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Blasons des communes de la Somme.

Hallu

Publié le 28 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des Dames chanoinesses de Maubeuge, en changeant l'émail du champ en azur, avec la colombe et la crosse.

 

Hallu

 

La seigneurie appartenait aux Dames chanoinesses de l'abbaye de Sainte-Aldegonde de Maubeuge.

L'histoire n'a retenu aucun seigneur de ce nom.

Ce petit village du Santerre n'avait alors pour notables que le curé et le fermier des Dames chanoinesses.

Hallu

De gueules à une sainte Scholastique assise sur une chaise à l'antique, tenant en sa dextre une crosse, le tout d'or, et en sa senestre un livre ouvert d'argent, et à ses pieds ayant un écusson en losange d'or chargé de trois chevrons de sable.

Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696).   

Hallu

Ferme seigneuriale en 1875

Aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

                                                 

                                                                   *

                                                    Eglise Saint Pierre

Hallu

 

Ancienne église en 1875, aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

 

Hallu

 

Vers 1910

 

Détruite lors de la Première Guerre

Hallu

 

 

Hallu

photo: APictche

 

On remarque aussi dans la chapelle de sainte Anne, située à gauche du chœur, une dalle de tombe sur laquelle on lit :

Chi gist Lopiz Geranlt Maudhuit laboureur Fermier des Dames de Maubeuge à Hallu Quy trespassa l'an mil cinq cens cinquante huict, priez Dieu pour son ame.

On voit gravé sur cette pierre tombale un personnage, la tête nue, les mains jointes, en costume du xve siècle plutôt que du xvIa. Sur un tableau en bois peint placé dans le cimetière au chevet de l'église, se trouve cette autre épitaphe :ICI REPOSEnt LES CORPS DU SIEUR JEAN-BAPTISTE GOGUET RECEVEUR DES DAMES DE MAUBEUGE DECÉDÉ LE XXII FÉVRIER 1777, AGÉ DE 63 ANS  et DE DEMOISELLE CÉCILE SERPETTE DE LA FERNE SON ÉPOUSE DÉCÉDÉE LE XIII AVRIL 1787, AGÉE DE 67 ANS.

 

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Bayonvillers

Publié le 10 Novembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

 

Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy avec le buste de Saint Quentin tel qu'il figure sur le sceau de l'église de Bayonvillers, le nombre de fleurs de lys étant réduit à deux.

 

Bayonvillers

 

 

La seigneurie appartenait au Chapitre de l'abbaye de Saint-Quentin, gérée par des lieutenants de la seigneurie.

Il existe un sceau de l'église de St Quentin de Bayonvillers répertorié par Demay sous le n° 1252, représentant le buste de Saint Quentin ayant un clou fiché dans chaque épaule, sur un champ semé de fleurs de lys.

Bayonvillers

Jean de Bayonvillers, écuyer, vendit son fief au Chapitre de St Quentin en 1311.

 

                                                                       *

                                                    Eglise Saint Etienne

Bayonvillers

aquarelle d'O.Macqueron 1867 ,Bibliothèque municipale d'Abbeville.

Le chœur de l'église Saint-Étienne a été construit au XVème siècle, le reste de l'édifice date du XVIIIe siècle, le clocher a été construit au XIXe siècle.

L'intérieur de l'église conserve des colonnes cylindriques à chapiteaux, un arc triomphal décoré aux armes de saint Quentin et des objets protégés au titre de monuments historiques.

Durement éprouvée pendant la Première Guerre, avait perdu son clocher.

Bayonvillers 

en 1918

Bayonvillers 

                                                               en 1938.

 

 

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Maucourt

Publié le 4 Novembre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes du chevalier de Maucourt avec les merlettes telles qu'on les dessinaient à la fin du XVème siècle, et en inversant les émaux.

 

Maucourt

 

 

En 1230, Hue de Maucourt était homme lige de Jean de Nesle.

Au XVème siècle, Jean d'Auvillars, chevalier de Vermandois, était seigneur de Maucourt.

Il était chambellan du duc de Bourgogne, ses armes apparaissent au Grand armorial équestre de la Toison d'or.

Maucourt

On devrait le lire : "d'argent à trois merlettes de gueules". Or, sur le Gd Armorial de la TO, ces merlettes ont des becs ! Ils est vrai qu'on les dessina à la façon anglaise jusqu'à la fin du XVe siècle (nous y sommes) et que les anglais appelaient ces oiseaux des "martlets", plus proches de nos martinets que de nos aquatiques merlettes sans bec ni pattes. (infos J.Dulphy et D.Juric)

Il s'agit bien de notre Maucourt picard, en pays de Santerre et comté de Vermandois. La mention de "chevalier de Vermandois" l'atteste, le travail de recherche d'Hérald Dick également . Le Grand armorial de la TO date du XVe siècle. Le blason qui y figure est sans aucun doute porté par celui dont parle le chroniqueur picard Enguerrand de Monstrelet, mort en 1453, successeur de Froissart, et appartenant (comme le chev. de Maucourt) au parti bourguignon. Il écrit notamment : " Jean, duc de Bourgogne, avait au nombre de ses chambellans, Jean d'Auvillars, seigneur de Maucourt". Le seigneur de Maucourt, "chevalier de Vermandois", quitta, en 1424, le parti du duc de Bourgogne. Pris peu de temps après par maître Jean Le Jeune, bailli d'Amiens, "il fut, par le conseil du roi Henri, décapité dans ladite ville d'Amiens et son corps fut mis au gibet ; ses biens et héritages confisqués au roi".

En 1567, Charles d'Abonval comparait à la rédaction des coutumes du gouvernement de Péronne, comme seigneur de Maucourt et Fouquescourt.

Charlotte de Villers-Saint-Paul (1563-1626), veuve de Christophe de Lannoy, seigneur de Laboissière, prenait en 1604 la qualité de dame de Maucourt.

Maucourt

De Villers Saint Paul : d'argent à la bande de sable chargée de trois fleurs de lys d'or.

En 1693, les seigneuries de Chilly et Maucourt étaient aux mains du duc de La Rochefoucault.

En 1700, François de La Rochefoucault et Jeanne de Schomberg, sa femme, vendirent la seigneurie à Anne de Souvré, veuve de Michel Le Tellier, marquis de Louvois.

En 1720, Louis-Auguste d'Albert d'Ailly, duc de Chaulnes en était le seigneur, et plus tard Marie-Thérèse d'Albert de Chaulnes, marquise de Plessis-Bellière, était dame de Maucourt.

Il existait un château, détruit par les bombardements en 1916.

Maucourt

 

                                                         *

                                Eglise Notre-Dame de la Nativité

L'ancienne église comprenait des fonts baptismaux des 12 et 13ème siècle.

Elle a été détruite pendant la Première Guerre.

Maucourt

aquarelle d'O.Macqueron 1875. Bibliothèque d'Abbeville.

Maucourt

Maucourt

 

Maucourt

église actuelle reconstruite après guerre

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Folies

Publié le 17 Juin 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Cavoye et celles du Chapitre d'Amiens, le chef de sinople symbolisant l'étymologie du nom de la commune.

 

Folies

 

 Issu du latin folia, « feuille », qui, par métonymie, a désigné un « bois ». Le nom du village indiquerait un lieu couvert de feuillages

La seigneurie appartenait au Chapitre de la cathédrale d'Amiens dès l'an 1190, Raoul de Folies, chevalier, donne tout ce qu'il possède à Folies, soit la moitié de la vicomté et de l'avouerie.

Folies

d'argent à la croix de sable

En 1408, le Chapitre achète le reste de Raoul Guéraud.

En 1704, l'abbé de Cavoye de la maison de Beaufort achète de Philibert Hitier.

Dès cette époque, sa nièce et héritière, Geneviève du Maisniel de Cavoye se qualifia en 1715  de dame de Bouchoir et Folies

Folies

 de Cavoye : De sable à la bande d'argent chargée de trois lionceaux de sable armés et lampassés de gueules.

Elle habitait le château de Folies jusqu'à son mariage en 1715 avec Antoine-Clément de Cardevac, écuyer, seigneur de Boucly.

En 1730, elle demande la permission au lieutenant du Chapitre de vendre à la criée les matériaux provenant de l'écroulement d'un pavillon du château.

En 1740, le château est en ruines et son frère Gilbert du Maisniel le fit démolir et vendre les matériaux.

                                                          *

                                                 Eglise Saint Lucien

Folies

en 1876 (collection Macqueron Abbeville)

L'église avait été reconstruite dans la seconde moitié du 19ème siècle.

Folies

en 1908.

Sévèrement touchée par des obus pendant la 1ère Guerre mondiale, elle fut reconstruite après 1918.

Folies

 

 

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Aubercourt

Publié le 14 Avril 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Le Picard d'Aubercourt avec une coquille d'argent empruntée aux d'Aguesseau qui leur ont succédé.

 

Aubercourt

 

Les premiers seigneurs en portaient le nom, Gérard d'Aubercourt est le plus ancien connu 1192.

On trouve ses descendants jusqu'en 1259.

En 1401, Regault de Hangard, dit Carneulx, possèdait la seigneurie par succession, elle consistait en un manoir, jardin, domaine, cens, four et moulin.

En 1425, sa fille (ou sa soeur) épousa Beaugeois de Rubempré, la seigneurie resta dans cette famille jusqu'à Antoine de Rubempré qui ne laissa pas d'enfants.

Aubercourt

de Rubempré : D'argent à trois jumelles de gueules.

En 1557, son héritière fut sa nièce Marie de Hangest, dame de Becquigny, elle épousa Michel de Lignières, seigneur d'Elincourt.

N'ayant pas eu de descendance, elle laissa la terre à sa cousine Antoinette de Rubempré qui épousa en premières noces, en 1570, Charles de Mauvoisin, seigneur de Croquoison; et en secondes noces Jean de Boche en 1579.

Adrien de Mauvoisin vendit les terres en 1590 à Philippe du Bos, seigneur de Drancourt, qui épousa Marie de Louvencourt en 1594.

Adrien de Mauvoisin avait conservé la maison seigneuriale avec ses dépendances, mais elles furent vendues par décret sur lui et achetées par Marie de Louvencourt en 1603, alors veuve en secondes noces d'Antoine de Faucon.

Elle légua la seigneurie à Marie d'Aguesseau épouse de François Le Picard, en 1611.

Aubercourt

 

D'azur à deux haches d'armes d'argent passées en sautoir, les manches d'or, surmontées de deux merlettes d'argent.

 

La seigneurie resta dans cette famille jusqu'à André Le Picard, qui mourut sans descendance, ayant institué en 1742 son légataire universel Jean-François d'Aguesseau, seigneur d'Happeglène, son cousin.

Le dernier seigneur fut Armand-Louis-Xavier, marquis d'Aguesseau.

Aubercourt

d'azur, à deux fasces d'or, accompagnées de six coquilles d'argent.

                                                                 ***

                                                Eglise Saint-Quentin

Aubercourt 

aquarelle d'O.Macqueron de 1875.

L'ancienne église en pierres du XVIème siècle dont le choeur démoli pendant la Révolution n'avait pas été reconstruit, l'église se terminant par un mur plat.

Le village se trouvant dans la zone des combats de 1914-18, l'église fut détruite.

Reconstruite dans l'entre-deux guerres, elle possède des fonts baptismaux du XIIIème.

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Bouchoir

Publié le 31 Mars 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Bosquillon de Bouchoir, en modifiant le champ d'azur en champ de sinople .

Bouchoir

 

 

La seigneurie relevait du marquisat de Nesle.

En 1215 Jean de Nesle déclare tenir du roi tout ce qu'il a à Bouchoir.

Au XVème siècle, la seigneurie se trouve dans la maison de Beauvoir d'où elle passe dans celle de Bounonville par le mariage de Claire de Beauvoir avec Louis de Bournonville, 2ème du nom, conseiller et gentilhomme de la Chambre du duc de Bourgogne.

Bouchoir

de Bournonville : de sable, au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or, à la queue fourchée et passée en sautoir.

Elle resta dans cette famille jusqu'en 1622 par le mariage de Madeleine de Bournonville avec Charles de Monchy.

La seigneurie ainsi que le fief de la Mairie ayant été confisqués sur Charles de Monchy, à la demande d'Eléonore de Bournonville, épouse séparée de biens de Geoffroy de Belleforière, et d'Antoinette de Moreuil, veuve de Louis de Bournonville, Jacques de Cheny, gentilhomme de la Chambre du roi, s'en rendit adjudicataire le 4 juin 1638.

On voit ensuite son neveu et principal héritier Pierre d'Auvilliers, seigneur de La Folie et de Bouchoir, il donne en 1657 à Gilbert de Cavoye, le dénombrement de la Mairie de Bouchoir.

Son père Jacques de Cavoye avait fait l'acquisition de la seigneurie (en partie).

Bouchoir

de Cavoye : De sable à la bande d'argent chargée de trois lionceaux de sable armés et lampassés de gueules.

La seigneurie fut vendue en 1710 et adjugée à Geneviève du Maisniel qui s'allia en 1715 à Antoine de Cardevac, écuyer et seigneur de Boucly.

En 1719, elle donne la seigneurie à son frère  Gilbert du Maisniel, sa petite-fille Jeanne-Geneviève épousa  en 1756 Jean-Charles-Edouard, marquis de Navier, capitaine d'artillerie, il meurt en 1802 à Beaufort-en-Santerre. 

Bouchoir

du MaisnielD'argent à deux fasces de gueules chargées chacune de trois besants d'or.

Leur 6ème fils Alexandre-Charles-Antoine porta le titre de chevalier de Bouchoir en 1764.

Il épouse en 1803 Marie-Louise-Françoise de Muyssart, leur seconde fille Armandine-Louise-Charlotte fut mariée à M.D'Ainval du Frétoy, garde du corps de Louis XVIII, il meurt en 1865.

* Un autre fief appartenait à la famille Bosquillon de Bouchoir.

Daniel-Paul Bosquillon de Bouchoir (1621-1711)

Le dernier seigneur fut Louis-Edouard (1728-1800)

Bouchoir

Bosquillon : D'azur à trois serpettes d'argent emmanchées d'or, posées en pal 2 et 1 ; au chef d'argent chargé de trois roses de gueules.

                                                     *

                                         Eglise Saint Pierre

Bouchoir

aquarelle d'O.Macqueron de 1876

Le choeur et le transept datent du 19ème siècle, le reste du 18ème.

Bien endommagée pendant la Première Guerre, elle fut restaurée en 1925.   

Bouchoir

en avril 1915

Bouchoir

Bouchoir

 

Bouchoir

Bouchoir

 

 

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Parvillers-le-Quesnoy

Publié le 27 Mars 2023 par remus80

Parvillers-le- Quesnoy

 

https://armorialdefrance.fr/

D'or à trois chevrons d'azur entravaillés avec un chêne de sinople englanté du champ, passant sous le deuxième chevron et brochant sur les deux autres.

Création Jacques Dulphy et Daniel Juric.
Adopté le 17 mai 2022.

La commune de Parvillers-le-Quesnoy est née de la fusion, en 1969, des communes de Parvillers et du Quesnoy-en-Santerre. Ce blason associe, par le biais d'un "entravaillé" (entremêlement) deux symboles évoquant les deux communes originelles.
Les trois chevrons d'azur (bleu) sur champ d'or (jaune) évoquent la famille De Rely [éteinte au XIXe siècle], dont étaient issus les anciens seigneurs de Parvillers (XVIe et XVIIe siècles), et qui portait: "D'or à trois chevrons d'azur". Le membre le plus notable de cette famille parmi les seigneurs de Parvillers fut Louis de Rely, né avant 1542. Il était homme d'armes des ordonnances du roi, et prit part aux batailles de Saint-Denis et de Dreux. En 1585, il fut établi lieutenant de la garde de la ville d'Amiens. Il était le fils de Jean de Rely (lui-même seigneur de Parvillers) et de Marguerite de Raincheval. Il avait épousé en 1562 Marguerite de La Fosse. Son premier fils, Antoine, devint après lui seigneur de Parvillers.
Le chêne (ici dessiné de manière héraldique, et non "au naturel") évoque Le Quesnoy, étymologiquement: "lieu planté de chênes".
(Jacques Dulphy)

Parvillers-le- Quesnoy

de Rely : D'or à trois chevrons d'azur.

*

Eglise Saint Martin

Datait en partie de la Renaissance avec des fonts baptismaux de 1567.

Détruite lors de la Première Guerre mondiale

Parvillers-le-QuesnoyParvillers-le-Quesnoy 

aquarelle d'O.Macqueron 1877

Parvillers-le-Quesnoy

*

 Le Quesnoy-en-Santerre

Autrefois gros bourg pavé ayant un château dont on voyait encore la motte vers Bouchoir.

Le pays fut ruiné par les guerres et le pavé servit à rebâtir l'église.

Le château-fort fut détruit au 15ème siècle par le duc de Bourgogne qui s'en empara après l'avoir battu en brêches.

Eglise Notre-Dame

Parvillers-le-Quesnoy

aquarelle d'O.Macqueron 1877

C'était un édifice en pierres du 16ème siècle 

Détruite pendant la Première Guerre

Parvillers-le-Quesnoy

Parvillers-le-Quesnoy

 

 

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Vrély

Publié le 10 Février 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Boistel avec deux des coupes couvertes de l'abbaye de Saint-Eloi de Noyon.

Vrély

 

 

La seigneurie appartenait à l'abbaye Saint-Eloi de Noyon et faisait déja partie de son domaine au milieu du 10ème siècle.

Vrély

St Eloi de Noyon : D'azur à un écusson de gueules à trois coupes couvertes d'or, accompagné de trois fleurs-de-lis du même

Sont qualifiés de seigneurs du moins en partie : en 1372 Gilles VI de Mailly qu déclare tenir du duc de Lorraine, marquis de Boves, les terres, fiefs et seigneuries de Beaufort, Vrély......

En 1396, Colard de Mailly qui vend aux chanoines de Soissons plusieurs héritages, cens, rentes et droits.

Jean de Mailly racheta en 1446 les biens vendus par son père et signera la transaction de 1451 avec l'abbé se Saint-Eloi de Noyon.

En 1482, Michel Le Carpentier, seigneur de Wambus.

En 1525, Jeanne d'Argies veuve d'Antoine Le Carpentier.

En 1535 Eloy de Boistel, seigneur de Vrély, épouse Marie-Jeanne Le Caron

Puis leur fils François de Boistel, écuyer, homme d'armes du duc de Chaulnes.

Cette famille jusqu'à Pierre de Boistel qui épousa en 1664 Geneviève Ogier de Cavoye, dame de Beaufort.

Pierre de Boistel fut assassiné à la fin de 1664 et inhumé le 1 janvier 1665 à Vrély.

Vrély

Boistel : de gueules, à trois losanges d'argent posés en bande.

Sa veuve se remaria en 1666 avec Henri-René du Maisniel de Longuemort, capitaine de cavalerie au régiment de Chaulnes.

Vrély

du Maisniel : D'argent à deux fasces de gueules chargées chacune de trois besants d'or.

René Boutin, seigneur de La Boissière, l'acquit par adjudication en 1706, mais en vertu du retrait de lignage intenté contre lui, la seigneurie revint à Gilbert du Maisniel-Longuemort.

Il vend en 1719 à Marie-Madeleine de La Viefville, dame Rosières, veuve du comte de Parabère.

En 1735, la comtesse donne à sa fille Gabrielle-Anne de Baudéan de Parabère, en faveur de son mariage avec Frédéric-Rodolphe, comte de Rotenbourg.

Leur seul héritier Louis-Barnabé de Parabère vend en 1768 à Jean-Baptiste-Augustin Bosquillon de Blangy,le couple Navier de Beaufort, héritiers des du Maisniel, intentèrent contre lui le retrait féodal, la seigneurie leur fut adjugée par sentence de 7 décembre de la même année. 

L'ancien château fut détruit par un incendie en 1704.

Il dut être reconstruit ou restauré puisque Gilbert du Maisniel de Longuemort l'habitait encore en 1717, époque où il l'abandonna pour celui de Beaufort.

 

                                                        *

                                        Eglise Saint Pierre

Vrély

aquarelle d'O.Macqueron 1875

Vrély

en 1905

 

Vrély

 

Touchée par un obus

Vrély

Reconstruite après guerre

 

 

 

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Fouquescourt

Publié le 14 Janvier 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les couleurs de l'abbaye de Corbie, avec une clé de Saint Pierre symbolisant le vocable de l'église et de l'abbaye, le faucon symbolisant selon la tradition : la ferme du faucon.

 

Fouquescourt

 

 

 

D'après la tradition le village serait " La ferme du faucon".

 

Appartenait à l'abbaye de Corbie dès le 7ème siècle.

Fouquescourt

D'or à la crosse épiscopale d'azur, accostée de deux clefs adossées de gueules, au corbeau de sable en pointe brochant sur l'extrémité de la crosse

En 1225, les habiyants se reconnaissent sujets de l'abbaye qui est tenue d'entretenir un maire pour y exercer la justice.

Par la suite, quelques seigneurs ont possédé la terre comme Louis du Plessier en 1598, marié à Louise de boistel, fiile du seigneur de Vrely.

En 1629 Charles du Plessier.

En 1663 Charles-Louis du Plessier qui avait épousé en 1633 Marie Ogier de Cavoye, qui lui donna 16 enfants !

Ayant subi des pertes considérables, il dut subir l'exigence de ses créanciers, un délai de trois ans lui fut accordé par le Roi, la vente des terres et seigneurie se fit le 10 avril 1679.

La seigneurie rentra à l'abbaye en 1680.

En 1729 il existait une maison seigneuriale avec dépendances.

                                                                   *

                                                     Eglise Saint Pierre

Fouquescourt

ancienne église en 1877

Fouquescourt

Détruite pendant la 1ère Guerre mondiale

Fouquescourt

 

Fouquescourt

 

Reconstruite après guerre

Fouquescourt

 

 

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Fresnoy en Chaussée

Publié le 5 Janvier 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des familles Soissons-Moreuil et de Sailly à un frêne pour l'étymologie du nom de la commune.

Fresnoy en Chaussée

 

 

La seigneurie relevait de Moreuil.

Fresnoy en Chaussée

D'azur, semé de fleurs-de-lys d'or, au lion naissant d'argent, brochant sur le tout.

 

Elle appartenait au 15ème siècle à une branche bâtarde de la famille de Soissons-Moreuil avec Arthus de Moreuil en 1490.

Cette famille la posséda jusqu'en 1568 avec François de Moreuil, sur lequel la terre fut confisquée car étant protestant.

Le marquis Aymar-Louis de Sailly en devint propriétaire. 

Fresnoy en Chaussée

de SaillyD'argent au lion de gueules, lampassé d'azur, armé et couronné d'or.

Son fils Louis-Hector de Sailly la vendit en 1745 à Jean-Gilbert-Christophe de Linars d'Aveluy.

Fresnoy en Chaussée

de Linars : d'argent au chevron d'azur, chargé de trois besants du champ, accompagné en chef de deux coqs d'azur et en pointe d'un lion du même

 

Sa fille Louise-Madeleine la porta en mariage en 1751 à Nicolas de Herte, seigneur de Ferrières.

Leur fille Marie-Clotilde-Dorothée, née en 1759, dame de Fresnoy, épousa Pierre de Famechon, seigneur d'Yzeux, qui fut le dernier seigneur.

                                                            *

                        Eglise Notre-Dame de l'Assomption

Fresnoy en Chaussée

aquarelle d'O.Macqueron 1877 

"Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

L'église paroissiale actuelle de Fresnoy fut construite au XVIe siècle en pierres calcaires.

Les invasions espagnoles du XVIIe siècle et leur cortège de destruction entraînèrent une reconstruction partielle de l'édifice au milieu du XVIIIe du XVIIIème.

La croisée du transept est surmontée d'un clocher avec toit en flèche recouvert d'ardoise. La nef a vaisseau unique a été reconstruite en 1756.

Fresnoy en Chaussée

 

A l'été 1914, le village subit l'invasion allemande. Il fut ensuite un village de l'arrière immédiat du front notamment en 1916 lors de la Bataille de la Somme, l'église subit des dommages et fut restaurée après guerre.

Fresnoy en Chaussée

 

La curieuse façade baroque qui a échappé aux destructions.

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