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Blasons des communes de la Somme.

Estrées-Deniécourt

Publié le 8 Janvier 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des de Montjean  avec une bande d'argent symbolisant l'ancienne chaussée romaine.

Estrées-Deniécourt

Les communes d'Estrées et Deniécourt fusionnent entre 1790 et 1794.

 

Au Moyen-Âge ces deux communes font partie de la châtellenie de Nesle, on trouve en 1147 Ives de Nesle.

En 1221, une charte mentionne Pierre d'Estrées comme seigneur, il porta bannière à Bouvines en 1214.

En 1270 Raoul d'Estrées est cité parmi les chevaliers de la 8ème croisade.

A la fin du 17ème siècle, René-Philippe de Montjean (ou de Montejean), marquis de Deniécourt, seigneur de Fay, de Deniécourt et d'Estrées, sous-lieutenant de chevau-légers de la reine, épouse Reine Le Cat d'Hervilly.

Estrées-Deniécourt

De Montjean : écartelé : aux 1 et 4 d'or fretté de gueules; Aux 2 et 3 : de gueules à la croix d'argent chargée en coeur d'une coquille de sable

Le Cat d'Hervilly : de sable semé de fleurs de lys d'or.

 

Estrées-Deniécourt

 

Les de Montjean portaient l'origine : d'or fretté de gueules.

 

Leur deux filles épousèrent leurs oncles et c'est ainsi que Augustine de Montjean apporta la terre en 1717 à Michel-Charles d'Hervilly, marquis de Canisy, lieutenant-colonel pour le Roi du château de Ham.

Son fils Charles-François d'Hervilly épousa Marie-Anne Manessier de Guibermesnil, ils entreprirent la reconstruction complète du château qui s'arrêta en 1760 lorsque Marie-Anne mourut à Brocourt, âgée seulement de 31 ans.

Estrées-Deniécourt

Mannessier : d'argent à trois hures de sanglier de sable.

Leur fils Charles-François d'Hervilly épousa en 1747 à Versailles, Marie-Anne Manessier de Guibermesnil, ils entreprirent la reconstruction complète du château qui s'arrêta en 1760 lorsque Marie-Anne mourut à Brocourt, âgée seulement de 31 ans.

Les travaux ne durent être repris que dans les dernières années de l'Ancien Régime par leur fils Marc-Pierre qui fit également élever l'église et la ferme, il mourut en 1796.

Estrées-Deniécourt

Son fils Louis-François, comte de Deniécourt et colonel de cavalerie, dut attendre de devenir conseiller général dans les premières années de la Restauration pour faire bâtir de nouvelles dépendances et redessiner le parc à l'anglaise .

Estrées-Deniécourt

Dans les années 1840, il fit apporter des modifications au château.

Sa fille la comtesse de Kergolay lui succéda en 1853 et, à la veille de 1914 Louis de Kergolay fit réaliser une importante campagne de travaux.

Estrées-Deniécourt

De Kergolay : vairé d'or et de gueules

Estrées-Deniécourt

Estrées-Deniécourt

Au cours de la bataille de la Somme pendant l'été 1916 le site fut âprement bombardé, les troupes allemandes occupèrent le château et repoussèrent 3 offensives des français avant de céder le 18 septembre.

La violence des combats ne laissa pratiquement rien subsister du château, de l'église, des dépendances et du parc.

Estrées-Deniécourt

Estrées-Deniécourt

 

 

Eglise Saint-Quentin

Estrées-Deniécourt

L'église en 1877

Estrées-Deniécourt

 

 

Estrées-Deniécourt

 

 Les villages d'Estrées et de Deniécourt furent totalement détruits pendant la Première Guerre mondiale, classés en Zone rouge, ils ne devaient pas, en principe être reconstruits. La ténacité des habitants fit changer d'avis les autorités qui autorisèrent la reconstruction du village d'Estrées et du hameau de Deniécourt qui eurent chacun une église neuve. Au début de la Seconde Guerre mondiale, pendant la Campagne de France de 1940, Estrées-Deniécourt fut à nouveau détruit. En 1948, la commune adhéra à la coopérative de reconstruction des églises dévastées. L'architecte péronnais Marc Quentin, qui fut par la suite architecte à Royan et à Rochefort-sur-Mer, est choisi pour diriger les travaux de reconstruction de l'église qui fut achevée en 1959.

 L'église d'Estrées est une construction en béton armé. Son originalité réside dans son aspect. Pas de mur apparent, ce sont les deux versant de la toiture qui vont jusqu'au sol. L'éclairage s'effectue par cette toiture originale en béton percée de multiples petits carrés garnis de verre teinté. L'entrée est protégée par un auvent et un fin clocher de béton domine l'édifice. A l'intérieur, un escalier de béton donne accès à une tribune.

Estrées-Deniécourt

 

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Eglise Saint-Gentien (Deniécourt)

Église Saint-Gentien de Deniécourt reconstruite durant l'entre-deux-guerres, à l'emplacement de l'église précédente, ancienne chapelle du château alors situé à proximité de Deniécourt

Estrées-Deniécourt

Estrées-Deniécourt

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Bethencourt-sur-Somme

Publié le 11 Novembre 2019 par remus80

Bethencourt-sur-Somme

 

http://armorialdefrance.fr/ 

 

D'or à douze merlettes de gueules ordonnées en orle, accompagnées d'un lambel d'azur.

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Ce sont les armes anciennes de la famille de Béthencourt.
Plusieurs familles ont porté ce nom. Celle-là, connue dès le XIe siècle, comptait parmi les plus prestigieuses du Vermandois. En 1053, Baudouin de Béthencourt, l'un des plus hauts seigneurs de la cour du roi Henri 1er, est témoin d'une charte du comte de Vermandois en faveur de l'abbaye d'Homblières.

Dans des chartes de 1240 et 1248, il est fait mention de Philippe et Wauthier de Béthencourt, seigneurs de Béthencourt (sur Somme).
Rietstap donne ce blason (d'or à une orle de douze merlettes de gueules, au lambel d'azur en chef) pour la famille "De Béthancourt-Lagny"; Jougla et Warren pour la famille "De Béthancourt", mais ils précisent l'un et les autres que c'est bien de cette famille du Vermandois, en Picardie, qu'il s'agit.

Victor et Henri Rolland (Supplément à l'Armorial général de Riestap, 1926-1954),dessinent ce blason familial mais disposent les merlettes en cercle, en non en orle.
(Jacques Dulphy)

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Il existait un château-fort au XIIIème siècle pour garder le passage de la Somme, ce château un peu oublié de l'histoire subsistera jusqu'au règne de Louis XIII qui le fit démolir.

On trouve le tombeau d'Isabelle de Béthencourt épouse d'Odon IV seigneur de Ham au XIIIème siècle, dans la crypte de l'église de Ham.

Bethencourt-sur-Somme

Le village fut pillé et brûlé par les Espagnols en 1676.

Et totalement détruit pendant la Première Guerre mondiale.

L'église Notre-Dame de l'Assomption datait du XIème siècle et était édifiée tout près de la Somme, elle fut détruite le 22 avril 1917 par les allemands, avec une mine à retardement.

Bethencourt-sur-Somme

en 1777

Bethencourt-sur-Somme

Bethencourt-sur-Somme

Bethencourt-sur-Somme

Reconstruite sur un nouvel emplacement en 1926.

Bethencourt-sur-Somme

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Estouilly

Publié le 2 Août 2019 par remus80

 

Ancienne commune absorbée par celle de Ham en 1965.

 

Estouilly

http://armorialdefrance.fr/  

 

D'azur à trois bandes vairées appointées d'azur et d'argent.

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Estouilly

S'il apparaît une famille D'Estouilly, seigneur du lieu dès le début du 13e siècle, qui se fond en 1292 avec la famille De Saint-Simon, c'est du blason de la famille Bouzier, seigneur de Ham de 1373 à la Révolution, que l'ancienne commune d'Estouilly a copié son blason "d'azur à trois bandes de vair appointées".

Estouilly

Armorial d'Hozier, 1696

Cette famille était originaire du Hainaut.

Un sire de Bouzier apparaît dans la seconde partie du 14e siècle comme défenseur du château de Ham contre les Anglais.

Antoine Bouzier fut seigneur de Ham en 1589 et 1591.

Antoine Bouzier d'Estouilly, chevalier, seigneur d'Estouilly et autres lieux, né à Noyon en 1655, était capitaine des grenadiers, lieutenant du roi à Péronne en 1732 et à Saint-Quentin en 1737 (Decagny), il épousa en 1725 Louise-Hélène de La Condamine, il meurt en 1754..

Charles-Octave Bouzier d'Estouilly, né en en 1806 mourut à Beyrouth en 1837.

Une fille Bouzier d'Estouilly : Marie-Charlotte, épousa, vers 1737, le savant Charles-Marie de La Condamine. Le blason de cette famille, devenu celui de la commune d'Estouilly (absorbée par celle de Ham en 1965) était déjà utilisé par la localité dans les années 1920.

 

Estouilly

pierre tombale dans l'église

Estouilly

Plaque funéraire dans l'église

Il figure parmi les autres blasons de la région de Ham représentés sur la fresque héraldique de la gare de Ham, peinte vers 1929.
(Jacques Dulphy)

Estouilly

Blason figurant sur la fresque héraldique de la gare de Ham inaugurée en 1929,
peinte par Fernande Van Driesten-Pary.
(Photo Jacques Dulphy, 2012)

C'est Antoine-Claude Bouzier qui fit rebâtir le château comme le révèle son contrat de mariage avec Louise-Geneviève Néret en 1763, capitaine au régiment de Champagne et lieutenant du Roi à Saint-Quentin, comme son père.

Estouilly

 

Estouilly

en 1907.

Le château appartenait en 1914 à la comtesse Louis de Vaudriney, née Louise-Marie Bouzier.

 

Gravement atteint par les bombardements en 1917, puis ruiné par l'incendie et par l'explosion de mines à retardement, il fut détruit jusqu'aux caves.

Estouilly

 

 

Le Château détruit après avoir été une propriété privée, est aujourd'hui un Centre Educatif Fermé (C.E.F)

Estouilly

Estouilly

 

Eglise Saint-Médard

Estouilly 

Bibliothèque municipale d'Abbeville

La petite église d’Estouilly conserve une nef très ancienne, dissimulée par une architecture récente de briques et de pierre sous une toiture en bardage.

Il s’agissait d’une église à trois nefs, de plan basilical, longue de quatre travées dont les arcades reposent sur des piliers quadrangulaires. Les petites fenêtres hautes et l’absence de décor sont caractéristiques de l’architecture de la fin du haut moyen-âge en France du Nord, et dont il subsiste peu d’exemples.

Cette architecture dite « de l’an mil », très simple et sans aucune voute selon un modèle qui peut perdurer jusqu’au XIIe siècle, est antérieure à l’arrivée de l’art roman dans la région, vers 1060/1070.

Il ne s’agit donc pas d’une église romane, mais préromane.

Il est difficile d’estimer sa date de construction. Quelques indices laissent présager une construction d’entre le milieu du XIe et le tout début du XIIe siècle

Cet élément patrimonial est certainement le plus ancien de la ville : Cette petite église, tellement  insignifiante, a traversé les siècles et la première guerre mondiale (contrairement au château voisin dont il ne subsiste rien).

Elle demeure émouvante dans sa simplicité, sa fragilité relative, et ces multiples détails, véritables témoignages historiques : traces des outils des tailleurs de pierre, pierre tombale, bancs sur mesure (les murs de la nef ne sont pas parallèles…), désordres architecturaux, etc…

Estouilly

Estouilly

 

 

Estouilly

 

 

 

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Athies

Publié le 13 Février 2019 par remus80

 

Athies

http://armorialdefrance.fr/  

  

D'argent à trois fasces de sable, à la barre de gueules brochant sur le tout.

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La commune a relevé le blason de la famille D'Athies, originaire du lieu, et qui compta parmi ses membres Gérard d'Athies, mort en 1404, archevêque de Besançon.
La famille portait "d'argent à trois fasces de sable, une bande de gueules brochant sur le tout". Sur le blason communal, la bande est devenue barre, sans doute par souci de brisure. (Jacques Dulphy)

Athies

Athies

 

Athies

 

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La commune fut une habitation royale sous Clotaire et son épouse Radegonde.

Les comtes de Vermandois possédèrent la seigneurie jusqu'en 977 puis à la famille d'Athies.

On trouve Adam d'Athies en 1171 puis Jean d'Athies en 1179.

Gui d'Athies fut vice-chancelier de France en 1201

Hugues d'Athies, Grand panetier de France en 1224, sous les règnes de Louis VIII et Louis IX, il se distingua en Egypte lors de la 7ème croisade, avec lui s'éteignit la maison d'Athies.

Simon de Kefvilliers et Marguerite de Foucarmont furent la souche des nouveaus seigneurs.

En 1330 N....épousa la soeur de Jean de Kefvilliers et devient seigneur d'Athies.

Guérard d'Athies en 1421 fut capitaine du duc de Bourgogne.

Puis son frère Quentin vers 1435, ici s'arrête la filiation des seigneurs d'Athies, le domaine passa dans la maison de Nesle.

Les seigneurs d'Athies firent élever des fortifications, le château-fort fut exposé aux mêmes désastres que la ville, brûlé en 1648 par les Espagnols et en 1676 par les Impériaux, de sorte qu'à la fin du 17ème siècle il avait perdu de son importance, il n'en restait plus au 18ème siècle que des murs en pierre ruinés et une tour.

Peu de temps avant la Révolution, les seigneurs de Nesle avaient donné les restes au garde de la baronnie qui en vendit l'emplacement, on en abattit les dernières ruines et on combla les fossés.

Athies

les restes d'une porte médiévale avec la date de 1627

Athies

 

Athies

Athies

Athies

Le village avant sa destruction.

 

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Eglise Notre-Dame de l'Assomption

Un prieuré bénédictin fut à Athies, en 1178. La construction de l'église serait contemporaine de cette fondation. Néanmoins, l'église d'Athies subit plusieurs destructions, en 1648 et en 1676 notamment. Les Espagnols en 1648 incendièrent l'église ce qui entraîna l'écroulement de la tour. En 1676, les Impériaux incendièrent une nouvelle fois l'édifice qui fut reconstruit et agrandi au xviiie siècle.

L'église d'Athies subit d'importants dégâts au cours de la Première Guerre mondiale, les voûtes furent percées et la tour s'effondra.

La restauration débuta en 1929 et se termina en 1931.

Athies

Athies

Athies

 

 

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Esmery-Hallon

Publié le 29 Janvier 2019 par remus80

Esmery-Hallon

 http://armorialdefrance.fr/ 

 

D'azur au croissant d'or accompagné de cinq étoiles d'argent.

 

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Le premier seigneur du nom de d'Esmery, seigneur d'Esmery, dont il soit fait question est Jean d'Esmery, cité dans un aveu de 1341.

Le nom de d'Esmery apparaît, comme nom de famille, tout au long du Moyen Age, en Santerre et en Vermandois. On retrouve les d'Esmery seigneurs d'Avricourt : le premier seigneur de ce nom y est Jacques d'Esmery, vivant en 1360.

C'est le blason de cette famille, avec quelques modifications, qu'a repris la commune, et qu'on voit aujourd'hui sur les plaques de rues.

 

Esmery-Hallon

Le blason d'Esmery-Hallon était déjà adopté dès les années 1920. Il figure, avec un champ de sable parmi les blasons de la région de Ham figurant sur la frise héraldique de la gare de Ham, peinte vers 1929.

Esmery-Hallon

Une légende locale attribue le nom de ce village, et le blason de ses premiers seigneurs (avec croissant et étoiles) au séjour que fit à Esmery la princesse musulmane Ismérie. Ismérie était la fille du sultan du Caire, et elle avait accompagné le retour de trois chevaliers croisés, seigneurs d'Eppes, qu'elle avait aidés à s'enfuir des geôles de son père. Elle adjura le Coran, et reçut, avec le nom de Marie, le baptême en 1134.

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Esmery-Hallon

ancien château

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Eglise Saint Martin

Esmery-Hallon

Ancienne église en 1875

Esmery-Hallon

 

Esmery-Hallon

Esmery-Hallon

Nouvelle église en 1928

 

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Monchy-Lagache

Publié le 1 Janvier 2019 par remus80

Monchy-Lagache

 

http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

De gueules à trois maillets d'or

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La famille de Monchy, dont les armes ont été reprises telles par la commune, est connue depuis la fin du XIe siècle par Drogon de Monchy, chevalier qui accompagna Hugues de Vermandois à la première croisade, et dont le blason aux trois maillets figure dans la salle des Croisades à Versailles.
Une légende, que l'on retrouve sous d'autres versions, voudrait qu'un certain Dreux de Monchy, chevalier, seigneur de Monchy, qui avait accompagné saint Louis en Terre sainte, défit trois Sarrasins d'un seul coup de maillet d'armes; et depuis lors les De Monchy ont porté trois maillets et en cimier une tête de Maure.
Mais le plus ancien connu en filiation certaine est Jean de Monchy, seigneur de Monchy-Lagache (80) et de Mortagne (59), vivant en 1411 et époux de Jehanne de Caieu, dame de Visme (80). A cette famille appartient, notamment, Charles de Monchy, marquis d'Hocquincourt, maréchal de France et gouverneur de Péronne décédé en 1658.
Mais les De Monchy n'étaient plus seigneurs de Monchy-Lagache depuis longtemps: au XVe siècle, la terre était passée aux De Tertry, qui vendirent un siècle plus tard à Hector de Saint-Maure de Nesle.

Puis ce furent les De Lameth, les De Mailly puis les marquis de Nesle jusqu'à la Révolution.
Dans l'armorial d'Hozier (édit de 1696) six messieurs De Monchy différents déclarent leurs armoiries aux trois maillets: ce sont les seigneurs d'Hocquincourt (80), de Senarpont (80), de Sailly-Flibeaucourt (80), de Talmas (80 et d'Attin (62), ainsi qu'un chanoine de Boulogne-sur-Mer.
(Jacques Dulphy)

Monchy-Lagache

Girouette sur la mairie

Monchy-Lagache

Blason figurant sur la fresque héraldique de la gare de Ham inaugurée en 1929,
peinte par Fernande Van Driesten-Pary.
(Photo Jacques Dulphy, 2012)

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L'ancien château féodal s'élevait près du pont actuel sur l'Omignon.

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Eglise Saint-Pierre

Eglise romane des 12 et 13è siècle

Monchy-Lagache

Le clocher-porche a été reconstruit à l'identique en 1922, après les destructions de la Première Guerre, en mars 1917, les Allemands font sauter la tour du clocher.

Monchy-Lagache

Avant-guerre

Monchy-Lagache

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Assevillers

Publié le 26 Décembre 2018 par remus80

 

Assevillers

 http://armorialdefrance.fr/

 

De gueules à trois besants d'argent.

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La commune porte, en en inversant les émaux, les armes de la famille d'Amerval, et notamment de Philippe d'Amerval, chevalier, seigneur du lieu lors de l'enquête du Grand Armorial de France pour la Généralité de Picardie en 1697.

La famille d'Amerval, connue en Picardie depuis le XIVe siècle, a possédé la seigneurie d'Assevillers du XVe siècle au XVIIIe siècle.

leur devise était "Je seray tant que je vivray"

 

Les seigneurs d'Assevillers portaient : "d'argent à trois tourteaux de gueules posés 2 et 1".

Assevillers

 

Blason de la famille d'Amerval, seigneur d'Assevillers.
Gouache de Marcel Stiennon 1966.

Sachant qu'un tourteau passant au métal devient un besant, la commune d'Assevillers porte donc aujourd'hui : "De gueules à trois besants d'argent posés 2 et 1".

On ignore quand ces armes ont été relevées par la commune, si elles l'ont été de manière officielle. 

(Jacques Dulphy)

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La commune d'Assevillers est une commune très ancienne et, aussi loin que l'on puisse remonter, Assevillers a toujours été une métairie c'est-à-dire un ensemble de bâtiments destinés au travail de la terre. Cette métairie était la possession d'un Seigneur. Ainsi avant le XVe siècle, le domaine d'Assevillers appartenait à la maison de Caulaincourt. On peut citer au passage Gaucher de Caulaincourt & Jeanne de Behurelle (XIVe ) qui cédèrent à leurs enfants le bien d'Assevillers.
(Dictionnaire de la noblesse TOME IV, p39, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois)

Assevillers

de Caulaincourt : de sable au chef d'or

Par la suite, le domaine passa aux mains de l'illustre famille D'amerval dont l'un des membres (Nicolas d'Amerval) s'unit à Gabrielle d'Estrées, maîtresse d'Henri IV .

 

Au XVIIIe siècle, Assevillers était la possession de Audard de Mailly Couronnel, Seigneur d'Assevillers, grâce au mariage qu'il contracta avec Marie-Louise d'Amerval, dame d'Assevillers.

Assevillers

Mailly-Couronnel : écartelé : aux 1 et 4, d'or à trois maillets de gueules

aux 2 et 3, d'argent à trois chevrons de gueules.

Il semblerait qu'un château ait existé à Assevillers.

L'ancienne église d'Assevillers abritait la sépulture d'Alexandre Joseph d'Amerval, Seigneur d'Assevillers, de Béthencourt, Matigny et autres lieux, Chevalier de l'ordre de Saint-Louis, Capitaine au régiment, Mestre de camp, Général des dragons, mort le 19 Octobre 1726 à 42 ans. (site de la commune)

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Eglise ND de l'Assomption

Assevillers1877

L'ancienne église datait des XVè, XVI et XVII ème siècle, détruite pendant la Première guerre, reconstruite en style Art-Déco dans l'entre-deux guerres sur les plans de l'architecte Louis Duthoit.

Assevillers

Assevillers

Assevillers

Assevillers

 

Assevillers

église actuelle

 

 

 

 

 

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Matigny

Publié le 25 Décembre 2018 par remus80

Matigny

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Parti: au 1er d'argent à la croix pattée alésée de gueules, au 2e de gueules à trois fasces d'argent; à la vergette d'argent brochant sur la partition.

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On ignore quels sont les éléments qui ont contribué, dans les années 1920, à la conception du blason communal de Matigny. Toujours est-il qu'il figure, parmi les blasons des communes des environs de Ham, sur la frise hérladique de la gare ferroviaire de cette ville; frise exécutée vers 1929 par Fernande Van Driesten-Pary.

Matigny


Par déduction, notamment quand on consulte la monographie de Matigny par l'abbé Paul de Cagny (Histoire de l'arrondissement de Péronne, 1864) on peut supposer que le premier parti est une allusion à la commanderie (ou "maison de l'Hôpital") d'Eterpigny et le second la reprise des armes de Jean de Calandre, demeurant à Crépy-en-Laonnois (02) et co-seigneur du domaine de Matigny vers 1580 avec le chapitre de la cathédrale de Noyon.

 

Matigny

de Calandre : de gueules à trois fasces d'argent, chargées chacune de deux filets de sable.

Bien qu'ayant été de tous temps en possession des moines hospitaliers, la commanderie d'Eterpigny (80), déjà notée en 1158, a toujours eu localement et dans de nombreux écrits la réputation d'avoir constitué une fondation templière, d'où sans doute l'usage de cette croix. La commanderie d'Eterpigny, d'après un bail de 1621, percevait encore une redevance en grain ainsi que la grosse dîme sur 37 journaux de terre labourable situés à Matigny.

S'il a existé une famille de Matigny, dont Pierre, chambellan et grand écuyer de Charles IV Le Bel, seigneur de Moligneaux (80), il semble que l'on ait pu retrouver les armes de cette famille.
Sur les plaques de rues posées dans la commune il y a quelques années, une vergette d'argent a été ajoutée sur la partition.
(J. Dulphy)

Matigny

 

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Eglise Saint Eloi

Le clocher massif porte la date de 1628, c'est un ancien donjon

Fortement endommagé lors de Grande Guerre

Restauré à l'identique.

La nef fut restaurée en 1921

Matigny

En 1876

Matigny

 

Matigny

en 1906

Matigny

 

Matigny

 

Matigny

Matigny

destructions en 1918

Matigny

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Soyecourt

Publié le 14 Octobre 2018 par remus80

Soyecourt

http://armorialdefrance.fr/

 

 

D'argent fretté de gueules.

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La commune relève les armes de la famille De Soyecourt, dont étaient issus les seigneurs du lieu.
Le premier connu de cette famille serait "Jean, seigneur de Soyecourt dans le Santerre en Picardie", qui épousa en 1162 Geneviève de Querriez (ou Querrieu?).

 

Huet, son arrière petit-fils fonda en 1297, dans l'église Saint-Pierre de Corbie, la chapelle de Soyecourt où lui et ses successeurs se firent enterrer jusqu'à la construction de l'église de Tillolloy.

Son fils Gilles de Soyecourt, chevalier banneret, grand échanson de France en 1327, membre du Conseil du Roi en 1338, trouva la mort à la bataille de Crécy en 1346.

Gilles III, son arrière petit-fils, épousa Margueritte de Mailly, dame du Grand-Manoir de Lihons.

Six générations plus tard, François de Soyecourt épousa Péronne de Pisseleu et son fils Jean II épousa Péronne de Soissons, dame de Régnières-Ecluse.

Son petit-fils,  Jean III de Soyecourt épousa Antoinette de Rasse, dame de Tilloloy, village dont il fit reconstruire le château et l'église sous François 1er.
Les possessions de la famille de Soyécourt passèrent à la famille de Belleforière par mariage en 1581. Cette branche prit le nom de De Belleforière-Soyécourt et recomposa son blason en associant le fretté des Soyecourt au semé de fleur de lis des Belleforière.

Soyecourt

 

Charles-Maximilien de Belleforière-Soyecourt (+1679), grand veneur de France, fut le modèle de Dorante dans "Les Fâcheux" de Molière. Joachim-Charles de Belleforière-Soyecourt, marquis de Soyecourt, habitait le château de Tilloloy à la veille de la Révolution. Mais il demeurait seigneur de Soyécourt, où il possédait "une maison seigneuriale" à usage de son fermier, dont une tour a subsisté jusqu'aux combats de 1914-1918.

Soyecourt

 

En 1877

Soyecourt

 

Sa fille cadette, Camille de Belleforière-Soyecourt, dite De Soyecourt, née en 1757, entrée au Carmel en 1784, en fut chassée en 1792. En 1797, héritière de ses parents exécutés en l'An II, elle racheta et fit restaurer le Carmel de Paris, rue de Vaugirard, dont elle devint supérieure après avoir rompu toute relation avec la terre picarde.

Elle mourut en 1849, dernière à porter le nom de Soyecourt qu'elle avait relevé. Après elle, le nom de Soyecourt ne fut plus porté.

(Jacques Dulphy)

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Le village fut totalement détruit au cours de la 1ère Guerre mondiale.

Il ne devait pas être reconstruit parce que situé dans une région trop dévastée, il sera cependant reconstruit dans les années 1920  sous pression des habitants.

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Eglise Saint Martial

l'ancienne église était un édifice peu remarquable dont le portail présentait des signes d'une assez haute antiquité.

Le choeur datait de 1636, il a été presque entièrement reconstruit, la nef et le choeur furent restaurés en 1842.

Elle fut complètement détruite lors de la Première Guerre.

Reconstruite dans les années 1920, elle conserve les fonts baptismaux du XIIème siècle.

Le clocher détruit en 1940 a été reconstruit.

Soyecourt

En 1877 ("Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".)

 

Soyecourt

Soyecourt

Détruite en 1916

Soyecourt

Soyecourt

Nouvelle église 

 

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Sancourt

Publié le 10 Mai 2018 par remus80

Sancourt

 

http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

D'argent fretté de gueules.

 

Ces armes sont celles de la famille De Sancourt. Elles sont identiques à celles de la famille De Soyécourt; ces deux familles n'ont pourtant rien de commun.

On ne s'étonnera donc pas d'avoir, pour la commune de Sancourt (80) les mêmes armes que pour la commune de Soyécourt (80), toutes deux à quelques kilomètres seulement l'une de l'autre, dans le Santerre. Il n'aurait pourtant fallu qu'une petite modification.
Le blason de Sancourt était déjà adopté dans les années 1920. Il figure parmi les autres blasons de la région de Ham, sur la fresque héraldique de la gare de Ham, peinte vers 1929.
(Jacques Dulphy)

Sancourt

 

Blason figurant sur la fresque héraldique de la gare de Ham inaugurée en 1929,
peinte par Fernande Van Driesten-Pary.

Sancourt

Armes de la famille De Sancourt.
Gouache de Marcel Stiennon, 1971.
(Aimablement transmis par Jacques Dulphy)

*

La seigneurie était partagée entre M. de Mont-Aigle et l'abbaye N-D de Ham.

Au 19ème siècle, on apercevait des traces de leurs armoiries sur les murs de l'ancienne église.

Les religieux y avaient une jolie maison de campagne.

Sancourt

Ce château a servi de QG au général Von Hutier pendant la Première Guerre mondiale avant d'être détruit par l'armée allemande.

SancourtSancourt

 

Sancourt

Viefville est une dépendance qui avait son château et des seigneurs de ce nom.

Dès 1170 Odon de la Vieux-Ville.

En 1413, le seigneur de Viefville est au nombre des chevaliers qui accompagnent Jean de Bourgogne.

En 1496, Jacques de Viefville parait comme doyen du chapître de Noyon, puis vicaire général et official de l'évêque Guillaume de Marafin, il meurt en 1508.

C'est à cette époque que la seigneurie de Viefville et Sancourt passe dans la maison de Bovelles.

Puis aux comtes de Lignières qui firent carrière dans les armes.

Sancourt

De Lignières : d'argent à la croix ancrée de gueules.

Anne-Modeste de Lignières, né en 1720, capitaine d'infanterie, épousa en 1750 Marie-Elisabeth de Foucaut, il meurt en 1768 et sera inhumé dans l'église de Ham.

Marie-Charles de Lignières, né en 1752, chevau-léger de la Garde du Roi, épousa en 1785 Henriette-Marguerite Le Comte de la Ville au Bois.

Marie-Henry de Lignières, né en 1785 à Ham, lieutenant aux chasseurs de la Garde sous Napoléon 1er, décèdera en 1866 à Viefville.

Son fils Henri-Gustave-Marie, né en 1822 à Sancourt, sera général de brigade sous le Second Empire, mort en 1888.

Sancourt

 

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Eglise Saint Médard 

Datait du 16ème siècle

Sancourt

 

Avant 1914

 

 

Sancourt

 

Après la Première Guerre

Restauration terminée en 1926

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