seconde noces en 1511, il meurt en 1515.

Mesnil-Bruntel

d'Auxy : échiqueté d'or et de gueules 

Son fils Antoine II, issu du premier mariage, lui succède.

Puis son frère Antoine III, issu du second mariage, qui épousa Anne de Miremont .

Leur fille Jehanne d'Auxy épousa en 1573 Antoine de Blécourt, seigneur de Bethencourt.

Mesnil-Bruntel

de Blécourt : de gueules au lion d'argent

Decagny dit que dans l'ancienne église, il a vu une pierre tombale, en bas du choeur, avec figure et armoiries effacées en partie, c'était celle de Jehanne d'Auxy-Bruntel, dame de Bethencourt, décédée en son château de Bruntel le 13 août 1633.

Ce fut sans doute la dernière vraie chatelaine, le château ayant été pris par les troupes epagnoles de Jean de Werth en 1636, ne laissant que des ruines.

* La forteresse, l'une des plus importantes du pays était située au nord du Mesnil, vers Doingt-Flamicourt, on y arrivait par une belle avenue qui conduisait de la chapelle d'Emme j'usqu'au bord de la Somme. Les anciens chatelains étaient assez puissants pour faire la guerre aux seigneurs du voisinage, c'était encore un poste redoutable au XVIIème siècle, les Espagnols l'assiège le 30 juillet 1636 et l'emporte d'assaut.

Après ce désastre, il ne parait pas s'être relevé de ses ruines.

Au XVIIIème siècle, le domaine appartient à de nombreux "seigneurs" qui ne s'y sont pas attaché et qui n'y résidaient pas comme les d'Harcourt puis les Boisgelin, les Beaumont, les Noailles....et enfin les de Nicolay qui vendirent en 1854.

                                                         *

                                             Eglise Saint-Médard

L'ancienne église dont le choeur paraissait ancien mais le reste datait de 1767

détruite pendant la Première Guerre avec le village.

Mesnil-Bruntel

En 1875 

Mesnil-Bruntel

1914

Mesnil-Bruntel

Mesnil-Bruntel

Mesnil-Bruntel

reconstruction 1922-1924

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Le Ronssoy

Publié le 15 Octobre 2020 par remus80

 également nommée Ronssoy.

 

Ronssoy

 https://armorialdefrance.fr/

2023) De sinople à la branche de ronce d'argent; au chef du même chargé de trois lionceaux de sable, lampassés de gueules et couronnés d'or.

 

Création de Jacques Dulphy.

Ce blason reprend les trois lions de sable, couronnés d'or, lampassés et armés de gueules de la famille d'Halluin (Hallwyn) associés à une branche de ronce évoquant l'origine étymologique: lieu planté de ronces.
A la fin du XVe siècle, cette place forte appartenait à Philippe de Bourgogne, fils naturel de Jean, comte de Nevers et gouverneur de Picardie. Légitimé en 1478 par Louis XI, Philippe de Bourgogne, seigneur de Ronsoi (sic), s'allia à Marie de Roye. Leur fille Françoise, dame de Ronsoy, épousa Philippe d'Hallwyn (d'Halluin), seigneur de Piennes, capitaine de Béthune, qui fut en 1513 Lieutenant-général des armées royales. Dernière du nom à Ronssoy, Suzanne d'Hallwyn en hérita en 1595, et épousa de Nicolas de Margival.
(Jacques Dulphy)

*

On attribue la fondation du château à la fin du XIIème siècle à Robert de Ronsoi, qui aurait été apparenté à Guy de Coucy.

En 1214, Robert et Roger du Ronsoi (sic) ont participé à la bataille de Bouvines.

A la fin du XVème, cette importante place forte appartenait à Philippe de Bourgogne, fils naturel de Jean, comte de Nevers et gouverneur de Picardie.

Légitimé en 1478 par Louis XI, Philippe de Bourgogne, seigneur de Ronsoi (sic), s'allia à Marie de Roye.

Leur fille Françoise, dame de Ronsoy, épousa Philippe d'Hallwyn (d'Halluin), seigneur de Piennes, capitaine de Béthune, qui fut en 1513 Lieutenant-général des armées royales.

Ronssoy

 

gouache de Marcel Stiennon 1976

d'argent, à trois lion de sable, couronnés d'or, lampassés et armés de gueule.

Antoine, leur fils,grand louvetier de France, épousa Louise de Crèvecoeur, veuve de Guillaume de Gouffier, il s'intéressa plutôt à son château de Maignelay.

Leur petit-fils Charles d'Hallwyn, lieutenant-général et gouverneur de Picardie, rendit aveu au roi pour le fief de Ronssoy, mouvant de Péronne.

La seigneurie échut à Robert, le troisième de ses fils, qui fut tué en 1587 à Courtai, sans postérité de son alliance avec Diane de Halde, ce fut alors son frère cadet Léonor qui hérita, il fut tué à son tour en 1595 en défendant la citadelle de Doullens.

Suzanne d'Hallwyn en hérita, épouse de Nicolas de Margival.

Puis sa nièce Isabeau de Longueval.

En 1632, Marie de Longueval l'apporta en mariage à Jean de Villebois, conseiller d'Etat, qui fit probablement reconstruire le corps d'habitation, au lendemain de l'invasion espagnole.

Ronssoy

 

                   aquarelle d'après nature, bibliothèque municipale d'Abbeville

En 1666, Angélique de Villebois l'apporta à son tour à Louis Testu, seigneur de Balincourt, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et capitaine au régiment de Picardie.

En 1682, Marie-Jeanne de Balincourt épousa Nicolas de Messey, comte de Mauvilly, qui fut tué à la bataille de Neerwinden.

Ronssoy

 

gouache de Marcel Stiennon 1986

écartelé : aux 1 et 4, d'argent à trois bandes d'azur; aux 2 et3, vairé d'or et d'azur à la bande de gueules

En 1736, Louise de Messey apporta en mariage la vieille forteresse à Albert-François Clérambault de Vendeuil auquel on doit attribuer la modernisation du corps de logis.

Ronssoy

en 1912

Albert-Louis de Clérambault, guidon de la gendarmerie, fut le dernier seigneur de Ronssoy.

A la mort d'Albert-François, son arrière petit-fils, en 1832, le domaine revint à sa soeur la baronne de Vignet, dont les successeurs relevèrent le nom de Vendeuil.

De l'important ouvrage fortifié élevé sur la frontière du Vermandois, subsistait en 1914 un vaste terre-plein de configuration irrégulière servant d'assise à diverses construction, à gauche de l'entrée une tour d'angle visiblement découronnée était l'unique vestige d'un ensemble de tours rasées sous le Second Empire, lors de la construction d'une sucrerie.

Ronssoy

ruines du château après la Grande Guerre.

                                                                  *

                                              Eglise Saint-Nicolas

L'ancienne église a été dynamitée pendant la Première Guerre mondiale, le village entièrement détruit.

Ronssoy

 

 

                                           ancienne église avant 1914

                                       Ronssoy

 

                                                        église en ruines en 1917

 

Ronssoy

 

Ronssoy

 

                                                   

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Etricourt-Manancourt

Publié le 22 Janvier 2020 par remus80

 

 

Etricourt-Manancourt 

http://armorialdefrance.fr/

Écartelé: aux 1er et 4e de gueules à neuf macles d'or 3, 3 et 3, aux 2e et 3e d'or à trois chabots de gueules.

***

Ce n'est pas la mémoire d'un de ses seigneurs que la commune d'Etricourt-Manancourt  a voulu honorer par le choix de son blason: c'est celle de son dernier châtelain.
En effet, la commune a relevé, entières et sans brisure, les armes de la maison De Rohan-Chabot.

Etricourt-Manancourt

 

Josselin de Rohan-Chabot, chevalier de la légion d'honneur, 12e duc de Rohan, prince du Léon, comte du Porhoët, marquis de Folleville et de Manancourt, né en 1879 à Paris et mort pour la France en 1916 à Bray-sur-Somme (80), maire de Josselin (56), conseiller général du Morbihan, député de 1914 à 1916 (il fut l'un des neuf députés tombés pour la France lors de la Grande Guerre) fut aussi le dernier châtelain de Manancourt.
Engagé volontaire au 6e dragons en 1898, il fit la campagne de Chine en 1900, fut nommé adjudant en 1901 et passa dans la réserve l'année suivante. Lieutenant de réserve, il fut mobilisé à sa demande et affecté dès août 1914, d'abord au 27e dragons. Promu capitaine de cavalerie en 1915, blessé à Verdun, il combattit ensuite sur le front de la Somme. C'est là que lors d'un combat d'artillerie, en 1916, son château de Manancourt fut détruit sous ses yeux. C'est dans la Somme aussi qu'il fut tué, atteint d'une rafale de mitrailleuse allemande le 13 juillet 1916.
Josselin de Rohan-Chabot était considéré comme l'un des leurs, autant par les Picards, que par les Bretons, son nom est gravé parmi ceux des Morts pour la France, à la fois sur la plaque commémorative de l'église de Manancourt et sur le monument aux morts de Josselin (56).
(Jacques Dulphy)

***

La commune de Manancourt, instituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1790-1794 celle d'Étricourt. Le chef-lieu de la commune ainsi constituée est transféré à Étricourt en 1925.

Etricourt-Manancourt

de Folleville : d'or à dix losanges de gueules, accolés et aboutés 3,3,3 et 1

La seigneurie de Manancourt appartenait au xie siècle à la famille de Manancourt, qui la tenait encore au xiiie siècle.

  • Le premier seigneur connu est Thomas de Manancourt, né vers 1050 et cité en 1106.
  • Le dernier seigneur est Jean de Manancourt, cité en 1249,
  • voire son fils Bernard de Manancourt qui épousa Isabelle de Curvalle,
  • d'où une fille : Hélix Catherine de Manancourt (1285-1334) qui épousa Pierre Raymond II de Rabastens (1265-1315).

En 1529, Manancourt appartient à Artus de Habarcq, dont la fille, Marie de Habarcq, épouse en 1539 Jean d'Estourmel et lui apporte Manancourt.

Le 30 avril 1633, Paul de Folleville, seigneur de Beaumartin, acquit la seigneurie de la famille d'Estourmel.

Le village de Manancourt est détruit en 1654, lors d'un combat entre le maréchal de Turenne, commandant les troupes françaises, et le prince de Condé, commandant les troupes espagnoles dans le contexte du Secours d'Arras (1654). La localité est ensuite reconstruite, tout comme l'église en brique et pierre. Elle subsistera jusqu'aux combats de la Première Guerre mondiale.

Etricourt-Manancourt

Charles de Folleville, fils du précédent, et son épouse Clémence de Lameth firent remplacer ,vers 1680, l'antique demeure par un vaste château de plaisance.

Etricourt-Manancourt

Etricourt-Manancourt

Leur fils Charles-Gabriel ne s'intéressa pas beaucoup à Manancourt mais obtint en 1719 l'érection en marquisat.

Leur petit-fils Charles-Gabriel, né en 1711, maréchal de camp en 1759, dut faire agrandir le château auquel il donna une allure classique du 18ème siècle, on peut situer ces travaux en 1742, date de son mariage avec Mlle Le Gras du Luart et 1765, date de sa mort en son château.

Etricourt-Manancourt

Etricourt-Manancourt

Antoine-Charles-Gabriel, 3ème marquis de Folleville, épousa en 1775 Catherine de Bussy-Castelnau, lieutenant-colonel de cavalerie, il le possédait en 1789, nommé député de la noblesse picarde aux Etats-Généraux, il dut ensuite émigrer, le château et le domaine furent vendus comme biens nationaux.

Etricourt-Manancourt

Il put en reprendre possession à son retour en France et y mourut en 1835.

Son héritière, sa fille Adèle, comtesse Musnier de Folleville, elle avait épousé en 1801, à l'instigation de Bonaparte dit-on, le général Musnier qui s'était couvert de gloire en Italie.

Elle fit rénover le château vers 1844, à sa mort en 1864, il passa à sa petite-fille Catherine-Etiennette-Octavie Rouillé de Boissy, duchesse de Rohan, dans la descendance de laquelle il était encore en 1914.

Etricourt-Manancourt

Le château reste intact pendant les premiers mois qui suivent la déclaration de guerre, en 1914. Les combats qui ont lieu ensuite aux alentours le dégradent progressivement. À la fin de 1918, il n'en reste que quelques pans de murs informes. Il n'a pas été reconstruit par le vicomte de Rohan qui venait de se le voir attribuer...

Etricourt-Manancourt

En 1917

Etricourt-Manancourt

Le fronton était armorié.

La chapelle menaçait ruines fin 1918, elle était entourée d'un millier de tombes allemandes.

Le château se trouvait à la sortie du village vers Nurlu, à environ 100m à gauche de la route, avant le canal du Nord.

Etricourt-Manancourt

Le village est libéré par les troupes britanniques le 4 septembre 1918

 

Après l'armistice de 1918, il ne restait presque plus rien du village, qui a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le 27 octobre 1920

***

 

L'église Saint-Martin de Manancourt, avant sa destruction, servit d'hôpital militaire. Le crucifix en bois sculpté de l'église détruite a été sauvegardé par le lieutenant anglais Wilfried Dashwood, qui en fit don à l'église de son village, Wootton, près d'Oxford, où il se trouve depuis le 5 août 1917. 

Etricourt-ManancourtEtricourt-Manancourt

en 1876 et en 1918 

  • Église Saint-Martin (Manancourt), reconstruite après les destructions de la Première Guerre mondiale, avec sa façade ornée de mosaïques. L'édifice nécessite d'importants travaux
  • Etricourt-Manancourt

  •  photo Claude Villetaneuse

  • Église Saint-Michel (Étricourt), reconstruite après les destructions de la Première Guerre mondiale..
  •                                                                    

    Etricourt-Manancourt

  • en 1876

  •  

    Etricourt-Manancourt

  • Etricourt-Manancourt

  • photo René Hourdry

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Devise

Publié le 11 Décembre 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy, resté sans suite....

Reprenant les armes des Crécy-Châtillon avec la rivière d'Omignon figurée sur le chef d'or.

Devise 

Les plus anciens seigneurs sont les Crécy-Châtillon qui ont fait construire le château-fort qui commandait le passage de l'Omignon.

 

Devise

En 1566, Anne de Crécy-Châtillon, dame de Devise, épousa François d'Hervilly, lieutenant pour le roi au gouvernement de Péronne.

Charles d'Hervilly, son fils, épousa Louise de Brouilly, dame de Canisy, et fut commandant de la ville et du château de Ham.

Devise

Le Cat d'Hervilly : de sable semé de fleurs de lys d'or.

Son petit-fils François-Paul épousa en 1681 Henriette de La Vérine.

Cité en 1713, Louis-François d'Herville, capitaine de cavalerie épousa en 1716 sa nièce, l'une des deux filles du marquis de Deniècourt, et quitta Devise pour Leschelle.

Il fit don de la terre à son fils Louis-César, lieutenant au régiment du Roi, qui lui succéda finalement à Leschelle, il vendit donc Devise en 1772 à M.Mégret de Méricourt qui trouva un ancien château assez hétérogène qui comprenait une sorte de donjon rectangulaire en grès, surélevé d'un étage en briques et d'une guette portant les armes des Crécy-Châtillon.

Devise

A ce vestige médiéval s'appuyait un corps d'habitation en briques et chaînes de pierre harpées, daté de 1646.

Devise

Claude-Louis Mégret de Méricourt entreprit en 1777 la construction d'un nouveau corps d'habitation, qui n'était pas achevé lorsqu'à la veille de la Révolution, il se retira à Salency.

Devise

A la fin de l'Empire, ses héritiers vendirent à Nicolas Loyaux, père de Marguerite Tattegrain dont le petit-fils Georges fut un peintre réputé, il y reçut souvent son ami compositeur Camille Saint-Saëns.

Au début du XXème siècle il fit poursuivre la construction de la grande façade ébauchée par les Mégret, avec fronton et terrasse

Devise

La Première Guerre Mondiale n'a rien laissé subsister, le village fut détruit en 1917.

                                  Eglise Saint Remi

La présence d'une église à Devise est attesté en 1225. Cet édifice vétuste fut reconstruit en 1783. Le village et son église ont été totalement détruits par l'armée allemande le 19 mars 1917, au cours de la Grande Guerre.

L'église actuelle, fut construite pendant l'entre-deux guerres.

 

Devise

Ancienne église en 1875.

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Longueval

Publié le 17 Juillet 2019 par remus80

Longueval

http://armorialdefrance.fr/ 

 

Bandé de vair et de gueules.

*

Longueval

La localité ne pouvait échapper à relever les armes de la famille à qui elle donna son nom.
Les De Longueval, en Picardie, sont de la plus ancienne noblesse qui soit.

 

Longueval

Armes de la famille De Longueval.
Gouache de Marcel Stiennon

 

Elle a donné Aubert et Baudouin de Longueval, chevaliers croisés en 1270, dont les armes figurent à la salle des Croisades du château de Versailles.

Cette famille De Longueval (il y en a d'autres du même nom) paraît éteinte en France pour ce qui concerne les descendants directs des sires de Longueval en Picardie. Une branche toutefois s'est fixée au XVIIe siècle en Bohême du sud, dans la ville de Nové Hrady où ils devinrent princes Von Longueval-Bucquoy, seigneurs de Nivé Hrady, aussi châtelains de Rosenberg, dans l'actuelle république tchèque, où leurs armes sont encore sculptées.
Le premier hongrois du nom De Longueval fut Charles de Longueval, né à Arras en 1570, 2e comte de Bucquoy (62), seigneur, baron et châtelain de Vaulx (Vaulx-Vrincourt, 62), maréchal de camp et généralissime de l'armée impériale (1619), tué en 1621 à la bataille de Neuhäusel (Hongrie) et qui repose à l'église des Cordeliers de Vienne (Autriche) où reposent la plupart des membres de la famille impériale et royale d'Autriche-Hongrie.
(Jacques Dulphy)

*

Longueval

Armoiries des princes de Longueval, comte de Bucquoy sur le fronton de l'entrée du château de Farciennes en Belgique.

Cette plaine défrichée de la forêt d'Arrouaise n'entra dans l'histoire qu'au xiième siècle, avec les premiers seigneurs connus de Longueval. La seigneurie fut érigée en baronnie en 1271.

Pendant la guerre de Cent Ans, le domaine fut ravagé par les Anglais.

Au xviie siècle, le village subit les invasions espagnoles. Jusque 1914, le clocher de l'église gardait des traces laissées par des boulets de canons. 

À la veille de la Révolution française, le seigneur de Longueval est le baron de Petit Pas, qui émigra, son domaine fut vendu comme bien national mais la baronne de Petit Pas réussit à le racheter. Elle vendit les biens de la fabrique et le château fut démoli pour laisser place à une maison de maître.

Longueval

Longueval

 

À la fin de l'épopée napoléonienne, en 1814-1815, le territoire de la commune fut ravagé par les Hanovriens, les Prussiens, et les Anglais.

Lors de la Première Guerre mondiale le village est considéré comme détruit.

                                                                    *

Eglise Saint Nicolas, détruite lors de la Première Guerre Mondiale

Longueval

En 1877

Longueval

Gisant de Jean de Longueval et de son épouse Jeanne de Rosimbos dans l'église de Vaulx-Vraucourt, près de Bapaume, Pas-de-Calais. 

" Jean de Longueval chevalier seigneur de Vaulx, Reineghlest, Villers-au-Flos, Cappy, Assiet le Petit, Heninel, Bergaingue d'Arras, conseiller et maître d'hôtel de feu l'empereur Charles Quint, gouverneur et cités d'Arras, qui trépassa le 16 mai 1555 et noble et puissante dame Jeanne de Rosimbos, sa femme, dame de son chef de Villers, Longpré et Canteleu, qui trépassa le 15è de juin 1570 "

Longueval

Photo: Jean-Noël Marchiset

 

Longueval

Les armes de Jean de Longueval avec celles de son épouse Marie de Miraumont

 

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Eterpigny

Publié le 30 Avril 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy, reprenant les armes des d'Humières et la croix de Malte (pour la commanderie).

Eterpigny

 

Eterpigny 

Blason sur le clocher de l'église (vient de l'ancienne église) avec les armoiries de Jean d'Humières et une armoirie d'alliance qui semble être celle des Tyrel de Poix ! Le collier de l'ordre du Saint-Esprit entoure le tout avec la date de 1535.

Eterpigny

 

Eterpigny

                                                                ***

Ce serait à Eterpigny que la reine Bathilde et son fils Clotaire III auraient signé la charte de fondation de l'abbaye de Corbie au viie siècle.

Il est fait mention de l'existence d'une église à Éterpigny en 977.

Eterpigny

En 1134, par une charte, Simon, évêque de Noyon, donna l'autel d'Éterpigny au prieur de Cappy qui nommait à la cure.

En 1158, l'évêque de Noyon, Baudouin, confirma la donation d'une terre faite par le comte de Vermandois Raoul 1er, aux ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui y fondèrent une commanderie. En 1177, Philippe d'Alsace et Élisabeth de Vermandois, son épouse, ratifièrent cette donation.

Eterpigny

En 1311, la suppression de l'ordre des Templiers conduisit à la réunion des biens de cet ordre avec ceux de l'ordre des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. La commanderie d'Eterpigny reçut une maison à Saint-Quentin, les seigneuries du Catelet et de Montescourt, de Passel près de Noyon etc. avec dîmes, terres y afférant.

En 1316, Nicolas de la Rivière, commandeur d'Éterpigny conclut un accord avec les chapitres canoniaux du diocèse de Noyon au sujet des prébendes laissées vacantes du fait de la suppression de l'ordre des Templiers dont la commanderie d'Eterpigny voulait conserver les revenus.

Eterpigny

En 1536, pendant le siège de Péronne, Jean d'Humières commandeur d'Éterpigny réussit à entrer dans Péronne avec un important chargement de vivres mais il fut tué par un coup de canon. Il eut la tête emportée d'un coup de canon, à l'âge de 30 ans.Il fut honorablement inhumé dans le chœur de la Collégiale Saint-Fursy de Péronne,sous une tombe d'airain.(détruite après la Révolution).

Eterpigny

D'Humières : d'argent, fretté de six pièces de sable.

Eterpigny

 

1902

Eterpigny

 

Cent ans après, en 1636, Éterpigny eut à souffrir des invasions espagnoles.

Au cours de la guerre franco-allemande de 1870, Éterpigny eut à souffrir des réquisitions en argent et en nature que les Prussiens imposèrent aux habitants.

Pendant la Première Guerre mondiale, la commune fut totalement détruite. Elle fut reconstruite durant l'entre-deux-guerres.

Eterpigny

Eterpigny

 

                                                                       *                                                   

                                                 Eglise Saint Médard

Avant 1914,l'église ,sous le vocable de Saint-Médard, était une petite Chapelle;le chœur paraissait moins ancien que la nef;à l'entrée de laquelle s'élevait un petit clocher appuyé sur une tour en pierres,avec deux pilastres qui encadraient un portail en plein cintre extrêmement bas,au-dessus se trouvaient sculptées les armoiries de la Maison de Humières,avec le millésime de 1535,ce qui nous fonde à attribuer cette construction à Jean de Humières, qui mourut glorieusement au siège de Péronne de l'an 1536.
Sur l'église actuelle,reconstruite après la guerre de 14-8,nous voyons toujours ces armoiries.

Eterpigny

 

aquarelle d'O.Macqueron 1879, bibliothèque municipale d'Abbeville

Eterpigny

 

 

Eterpigny

 

Eterpigny

Pierre gravée del'ancienne église découverte en 1925 lors de la reconstruction, recouverte d'un enduit, personne ne l'avait jamais vue et on suppose qu'elle remonte au XVè ou XVIème siècle.

Représentation de Saint Fursy, Saint Faber et Saint Druon.

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Brie

Publié le 6 Mars 2019 par remus80

Brie

http://armorialdefrance.fr/  

 

 D'azur au chevron d'or accompagné de trois demi-vols d'argent, ceux du chef adossés.

***

Création Jacques Dulphy.
Adopté en mai 2012.

Brie

Armes de la famille Eudel de Brie.
Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)



La commune de Brie a relevé les armes de la famille Eudel, dite Eudel du Gord, qui donna de nombreux seigneurs à Brie.

Parmi ceux-ci, Louis Eudel -dit-on- obtint d'Henri IV ses armoiries, avec chevron d'or, en récompense d'une action d'éclat à la reprise d'Amiens en 1597.
Son fils Antoine se fixa à Corbie où il épousa la fille de Pierre de Vaulx, bailli de la ville.

En 1685, Claude Eudel était bailli général du comté de Corbie.

Dans le cours du même siècle, une branche des Eudel vint s'établir à Péronne et l'un de ses membres, dont les descendants existaient encore au XIXe sièce, avait fait l'acquisition du fief seigneurial du Gord (à Brie), et en conserva le nom d'Eudel du Gord.
(D'après l'abbé Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne, 1859). Il s'agit bien sûr d'armes parlantes (Eu-d'aile).
La devise familiale était: "In procellis impavidae" (Intrépide dans les tempêtes).
(Jacques Dulphy)

Brie

Armes de la famille Eudel.
Gouache de Marcel Stiennon, vers 1976.
(Aimablement transmis par Jacques Dulphy)

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En 1344 un certain Jean de Brie fut maïeur de Péronne

En 1571, la seigneurie de Brie appartenait au duc de Chaulnes.

En 1636, le village de Brie fut incendié par un détachement des armées du roi d'Espagne commandées par Jean de Werth. Cependant, les habitants révoltés s'armèrent de fourches et de faux et se ruèrent sur les ennemis, les empêchant de passer la Somme et les contraignant à se replier sur Saint-Christ. Trente-quatre habitants de Brie périrent dans cette échauffourée.

Sur une carte de Guillaume Delisle, datant du xviiie siècle, figure un fort défendant l'entrée ouest du pont.

Brie dépendait de l'élection et du bailliage de Péronne, de la généralité d'Amiens et du diocèse de Noyon.

À la Révolution française, les hameaux de Pont-lès-Brie et d'Applaincourt furent rattachés à la commune de Villers-Carbonnel.

En 1814-1815, les armées coalisées ravagèrent le pays.

En 1870-1871, la population de Brie subit les réquisitions de l'armée allemande, en argent et en nature. 24 jeunes gens de la commune participèrent aux combats, deux furent blessés.

Pendant la Première Guerre mondiale, le village de Brie fut totalement détruit.

                                                                 *

                                                   Eglise Saint-Géry

Totalement détruite pendant la Première Guerre mondiale

Brie

 

 

 

Reconstruite tout en béton entre 1920 et 1930

Brie

 

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Sorel

Publié le 15 Janvier 2019 par remus80

Sorel

http://armorialdefrance.fr/  

 

De gueules à deux léopards d'argent, couronnés d'or, l'un au-dessus de l'autre.

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Le blason que relève la commune de Sorel est celui de la famille De Sorel, issue des chevaliers du lieu. Deux familles portaient ce nom dans l'actuel département de la Somme: les De Sorel (en Vimeu) et les De Sorel (en Vermandois), et ils sont souvent, comme leurs armes, confondus.

Le premier seigneur connu de ce nom, en Vermandois, est Gauthier de Sorel, chevalier, cité en 1187.

En 1214 Gauthier de Sorel tenait du roi sa maison, la forteresse et une partie du village de ce nom.

L'abbé Paul Decagny (Histoire de l'arrondissement de Péronne, 1869), précise que ces De Sorel ont pour armes: "De gueules, à deux léopards d'argent, l'un sur l'autre, couronnés, lampassés et armés d'or".

Sorel

En 1414, Pierre de Sorel reçoit le château et la terre de Remy-en-Beauvaisis. En 1421, un Regnault de Sorel, du Beauvaisis, est exécuteur testamentaire de Jean II d'Hangest. Il devient, d'après Jacques Le Vasseur (doyen du chapitre de Noyon au XVIIe siècle), l'époux d'Agnès Sorel (+1450), future favorite du roi Charles VII. Mais celui-là est sans doute issu d'une autre famille De Sorel, ou plus exactement De Soreau, ou Soreau, qui a donné les seigneurs de Coudun. Les historiens débattent encore du lieu de la naissance de la "Dame de Beauté", de l'origine de sa famille et de son nom. Certains la disent tourangelle, d'autres picarde. Qu'importe, elle portait sur son blason un sureau (comme les Soreau de Coudun).

La famille picarde des De Sorel (en Vermandois) portait, elle, deux léopards couronnés. Ce sont ces armes que la commune de Sorel, dite Sorel-le-Grand, a reprises.
(Jacques Dulphy)

Sorel

Blason sur la mairie

Sorel

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Les Sohier de Vermand possesseurs de vastes domaines ont construit à Sorel une forteresse assez imposante mentionnée dans le dénombrement de 1214. Des habitations se sont élevées à l'abri de ce château fort et un noble chevalier à qui la garde fut confiée a donné naissance aux seigneurs du domaine. L’importante chapelle du château était desservie par des chanoines de l'abbaye de Revelon.

Les seigneurs de Sorel avaient fondé une maladrerie ou hôpital pour y soigner les malades ; l'hôpital est tombé en ruine vers 1550.

Le premier seigneur connu est Gauthier de Sorel, chevalier du Santerre. Il est cité en 1187 comme l'un des principaux chevaliers d’un tournoi donné par Raoul Ier, sire de Coucy.

En 1214, Gauthier de Sorel tenait du roi sa maison, la forteresse et une partie du village plus une partie de Fins, village voisin. Il est rappelé dans une charte du roi Philippe Auguste en faveur de l’abbaye du mont Saint-Quentin.

Son fils nommé aussi Gauthier, figure avec distinction dans le célèbre tournoi de Hem, où, dit le trouvère sarrasin, monté sur un beau destrier (cheval) noir il jouta contre Piéron de Bailleul. Gérard de Sorel son frère parut également à ce tournoi.

Les Sorel sont nommés avec les d’Hangest, les Clari, au nombre des chevaliers bannerets (portant bannière et conduisant une troupe de chevaliers) et avaient pour armes : de gueules, à deux léopards d’argent passant, couronnés, lampassés et armés d’or. Le cri de guerre est Normandie.

Sorel

En 1301 sont rappelés Hues de Sorel, pour un fief à Heudincourt ; et Jean de Sorel homme lige de l’évêché d’Amiens.

En 1414, Pierre de Sorel reçoit le château et la terre de Rémy-en-Beauvaisis. En 1421, Regnault est exécuteur testamentaire de Jean II d’Angest. Il devient, d'après Le Vasseur, l’époux d’Agnès Sorel future favorite de Charles VII et mourut en 1441 ; dans son blason il avait ajouté un orle d’or. 

En 1748, la seigneurie fut érigée en comté.

 

Le  château fut détruit en 1917, ainsi que l'église et le village

Sorel

 

Sorel

                                                                      ***

                                                           Eglise Saint-Gervais

reconstruite en 1932.

Sorel

En 1876

Sorel

Sorel

 

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Combles

Publié le 25 Décembre 2018 par remus80

Combles

http://armorialdefrance.fr/  

 

D'argent au chevron de gueules accompagné de trois coeurs de même; au comble d'azur.

 

La commune a relevé les armes de l'abbaye d'Arrouaise, détruite à la Révolution. C'était l'une des plus anciennes abbayes de l'ordre de Saint-Augustin, et sa réputation a passé dans les pays étrangers, notamment aux 12e et 13e siècle, surtout en Angleterre et en Ecosse.

Cette abbaye avait été fondée en 1090 en forêt d'Arrouaise, à la limité des comtés de Flandre et de Vermandois.

Au blason aux trois coeurs de gueules et au chevron de même, l'abbaye substituait parfois un autre, qui était : d'azur, au pélican d'or.

Combles

D'Hozier, vers 1701, en enregistre un autre, qui est : coupé de gueules et d'azur par une fasce d'or, à un lion d'or sur le gueules et un croissant d'argent sur l'azur (Artois et Picardie, registre 1).

Au-dessus du blason aux trois coeurs, la commune a ajouté, en manière de brisure et comme pour ajouter une pièce "parlante" : un comble d'azur.

Ce blason communal de Combles figure, en 1972, sur l'Armorial de la Somme, publié par le Conseil Général, illustré par Mireille Louis.
La commune n'a jamais porté le blason "D'argent au pal contre-vairé d'or et d'azur."  qui figure sur le fronton de la mairie.(Jacques Dulphy)

Combles

 

(Jacques Dulphy)

Combles

Fronton de l'Hôtel de Ville.
"Le blason a été créé spécialement pour la reconstruction de la mairie dans les années vingt, afin de "porter" la croix de guerre. Il ne semble pas qu'il ait été utilisé autrement."
(Photo Jacques Dulphy, 2013)

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C'était un fief de la châtellenie de Péronne

La seigneurie était détenue par M. de Louvois, marquis de Sailly et M. du Priez

Il a existé un château-fort, dont les souterrains servirent aux allemands

Le village a été complètement détruit pendant la Première Guerre

 

Eglise Saint Vaast

Combles

Aquarelle d'O.Macqueron 1874-bibliothèque d'Abbeville 

 

Combles

Avant 1914

Combles

Mairie et église en ruines

Combles

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Biaches

Publié le 4 Octobre 2018 par remus80

Biaches

 http://armorialdefrance.fr/ 

 

D'or à la molette d'azur; au chef de sinople plain.

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La commune s'est inspirée des armes de l'Abbaye de Biaches, ordre de Citeaux.
"Cette abbaye cistercienne de moniales, du diocèse de Noyon, fut fondée en 1235, et supprimée en 1764 pour être réunie à l'abbaye de Fervaques (ou de Fontsomme ou Fonsommes), du même diocèse puis du diocèse de Soissons.
Ce blason est enregistré en exécution de l'édit de 1696 dans l'Armorial de d'Hozier, au titre de "La communauté des religieuses de l'abbaye royale de Biache". D’ailleurs, l’Armorial le dessine: "d'or à un chef de sinople, chargé d'une molette d'argent", et pas tel que le présente l’Armorial de la Somme (1972) sous le pinceau de Mireille Louis, et que l’utilise aujourd'hui la commune; l’un et l’autre plaçant la molette sur le champ, et d’azur plutôt qu’argent."
(Jacques Dulphy)                                                                     

Biaches

Biaches

Blason sur la mairie

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Biaches

Pierre tombale sur l'église.

L'ancien château féodal remontait vraisemblablement à Gilles et Antoine de Biaches, maïeurs de la ville de Péronne au 14ème et 15ème siècle.

Il fut détruit par les Impériaux en 1536, lors du siège de Péronne.

Passée à la famille Bouquel puis aux du Plessis, en 1617 Charles du Plessis (ou du Plessier) est dit demeurant à Biaches.

Biaches

du Plessier : écartelé: aux 1 et 4, d'argent à la fasce de gueules chargée d'un burelé vivré d'argent.

Aux 2 et 3 : d'or à cinq vires ou pattes d'oies de sable.

En 1737, la terre avait été acquise par Charles-François Bibault, seigneur de Misery, fils d'un notaire de Noyon. 

Biaches

Bibault : de gueules à la fasce d'argent accompagnée en chef de deux étoiles du même et en pointe d'un croissant d'or.

Il en avait obtenu en 1768 l'érection en baronnie, avec son épouse Julie-Louise de Chenault , dame d'honneur de la reine Marie-Lecszynska puis de Marie-Antoinette, il fit reconstruire le château en 1775.

Biaches

Biaches

 

Un moment dépossédé par les autorités révolutionnaires, il fut remis dès le 21 floréal An II en possession de son château avec son mobilier.

Il y mourut le 2 brumaire An XIII.

Rentré d'émigration et devenu maire de Biaches, son fils Charles-Louis se fixa à Paris à partir de 1820, il vendit le château 60.000 francs à des spéculateurs qui le firent démolir en 1824, à l'exception d'un pavillon et de quelques dépendances.

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Eglise Saint Médard

Biaches

En 1874

Biaches

Biaches

 

Biaches

église actuelle reconstruite après 1918.

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