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Blasons des communes de la Somme.

Muille-Villette

Publié le 4 Octobre 2022 par remus80

Muille-Villette

http://armorialdefrance.fr/

 

De gueules au pal d'or accosté de quatre demi-vols du même, adossés deux à deux.

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L'Armorial de la Somme, publié en 1972, indique au sujet du blason de Muille-Villette: "Armoiries transmises par la commune et dont l'origine est inconnue". C'est peu.
Ces armes figurent aussi dans la fresque héraldique de la gare de Ham, réalisée vers 1929 par Marie-Fernande Van Driesten-Parys, peintre et illustratrice née à Lille en 1874. La gare de Ham se trouve d'ailleurs sur le territoire de... Muille-Villette!
Depuis lors, la commune en fait une usage constant. Il semble que ces armes sont reprises de la description que Paul Decagny (L'Arrondissement de Péronne, 1844) fait des armes de Charles de Bovelles, seigneur de Muille en 1541. Pourtant, Decagny se trompe dans son blasonnement. Les armes de Charles de Bovelles, qui sont d'ailleurs à enquerre, figurent sur un vitrail de son temps, à la basilique de Saint-Quentin (verrière de la Vierge). Elles y sont peintes: de gueules au vol abaissé d'or, au pal de sinople chargé de trois coquilles d'argent, brochant sur le tout.
Charles de Bovelles (1479-1567), était issu d'une vieille famille picarde originaire de Bovelles. Il naquit à Saint-Quentin, et devint un grand humaniste de son temps. Il fut l'auteur, notamment, du premier livre de géométrie imprimé en français, en 1511. Retiré à Ham en 1552, il y mourut en 1567.Il était aussi chanoine de Noyon, seigneur de Roisel, de Sancourt, de La Viefville, de Muille et d'autres lieux.
(Jacques DULPHY)

 

*

Au Moyen-Âge Muille était un fief détaché et mouvant de la châtellenie de Ham.

Au XVIème siècle, Charles de Bovelles était le seigneur de Muille-les-Ham.

Il se maria avec Antoinette de Hénin-Liétard.

Muille-Villette

de Bovelles : de gueules, au vol abaissé d'or, au pal de sinople chargé de trois coquilles d'argent, brochant sur le tout.

Cette famille tint la seigneurie jusqu'en 1716 quand la fille unique de François de Bovelles, Gabrielle-Pélagie (1695-1749) épousa Louis-Armand de Caulaincourt, capitaine de cavalerie, il décède en 1734 à Eppeville.

Muille-Villette

de Caulaincourt : de sable au chef d'or

*

Eglise Saint Médard

Ruinée et reconstruite à différentes reprises.

Elle n'est pas sortie indemne de la Grande Guerre, une restauration s'imposa, les travaux ont trainé trois ou quatre ans puis repris en 1923.

Muille-Villette

en 1875 (Archives et Bibliothèque patrimoniale dAbbeville)

Muille-Villette

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Grecourt

Publié le 2 Octobre 2022 par remus80

Curtis gregis (métairie du troupeau).

Ancienne commune, elle a fusionné avec Hombleux le 1 janvier 2019.

 

Au XIIIème siècle (1239), Jean de Croisilles, écuyer, obtient l'indépendance de la paroisse.

Son successeur Allard de Croisilles prendra le nom de Allard de Croisilles d'Esnes après son mariage avec Alix d'Esnes de Landas.

Grecourt

Allard de Croisilles : de sable à dix losanges d'argent

Possession de Daniel de Hurtebise en 1642, puis de Charles de Fransures à la fin du XVIIème siècle.

Elle échut à Marie de Fransures qui épousa en 1711 Louis-Henri de Blottefière, seigneur de la Viefville, elle mourut en 1729 et Grécourt revint à son beau-frère Antoine, commandant à Marsal, il meurt en 1750.

Ses héritiers furent Jean-Charles de Blottefière, colonel de cuirassiers, et Marie-Alexandrine de Blottefière qui épousa en 1799 Alexandre Le Tellier de Grécourt.

Grecourt

de Blottefière : d'or à trois chevrons de sable.

Robécourt

La terre appartenait au XVIIème siècle à la famille Dehaussy de Robécourt, avec Jean V Dehaussy (1628-1698), conseiller du Roi et avocat au bailliage de Roye, mayeur de Péronne en 1676.

Il fit construire à la fin de ce siècle un château brique et pierre.

Jacques-Edmond Dehaussy de Robécourt (1810-1888), étant le dernier de sa race il fit graver sur le fronton du château, à côté de ses armoiries, la devise latine " Mors nihil ad nos" traduit par La mort ne nous est rien.

Grecourt

Dehaussy : d'azur, à une tour d'argent flanquée de deux palmes d'or, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or.

(Le franc quartier des barons de l'Empire est celui de Mathias-Antoine Dehaussy.)

Il fit démolir le château seigneurial en 1866 et le remplaça vers 1875 par une demeure en brique et pierre dont sa veuve était encore propriétaire en 1914 et qui a été incendié par les Allemands.

Il ne subsiste de nos jours qu'une tour, ressemblant à un donjon.

 

Grecourt

Grecourt

vue arrière.

Grecourt

Il est détruit avec le village pendant la Première Guerre.

Les infirmières du Smith Collège de New-York ont créées un dispensaire dans les ruines du château dès la fin 1917.

 

Grecourt

Grecourt

Grecourt

 

Grecourt

la tour actuelle.

                                                         *

                                     Eglise Saint Mathieu

Datant du XIIIème siècle, son coeur gothique du XVIème a traversé les épreuves du temps.

 

Grecourt

photo : Deroletz

 

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Hombleux

Publié le 27 Septembre 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les fleurs de lys de la famille Le Cat d'Hervilly (Canisy), le lion avec inversion des couleurs de la famille de Brouilly (Hombleux et Canisy) et la croix de Malte (Bacquancourt).

 

 

Hombleux

 

 

 

Village assez important d'époque mérovingienne.

En 1015, Hardouin de Croy, évêque de Noyon, accorda à ses chanoines l'autel et l'église.

La seigneurie appartenait au marquisat de Nesle.

Il y eut des seigneurs du nom comme Jean d'Hombleux.

Au XVIème et XVIIème siècle, les de Brouilly.

Hombleux

de Brouilly : d'argent au lion de sinople, armé, lampassé et couronné de gueules.

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Eglise Saint-Médard

Hombleux

aquarelle d'O.Macqueron 1867.

Hombleux

C'était une antique construction d'époque romane XIIIème siècle, modifiée à différentes époques, une inscription dans le clocher indiquait une restauration en 1661 par Florent Talon.

Au XVIIIème siècle, l'ancien portail fut remplacé par une espèce de péristyle avec fronton surmonté d'une horloge à carillon, l'architecture grecque s'harmonisait mal avec le reste de l'église.

Elle possédait un orgue, avantage assez rare dans les campagnes.

Détruite pendant la Première Guerre mondiale (1917).

Reconstruite dès 1928 et bénite en septembre 1931.

Hombleux

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Canisy

La basse-cour du château, convertie en ferme, était dominée par un colombier octogonal, elle précédait les vestiges de la demeure seigneuriale bâtie sur une motte à peu près ovale, au-delà d'une mare rappelant les fossés comblés.

Pris entre-deux maigres tours, le passage charretier formait une sorte de châtelet devant remonter à la fin du XVIème siècle, il a été préservé.

Hombleux

Hombleux

 

Hombleux

Lointaine descendante de Colart de Canisy, mentionné en 1271, Jeanne de Canisy épouse en 1554 Pierre de Chepoix, gouverneur de Ham.

La terre passa ensuite à François de Brouilly, puis à Charles de Brouilly, marquis de Piennes, gouverneur du Catelet.

En 1681, Louise de Brouilly, dame de Hombleux, épousa Charles-Michel Le Cat d'Hervilly, seigneur de Devise.

Hombleux

Le Cat d'Hervilly : de sable semé de fleurs de lys d'or.

Canisy ne fut plus désormais qu'un domaine de rapport pour les d'Hervilly qui résidèrent à Devise puis à Deniécourt.

Ils finirent par s'en défaire en 1852.

Dans les années 1860, le site est exploité par Théodore Delattre qui y installe une usine à carboniser la tourbe, en 1880 un incendie détruit une partie des bâtiments.

Le propriétaire Emile Lanne réédifie ces bâtiments détruits entre 1887 et 1906.

Durant la Première Guerre , la ferme se retrouve au milieu des combats, la plupart des constructions subirent d'importants dégâts.

En 1923, Emile Lanne vend la propriété avec transfert des indemnités de dommage de guerre à la Sté Industrielle et Agricole de la Somme (SIAS).

Après la seconde guerre, la ferme est louée à M.Van Heeswyck, ancien contremaître de la SIAS, qui finit par la racheter en 1970.

HombleuxHombleux 

Murs de l'ancien château .

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Bacquancourt

Hameau, autrefois orthographié Bacquencourt

Appartenait dans les siècles reculés aux frères de Saint-Jean de Jérusalem.

Il y avait un château-fort à l'époque féodale, entretenu par le Roi qui en nommait le gouverneur.

Détruit en 1650 par les Espagnols, il n'en reste rien de nos jours.

 

 René-François Dupleix (1664-1735) 

Hombleux

Son fils Charles Claude en était le fermier général de 1731 à 1750, puis son fils.

Guillaume-Joseph Dupleix, chevalier 

Eloy Gruet (env.1720-1779) acheta en 1777 le magnifique domaine.

Son fils Eloy-Claude-Charles-Antoine Gruet (1754-1812), il épousa en 1781 Marie-Louise Perdry qui mourut en 1826 à Nesle.

En l'An II, il acheta des biens nationaux, politique qu'il poursuit sous le Directoire et l'Empire, jusqu'à constituer une exploitation de 770 ha, c'était un "seigneur à grosses bottes su Santerre", 34ème sur la liste  des 60 grands notables de l'Empire.

Maire de 1790 à 1812.

Un nouveau château fut construit, détruit pendant la 1ère Guerre.Hombleux

Hombleux

 

Hombleux

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Rethonvillers

Publié le 14 Août 2022 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les bars de la famille de Nesle, la tour pour le château-fort de Tilloy et les trois alérions pour les de Montmorency.

 

Rethonvillers

 

 

La seigneurie relevait du marquisat de Nesle.

Parmi les seigneurs du site, on cite  : Daniel de Montmorency, tige de la maison d'Esquencourt, lieutenant-général de Picardie et des armées du Roi.

Rethonvillers

Montmorency-Bours : d'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur, chargée d'un croissant d'argent.

Il justifia de sa noblesse, pour lui et son fils unique, devant l'intendant d'Amiens en 1666.

Il avait épousé Marthe Le Fournier de Neuville qui mourut en 1650 et inhumée à Rethonvillers.

Leur fils Benjamin-Alexandre-César de Montmorency, comte de Bours, baron d'Equancourt, servit pendant 20 ans en qualité de capitaine de chevau-légers et mourut en 1702, étant en procès avec Guillaume-Nicolas du Bois, seigneur de Bellostel et Jean Le Fournier, seigneur de Neuville.

Il avait épousé Marie-Jeanne-Madeleine de Laval, morte en 1705.

En 1730 la seigneurie appartient à M.de Surville, seigneur de Champien.

En 1772, au marquis d'Hautefort, seigneur de Champien.

 

Hameau de Tilloy

Il y avait un château féodal qui fut plusieurs fois détruit, il appartenait à Jean (ou Jehan) de Tilloy au début du XIIème siècle.

 

En 1701 la chute de la grosse tour causa la mort d'une petite fille.

Appartenait à Daniel de Montmorency en 1666 puis à ses héritiers en 1698.

En 1714, Charles-Alexis de Saint-Aubin, écuyer, capitaine au régiment de Picardie.

 

Hameau de Sept-Fours

Relevait de la châtellenie de Nesle.

En 1230 Jean de Nesle se reconnait homme-lige du roi pour la mairie du lieu.

Rethonvillers

de Nesle : de gueules, semé de trèfles d'or, à deux bars adossés du même brochant sur le tout.

 

Le village sera largement détruit en 1914-18.

Rethonvillers

 

                                                       *

                                       Eglise Saint-Médard

Rethonvillers

 

aquarelle d'O.Macqueron de 1867, bibliothèque municipale d'Abbeville.

Le grand portail de l'église primitive offrait toutes les caractéristiques du 13ème siècle avec son arcade en plein cintre.

La nef principale était une recontruction du 18ème.

Dévastée pendant le Première guerre, elle fut reconstruite après celle-ci. 

Rethonvillers

Avant 1914

Rethonvillers

Rethonvillers

Rethonvillers

 

Rethonvillers

église actuelle

  

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Fontaine-les-Cappy

Publié le 22 Octobre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des Louvel de Fontaine et celles des de Witasse.

 

Fontaine-les-Cappy

 

 N.de La Broye est seigneur au 16ème siècle, marié à Anne de Villiers.

En 1550, leur fille Catherine de La Broye, veuve de François de Monceaulx, est dame de Cappy et de Fontaine.

Antoine de Louvel de Fontaine qui fut huit fois maïeur de Péronne de 1643 à 1661, il décède en 1672.

Fontaine-les-Cappy

de Louvel : d'or, à trois hures de sangliers de sable, défendues d'argent.

La seigneurie passe alors aux de Witasse, ce sont eux qui firent reconstruire le petit château après 1807.

Jean-Baptiste de Witasse, écuyer, chevau-léger de la Garde du Roi, épousa en 1768 Marie-Françoise Compère, et mourut à Fontaine en 1803.

Fontaine-les-Cappy

de Witasse : d'azur à trois bandes d'or.

Ses deux fils Jean-Charles et Pierre-Marie épousèrent respectivement Catherine Serpette de Berseaucourt et Marie-Charlotte de Lestocq, et s'installèrent à Louvencourt et à Acheux en Amiènois.

Passé dans les premières années du 20ème siècle au colonel Raoul Amyot d'Inville qui l'habitait encore en 1914.

Fontaine-les-Cappy

Amyot d'Inville : d'azur à trois fasces d'or, à la bande d'argent brochant sur le tout, chargée de trois mouchetures d'hermine de sable, posées dans le sens de la bande.

 

Le château a été pratiquement détruit au cours des combats de 1916.

 

Fontaine-les-Cappy

 

Fontaine-les-Cappy

Fontaine-les-Cappy

 

Fontaine-les-Cappy

Acquéreur du domaine dévasté Léon Normand fit construire un peu plus loin une habitation moderne accompagnée de dépendances agricoles.

Fontaine-les-Cappy

                                                                      *

                                                        Eglise Notre Dame

L'ancienne église était un petit édifice élevé en 1750, également détruite en 1916 et reconstruite après les combats de la Première Guerre mondiale.

Fontaine-les-Cappy

 

en juin 1916

 

Fontaine-les-Cappy

Fontaine-les-Cappy

 

 

 

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Offoy

Publié le 8 Octobre 2021 par remus80

Offoy

http://armorialdefrance.fr/ 

D'argent au sautoir d'azur cantonné de quatre alérions de gueules. 

 

En 1696, ou environ, un certain M. Doffois, (ou d'Offoy, précise Borel d'Hauterive, Armorial d'Artois et de Picardie, 1866) fait enregistrer un blason "d'argent au sautoir d'azur accompagné de quatre aiglettes de gueules".
Pourtant, il n'y a jamais eu de famille D'Offoy... Mais il y a eu des De Rune, seigneurs d'Offoy! Et ils portaient (d'après Jougla et Warren, 1934): "d'argent au sautoir d'azur cantonné de quatre alérions de gueules".
Jean de Rune, chevalier, seigneur d'Offoy et d'Avricourt, épousait en 1629 Charlotte Cornet. Son fils Jean, seigneur d'Offoy lui aussi, vivait en 1685. C'est sans doute lui qui fait enregistrer ses armes auprès des commis de D'Hozier.
La famille De Rune, dont plusieurs chevaliers du nom prirent part à la bataille de Bouvines en 1214, était originaire du comté d'Aumale en Normandie.
Le blason d'Offoy était déjà adopté dans les années 1920. Il figure parmi les autres blasons de la région de Ham, sur la fresque héraldique de la gare de ham, peinte vers 1929.
La famille De Rune s'est éteinte avec Gabriel-Ulric, marquis De Rune, décédé sans alliance en 1892.
(Jacques Dulphy)

Offoy

Le blason de "N... d'Offois", seigneur d'Offoy.
Il s'agit en fait du blason de Jean de Rune,
chevalier, seigneur d'Offoy et d'Avricourt.
Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
26e volume, Picardie, Généralité d'Amiens, folio No 131.

*

La terre d'Offoy était un fief de la seigneurie de Ham.

En 1245, il appartenait à la famille de St Simon, Mathieu de St Simon en fait l'hommage au roi.

Offoy

de Luxembourg : burelé d'argent et d'azur de dix pièces au lion de gueules, la queue fourchée passée en sautoir, armé, lampassé et couronné d'or brochant sur le tout

Passa ensuite aux Luxembourg sous le titre de seigneurie, l'une des filles de cette maison la porta en dot à un Montmorency, ce sont eux qui firent élever la chapelle seigneuriale et l'église primitive, leurs armoiries se distinguaient au plafond du choeur.

Offoy

de MontmorencyD'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 2 et 2

Puis la famille de Rune avec Jean de Rune, chevalier, qui épouse en 1629 Charlotte Cornet.

Leur fils prénommé également Jean meurt après 1685.

Charlotte-Thérèse de Rune, fille  de Charles II de Rune, épousa le marquis Louis d'Estrades et fit passer la seigneurie dans cette famille.

Offoy

D'estrades.

Elle fut transmise ensuite au marquis de Brancas, duc de Céreste.

Offoy

de Brancas : d'azur, à un pal d'argent chargé de trois tours de gueules, et accosté de quatre pattes de lion mouvantes des flans de l'écu, posées en chevron.

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Eglise Saint Leger

Offoy

Composée de constructions de différentes époques: les plus anciennes étabt la chapelle seigneuriale du midi, l'intérieur de la nef et le portail.

Offoy

Dans la chapelle du midi se trouve la dalle funéraire mutilée d'une dame de Luxembourg.

Dans l'autre chapelle collatérale, la tombe de Georges Toupet, capitaine-gouverneur qui trépassa en 1622. 

Offoy

Offoy

 

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Y

Publié le 10 Septembre 2021 par remus80

Y

d'azur à trois chevrons d'or.

 

http://armorialdefrance.fr/ 

La famille De Y, dont la commune relève les armes sans modification, est apparue avec ce nom au XIVe siècle.
Drouart de Y, seigneur du fief de Y, serait le premier de la lignée, mentionné sur un dénombrement de 1340. Cette famille a donné plusieurs maïeurs à Saint-Quentin. François de Y, seigneur du fief de Y, de Marimont (Lesdins, 02) et de Nouvion-le-Comte (02) semble être le dernier du nom, vers 1550, à se prévaloir de la seigneurie du lieu. Des épitaphes armoriées de cette famille sont visibles, ou l'étaient encore au XIXe siècle, dans les églises de Saint-Quentin et de Falvy, dont les De Y furent châtelains. Jougla de Morénas (Grand armorial de France, tome III, 1935) évoque cette famille, avec ces armes, à l'entrée "Dey, alias De Y". Il mentionne notamment l'un des derniers porteurs du nom: Jean-Quentin de Y, né en 1772, fils de Jean-Joseph, écuyer,seigneur d’Espinoy, du Sart, d’Hinacourt (02) et d'autres lieux né en 1714 à Saint-Quentin. Il ne précise pas que Jean-Henry-Quentin de Y, son neveu, né en 1850 à Saint-Quentin, mourut célibataire en 1912 dans cette même ville, et dernier du nom.
(Jacques Dulphy)

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Eglise Saint Médard

Reconstruite en 1921 après les destructions de la Grande Guerre.

Y

Y

le tympan au-dessus du portail avec le nom de la bienfaitrice.

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Douilly

Publié le 26 Juillet 2021 par remus80

 

 

 

Douilly

http://armorialdefrance.fr/

 

 D'or fretté ondé d'azur; au chef parti d'argent et de gueules chargé de trois besants brochant de l'un en l'autre.

 

Création Catherine Gru, vers 1990.


Le chef évoque la famille Lallier du Fayet, anciens seigneurs (D'azur, à un hallier d'or, au chef cousu de gueules chargé de trois besants d'or). Au début du XVIIe siècle, la seigneurie appartenait à Tobie de Lallier, qui demeurait au château de Douilly. Après lui, le domaine fut divisé et on voit apparaitre en 1664, Robert de Lallier, puis en 1673 Gabriel de Lallier de Fayet, qui fit enregistrer ses armes avec celles de son épouse par d'Hozier en 1700.
Les De Sons, ou De Moy de Sons possédaient l'autre moitié de la seigneurie en 1628. En 1685, est noté Charles-Marius de Sons, puis vient Jean de Sons, chevalier, qui mourut en 1738 et fut inhumé dans l'église. Charles de Moy de Sons, était encore seigneur en partie ; son fils Louis de Moy de Sons mourut en 1785 au château de Douilly. Les Moy de Sons portaient de gueules fretté d'or de six pièces, au franc quartier d'azur chargé d'une anille. D'or fretté d'azur constitue les armes de la famille d'Englebelmer, famille picarde qui n'a jamais possédé la seigneuries de Douilly.
(Jacques Dulphy)

Douilly

Mairie de Douilly (photo : Philippe Renaud)

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La seigneurie était un fief particulier de la toparchie de Ham qui fut successivement  divisée entre les descendants des châtelains de cette ville.

Douilly

de Ham : d'or à trois croissants de gueules

Une forteresse féodale s'élevait au sud du village, sur une motte, dont l'existence est signalée dès 1145.

Vers 1340 Hector de Ham, fils de Jean IV, en était le seigneur, cependant ce domaine ne leur avaient point toujours appartenu, ou du moins ne le possédaient qu'en partie.

En 1427, les seigneurs, notamment Charles de Douilly, sont cités par Monstrelet au nombre des capitaines attachés au service du duc de Bourgogne.

Le château-fort subsistait encore à la fin du 15ème (1472), mais il fut complètement rasé en 1628 et reconstruit peu après.

Au début du 17ème siècle, la seigneurie appartenait à Tobie de Lallier, seigneur d'Osquèques, qui demeurait au château de Douilly, il épousa Elisabeth de Mague en 1601.

* Après lui, le domaine fut divisé et nous voyons apparaitre en 1664, Robert de Lallier, puis en 1673 Gabriel de Lallier de Fayet, qui avait épousé Charlotte de Clesson de Bellangault, avec qui il fit enregistrer ses armoiries par d'Hozier en 1700.

Douilly

 Lallier de Fayet : d'azur à un alisier arraché d'or, au chef cousu de gueules, chargé de trois besants d'or.

Clesson de Bellangault : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois blaireaux passants d'argent, deux en chef, un en pointe.

Il eut pour successeur N.de Lallier de Fayet, vers 1740, qui laissa son héritage à la famille de Guébriant de Fayet, que nous trouvons mentionnée dans un plan terrier de 1779.

* L'autre moitié du domaine était attribuée à François de Sons en 1628. 

Puis Charles Marain (Marius) de Sons, qui vivait en 1685, et Jean de Sons, chevalier, qui mourut en 1738 et fut inhumé dans l'église.

La seigneurie subit une nouvelle mutilation; elle fut partagée entre Philippe Langlois de Brouchy et Charles de Moy de Sons, ce dernier avait épousé Gabrielle-Angélique Dericlot et eut deux enfants.

Louis de Moy de Sons mourut en 1785 au château de Douilly et fut inhumé dans le caveau sépulcral, Marie-Anne suivit son frère en 1790.

Douilly

Moy de Sons : de gueules fretté d'or de six pièces, au franc quartier d'azur chargé d'une anille.

Les héritiers vendirent le château et la seigneurie à Jean-Baptiste Petit, négociant à Saint-Quentin, il ne put jouir paisiblement de son acquisition car la Révolution vint le frapper brutalement, il fut contraint en 1793 de remettre tous les titres et papiers concernant cette suzeraineté.

Sa fille Elise transporta le domaine dans la famille de Roucy par son union avec Celeste-Marie de Roucy en 1813.

Douilly

 

Douilly

Pendant une grande partie de la guerre, la commune est occupée par l'armée allemande dès octobre 1914, l'occupant détruit le village en 1917 lors de leur retrait.

*

Prieuré de Margères

Serait la prononciation picarde de Margelles.

Fondé suite au don du châtelain de Ham Odon 1er à l'abbaye d'Arrouaise, il passa au 16ème siècle à l'abbaye de Corbie.

Prieuré conventuel, communauté de femmes de 1093 à 1258, suite à un différend entre les soeurs et la population des villages avoisinants concernant les prés, il fut incendié.

En 1552, les troupes du comte de Roeulx ravagent les lieux.

Transformé en ferme ou cense, fut longtemps occupée par la famille Musart.

A la Révolution, tous les biens furent vendus par la nation, on y voit encore quelques restes d'une ancienne habitation des Templiers.

Douilly

en 1886

Douilly

*

Eglise Saint Etienne

Une église est déja signalée en 986 sur un diplôme du roi Lothaire donnant la redevance à l'abbaye Saint Eloi de Noyon.

Douilly

en 1886

Elle a beaucoup souffert pendant la Première Guerre, brûlée de l'intérieur en 1917,le clocher résista, le transept sud date du 15ème siècle.

Douilly

Douilly

Reconstruite en 1929.

Douilly

 

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Herleville

Publié le 12 Juillet 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy évoquant le sceau de Tassart d'Herleville (3 chevrons avec un franc canton d'hermines).

Herleville

 

Village auquel l'antique château de Mazure aura donné naissance, il se trouvait au nord de la commune.

En 1431, Tassart de Herleville est gouverneur de la ville de Roye, son sceau comprenait 3 chevrons avec un franc canton d'hermines.

Au 15ème siècle, la famille de Baynast avec Robert, dit Tristan, seigneur de Mazure, il meurt en 1482.

Herleville

de Baynast : d'or, à un chevron abaissé de gueules, surmonté de trois fasces du même.

Au 16ème siècle, Jean de Baynast, seigneur de Mazure et d'Herleville, chevalier de l'ordre du roi et gentilhomme ordinaire de la Chambre, marié en 1554 à Marie Le Prévost.

A la fin du 16ème siècle, Louis de Brouilly, marquis de Piennes, marié en 1632 avec Gilonne d'Harcourt, il meurt en 1640.

Herleville

de Brouilly : d'argent, au lion de sinople, armé et lampassé de gueules, couronné d'or.

Puis Philippe de Brouilly, capitaine de Compiègne, et son frère Antoine, capitaine au régiment des gardes du roi, il meurt en 1676.

Le domaine passe ensuite dans les possessions des châtelains de Framerville, village voisin, avec la famille de Collemont.

Herleville

de Collemont : d'azur, à une fasce d'argent chargée de trois tourteaux de sable et accompagnée de trois coquilles d'or.

 

Durant la Première Guerre mondiale, le village est complètement détruit. Le 25 septembre 1914, un bombardement anéantit le clocher, la toiture est incendiée, ainsi qu'une partie du mobilier de l'église. Le village, comme les villages avoisinants, est libéré par des soldats australiens en août 1918.

 

                                                                       *

                                                   Eglise Saint-Aubin   

 

 Le chœur et l'abside datent de la période gothique. La nef a été construite en 1728. De gros dommages ont été causés à l'édifice au cours de la Première Guerre mondiale. Ils seront réparés après le conflit.

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église avant 1914.

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église de nos jours.

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Dompierre-Becquincourt

Publié le 27 Mars 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les clefs de Saint-Pierre aux armes de la famille de Broyes.

Dompierre-Becquincourt

 

Autrefois deux villages : Dompierre en Santerre et Becquincourt, qui fusionnent en 1964.

Au XIIème siècle, Dompierre possédait un prieuré de l'ordre de Cluny.

 

  • En 1383, il est transformé en une grande exploitation agricole. Dès le xiiie siècle, les abbés de Saint-Barthélemy deviennent les seigneurs de Dompierre.

Au XIIème siècle, Becquincourt appartient au comte de Vermandois.

Au XVIème siècle, Jacques d'Humières, gouverneur de Péronne, se retire à plusieurs reprises en son château de Becquincourt.

Dompierre-Becquincourt

d'Humières : d'argent, fretté de six pièces de sable.

En 1662, lui avait succédé François de Broye qui possédait les deux seigneuries.

Dompierre-Becquincourt

de Broyes (branche de Picardie) : D'or à la bande de gueules accompagnée de 6 merlettes du même ; écartelé d'or à une croix ancrée de gueules chargée de 5 coquilles d'argent. Supports : 2 licornes. Cimier : une licorne naissante.

De ce château, vraisemblablement détruit au XVIIIème siècle, ne subsistait plus au début duXIX ème, que quelques vestiges et des mouvements de terrain rappelant le tracé des fossés, àproximité de l'église.

Au XVIIIème siècle, d'après l'abbé Decagny, un membre de la famille Lenoir de Feuillères, fit l'acquisition d'un fief et prit le nom de Lenoir de Becquincourt, après y avoir bâti une habitation peu importante qui fut démolie vers 1860.

Dompierre et Becquincourt sont considérés comme détruits à la fin de la guerre. La sucrerie est en ruine – comme 30 des 34 sucreries que comptait le département de la Somme en 1914 . Les deux villages sont décorés de la Croix de guerre 1914-1918, le 27 octobre 1920.

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      Eglise Saint-Pierre de Dompierre, détruite pendant la Première Guerre, reconstruite après 1918.

Dompierre-Becquincourt

Dompierre-BecquincourtDompierre-Becquincourt

 

 

      Eglise Saint Denis de Becquincourt, détruite également pendant le conflit, reconstruite en 1930, désacralisée en 1980 et vendue à un particulier.

Laissée à l'abandon pendant 40 ans, elle est en cours de sauvetage et de transformation pour devenir un des bed & breakfast les plus insolites des Hauts-de-France.

Dompierre-Becquincourt

en 1877, aquarelle O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

 

Dompierre-BecquincourtDompierre-Becquincourt

Dompierre-Becquincourt 

 

 

Dompierre-Becquincourt

 

Dompierre-Becquincourt

Plaque avec inscription votive du 16ème retrouvée dans les décombres, de Robert Lemaistre, laboureur, et Jehenne Maricourt son épouse. 

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