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Blasons des communes de la Somme.

Fay

Publié le 22 Mars 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, inversant les couleurs des armes de la famille de Fay, ce qui donne : de sable, semé de fleurs de lys d'argent.

Fay

 

Il y eut un château jusqu'au 16ème siècle environ et des seigneurs assez distingués du nom de la commune.

Fay

de Fay : d'argent semé de fleurs de lys de sable.

  • En 1215, Raoul de Fay devait rendre hommage à Jean Ier de Nesle.
  • En 1278, Jean de Fay participa au tournoi du Hem.
  • En 1327, le seigneur du lieu se nommait Pierre de Fay, il était grand panetier de France.
  • Enguerrand de Fay fut chambellan du roi Charles VI (1380-1422).
  • En 1402, Jean de Fay, fils d'Enguerrand épousa Jeanne d'Athies, seule héritière de la Maison d'Athies. Ils furent inhumés dans l'ancienne église de Fay où on voyait leur pierre tombale.
  • Fay 

  •                              photo 1912 Archives départementales de la Somme.
  • En 1415, Thibaut de Fay, chevalier, mourut à la bataille d'Azincourt.
  • En 1437 Gilles de Fay, qui s'était distingué au siège du Crotoy, fut armé chevalier.
  • En 1440, Jean de Fay, chevalier de Rhodes, était au service du roi de France.
  • En 1528, Charles d'Athies de Fay, chevalier.
  • En 1558, Antoine de Fay épousa Jeanne de Mailly.
  • Au xviie siècle, Le comte de La Marck était seigneur de Fay.
  • Au xviiie siècle, on trouve encore François de Fay, chevalier de Saint-Louis, lieutenant du roi, commandant à Amiens.
  • En 1734, Angélique de Fay, fille de François de Fay, épousa Michel de Broye, chevalier et seigneur de Bernes.

En 1789, sur la liste de la noblesse du gouvernement de Péronne, on trouve encore un membre de la famille de Fay.

                                                                *

                                                     Eglise Saint-Martin

L'ancienne a été détruite pendant la Première Guerre mondiale avec le village.

FayFay

 

Fay

 

Fay

dessin allemand

Elle renfermait la pierre tombale de Jean De Fay et de Jeanne d'Athies (voir plus haut).

Elle a été reconstruite comme le village à un autre emplacement, dans les années 1920.

Après la stabilisation du front en octobre 1914, les environs immédiats du village de Fay ont été secoués par la meurtrière guerre des mines de 1915 opposant Français et Allemands.

Situé sur la première ligne, Fay est enlevé de haute lutte par les troupes coloniales françaises le 1er juillet 1916.

Blotti avant guerre au fond d’une vallée sèche et à flanc de coteau, le village sera reconstruit quelques centaines de mètres vers l’est, sur le plateau.

Selon la période, des vestiges du village sont visibles dans les champs labourés (briques, carrelages).
Les vestiges de l’ancienne église et d’un corps de ferme ont été aménagés par le Conseil départemental de la Somme et sont ouverts au public.
L'ancienne église de Fay, classée Monument Historique en 1913, montre à quel point le territoire samarien a été détruit par les combats et souligne l'incroyable effort de reconstruction.

Fay

 

 

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Berny-en-Santerre

Publié le 12 Février 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes des de Parthenay de Berny avec un ours en pointe, symbolisant l'église Saint-Vaast et la racine germanique "bern" signifiant l'ours.

Berny-en-Santerre 

 

 

Berni est cité en 1177 dans un cartulaire d'Arrouaise.

 En 1214, Simon de Berni rendit hommage au châtelain de Péronne.

François-Antoine de Parthenay de Berny, chevalier, seigneur vers 1700, épouse Marguerite de Fontaines.

Berny-en-Santerre

de Parthenay : de gueules, au chevron d'argent accompagné de trois besants d'or.

de Fontaines : d'or à trois écussons de vair.

Ensuite  la seigneurie passa aux Rouvroy de Saint-Simon.

Berny-en-Santerre

Rouvroy de Saint-Simon : écartelé : aux 1 et 4, échiqueté d'or et d'azur, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.

aux 2 et 3, de sable, à la croix d'argent chargée de cinq coquilles de gueules.

Le dernier seigneur fut Antoine Galiot Mandat de Grancey (1731-1792), chevalier, commandant de la Garde nationale de Paris, chargé de la défense des Tuileries en août 1792, il fut massacré par la foule sur les marches de l'hôtel de ville.

Berny-en-Santerre

Galiot Mandat : d'azur au lion d'or, au chef d'argent chargé d'une hure de sanglier de sable, défendue d'argent, accostée de deux roses de gueules

 

Le château considérable fut détruit pendant la Révolution

Le village se trouva en première ligne en 1916, repris le 17 septembre 1916 par l'armée française, repris en mars 1918 par les Allemands, définitivement libéré en août 1918.

Berny-en-Santerre

 *

Eglise Saint-Vaast

détruite lors de la Première guerre mondiale comme le village.

Reconstruite en 1928

Berny-en-Santerre

 

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Proyart

Publié le 4 Février 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant l'arc de triomphe du lieu avec en écu central les armes de la famille de Proyart, le comble ondé symbolisant la Somme qui coule au nord du territoire. 

Proyart

 

 

Fief dépendant de la châtellenie de Péronne, trois autres fiefs appartenaient aux Celestins d'Amiens.

Il y avait un château et des seigneurs feudataires.

Milon de Proyart est cité en 1203, Jean de Proyart paraitcomme homme-lige d'Aubert de Longueval en 1262, en 1302 Mamert de Proyart concourt à l'érection de la chapelle de Boucly.

Proyart

gouache de Marcel Stiennon 1985.

d'argent, au chevron de sable accompagné de trois merlettes du même.

En 1326, ce fief appartient à Colart Vavasseur.

Puis passe en différentes mains.

Un des derniers seigneurs fut le marquis d'Harcourt, qui vendit en 1713.

Proyart

de gueules, à deux fasces d'or

Le château seigneurial était situé près de l'église, il fut vraissemblablement détruit avec le village en 1636 par les Espagnols.

Un autre château fut construit vers 1860 par Eugène Odon François, riche propriétaire foncier, négociant en vins et champagne.

ProyartProyart

 

Il avait épousé Hermance Normand et ont eu deux fils, Lionel né en 1866 et Edgar en 1867, c'est ce dernier qui reprendra le négoce laissé par son père, ainsi que le château.

Pendant la Première Guerre, après la bataille de Proyart-Framerville, le château est occupé par les allemands et pillé en août 1914.

Le village est encore occupé en mars 1918, libéré par les Australiens en août 1918.

Profondément marqués par ce qu'avaient vécu les Picards, Edgar et son épouse Juliette décident de faire bâtir en 1924, en face du château, un monument exceptionnel dédié aux héroïques défenseurs français et alliés.

Proyart

En 1940, le château est occupé par des officiers allemands, tous les matins, ils découvrent ce soldat français menaçant, les fixant baïonnette au canon, le pied posé sur un casque allemand....Le maire est mis en demeure de mettre fin à cette muette provocation, faute de quoi la statue sera dynamitée !

Proyart

Aidé de quelques habitants, le magistrat communal descelle le soldat et le dissimule dans une grange jusqu'à la fin de la guerre.

Le château est vendu au lendemain de la Seconde guerre à Gaz de France et transformé en colonie de vacances.

Il est de nouveau à vendre actuellement. 

                                                         *

                                               Eglise Sainte Geneviève

L'ancienne église datée des 15 et 16ème siècle avec son clocher massif qui semblait avoir été destiné à la défense du château voisin, fut détruite en 1918.

Proyart 

ancienne église

Proyart

 

Proyart

 

explosion de l'église

ProyartProyart

Proyart

 

Proyart

Rebâtie en 1931-1932

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Ablaincourt-Pressoir

Publié le 27 Novembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des de Montejean et celles des de Blottefière.

Ablaincourt-Pressoir

 

Les communes d'Ablaincourt et de Pressoir, étant contiguës, ont fusionnées en 1966.

 

Un aveu de 1215 mentionne la présence d'un château-fort construit sur une motte féodale à Bleincourt.

Eustache de Bleincourt devait l'hommage féodal à Jean 1er de Nesle.

La gentilhommière qui se situait près de l'église fut vraisemblablement élevée au milieu du 16ème siècle.

La présence des armoiries des Montejean sur le manteau de la cheminée conduit à l'attribuer au dernier représentant de cette famille, Fursy de Montejean : de gueules à la croix d'argent, chargée d'une coquille de sable.

Ablaincourt-Pressoir

 

Ablaincourt-Pressoir

de Montejean : de gueules, à la croix d'argent chargée d'une coquille de sable.

Il épousa Marie de Hauteville en 1542 et mourut en 1554.

Leur fille Marie épousa Nicolas de Blottefière, ils eurent deux enfants : Nicolas de Blottefière qui mourut sans alliance et Antoine de Blottefière, marquis de Plainval et seigneur de Morlancourt, qui n'eut pas davantage de postérité.

Ablaincourt-Pressoir

de Blottefière : d'or, à trois chevrons de sable.

Mis en vente et acquis en 1643 par la famille Mathieu.

En 1720, la seigneurie appartenait à Charles Mathieu, fourrrier des chevau-légers de la Garde.

Et en 1773 aux héritiers de François-Honoré Mathieu d'Ablaincourt, capitaine au Corps Royal de l'artillerie et chevalier de Saint-Louis, dont la veuve Marie-Madeleine d'Origny de Reteuil, habitait Péronne.

L'ultime représentant de cette famille mourut en 1912 dans le château qu'il avait vendu, sous réserve d'usufruit, à Ludovic Gervaize, ancien député, originaire de Lorraine.

Ablaincourt-Pressoir

en 1883 

Il projetait d'agrandir les bâtiments et d'en moderniser les appartements, il venait d'acheter à cet effet un important lot d'éléments mobilier provenant du château de La Chavatte.

La guerre en décida autrement, le château fut anéanti au cours de l'offensive menée en novembre 1915 par l'armée française.

 

                                             Eglise Saint-Aignan

Ablaincourt-Pressoir

ancienne église en 1873

Détruite en 1915 et reconstruite en 1920.

 

Pressoir

Une charte de 1204 mentionne Robert du Pressoir.

En 1528 on trouve Charles du Faÿ, ensuite les de Créquy puis au duc de Chaulnes.

L'église du Pressoir qui avait été reconstruite après guerre,  a été désacralisée en 1976 et vendue à des particuliers, elle est devenue une habitation.

Ablaincourt-Pressoir

ancienne église en 1874

 

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Ennemain

Publié le 19 Août 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes du Chapitre de la cathédrale de Reims en y ajoutant une merlette de la famille d'Estrées.

Ennemain

 

 

Le domaine appartenait depuis des temps très anciens au chapitre de la cathédrale Notre-Dame Reims.

Ennemain

 

Chapitre ND de Reims : d'azur à la croix d'argent cantonnée de quatre fleurs de lys d'or.

Une branche cadette de la maison d'Estrées y forma à partir de 1419 un fief seigneurial qui en relevait.

Ennemain

d'Estrées : d'argent fretté de sable, au chef d'or chargé de trois merlettes de sable.

Pierre d'Estrées dit Carbonnel, bourgeais de Péronne devenu écuyer, acquit en 1434 un petit fief, son fils Antoine acquit à son tour le fief de Valieu en Santerre, quant à Antoine II son petit fils, arrière grand-père de Gabrielle d'Estrées acheta encore un autre fief et fut en 1482 capitaine du château de Briost.

Un château-fort avait été construit à la fin du Moyen-Âge, restauré en 1564.

La seigneurie passa par alliance en 1527 à la famille de Hennin puis vers 1540 à celle de Bovelles, puis aux d'Essigny de Bellevallée.

En 1660 Claude Vinchon en fait l'acquisition.

Ennemain

Vinchon : d'azur parti d'or, à deux croissants posés en fasce de l'un de l'autre.

C'est à ses descendants qu'il faut semble t-il attribuer la reconstruction du château en 1769, qu'ils habitèrent jusqu'au début du 20ème siècle.

Ennemain

Ennemain

Charles-Antoine Vinchon dit du château épousa Marie-Josèphe Perdrix, il décède en 1823, son fils Charles-Louis Vinchon, dit d'En haut ( 1775-1837) sera maire de la commune.

M.Objois en fut l'héritier et le dernier propriétaire.

Le château fut détruit lors de la Première Guerre, seul subsistait en 1918 le pavillon nord qui existe toujours, une grande maison a été reconstruite accolée à lui, à l'emplacement du corps de logis principal.

* Fondée vers 1525 par Antoine d'Estrées dont l'écu figurait sur le portail, la chapelle votive Notre-Dame des Joies s'élevait sur le site du Val-Bataille, elle fut détruite en 1916.

Ennemain

en 1909

*

Eglise Saint Martin

Elle a été détruite lors de la Première Guerre mondiale.

Ennemain

Ancienne église en 1876.

Ennemain

avant 1914

Ennemain

en ruines

Ennemain

de nos jours

 

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Foucaucourt-en-Santerre

Publié le 9 Août 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy (parmi d'autres) reprenant deux des trois glands des Morel de Foucaucourt avec un bleuet symbolisant la bataille du 9 octobre 1914, au cours de laquelle l'armée française reprit le contrôle du village, l'or et l'azur sont les couleurs des Morel et se retrouvent également sur les armes des deux communes marraines de la reconstruction.

 

Foucaucourt-en-Santerre

 

 

Petit-fils de Claude Morel, écuyer, seigneur de Crémery, et de Madeleine Le Fèvre de Caumartin, Adrien Morel acquit la seigneurie au milieu du 17ème siècle.

Foucaucourt-en-Santerre

On attribue la construction du château au début du 18ème, sûrement à Adrien Morel de Foucaucourt, conseiller au bailliage d'Amiens en 1709.

Foucaucourt-en-Santerre

Jean-Charles Morel du Tronquoy (1727-1817) épousa en 1760 Pélagie de Monet, soeur ainée de Jean-Baptiste de Monet, chevalier de Lamarck.

Héritière du domaine, sa petite-fille Henriette-Alexandrine épousa en 1817 Adolphe de Sèze (1783-1867), sous-préfet de Compiègne, gentilhomme de la Chambre du Roi Charles X.

Foucaucourt-en-Santerre

de Sèze : d'azur, à trois tours d'argent rangées en fasce, accompagnées en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un croissant de même.

Leur fils Anatole de Sèze céda le château vers 1872 à son cousin germain Gaston Morel de Foucaucourt, qui le revendit vers 1895 à l'industriel Léon Normand, propriétaire de la sucrerie de Dompierre en Santerre.

Le château disparut entièrement au cours des furieux combats de 1915, il se trouvait à la sortie du village en direction d'Estrées.

Foucaucourt-en-Santerre

Ruines du château, dessin de 1917.

***

Eglise Saint Quentin

Détruite pendant la Première Guerre mondiale

Foucaucourt-en-Santerre

Ancienne église en 1877

Foucaucourt-en-Santerre

en 1912

Foucaucourt-en-Santerre

Foucaucourt-en-Santerre

 

Foucaucourt-en-Santerre

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Belloy-en-Santerre

Publié le 1 Août 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

La commune pourrait très bien reprendre les armes anciennes ci-dessous des de Tassart, d'autant que la famille est éteinte depuis 1701.

Belloy-en-Santerre

 

 de Tassart : de sable, à la bande d'or chargée de trois coquilles de gueules et accompagnée d'un croissant d'argent ( armes anciennes 15ème siècle).

 

Jean Tassart dit Gavin, écuyer, avait acquis en 1460 la terre, il épousa en 1516 Jeanne de Bar.

Son ultime descendant Louis de Tassart, se maria en 1697 avec Marguerite Morel, dame de Foucaucourt, il mourut en 1701 sans postérité.

Sa veuve laissa Belloy à sa petite-nièce Marie Françoise, qui n'avait que 17 ans en 1755 lorsqu'elle épousa au château Claude-François-Félix Boulenger de Rivery, lieutenant-civil à Amiens, qui en avait 30.

Belloy-en-Santerre

Boulenger de Rivery : de gueules, à trois pals de vair, au franc canton d'or.

Il disparut prématurément trois ans plus tard, sa veuve se remaria avec M.d'Aumale et laissa finalement la terre à son neveu, le lieutenant-colonel  Marie-Jean-Edouard Morel de Foucaucourt (1773-1813), il épousa en 1795 Louis-Alexandrine-Henriette Aubé de Bracquemont.

Belloy-en-Santerre

Morel de Foucaucourt : d'azur, à la fleur de lys d'or, accompagnée de trois glands effeuillés du même, les tiges en bas.

Devise : Nescit labi virtus (La bravoure ne saurait trébucher).

Belloy-en-Santerre

Aubé de Braquemont : de gueules, à huit losanges d'argent mis en croix.

Leur fils Louis-Edouard fit construire une nouvelle demeure au sud du village, élevée à l'est de l'ancien château.

Belloy-en-SanterreBelloy-en-Santerre

Belloy-en-Santerre

 

Son petit-fils Robert-Edouard de Foucaucourt épousa en 1893 Andrée d'Aubigny.

En 1907, il vendit le domaine à M.Dermigny et s'installa cinq ans plus tard à Monsures.

Le château fut entièrement détruit au cours de la Première Guerre.

Belloy-en-Santerre

ce qui resta du château.

 

***

Eglise Saint Martin

Belloy-en-Santerre

Eglise avant guerre

Belloy-en-Santerre

Belloy-en-Santerre

Reconstruction de la nouvelle église entre les deux-guerres.

 

 

 

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Voyennes

Publié le 27 Février 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des de Mauchevalier et celles des de Blottefière avec une croix de Malte symbolisant la commanderie de Courtemanche.

 

Voyennes

 

 

Plusieurs sources (abbé Decagny) confirment la présence d’un fort templier sur le territoire de Voyennes : « En 1182, le chapitre de Noyon avait acensé (loué) à Nivelon de Montdidier, maître du Temple dans le diocèse de Noyon (il n'y avait pas encore de bailli de Vermandois), ses moulin, chaussée et pêcheries de Voyennes, moyennant dix muids de froment et 40 sols de monnaie de Vermandois. Les frères du Temple s'engageaient à payer le cens convenu, à Noyon, le transport du grain étant à leur charge, et à souffrir le libre passage sur la chaussée des chevaux, des voitures à deux et quatre chevaux et autres véhicules du chapitre. Quant aux chanoines, ils devaient veiller à ce que leurs hommes allassent au moulin des Templiers et non à un autre ».

Voyennes

Les habitants de Voyennes prétendent qu'un chevalier du nom de Renaut de Courtemanche s'est vu confier au Moyen-Âge la défense du passage de la Somme avec un autre chevalier du nom de Luc de Vienna (ancien nom de Voyennes).

Cette légende a inspiré la création du géant processionnel Renaut de Courtemanche.

Voyennes

Aujourd'hui, les templiers laissent leur nom à une impasse, à un chemin pédestre et une association dans la commune fait découvrir leur mode de vie.

Rien ne subsiste du premier château fortifié.

En 1500 on trouve Jean de Mauchevalier qui avait épousé Jacqueline de Warluzel.

 

Voyennes

Mauchevalier : d'argent, à la bande d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or, accostée de six merlettes de sable.

Leur fille Marie de Mauchevalier épousa Raoulquin de Folleville.

Leur fils François de Folleville épouse en 1514 Françoise de Wadencourt.

Voyennes

de Folleville : d'or à dix losanges de gueules, accolés et aboutés 3,3,3 et 1

Puis leur fils Charles de Folleville en était le seigneur en 1569.

Les ligueurs y placèrent une garnison en 1589

La petite fille de Charles de Folleville, Jeanne de Warluzel épousa en 1595 Jean de Blottefière, gentilhomme de la Chambre du Roi et gouverneur de Doullens.

Voyennes

de Blottefière : d'or à trois chevrons de sable.

Leur fils Gabriel, marquis de Villencourt, fut gouverneur de Montdidier et Nicolas, l'aîné de leur Petit-fils, capitaine de chevau-légers.

Puis François de Blottefière, lieutenant du Roi en Picardie, à la fin du XVIIème siècle, il fut inhumé à Voyennes en 1710.

Vinrent ensuite Pierre de Blottefière, lieutenant-colonel de cavalerie qui meurt en 1746 et François-Joseph, capitaine de vaisseau du roi.

Pierre-Théophile, comte de Blottefière fut promu maréchal de camp en 1770 et mourut quatre ans plus tard, célibataire, au château de Voyennes qu'il avait fait reconstruire en 1767.

Voyennes

Mis en vente en 1774, Louis de Blottefière, son frère, le conserva finalement .

Son fils Pierre-Louis, comte Blottefière de Voyennes, fit une belle carrière militaire, né en 1746, il fut maréchal de camp en 1792, participa à la bataille de Jemmapes et au siège de Maastricht, devenu sourd à la bataille de Neerwinden, il se retira à Voyennes où l'on vint le trouver en 1805 pour lui demander d'organiser les cohortes du département de la Somme.

Un an avant sa mort en 1818, il céda le domaine à sa fille Anne-Marie, épouse de Quentin Gobinet de Villecholle.

Passé sous Louis-Philippe à la famille de Crémery puis vendu en 1912 à M.Gruet.

Le château a disparu au cours de la Grande Guerre, il se trouvait à proximité du canal de la Somme, une motte se voyait encore à son emplacement.

                                                                 ***

                                                   Eglise Saint-Etienne

Voyennes

église romane en 1876

L’église Saint-Étienne était un précieux monument d’époque Romane, riche de moulures dentelées autour des fenêtres et d’un magnifique bas-relief en pierre bleue sur le pignon du portail. D’abord endommagée pendant la guerre de 1870, elle servit d’infirmerie aux troupes allemandes dès 1914, avant d’être détruite lors des épisodes de la bataille de la Somme. Elle fut reconstruite en 1928, dans un style assez proche, avant d’être à nouveau détruite en 1940 par un bombardement aérien.

Voyennes

ancienne église en 1906

Voyennes

Voyennes

L’église actuelle a été rebâtie sur le même emplacement, à côté du monument aux morts.

 

Voyennes

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Misery

Publié le 21 Février 2020 par remus80

La commune a fusionné avec Marchélepot en janvier 2019 .

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en associant les armes des familles de Goussencourt, de Méniolle d'Armancourt et de Bibault.

 

Misery

Tiercé en pairle renversé : au premier d'hermine au chef de gueules (qui est De Goussencourt), au deuxième d'azur au chevron d'argent accompagné de trois étoiles d'or (qui est Méniolle d'Armancourt), et au troisième de gueules à la fasce d'argent accompagnée d'un croissant d'or en  chef et de deux étoiles d'argent en pointe (qui est Bibault, aux meubles inversés)

 

Eut dans les temps anciens des seigneurs de ce nom comme Jean de Misery qui était maïeur de Péronne en 1278.

La terre passe aux XV et XVIème siècle à la famille de Goussencourt.

Misery

Misery

Quentin de Goussencourt

Au début du règne de Louis XV, le sieur Bibault, notaire honoraire à Noyon, acquit la seigneurie des héritiers de Valentin Meniolle d'Armancourt.

Misery

Meniolle d'Armancourt : d'azur au chevron d'argent accompagné de trois étoiles d'or.

Son fils Charles-François Bibault, anobli par lettres de 1750, acheta la seigneurie de Biaches que le roi érigea en baronnie en 1768, son épouse Julie-Louise de Chemault était au service de la reine Marie Lesczynska.

Misery

Bibault : de gueules à la fasce d'argent, accompagnée en chef de deux étoiles de même et en pointe d'un croissant d'or.

M.de Biaches comme on l'appelait, fit construire sur sa terre de Misery une maison rustique semblable à celle du Trianon de Versailles, appelée la chaumière de Misery, et y convia de hauts personnages.

En 1821, son fils vendit le domaine à Charles-François de Viefville qui le donna à sa fille Sophie qui venait d'épouser Louis-Joseph Meurinne, originaire de Le Meux, près de Compiègne.

Sophie Meurinne mourut prématurément deux ans plus tard et c'est seulement après le partage de 1859 qu'Edouard, son seconf fils en prit possession.

Il fit élever un château brique et pierre , la guerre de 1914-18 n'en laissa subsister que les murs.

Misery 

Mme Léon de Lalain-Chomel, née Meurinne, en fit réutiliser les fondations pour bâtir une nouvelle demeure qui eut à souffrir à  son tour en 1940-45.

 

Elle laissa le domaine à son cousin Bernard Langlois-Meurinne, aïeuls des propriétaires actuels, Mme Michel Langlois de Meurinne, née Catherine Enders.

Misery

merci à JN.Marchiset

La chaumière fut abattue après l'achèvement du château en 1863, elle n'en était distante que d'une quinzaine de mètres.

Première Guerre mondiale

Misery est occupée par les Allemands pendant trois ans, du 27 août 1914 à mars 1917, à cause de sa position stratégique. La population est évacuée, le château est occupé par l'état-major ennemi. Le village a presque entièrement été détruit pendant le conflit

 

Misery

Misery

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le 27 octobre 1920.

Misery

 

*

Eglise Saint Vaast

Misery

En 1875

reconstruite après la Première Guerre mondiale

Misery

 

 

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Curchy

Publié le 14 Février 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes des Le Carlier, en y associant en chef la croix pattée de sinople de Madeleine Trinquant et deux coqs de gueules rappelant ceux du clocher de l'église (appartenance à l'abbaye de Corbie et à l'évêché de Noyon).

Curchy

 

La famille Le Carlier, originaire du Cambraisis, s'est implantée en Picardie à la fin du 16ème siècle.

Ils ont été seigneurs de Curchy du 16ème au 18ème siècle.

Jacques Le Carlier, né en 1655, capitaine de cavalerie et lieutenant-colonel en 1704, meurt sans alliance en 1735.

Le domaine passe à son frère Salomon Le Carlier (1658-1736), vicomte de Trosly, qui épouse en 1708 Madeleine Trinquant .

Curchy

Trinquant : d'argent à la croix pattée de sinople, accompagnée de trois croissants de gueules.

Louis-Nicolas Le Carlier, né vers 1740, était en 1778 capitaine de cavalerie au régiment de Berry, puis lieutenant-colonel en 1779, il demeurait au château voisin d'Herly, son épouse Antoinette-Aimée du Trousset-d'Héricourt-d'Obsonville de Valincourt vivait encore en 1793.

Curchy

 

 gouache de Marcel Stiennon  de 1974

d'argent à un lion de sable, la langue et les griffes de gueules, parti de sable à une roue d'or.

 

Curchy 

Photo Jean-Noël Marchiset

Château de la famille Boudoux d'Hautefeuille

La propriété est venue  dans la famille Boudoux d'Hautefeuille par le mariage en 1711 de Marie Dumont avec Claude Boudoux d'Hautefeuille, né à Puzeaux en 1682  et décédé à Curchy en 1727, cette famille y a constamment habitée depuis lors.

Curchy

d'or au chevron de gueules, accompagné de trois coquilles de même.

Par filiation la demeure revint à Marc Emeric Edouard Boudoux d'Hautefeuille (1855-1922), maire de Curchy jusqu'en 1919, il épousa en 1888 Marie-Elisabeth-Léonie Poujol de Fréchencourt.

Ils eurent Jean-Baptiste-Adrien (1893-1961).

Puis Bernard-Emeric (1921-2002) qui épousa Marie-Françoise de Bernes de Longvilliers.

Leur fils Olivier, né en 1949, qui épousa en 1974 Madeleine Masson, ce sont les propriétaires actuels. 

Les bâtiments primitifs avaient été remplacés au début du 19ème siècle par une construction de style Empire, qui fut totalement détruite par un incendie dans la nuit du 18 au 19 octobre 1914, provoqué par les troupes allemandes.

Mme d'Hautefeuille, née Eugénie Mauduite, épouse de Charles Clément Boudoux d'Hautefeuille (1813-1876) fut retirée difficilement des flammes mais mourut peu après.

Le domaine fut reconstruit par Jean-Baptiste Boudoux d'Hautefeuille sur les plans d'André Schroeder qui a copié la propriété de Vauchelles-les-Quesnoy.

 

Eglise Saint Médard

C'est un édifice dont la construction date du XVIIIe siècle excepté la tour-clocher dont la construction remonte au XVe siècle. L'édifice remplace un sanctuaire du XIIe siècle dont il reste quelques éléments.

L'église conserve des fonts baptismaux en pierre du xiie siècle et un bas-relief représentant saint Médard daté de 1502 qui sont protégés en tant que monuments historiques au titre d'objets depuis 1907.

Un hôpital militaire a été construit sous l'église par les Allemands pendant la Première Guerre Mondiale.

Curchy

En 1868 

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