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Blasons des communes de la Somme.

Lihons

Publié le 25 Novembre 2017 par remus80

Lihons

 

http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

 Parti de gueules et d'azur à la croix partie d'argent et d'or cantonnée de quatre têtes de lion affrontées d'or à dextre et d'argent à senestre.

 

Adopté le 12 juin 1970.
Armes parlantes de la communauté des religieux du prieuré bénédictin de Saint Pierre et Paul de Lihons relevées par la commune de Lihons, en inversant les émaux de lions de dextre et de senestre.

Lihons

Le village de Lihons a constitué une commune par une charte de 1123 obtenue de l'abbé de Cluny, mais les sceaux de cette commune ont disparu et les armes qui y étaient sans doute inscrites ne sont plus connues. Ce sont donc des armes de son ancien et illustre prieuré que s'est inspirée la commune actuelle, quand elle y fut invitée par le Conseil général de la Somme qui préparait la publication de son Armorial des communes, paru en 1972. Ces armes du prieuré, qui sont aussi des armes parlantes, ne sont peut-être pas différentes de celles de la commune médiévale.
La commune actuelle les a adoptées par délibération du 12 juin 1970.

Lihonscliquer pour agrandir


Le prieuré de Lihons, de l'ordre de Saint-Benoît de Cluny, sous le vocable de Saints-Pierre-et-Paul, était considéré comme l'un des plus anciens de France. Plusieurs fois incendié, il relevait directement de l'abbaye de Cluny. Il eut en 1781 pour dernier prieur commendataire un personnage peu ordinaire, en la personne de l’abbé Maury , membre de l'Académie française en 1785, député ultraconservateur aux États généraux de 1789 (pour la circonscription de Péronne où était son prieuré) comte d'Empire et archevêque de Paris en 1810.
(Jacques Dulphy)

***

Possession de la famille de Mailly au XIIIème siècle, la terre échut au début su XVème à Marguerite de Mailly qui apporte en mariage à Gilles III de Soyecourt "La terre du Grand Manoir de Lihons".

Il s'agissait d'un domaine de plus de 350 journaux avec un puissant château, dit-on cantonné de tours carrées et protégé par de larges fossés en eau.

Lihonscliquer pour agrandir

 

En 1439, les Anglais prirent le village et mirent le feu à l'église, les habitants (plus de 300) qui y s'étaient réfugiés périrent.

La garnison du château voyant cela négocia et acheta sa reddition.

A l'époque des guerres de religion en 1589, M.d'Estourmel, gouverneur de Péronne, fit garder le château.

Lihons

Belleforière-Soyecourt : écartelé

aux 1 et 4 : d'argent, fretté de gueules (Soyecourt)

aux 2 et 3 : de sable, semé de fleurs de lis d'or (Belleforière) 

Eléonore de Belleforière-Soyecourt, la fille du marquis de Soyecourt, épousa le 16 février 1779 le comte Emmanuel-Dieudonné de La Tour-en-Voivre (Woëvre ), chambellan de l'Empereur d'Autriche et colonel de ses armées, il meurt en 1824.

Lihons

 

 

De La Tour En Voivre : écartelé : aux 1 et 4 : de gueules aux trois lions d'argent

aux 2 et 3 : de sable à la fasce d'argent accompagnée de trois pattes de lion du même, deux en chef contre-onglées, une en pointe contre-onglée et mouvante de la pointe.

 

Son fils, collectionneur solitaire, vécut au Grand Manoir jusqu'à sa mort en 1862.

Lihons

 

Lihons

La vente qui s'en suivit porta sur un vieux bâtiment et un domaine réduit à une vingtaine d'hectares.

Tout disparu lors des bombardements de la Première Guerre Mondiale.

Lihons

Le Grand Manoir après les bombardements

 

***

Eglise Saint Médard

édifice de belles proportions du XIIIème et XVème siècle

Lihons

En 1867

Lihons

Lihons

Lithographie de Engelmann et Cie

Lihons

Lihons

Lihons

 

Lihons

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Framerville-Rainecourt

Publié le 20 Novembre 2017 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

                    

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partie des armes de la famille de Collemont, les besants de sable étant remplacés par un coquelicot et deux bleuets, symbolisant la Grande Guerre.

Framerville-Rainecourt

 

 

Le premier seigneur parait avoir été Beaudoin de Longueval qui accompagna Saint-Louis dans son expédition d'Afrique.

En 1396 on trouve Louis d'Argies, au XVème siècle la famille de Boussi, en 1549 Jean de Rivery puis Antoine de Rivery, Antoine de Festard la possédait à la fin du XVI°.

Elle fut acquise en 1610, à la suite de la saisie opérée sur ses enfants, par François de Collemont, a eu confirmation de noblesse par Henri IV en 1592.

Il épouse en 1596 Renée Scourion.

Framerville-Rainecourt

De Collemont : d'azur à la fasce d'argent, chargée de trois tourteaux de sable, accompagnée de trois coquilles d'or.

Support et cimier : trois licornes

 

Son fils Claude, marié en 1651 à Jeanne de Parisis lui succède, puis le fils de celui-ci, Charles de Collemont , marié en 1681 à Françoise Martin

C'est lui qui fit construire le château, le fronton portait dit-on les armes des de Collemont

Son fils Jean-Charles, né en 1682, chevalier et Lieutenant des maréchaux de Péronne, épousa en 1715 Charlotte de Vendeuil.

Sa nièce Marie-Geneviève du Fossé de Watteville (1718-1764) en hérita, elle se maria en  1750 avec François-Firmin Desfriches-Doria, marquis de Payens, capitaine de cavalerie et seigneur de Cayeux-en-Santerre

Framerville-Rainecourt 

 

couronne de marquis

Biaudos de Castèja : écartelé : aux 1 et 4, d'or au lion de gueules

aux 2 et 3, d'argent, à trois merlettes de sable

écartelé: aux 1 et 4, d'azur à la bande d'argent, chargée de trois défenses de sanglier de sable et de deux roues d'argent ( Desfriches)

aux 2 et 3, coupé d'or et d'argent, à une aigle de sable, languée, becquée et couronnée d'or, brochant sur le tout (Doria)

Framerville-Rainecourt

 

Ils firent moderniser et agrandir le château.

 

Framerville-Rainecourt

De cette union est issue une fille : Marie-Elisabeth-Françoise Desfriches-Doria qui se maria en 1779 avec Stanislas de Biaudos, comte de Castèja, colonel commandant le rgt Royal Comtois.

* Le 10 janvier 1779 à Versailles, le roi et la famille royale donnent leur agrément pour le mariage de Stanislas Catherine de Biaudos avec Marie-Elisabeth-Françoise Desfriches-Doria, riche héritière de nobles picards, petite fille par son père du marquis Doria et par sa mère du comte de Watteville, gouverneur de Ham, marié à une demoiselle de Collemont. C'est le 16 janvier, chez l'époux, rue du Cherche Midi, que le contrat est signé en présence des témoins et de la famille. La mariée apporte à son mari plusieurs seigneuries parmi lesquelles Framerville, Rainecourt, Herleville et Belleuse. 

Le domaine échut ensuite à l'ainé de ses deux fils, André de Biaudos de Castèja, chef d'escadrons de cuirassiers, né en 1780, il épousa en 1802 Alexandrine-Françoise de Pons-Rennepont, il meurt subitement en 1828.

Leur fils Rémi-Léon de Biaudos, marquis de Castèja, né en 1805, épousa en 1835 Eliza Margaret Hunloke, il vend le château en 1866.

Il décède en 1899 laissant un fils Emmanuel-Alvar de Biaudos de Castèja,né en 1849, qui racheta le château en 1908, il meurt en 1911 le laissant à l'un de ses enfants.

Le château fut gravement endommagé pendant la Première Guerre Mondiale, une fois la paix revenue, la marquise de Castèja renonça à faire relever cette grande demeure dont elle n'avait pas l'usage, mais fit restaurer les bâtiments de la ferme voisine ainsi que le long corps de communs qui bordait la cour d'honneur.

Framerville-Rainecourt

Le château appartient ensuite à Madame Courtier.

Framerville-Rainecourt

 

Le cartouche du fronton est très abimé, les sculptures semblent représenter une allégorie de la vie champêtre.

Framerville-Rainecourt

Entrée monumentale de l'ancien château (photo : APictche)

*

Eglise Sainte Geneviève 

Framerville-Rainecourt

 

L'église dont la construction datait du XVII° siècle, était intégrée au château, fortement endommagée lors des combats de la Grande Guerre, elle fut reconstruite sur ses fondations à l'identique dans le style néo-gothique en 1920.

Framerville-Rainecourt

août 1916.

Framerville-Rainecourt

Framerville-Rainecourt

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Brouchy

Publié le 17 Octobre 2017 par remus80

Brouchy

 

http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

De gueules à deux chevrons d'argent accompagnés de trois trèfles d'or.

 

"Ce blason figure dans le très officiel Armorial de la Somme, publié en 1972 sous les auspices du Conseil général de la Somme sous le contrôle d'une "Commission d'héraldique urbaine du département de la Somme", qui ne s'est plus réunie depuis. La notice de l'Armorial indique seulement que ce blason est repris de celui "des seigneurs de Brouchy avant la Révolution". C'est maigre. Victorien Poiteux, historien local, conteur et écrivain en langue picarde, dit E.V Poiteux de Brouchy (1878-1954) s'est intéressé aux De Brouchy. Comme d'autres, il a montré, notamment, que cette commune a obtenu son affranchissement dès le 13e siècle. En 1223 est encore cité Jean, comte de Brouchy. En 1303, Jean, chevalier, est dit seigneur de Brouchy. On cite encore, en 1409 Jean de Brouchy, père de Galhaud de Brouchy, qui paraît être le dernier du nom.
Ornements extérieurs: croix de guerre 1914-1918 avec palme; croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze."
Le blason communal de Brouchy est au nombre des blasons peints sur la frise héraldique de la gare de Ham, réalisée vers 1929.
(J. Dulphy)

*

D'après mes recherches ce blason est celui de la famille Langlois de Brouchy

(Nobiliaire de Picardie)

Brouchy

Brouchy

*

Après la disparition des sires de Brouchy, la seigneurie avait été démembrée au cours du Moyen-Âge, Géraud Langlois acquis en 1510 la seigneurie du Pré à laquelle il réunit plusieurs terres.

Le château est connu par l'inventaire fait à la demande d'Alexandre de Langlois, seigneur du Metz, tuteur des enfants de feu Isaac de Langlois

La seigneurie principale échut sous Louis XVI à François-Henri Langlois de Brouchy, chevau-léger de la Garde du Roi.

Il fit rebâtir le château entre 1779, date de son mariage célébré à Noyon, et 1787 date gravée sur le fronton près de ses armoiries.

Brouchy

cliquer pour agrandir.

Mis en vente après sa mort en 1813, le château appartenait en 1817 à Jacques Tardieu, négociant à Saint-Quentin.

Puis en 1838 à Honoré Lhote, en 1879 à Louis Ponche, industriel à Amiens et enfin à la famille Bernot.

Gravement atteint en mars 1918 et incendié par les Allemands, il n'a pas été restauré, seuls subsistent la grille d'entrée avec ses piliers brique et pierre.

Brouchy

 

Merci à André Vincent pour ces photos

Brouchy

Brouchy

église en 1875

Brouchy

Brouchy

 

Brouchy

Pierre tombale du début du XIV ème siècle de Jehan d'Aubigny, retrouvée sous le pavage de l'église.

Brouchy

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Moyencourt-en-Santerre

Publié le 1 Janvier 2017 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille Binet de Moyencourt avec une divise ondée sur la fasce, évoquant le cours d'eau local "La rivière bleue".

Moyencourt-en-Santerre

 

On retrouve trace du château de Moyencourt dès 1223  Raoul de Moyencourt.

Il a été fortifié dès 1382 par Renaud de La Chapelle puis doté de douves et d'un pont-levis, chacune des 7 tours avaient entre 15 et 25 m de circonférence, ce qui en faisait un édifice gigantesque.

Seul vestige encore debout aujourd'hui, la porte du château-fort qui se composait d'un passage voûté précédé d'un pont-levis, on en reconnait encore les deux longues rainures.

 

Moyencourt-en-Santerre

Moyencourt-en-Santerre

Moyencourt-en-Santerrede nos jours

Un bas-relief sculpté en pierre dure occupait la partie supérieure de la maçonnerie, il représentait une sirène sur un rivage accompagné d'une bergère et de ses brebis, des inscriptions en lettres gothiques du 15ème siècle : Avé Maria.

Moyencourt-en-Santerre

 

Moyencourt-en-Santerre

 

Ce bas-relief est aujourd'hui conservé au musée Walters Art Gallery de Baltimore aux Etats-Unis, il fut acquis en 1913 par Henry Walters auprès d'un marchand d'objets d'art (R.Heilbronner) 

Moyencourt-en-Santerre

On attribue traditionnellement la construction du pavillon d'entrée du 15ème à Gérard d'Athies, panetier du Roi.

Moyencourt-en-Santerre

Gérard d'Athies : d'argent à trois fasces de sable, à la bande de gueules brochant sur le tout.

Ce pourrait être également l'oeuvre de son neveu également prénommé Gérard, qui lui succéda en 1439, il n'eut pas de postérité de son mariage avec Jeanne de Soissons-Moreuil ( appelée Aliénor à tort).

Sa soeur Jeanne d'Athies ayant épousé en 1402 Jean du Faÿ, chambellan du Roi, la seigneurie échut donc à leur petit-fils Gérard du Faÿ d'Athies.

Moyencourt-en-Santerre

De Faÿ d'Athies : d'argent semé de fleurs de lys de sable sans nombre.

 

Le 7 mars 1471, Louis XI data une de ses lettres de Moyencourt.

Fils d'Adrien Binet, acquéreur de la seigneurie en 1714, Joseph-Adrien Binet choisit l'emplacement de l'ancien manoir d'Harivaux, dont on trouvait mention au 13ème siècle et dont subsistaient les fondations sur une colline voisine, près de la route de Nesle.

Moyencourt-en-Santerre

Binet de Moyencourt : d'azur, à la fasce d'or accompagnée en chef d'une étoile d'argent et en pointe de deux épis de blé.

Il y fit élever un grand château dès 1766, précédé d'une large avenue, d'une grille et de douves sèches.

Moyencourt-en-Santerre

Moyencourt-en-Santerre

 

Moyencourt-en-SanterreMoyencourt-en-Santerre

 

Sous la Révolution en 1793, il fut incarcéré quelque temps à Amiens puis libéré étant considéré comme non-noble.

Sous la monarchie de juillet il se livra à d'importantes spéculations immobilières.

Après sa mort le domaine échut aux familles Amyot et de Launay qui procédèrent à une importante campagne de réparations du château.

De nouveau modernisé après son acquisition par M.Dollot en 1909.

Pendant la Première Guerre Mondiale, il fut longtemps occupé par des états-majors allemands qui le détruiront à l'explosif en mars 1917, lors du repli des troupes.

 

 * Un primitif français du milieu du XVème siècle se trouve aux Etats-Unis : La crucifixion de Moyencourt, autrefois dans l'église primitive du village.

 

Moyencourt-en-Santerre

Moyencourt-en-Santerre

Il fut acquis par John G. Johnson peu avant la Première Guerre Mondiale d'un certain Emile de Launay, propriétaire du château de Moyencourt.

 

Moyencourt-en-SanterreMoyencourt-en-Santerre

Gérard d'Athies avec son blason et Jeanne de Soissons-Moreuil , le sien est : parti au 1, des armes d'Athies et au 2, des Soissons-Moreuil, d'azur semé de lis d'or au lion naissant.

 

 

Moyencourt-en-Santerre

*

Eglise Saint Nicolas

L'ancienne église en pierre datait de 1413, édifiée par Gérard d'Athies.

Détruite pendant la 1ère Guerre mondiale. 

Moyencourt-en-Santerre

ancienne église détruite pendant la Première Guerre

Moyencourt-en-Santerre

Moyencourt-en-Santerre

Reconstruite après la guerre

 

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Billancourt

Publié le 30 Décembre 2016 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

 Projet de blason associant les armes des de Mazancourt et celles des du Maitz de Goimpy, la croix pattée sur le chevron évoque à la fois la présence ancienne d'un établissement des templiers à Froidmont et une croix de chemin pattée présente dans le village

Billancourt

 

A la fin du XVème siècle, la terre et seigneurie appartenait à Jean II de Merlin dit de Mazancourt, prévot royal de Noyon et bailli de Nesle, marié en 1482 avec Jacqueline d'Estrées.

Le château-fort de Froidmont était situé sensiblement au même endroit que le château actuel, il en reste quelques vestiges.

Billancourt

Billancourt

Après lui vinrent Adrien de Mazancourt (mort en 1540) puis Charles, vicomte de Courval, homme d'armes de la compagnie du dauphin à Péronne en 1532, et Christophe, chevalier de l'ordre du Roi en 1565, gentilhomme de la Chambre en 1607, il rédigea son testament en 1617 et mourut en son château âgé de 80 ans.

 

Son fils David de Mazancourt, né en 1607 de son troisième mariage avec Suzanne de Poix, fut plus brillant encore, conseiller du Roi, capitaine de 100 hommes d'armes au régiment de Chanceaux en 1628 puis capitaine d'une compagnielégère allemande en 1635 et enfin capitaine de cavalerie en 1638, il combattit sur la plupart des champs de bataille de son temps et mourut en 1670 à Moyenvic.

Billancourt

De Mazancourt

D'azur au chevron d'or, accompagné de trois coquilles du même.

Nul doute qu'il ne faille lui attribuer la construction du château, vraisemblablement au milieu du XVIIème siècle, après le passage des troupes en campagne de 1636 et 1653.

Son fils Jean-Baptiste de Poix, colonel du régiment de Courval fut tué en campagne, sans laisser de postérité.

Ses biens revinrent à sa soeur Diane, épouse de Louis de Pas, comte de Feuquières.

Louise de Pas de Feuquières épousa en 1686 Paul Berbier, baron de Ville et seigneur de Goimpy, aïeul de François-Louis du Maitz de Goimpy qui était en 1772 seigneur de Billancourt, capitaine de vaisseaux puis chef d'escadre en 1784.

Après la Révolution, il vit ses titres brûlés en l'an II, il passa quelque temps dans les géôles révolutionnaires et mourut à Billancourt en 1807.

Billancourt

Du Maitz de Goimpy

D'azur au chevron d'or, accompagné de trois molettes du même.

 

Son neveu Louis-Pierre du Maitz, marquis de Goimpy, vendit le domaine en 1828 à Charles Quenescourt, notaire honoraire, à sa mort en 1839, il laissa le domaine à sa nièce Madame Louis-René Le Noir de Becquincourt, née Alexandrine Fouant de La Tombelle.

Leur fils Louis-Adrien de Becquincourt, marié à Zénaïde Fouant de La Tombelle, fit quelques modifications au château en 1840.

Billancourt

Saccagé et incendié dès septembre 1914 par les troupes allemandes.

Billancourt

Les descendants habitent la demeure bâtie en 1924 sur le même emplacement.

Depuis la fin du 20ème siècle elle appartient à la famille Reguieg.

Billancourt

 

Billancourt

 

Armoiries sur le château des Le Noir de Becquincourt

Billancourt

D'or à la fasce écartelée de sinople et d'argent.

 

Billancourt

Sépulture de la famille de Becquincourt

Billancourt

 

*

Eglise Saint Martin

Billancourt

aquarelle d'O.Macqueron 1875, bibliothèque municipale d'Abbeville.

Reconstruite après les destructions de 1914-18.

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Falvy

Publié le 22 Mai 2016 par remus80

Falvy

Burelé d'argent et d'azur, à la bande de gueules brochant sur le tout.

 

La commune a relevé les armes de la famille De Nesle de Falvy comtes de Soissons aux 12e et 13e siècles, qui étaient: "burelé d'argent et d'azur de dix pièces, à la bande de gueules brochant sur le tout".

Ils sont seigneurs du lieu depuis un temps immémorial, et le plus célèbre fut Jean III de Nesle, seigneur de Falvy et de La Hérelle, comte de Ponthieu par sa seconde épouse, compagnon de Saint Louis à la 8e croisade de 1270. Veuf de Béatrix de Joigny, il avait épousé en secondes noces, en 1260, Jeanne de Dammartin, comtesse de Ponthieu et d'Aumale, qui mourut en 1278 à Abbeville. Jean III, quant à lui, fut le dernier seigneur du nom à Falvy, et le dernier porteur du nom. Il mourut en 1310 à Orcamps, près de Soissons (02).

.La famille De Nesle de Falvy s'est éteinte au 14e siècle.

Lui ont succédé des noms prestigieux parmi lesquels: Vendeuil, Béthune, Luxembourg, Valençay, Navarre, et les Saint-Simon du 17e siècle à la Révolution. (Jacques Dulphy)

Autre blason : Fascé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules, couronné d'or, brochant sur le tout.

Falvy

Xème siècle : Donjon en pierre sur pilotis
Tenure des COMTES DU VERMANDOIS
1097 : * Drogon seigneur de Nesle
1146 : * Yves de Soissons
1157 : * Yves de Nesle
1175 : * Église des Prémontrés
1200 : * Jean I de Falvy Nesle
1270 : * Jehan III de Nesle 
1324 : * Jean de Vendeuil II
1400 : * Famille de Béthune 
1435 : * Louis de Luxembourg * Jean de Bar * Seigneur de Falvy
1477 : * Marie du Luxembourg. Francois de Bourbon Vendöme
1515 : * Famille de Valencay
1566 : * Prince de Navarre
1589 : * Henri de Navarre - Henri IV
1594 : * D'Amerval & Gabrielle d'Estrées
1611 : * Isaac- Seigneur de ST-Simon
1629 : * Destruction du château par Louis XIII, il n'a pas laissé de vestiges
1780 : * Balthazar de St Simon Rouvroy
1789 : * Claude Henri de Saint Simon

Eglise Sainte Benoite

FalvyAquarelle d'O.Macqueron.1877

 

A l'origine chapelle du château-fort démantelé par Louis XIII, d'origine romane datée de 1140 et remaniée au XVème siècle avec un mélange de style roman et gothique

 

Blasons dans l'église Sainte Benoite         

FalvySeigneurs de Falvy et de La Hérelle

 

FalvyJean de Vendeuil II- 1324

FalvyGuillaume VI de Béthune 14ème siècle

FalvyJeanne de Bar, 1410

FalvyMarie de Luxembourg 1500

FalvyFrançois de Bourbon-Vendôme

Falvy Nicolas d'Amerval 1594

FalvyRobert de Y et Isabeau Le Convers 16ème siècle

FalvySaint-Simon 17 et 18ème siècle

Sur un contrefort de l'église, le blason des Bourbon-vendôme 

Falvycliquez pour agrandir

Blason Bourbon-Vendôme 

 

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Chaulnes

Publié le 5 Mai 2016 par remus80

Chaulnes

 

http://armorialdefrance.fr/

De gueules au château d'argent, maçonné de sable, posé sur une terrasse vergetée de sinople et de gueules, de dix pièces.

 Adopté le 3 avril 1970.

Si la délibération municipale d'adoption officielle du blason de Chaulnes ne date que du 3 avril 1970, ce blason est en usage de longue date, et sans doute a-t-il été créé dans sa configuration actuelle pour figurer sur le monument aux morts, inauguré en 1924. Il est en effet sculpté dans la pierre, sur le socle de l'allégorie de la Patrie. La terrasse de sinople vergetée de gueules symbolise le ruban de la médaille de la croix de guerre 1914-1918. Cette décoration a été décernée en 1920, le bourg ayant été entièrement détruit par les combats et les bombardements de la Grande Guerre.

Chaulnes

 

Sur le blason aussi, le château d'argent symbolise le premier château du lieu, une forteresse féodale rasée par les Bourguignons en 1472. (Jacques Dulphy)

ChaulnesPanneau avec l'historique du château

 

ChaulnesBlason sur la mairie,reconstruite en 1924.

Chaulnes

 Les seigneurs de la famille de Chaulnes dont une charte de 1116 fait mention, portaient ce blason : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois clous du même.

Chaulnes

On le retrouve sur l'église (reconstruite en 1927)

Chaulnes

Chaulnes

 

Après sa destruction par les Bourguignons en 1471, le château fut reconstruit à partir de 1555 par le baron Louis 1er d'Ongnies et son épouse Antoinette de Rasse.

En 1619, il devient la propriété d'Honoré d'Albert par son mariage avec Claire-Charlotte d'Ailly, cette même année Honoré d'Albert est créé 1er duc de Chaulnes par Louis XIII.

Le titre est ensuite transféré à la maison d'Albert de Luynes, en l'occurence Charles-Honoré d'Albert de Luynes qui devient ainsi le 4ème duc de Chaulnes.

Chaulnes

 

Chaulnes

 

Charles d'Ailly : de gueules à deux branches d'alizier d'argent passées en double sautoir, au chef échiqueté d'azur et d'argent

Chaulnes

 

En 1806, le château et son domaine sont vendus puis démolis, la Première Guerre Mondiale acheva le travail.

 

ChaulnesAquarelle vers 1670.

Chaulnes

Chaulnes

Chaulnes

Chaulnes

 

Chaulnes

ancienne église

Chaulnes

sa destruction

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