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Blasons des communes de la Somme.

Longavesnes

Publié le 22 Janvier 2022 par remus80

Longavesnes

http://armorialdefrance.fr/

Écartelé: au 1er d'azur à l'aigle d'argent, au 2e d'azur à la tête de brebis d'or, coupée et posée de trois-quarts, au 3e de gueules à la tête de cheval d'or, coupée et contournée, au 4e de gueules à la tête de vache coupée d'argent; à la burelle ondée d'argent brochant sur le coupé de l'écartelé.

 

Si on en croit Paul Decagny (Histoire de l'arrondissement de Péronne, 1847) Longavesnes a toujours appartenu, depuis le XIIe siècle en tout cas, "et exclusivement" à l'abbaye du Mont-Saint-Quentin à Péronne. Les religieux y avaient d'ailleurs établi "un prieuré considérable", comme il ressort d'une charte de 1128.
Sans souvenirs seigneuriaux, sans autre histoire que celle des moines propriétaires et des destructions de la Grande guerre, c'est un blason qui résume les spécialités locales d'élevage d'autrefois qu'a choisi la commune il y a une dizaine d'années: le mouton, le cheval et le bovin. On lit en effet dans une enquête de 1899 (Archives de la Somme) que, pour 227 habitants alors, "les chevaux sont au nombre de 89, on compte 24 boeufs et 117 vaches; le mouton est au nombre de 840, pour la moitié dû à l'élevage".
Pour imiter le blason du département de la Somme (mais en inversant les couleurs), le blason est écartelé d'azur et de gueules, une burelle ondée d'argent brochant sur la partition, quoiqu'il ne coulât ici le moindre ruisseau.
En ornement extérieur, des tiges d'avoine rappellent le nom de la commune (Longues Avesnes). Quant à l'aigle d'argent du premier quartier, on est bien en peine au village d'en donner l'explication.
Aucune famille en rapport avec Longavesnes n'a porté une aigle en son blason, comme aucune famille du Vermandois n'a porté une aigle d'argent. Les D'Abancourt du Soissonnais portaient bien une aigle, mais ils ne sont jamais venus à Longavesnes.
Depuis 2001, le maire s'appelle Jean Delaigle, mais nous n'osons pas croire à une facétie du dessinateur!
(Jacques Dulphy)

Longavesnes

Blason sur la façade de la la mairie.
(Photo Jacques Dulphy, 2012)

*

Le territoire appartenait aux moines de l'abbaye du Mont-Saint-Quentin jusqu'en 1506, date de la mort de son abbé Jean d'Estrées qui était seigneur du lieu.

Il était entré en religion dans l'abbaye de Corbie.

Son fils Antoine II d'Estrées, chevalier, fut capitaine de la ville de Péronne.

Longavesnes

Fretté d'argent et de sable au chef d'or chargé de trois merlettes de sable

 

*

Eglise Saint Martin

Longavesnes

ancienne église

Longavesnes

ancienne église en 1876, aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque municipale d'Abbeville.

Détruite pendant la 1ère Guerre mondiale.

Le projet de reconstruction date de 1926, les travaux débutent en 1928 et la réception le 3 septembre 1930.

Longavesnes

 

Plaque funéraire dans l'église qui reste un mystère, aucune dame de ce nom dans l'histoire de la commune ! 

Longavesnes

 

Icy git le corps de Noble Dame Madame Françoise Catherine de Martinon, épouse de Messire Dominique François de Barelier chevalier seigneur de Saucourt lieutenant des gardes du corps de Feu son altesse royale Monseigneur le Duc d'Orléans, frère unique du Feu Roy Louis XIV, laquelle décéda le 23 septembre 1734 Requiescat in pace – Amen.

Longavesnes

 

photos Jean Peuvion

 

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Buire-Courcelles

Publié le 31 Octobre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Princepré de Buire et une fasce ondée d'azur symbolisant la rivière Cologne.

 

Buire-Courcelles

 

 

La seigneurie et le château-fort avaient beaucoup d'importance dans les temps anciens.

Au 13ème siècle, on trouve comme seigneur Thierry de Buire.

En 1302, Marguerite de Buire avait épousé Pierre de Boucly.

Au 18me siècle la terre appartint à Nicolas Pincepré , avocat au Parlement, conseiller du Roi.

 

Buire-Courcelles

d'or, au pin de sinople fruité de deux pièces de sable; au chef de gueules chargé d'un croissant d'argent, accosté de deux étoiles d'or.

Puis à son fils aîné Robert-Charles mort en 1746 sans alliance.

La terre revint à son frère Louis-Nicolas Pincepré, officier au Royal Artillerie puis bourgeois de Péronne et député du Tiers-Etat en mars 1789.

Buire-Courcelles

C'est lui qui fit vraisemblablement construire le château en 1748.

Cette même année 1789, il se défit des terres, fief et seigneurie au profit d'André-marie Petit, cultivateur au hameau de Courcelles.

Buire-Courcelles

La famille Petit possédait encore le château au début du 20ème siècle.Détruit au cours de la Première Guerre.

Il se trouvait à droite de l'église actuelle, son ancien parc sert aujourd'hui de pature et est encore entouré de murs.

                                                                     

                                                 Eglise Saint Martin

Buire-Courcelles

Aquarelle d'O.Macqueron 1874-bibliothèque d'Abbeville.

Buire-Courcelles

ancienne église en 1915.

 

Détruite pendant la guerre de 1914-1918 .

Buire-Courcelles

Reconstruite toute en brique, Saint-Martin est évoqué sur le tympan du portail.

 

Buire-Courcelles

 

  

 

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Roisel

Publié le 5 Juillet 2021 par remus80

Roisel

http://armorialdefrance.fr/

D'azur au buste de saint Furcy, accompagné en chef de deux fleurs de lis et en pointe de deux rencontres de boeuf le tout d'or.

 

"Armes du chapitre de Saint Furcy de Péronne à qui la villa de Roisel fut donnée par Archambaut, maire du palais de Neustrie à la fin du VIIe siècle."
Les boeufs sont les attributs du saint.
Utilisé depuis 1967 par la commune. (AD)

La commune a relevé en 1967 les armes du chapitre (du collège des chanoines) de l'église royale et collégiale Saint-Fursy de Péronne, à qui le domaine de Roisel fut donné par Archambault, maire du palais de Neustrie, à la fin du VIIe siècle.
Le chapitre de Saint-Fursy de Péronne a porté d'autres armes que celles-là. L'Armorial de D'Hozier (édit de 1696) lui attribue "d'or à une croix de gueules bordée et dentelée d'azur, et cantonnée de quatre rocs d'échiquier de pourpre".
Fursy est un saint catholique, né vers 567 en Irlande et mort près de Mézerolles (80) en Picardie, vers 648. Les boeufs sont les attributs de ce saint. Sur toutes les statues qui le représentent, Fursy est accompagné de deux boeufs, ou de deux têtes de boeufs. A sa mort, dit la légende, les seigneurs de Péronne et de Mézerolles se disputaient sa dépouille. Pour trancher, on la déposa sur un chariot tiré par deux boeufs; et là où le convoi s'arrêterait, on enterrerait Fursy. Le charriot s'arrêta au Mont-des-Cygnes, à Péronne. Saint Fursy est aussi le saint-patron de Gueschart (80) où sont conservées ses reliques, dans une petite chasse d'argent où l'on voit un char et deux boeufs.
Les fleurs de lis sont la marque d'appartenance de l'église royale de Péronne.
(Jacques Dulphy)

*

Le domaine appartenait en 1146 à Raoul de Vermandois.

Dès le 13ème siècle, une famille seigneuriale du nom, Gilles (Giletus) de Roisel en 1214, Gibert ou Guibert de Roisel, Jean Le Roux de Roisel épousa en 1251 Isabelle Le Vergier.

Par un aveu de 1408, Marguerite de Vionne, soeur d'Hector Buridan, déclare tenir du roi un fief important.

Un autre fief appartient à Hutin de Trye.

Au 16ème siècle, Charles de Bovelles avait le titre de seigneur de Roisel, d'après une inscription funéraire. 

Roisel

de Bovelles : de gueules, au vol abaissé d'or, au pal de sinople chargé de trois coquilles d'argent, brochant sur le tout.

L'héritière d'Hervilly fait mention de plusieurs fiefs, celui d'une maison à Hector de La Motte dit Buridan, chevalier.

Au 18ème siècle, le marquis d'Hautefort avait encore quelques possessions où s'élevait un simple et ancien manoir.

Le bourg de Roisel a été totalement détruit pendant la Grande Guerre.

cette destruction débute le 10 mars 1917, toutes les maisons sont pillées et incendiées, et le village est systématiquement détruit, l'église, la mairie, les écoles et toutes les habitations ont été dynamitées et les arbres sciés à un mètre de hauteur 

Il a été reconstruit dans l'entre-deux-guerres 

*

Certemont (ou Sartemont)

Ce fief appartint longtemps à la famille du Plessier, Jean du Plessier était dit seigneur  en 1463.

Roisel

du Plessier : écartelé aux 1 et 4 : d'argent à la fasce de gueules, chargée de deux chevrons et demi, tenant l'un à l'autre d'argent ; aux 2 et 3, d'or à cinq chaussetrapes de sable.

En 1572, lors du mariage de Charles du Plessier et de Marie de Mazancourt, célébré à Billancourt, on fit mention de la terre de Certemont consistant en une maison, masure, granges et estables....

En 1653, Charles-Louis du Plessier épousa Marie Ogier de Cavoye, mais continua à résider à Fransart.

A la génération suivante, Charlotte du Plessier épousa Gabriel Michault, seigneur de Frontigny, lieutenant de cavalerie.

En 1685, cependant, François-Gabriel Michault de Frontigny, résidant à Certemont , épousa Louise d'Amerval, deux ans plus tard, François du Plessier se disait toujours seigneur du lieu, on doit supposer que la seigneurie avait été démembrée.

Marie-Anne Michault de Frontigny demeurait en 1743à la ferme de Certemont, ce que confirme en 1751 les termes de la saisie réelle du fief opérée à la requête de Louis-Auguste de Fay sur la dite Marie-Anne Michault, veuve de Thomas Vassel de Beaussart.

La vente intervint en 1754, mais Jacques du Plessier continua à se prévaloir de cette seigneurie jusqu'en 1772.

Définitivement aliénée, la terre fut acquise par le sieur Godart, notaire royal, qui fit construire une grande maison en 1779.

Il dut finalement la céder après 1785 à Louis-Charles Gaudefroy, docteur en médecine à Péronne et secrétaire du Roi en la Grande Chancellerie.

Cette agréable demeure dut disparaître en 1914-1918.

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Eglise Saint Martin

Roisel

Ancienne église en 1907, détruite en 1917.

Roisel

Nouvelle église reconstruite en 1928.

 

 

 

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Allaines

Publié le 1 Juillet 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy empruntant aux armes de l'abbaye du Mont-Saint-Quentin, le champ d'azur, deux fleurs de lis et remplaçant le buste par une crosse d'abbé, y associant les armes du chapitre de St Fursy et celles des de Folleville.

Allaines

 

La seigneurie appartint jusqu'à la Révolution à l'abbaye voisine du Mont-Saint-Quentin.

Allaines

d'azur, au buste de St-Quentin auréolé d'argent, les épaules transpercées par deux clous du même, accompagné de trois fleurs de lis d'or.

 

Le hameau de Feuillancourt appartenait au chapitre de Saint-Fursy de Péronne.

Allaines

d'or à la croix de gueules bordée et dentelée d'azur, cantonnée de 4 rocs d'échiquier de pourpre, selon d'Hozier 1700

Distinct de celles-ci, le fief de La Motte-les-Allaines figure dans plusieurs dénombrements.

En 1482, Jehan de Fleury, receveur ordinaire de Péronne, Montdidier et Roye, déclare posséder donjon,fossés,basse-cour et granges.....

En 1535, lui a succédé Nicolas de Gonnelieu, seigneur de Saint-Martin.

Allaines

de Gonnelieu : d'or à la bande de sable.

En 1607, François du Breuil, seigneur du Verguier, qui le tient de sa mère Antoinette de Gonnelieu .

En 1683, le grand donjon est encore debout, il appartient à la  fille de Marie du Breuil, Marie-Françoise d'Abancourt, épouse de Joseph de Ximenès, brigadier des Armées du Roi.

Allaines

Le 10 avril 1733, Marie de Ximenès, veuve du marquis de Tourouvre, brigadier des Armées du Roi, cède le fief à Charles-Gabriel de Folleville qui habite le château voisin de Manancourt, et y installe un fermier.

Allaines

de Folleville : d'or à dix losanges de gueules, accolés et aboutés 3,3,3 et 1

 

Le vieux château n'a pas laissé de vestiges.

 

                                                         *

                                               Eglise Saint Paul

Allaines

Ancienne église

Allaines

Allaines

Allaines

Allaines

Nouvelle église

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Villers-Faucon

Publié le 27 Juin 2021 par remus80

Villers-Faucon

De gueules au faucon grilleté d'or, la tête contournée, regardant un créquier du même au canton senestre du chef.

Création Jacques Dulphy et Daniel Juric.
Adopté en avril 2012.

Le village tirerait son nom d'une fauconnerie qu'y possédaient, en forêt d'Arrouaise, les comtes de Vermandois. Les premiers seigneurs connus sont, au 13e siècle, les De Villers-Faucon (ou Falcon), dont Hugues vivant en 1214, mais leurs armes se sont pas connues.
Leur succèdent jusqu'au XVIIe siècle plusieurs familles qui n'ont pas marqué leur passage à Villers: les De Soyécourt au XIVe siècle, les De Templeux au 15e, les De Picquigny, les De Cléry, les De Saint-Simon au XVIe.
Les De Créqui restent plus longtemps en possession de la seigneurie, du XVIIe siècle à la Révolution. Ces Créqui-là appartenaient à la branche des Créqui-Bernieulles et portaient le même blason "au créquier" (prunellier, en picard comme en terme héraldique) que les grands sires de Créqui. Ainsi, le blason communal associe à la fois les premier seigneurs de l'endroit par une allusion parlante, comme les derniers, au XVIIIe siècle; il évoque aussi le nom de la commune comme son origine, serait-elle légendaire, avec le faucon de chasse. Les couleurs ont été conservées du blason des De Créqui, et inversées pour le créquier.
(Jacques Dulphy) 

Villers-Faucon

d'or, au créquier de gueules.

Le 26 février 1780, les Affiches de Picardie proposaient à la vente la terre et seigneurie, consistant en un manoir seigneurial, en un moulin à vent, 423 journaux de labours et 480 journaux de bois-taillis.

La commune compte un hameau, celui de Sainte-Emilie, ainsi nommé au xixe siècle après avoir été connu sous le nom de Leuilly.

On y trouve une grande exploitation agricole, la ferme Capelle, des pavillons d'habitation et un site industriel de transformation de betteraves en sucre.

 Au xixe siècle, Henry Émile Victor Vion, alors propriétaire et exploitant de la ferme de Leuilly, se lance dans la transformation de la betterave à sucre. Il installe sa propre sucrerie-distillerie sur ses terres, à proximité de son exploitation sur la colline dite Mont de Leuilly. Il nomme son urbanisation Sainte-Émilie du prénom de sa fille cadette Émilie Vion, engagée dans les ordres, malgré la dénomination historique du lieu.

Son entreprise est un succès, et donne du travail à la population des alentours, depuis la culture jusqu'à la transformation de la betterave.

Villers-Faucon

Le domaine de Leuilly était la propriété d'une communauté religieuse, liée au chapitre de Saint-Quentin. La communauté a été dissoute pendant la Révolution française et la ferme, dès lors, exploitée par de nouveaux cultivateurs laïcs.

Leuilly est érigée en commune indépendante avant d'être rattachée à Villers-Faucon en 1794.

Il existait dans ce  hameau  un grand château brique et pierre élevé dans la seconde moitié du 19ème siècle.

Villers-Faucon

Comme d'autres villages de la région, Villers-Faucon est sorti meurtri de la Grande Guerre car le village a été entièrement rasé en 1917 par les Allemands.

                                                                      *

                                                         Eglise Notre Dame

Avant la Révolution, ily avait 2 églises connues sous les noms de Saint Quentin et de Notre-Dame, cette dernière est aujourd'hui la seule paroisse.

Villers-Faucon

Le portail et le choeur paraîssaient assez anciens, la nef avait été rebâtie en 1789, le clocher placé au-dessus du portail.

Villers-Faucon

ancienne église en 1916

Villers-Faucon

Elle a été reconstruite en 1932

Villers-Faucon

 

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Templeux-la-Fosse

Publié le 22 Juin 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Templeux et celles de la famille d'Estourmel.

 

Templeux-la-Fosse

 

Au XIIIème siècle, Humbert de Templeux avait fondé près de son château un monastère de Trinitaires, que ses successeurs se firent un devoir de doter.

A la fin du XIVème siècle, Simon de Templeux et son épouse Jeanne d'Arleux .

Templeux-la-Fosse

d'argent fretté d'azur.

Leur fille Jehanne, dernière représentante de cette famille chevaleresque, épouse vers 1415 Guillaume Creton, seigneur d'Estourmel en Cambraisis et fait ainsi entrer la terre dans cette famille qui va la conserver pendant près de 4 siècles.

Templeux-la-Fosse

de gueules, à la croix engrêlée d'argent

En 1514, Jean d'Estourmel épouse Madeleine d'Aumale, il est inhumé à Templeux en 1557.

Michel d'Estourmel, capitaine de Péronne comme le seront ses successeurs, contracte de brillantes alliances avec Antoinette d'Espinay-Saint Luc puis Françoise de Pellevé, il est inhumé à Templeux en 1605.

C'est Louis d'Estourmel qui doit donner au château son aspect définitif, reconstruit à partir des fondations de l'ancien ouvrage fortifié, ruiné au cours des incursions espagnoles.

Dernier représentant de la branche aîné, il meurt en 1631 à Paris.

En 1650, sa fille Marthe épouse Gilles d'Hautefort, comte de Montignac, et lui apporte des biens considérables.

A la génération suivante, le mariage de Marie-Aimée d'Hautefort avec son cousin Louis II d'Estourmel, seigneur de Suzanne,  ramène en 1683 la seigneurie dans cette branche cadette.

Délaissé au profit de Suzanne, le château demeure dans la  famille qui cherche à le louer à la fin du 18ème siècle.

Templeux-la-Fosse

Il est finalement vendu en 1806 à Nicolas-Louis, marquis de Carvoisin qui en fait sa résidence habituelle jusqu'à sa mort en 1827.

Templeux-la-Fosse

Templeux-la-Fosse

Son fils Hyppolite meurt à 21 ans sans enfants de son mariage avec sa cousine Charlotte, il laisse le domaine à son neveu Léon de Combault d'Auteuil dont hérite en 1840 son fils Armand .

Templeux-la-Fosse

Combault d'Auteuil : d'or à trois merlettes de sable, au chef de gueules chargé à dextre d'un écusson d'or au lion de gueules enclos dans une orle de huit coquilles d'azur.

En 1874, lors des grandes manoeuvres de l'armée, le château accueille l'Etat-Major du général Montaudan.

A la mort d'Armand d'Auteuil en 1892, lui succéde sa demi-soeur la baronne de Sarret de Coussergues, née Caulaincourt, elle meurt en 1903.

Templeux-la-Fosse

Sarret de Coussergues : d'azur à deux lions affrontés d'or, soutenant une étoile d'argent, posés sur un rocher d'argent.

Puis sa fille Marie-Josèphe-Madeleine de Sarret de Coussergues  qui épouse en 1919, le comte Bernard Daru, arrière petit-fils du comte et général d'Empire Pierre-Antoine Daru (1767-1829).

Une de leurs filles occupa la demeure jusqu'à son décès en 2000.

Templeux-la-Fosse

en 1905

Pendant la Première Guerre, le prince Eitel-Frédéric, second fils de l'empereur Guillaume II de Prusse, commandant de la seconde division de la Garde, s'installa au château, situé en haut du village, il devint rapidement la cible d'une grosse pièce d'artillerie, entièrement détruit par les bombardements, comme l'église et le village.

Templeux-la-Fosse

Il a été remplacé après guerre par une grande maison sans caractère particulier.

 

                                                                  *

                                      Egise Nativité de la Sainte Vierge

Templeux-la-Fosse

aquarelle d'O.Macqueron 1876

"Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

Détruite en 1917

Templeux-la-Fosse

 

Reconstruite après 1918

Templeux-la-Fosse

 

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Tincourt-Boucly

Publié le 18 Juin 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, simplifiant les armes de la famille de Thieffries

Tincourt-Boucly

 

La commune de Tincourt, instauré par la Révolution française absorbe entre 1790 et 1794 celle de Boucly et prend le nom de Tincourt-le-Boucly puis celui de Tincourt-Boucly.

 

La terre de Boucly appartenait en 1300 à Pierre de Boucly.

Au 15ème siècle à Louis de Wasiers.

Au 16ème siècle à Regnault des Merliers, capitaine de Péronne, ancêtre des de Cardevac qui suivent.

Famille de Cardevac.

Pierre de Cardevac de Gouy et son épouse Lucie de la Myre ont un fils né en 1699 au village : Charles-François-Alexandre qui sera évêque de Perpignan.

Tincourt-Boucly

 

d'hermine au chef de sable. (gouache de Marcel Stiennon)

Clément de Cardevac et son épouse, née Cavoye-Longuemort ayant dissipés leurs biens, leurs héritiers mirent en vente le domaine, qui fut acquis en 1739 par Claude-Adrien de Court, contrôleur général des finances de la généralité d'Amiens en 1726 et secrétaire du Roi en la Grande Chancellerie en 1739.

Tincourt-Boucly

d'azur, au croissant d'argent accompagné de trois étoiles d'or, 2 en chef et une en pointe (Gouache de Marcel Stiennon) 

Il mourut en 1755, c'est sa veuve Marie-Louise Favier qui fit construire le château en remplacement de l'ancien. 

Tincourt-Boucly

Son fils mourut prématurément en 1762 sans alliance.

Sa fille Marie-Louise épouse d'Alexandre de Bray de Flesselles, vendit en 1776 à Marie-Rosalie Scourion, qui épousa en 1788 Louis-Denis de Thieffries, seigneur de Roeulx et de Beauvoir, mestre de camp d'infanterie et lieutenant aide-major des Cent-Suisses du Roi.

Tincourt-Boucly

D'argent à quatre jumelles de gueules posées en bande, accompagnées de neuf merlettes du même posées 3, 3 et 3.(gouache de Marcel Stiennon)

Il acquiert en 1792, la terre voisine de Ticourt-Hamel cédée par le marquis d'Estourmel, et mourut en 1821.

Héritière de son oncle, Mlle de Thieffries de Layens mourut célibataire en 1863, laissant ses biens à son frère Louis (1816-1909), qui fit remanier lourdement le château dans les dernières années du Second Empire.

Tincourt-Boucly

A peine les travaux terminés que l'édifice servit de P.C à l'état-major prussien pendant le siège de Péronne en décembre 1870 et janvier 1871.

A la veille de la guerre de 1914, le domaine comptait 700 ha avec une grande ferme aux installations très modernes, quasi industrielles.

Bombardé, incendié et vraisemblablement achevé à la mine, le château disparut dès 1916 et les troupes en utilisèrent les décombres pour empierrer les routes.

La grande chapelle néo-gothique élevée en 1898 disparut elle aussi , de même que la fontaine de Moyenpont et la chapelle du 18ème siècle qui l'accompagnait.

Hubert et Edouard de Thieffries de Layen furent tués en 1914 et 1915, leurs héritiers firent disparaître les ruines, seul subsiste le site du parc aves son grand étang.

Le village a subi les combats de la Première Guerre mondiale.

Tincourt Boucly échappe à la destruction totale durant le premier conflit mondial bien qu'étant située dans une zone de combats intenses en territoire d'occupation allemand. Elle doit cette issue particulière au regard du sort qu'ont connu les autres communes du canton de Roisel au fait qu'elle a servi de lieu de regroupement pour les populations environnantes.

Notamment, une grande partie des roiseliens s'y réfugie. Cinq cents personnes y campent : une centaine d'Hervilly, autant de Jeancourt. Deux cents huit habitants de Roisel sont amenés à Tincourt Boucly le 4 mars 1917 par l'armée allemande.

 

Le village est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le 27 octobre 1920

Tincourt-Boucly

la gare en 1910

                                                         *

                                     Eglise Saint Quentin

Date de 1786.

Une des rares églises du canton à ne pas être détruite.

Tincourt-Boucly

 

Tincourt-Boucly

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Heudicourt

Publié le 30 Mai 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant l'échiqueté d'or et d'azur des comtes de Vermandois, le village est situé au croisement de deux routes reprenant le tracé de deux voies antiques, d'où la coix d'azur, l'église Saint Remi est symbolisée par la colombe du Saint-Esprit fondante d'argent tenant dans son bec la Sainte Ampoule d'or, évocation du baptême de Clovis.

Heudicourt

 

Haldinicurtis au XIème siècle.

Possède le hameau de Révélon, rattaché entre 1790 et 1794.

Heudicourt

Selon toute vraisemblance l'appellation trouve son origine dans le nom de son fondateur Eudes 1er, comte de Vermandois.

Heudicourt

Vermandois : échiqueté d'or et d'azur.

 

Comme la plupart des villages de la région, il est sorti meurtri de la Grande Guerre, il fut entièrement détruit, l'église, la mairie, les écoles et toutes les maisons sont dynamitées en 1917.

Heudicourt

occupation allemande

 

 

  • Borne royale de Gouzeaucourt. : Borne octogonale en grès de 40 X 100 cm, ornée de dauphins et de fleurs de lys sur six faces. Elle porte à son sommet la date « 1578 ». Ce type de borne représentait une limite de territoire ou une limite seigneuriale. Elle fait encore aujourd'hui figure de frontière entre les départements du Nord et de la Somme mais aussi entre les territoires d'Heudicourt (Somme) et de Gouzeaucourt (Nord).
  • Heudicourt

  •                                                                 *
  •                                                      Eglise Saint Remi

    Heudicourt

  •                                                     ancienne église

     

  • Heudicourt

  • reconstruite dans l'entre-deux guerres.

     

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Fins

Publié le 31 Janvier 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en écartelant les armes des d'Amerval et celles des Gallois

Fins

  

Possession d'un certain Hugues de Fins au début du 13ème siècle.

La seigneurie fut acquise au milieu du 15ème par Antoine d'Amerval, il avait épousé en 1470 Antoinette de Bouchavesnes.

Fins

d'Amerval : d'argent à trois tourteaux de gueules.

En 1557 Simon d'Amerval, puis Philippe d'Amerval qui épousa en 1622 Louise de Longueval et en 1628 Marie de Monceaux d'Auxy , c'est lui qui aurait fait construire le château. 

Le château dut être restauré après le passage des troupes en campagne par son fils Henri qui épousa en 1658 Henriette du Clozel.

la seigneurie resta dans cette famille jusqu'à son achat par la famille Gallois en 1714.

Fins

Gallois : de gueules, au chevron d'argent, sommé d'un croissant du même, au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

Héritier de la terre, François-Nicolas Gallois, chanoine de la collégiale de Saint-Quentin, en fit don en 1773 à ses petits-neveux Hébert ; Marie-Marguerite Gallois avait épousé vers 1755 Claude Garde de Muret dont elle avait eu Marie-Madeleine, épouse de Michel Hébert (1735-1816).

Ce dernier fut avocat au Parlement et maître particulier des Eaux et Forêts de Chauny, puis maire de Fins sous l'Empire, et conseiller général.

Entré par alliance dans la famille Magniez et vendu vers 1890 à M.Caudeliez, le château appartenait en 1914 à la famille Waxin.

Il fut occupé par les troupes allemandes.

Fins

 

Fins

En août 1916, Ernst Jünger, blessé à Combles, fut transporté dans l'église de Fins, convertie en hôpital.

Le village est en ruines en 1918, du château, on reconnait encore le mur de soutennement du parc et un portail brique et pierre, situés sur la hauteur boisée derrière l'église.

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Eglise Saint Martin

Reconstruite après 1918

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commentaires

Bussu

Publié le 14 Janvier 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason de Jacques Dulphy associant les armes originelles de la famille de Bussu (en changeant le champ d'argent en or) et celles des Montmorency-Laval avec les deux alérions d'azur.

 

Bussu

 

 

En 1167 Pierre de Buissu (sic), chevalier, souscrit à une charte de Philippe d'Alsace et en 1174 fit plusieurs donations à l'abbaye de Long-Pont.

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d'argent à la bande de sable, chargé de trois coquilles d'or.

Au XVème Artus de Bussu.

Sa fille Marie de Bussu épouse René II de Laval (1495-1532)

Jacques de Laval (1526-1579)  posséda la seigneurie qu'il tenait de sa mère Marie de Bussu, morte en 1572. 

Possession au XVIème siècle de la famille Piedfer, comme on le voyait par les tombes sépulcrales dans l'église.

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Piedfer : échiqueté d'or et d'azur

La seigneurie comportait un château-fort qui dut disparaître au cours des guerres du XVIIème.

La maison seigneuriale qui le remplaça fut démolie au milieu du XVIIIème.

Claude-Adrien de Court (1705-1755) l'acheta vers 1740.

Bussu

 

d'azur, au croissant d'argent accompagné de trois étoiles d'or.

Puis sa fille Marie-Louise de Court (1732-1822) qui épousa en 1757 Alexandre-Nicolas De Bray (1729-1785) seigneur de Flesselles. 

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De Bray de Flesselles : d'azur à deux flèches passées en sautoir, accompagnées de deux demi-vols, le tout d'argent.

 

En 1769, rapporte l'abbé Decagny, M.Witasse habitait la maison seigneuriale qu'il céda en 1780 au marquis d'Estourmel.

A la veille de la guerre de 1914-18 qui vit sa complète destruction, le château appartenait aux Tournière.

Le château était le quartier-général allemand du 15/10/1914 au 7/10/1915.

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en 1914

 

Bussu

 

Bussu

 

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Eglise Saint Martin

L'ancienne dont le choeur fut achevé en 1533 et la nef en 1550, ces dates étaient gravées sur le mur extérieur de l'abside.

Détruite pendant la Première Guerre.

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ancienne église en 1914

Bussu

Eglise actuelle.

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