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Blasons des communes de la Somme.

Tertry

Publié le 29 Février 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant une francisque couronnée, symbolisant la bataille de 687, et les trois soucis des armes de la famille de Herte, seigneurs du lieu au XVIIème siècle.

 

Tertry

 

 

Emplacement supposé de la bataille de Tertry (687), victoire de Pépin d'Herstal, duc des Austrasiens, sur Thierry III, roi de Neustrie (lutte entre le clans francs). Pépin devient maître du royaume franc. C'était le père de Charles Martel , qui donna naissance à la dynastie des carolingiens.

 

Au 12ème siècle, un décompte de la châtellenie de Péronne de 1214 indique que le domaine de Tertry appartient à Gilles de Marquaix.

Par un traité de 1302, l'abbé Regnault cède de nombreux droits à Hugues de Parando, visiteur général de l'Ordre du Temple qui y possédait déja des biens.

A la disparition de l'Ordre en 1311, ces biens passent aux frères de Saint-Jean d'Eterpigny.

Le Chapitre de la basilique de Saint-Quentin y avait des possessions.

A la fin du XIVème siècle, le seigneur était Guérars de Tertrych (sic) selon un document de 1372.

 

1640, François de Herte  seigneur de Tertry et de Septoutre, se maria avec Yolande de Goussencourt.

Tertry

de Herte : d'azur à trois fleurs de soucis d'or.

 

Au XVIIIème siècle , faisait partie du marquisat de Caulaincourt.

 

Le village a été rasé en 1917.

*

Eglise Saint Omer

Tertry

Aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

 

Tertry

Fortement endommagée en 1917.

Tertry

Reconstruite après guerre (photo Deroletz).

 

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Vermandovillers

Publié le 13 Février 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason à partir des armes des Witasse de Vermandovillers, qui portaient "d'azur à trois bandes d'or", et des De Carbonnel, qui portaient "d'azur au chevron d'or accompagné de trois coquilles du même.

 

Vermandovillers

 

Le premier seigneur connu, rappelé dans une charte de 1327, est Colart, dit Paira de Vermandovillers, demeurant à Beaulieu, bienfaiteur de l'hôpital Saint-Jacques de Noyon.

- XVIe siècle : on trouve concuremment les De Carbonnel et les Witasse.

- Simon III de Carbonnel, (fils de Simon II de Carbonnel, écuyer), "seigneur de Vermandovillers", épouse à Wallieux en 1607 Isabeau Morel de Bécordel, dont il eut 6 enfants.

Vermandovillers

 

Nicolas Witasse (1530-1610), seigneur de Hauteloge et de Vermandovillers, marié en 1559 à Marie Châtelain, d'où deux fils.

Vermandovillers

de Witasse : d'azur à troid bandes d'or.

Aaron Witasse, l'aîné des précédents, sgr de Vermandovillers et de Ricourt, épouse en 1604 Antoinette de Bayencourt.

Jacques de Witasse, fils des précédents, capitaine au régiment du vidame d'Amiens, épouse en 1629 Anne de Collemont.

Puis Claude de Witasse (1636-1729), épouse en 1658 Eléonore d'Y.

Jean-Jacques de Witasse, né en 1660, épouse en 1723 Marie-Jeanne de Fontaines.

Claude-Joseph-Barnabé de Witasse (1724-1757), premier aide de camp du duc de Chaulnes, épouse en 1750 à Bazentin, Marie de Monet de Lamarck. 

Leur fils, Jacques-Joseph,  avait épousé en 1780 Henriette-Julie de Sacquépée, dame de Thézy, dont il releva le nom pour constituer : De Witasse-Thézy, branche toujours existante, il meurt en 1834 .

En 1789, la liste de noblesse  pour la députation rappelle encore ce "chevalier Witasse de Vermandovillers. "

 

Le domaine et le château de Vermandovillers appartenaient  après les Duchaussoi, aux De Lagrenée" (note de Decagny, fin XIXe siècle).

                                          *

                             Eglise Saint-Martin

L'ancienne datait du XVIIIème siècle, détruite pendant la Première Guerre.

Vermandovillers

aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

Vermandovillers

Vermandovillers

Vermandovillers

 

 

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Licourt

Publié le 10 Février 2024 par remus80

Licourt

 

http://armorialdefrance.fr/

 

 De sable à la bande d'or chargée d'un annelet de sinople et accompagnée de deux têtes de loup arrachées d'argent, languées de gueules, celle de la pointe contournée.

*

Le conseil municipal de Licourt a adopté ce blason le 7 décembre 2020, après une demande faite auprès de Jacques Dulphy et Daniel Juric, à l'initiative de Christian Glowacki, conseiller municipal.
Ce blason associe aux armes des Dournel, anciens seigneurs du lieu, deux têtes de loups qui rappellent le surnom collectif des Licourtois: "chés leups".
En 1650, noble homme Robert Dournel (ou d'Ournel) est seigneur de Grandcourt et de Licourt, et maïeur de Péronne. On retrouve la famille Dournel, suzeraine de Licourt, Fransart, Chuignolles, Quivières, Tincourt, Bonneval et autres lieux jusqu'à la Révolution.
L’Armorial Général de France (Edit de 1696) donne aux Dournel le blason suivant pour «Fursy Dournel, avocat au Parlement et aux sièges royaux de Péronne»: de sable, à bande d’or, chargée d’un annelet de sinople. Il s’agit d’armes établies sur le principe des "attribuées d’office".
Sur le blason de Licourt ont été associées deux têtes de loups, qui évoquent à la fois la présence nombreuse de ces fauves jusqu'au XIXe siècle dans les bois environnants, ainsi que le blason populaire attribué aux habitants du village: "chés leups d'Licourt" (les loups de Licourt). La troupe de théâtre picardisante locale, créée en 1983, a pris ce nom.
(Jacques Dulphy)

*

Licourt

*

Eglise Saint Pierre

Licourt

Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville

L'église datait du XIIème siècle, modifiée à la Renaissance.

Gravement endommagée pendant les deux guerres, elle est reconstruite

Licourt

En 1905

Licourt

Licourt

 

Licourt

de nos jours (Photo Deroletz)

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Vauvillers

Publié le 27 Octobre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant les armes des de Vauvillers (et par conséquent aux de Longueval), avec les armes du Chapitre de la cathédrale d'Amiens insérées dans le chef, la partition du chef formant un V (initiale de la commune).

 

Vauvillers

 

La terre et seigneurie appartenait à la famille de Longueval.

Robert de Longueval, chevalier, seigneur de Bucquoy et baron de Cagny, la vendit en 1498 au Chapitre d'Amiens.

Vauvillers

De Longueval : bandé de vair et de gueules de six pièces.

Vauvillers

Chapitre de la cathédrale d'Amiens : d'argent à la croix de sable.

Il existait néanmoins des seigneurs feudataires du nom de la commune comme Hugues de Wavilla, Gilles de Vauvillers, Baudoin de Vauvillers.

Vauvillers

de Wauvillers : bandé de vair et de gueules de six pièces, au chef d'or.

 

Geoffroy de Vauvillers était homme-lige de l'abbaye de Corbie

Leur maison seigneuriale était située près de l'église.

 

Le village a été profondément marqué par la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il a été détruit en partie.

                                                                  *

                                                     Eglise Saint Eloi

Vauvillers

aquarelle d'O.Macqueron 1875 ( Mairie d'Abbeville - Archives et Bibliothèque municipale)

La construction de l'église saint Éloi actuelle remonte pour partie à la fin du xiie siècle. Elle a été remaniée à la période gothique, aux xviexviie et xviiie siècles.

Le roi Henri V d'Angleterre s'est arrêté à l'église de Vauvillers, en 1415, avant de se rendre à la Bataille d'Azincourt.

 

La Première Guerre mondiale l'a épargnée mais il fallut refaire une partie du mobilier et les verrières en 1920.

Vauvillers

 

Vauvillers

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Fresnes-Mazancourt

Publié le 23 Octobre 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir du dextrochère des Le Vaillant de Brusle, remplaçant l'épée par une feuille de fresne avec une coquille d'or empruntée aux De Mazancourt. 

 

Frenes-Mazancourt

 

 

 

 

FRESNES.

Seigneurie fort ancienne.

Au XIème siècle Jean de Fresnes était l'un des puissants seigneurs de la Cour d'Herbert IV, comte de Vermandois.

Beaucoup plus tard, elle appartenait au duché-pairie de Chaulnes.

Claude-Marie-Barthélémy Le Vaillant de Brusle (1759-1828) en fit l'acquisition et fit construire le château à l'extrémité du village.

Puis son fils  Claude-Charles-Antoine Le Vaillant de Brusle (1790-1865), lieutenant de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur.

Frenes-Mazancourt

 D'azur, au dextrochère d'argent  mouvant d'une nuée d'argent, paré de gueules, tenant une épée en pal, aussi d'argent, garnie d'or

 

 

MAZANCOURT

Hameau de Fresnes, ce n'était qu'un fief de peu d'importance.

Les châtelains de son manoir ne paraissent qu'au XVème siècle; en 1430 Florimond de Brimeu, seigneur du lieu,était à la suite du duc de Bourgogne qui le nomma chevalier.

 Le fief passa ensuite aux Merlin de Mazancourt qui obtinrent beaucoup d'importance par la charge de grands baillis du marquisat de Nesle.

Au XVIème siècle, ils firent l'acquisition du beau domaine de Billancourt et abandonnèrent leur habitation de Mazancourt, qui deviendra une ferme.

Frenes-Mazancourt

 

Merlin de Mazancourt : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois coquilles de même. 

 

Le château de Fresnes, qu'on voit aujourd'hui à l'extrémité du village, est un édifice reconstruit vers 1926 par l'architecte parisien Ernest Bertrand. Il remplaçait déjà l'édifice construit au xixe siècle à l'emplacement de celui de Le Vaillant de Brusle et avait été détruit au cours de la Première Guerre mondiale.

Frenes-Mazancourt

Frenes-Mazancourt

 

Le village est considéré comme détruit lors de la Première Guerre.

 

                                                               *

                                        Eglise Saint Médard

Frenes-Mazancourt

aquarelle d'O.Macqueron 1877, bibliothèque d'Abbeville.

L’ancienne église romane de Fresnes-Mazancourt, datant du XIIe siècle, ayant été anéantie au cours de la Première guerre mondiale, fut reconstruite durant l'entre-deux guerres. En 1927, l'architecte, Louis Duthoit fut chargé d'en dresser les plans. La construction fut ralentie à cause de la découverte de sapes et de galeries, notamment sous le clocher; elle se termina en 1931.

Frenes-Mazancourt

Ces souterrains considérables feraient croire à l'existence d'un ancien château-fort auprès de l'église qu'il devait renfermer dans l'enceinte de ses remparts.

Frenes-Mazancourt

 

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Croix-Moligneaux

Publié le 19 Juin 2023 par remus80

Croix-Moligneaux

 

http://armorialdefrance.fr/

De gueules à la croix cramponnée vers dextre d'argent.

 

Les origines du blason communal de Croix-Moligneaux ne sont pas connues avec certitude.
Ce blason peut surprendre quand on ignore qu'une croix cramponnée n'est pas une croix gammée; ou quand on ne sait pas qu'il était déjà reconnu dans les années 1920, et peut-être avant. C'est ainsi qu'on le trouve peint, dès 1928, sur la fresque héraldique toujours existante de la gare de Ham, réalisée Fernande Van Driesten-Pary.
Ce blason "à la croix cramponnée", pour autant, n'appartient a priori à aucune des familles seigneuriales connues, tant pour Croix que pour son hameau de Moligneaux.
Une hypothèse, cependant, est avancée. Nous l'avons recueillie auprès d'un habitant de la commune intéressé par l'histoire locale. Elle concerne plus directement le hameau de Moligneaux, et amène à des armes parlantes. La croix cramponnée portait aussi le nom de "croix à loup". La croix à loup était un piège qui était encore utilisé au XIXe siècle en Picardie. Les branches d'acier étaient forgées à la manière d'hameçons. On entourait le piège d'un morceau de viande et on le suspendait à une branche à la portée des loups, qui s'y harponnaient le palais. Or, on signale en 1279 un Roger Le Loup, seigneur du village voisin de Matigny, mais aussi de Moligneaux. Ni ses armes ni son sceau ne nous sont parvenus. Mais le souvenir a pu s'en conserver à travers ce blason et par sa légende.
(Jacques Dulphy)

*

Croix et Moligneaux se font face et furent réunis après la Révolution.

Croix : Le village a déjà le titre de paroisse sur un document du Xe siècle. Ceci est confirmé en 1015 quand Hardouin de Croÿ fit donation de la terre et de l’autel («altaria de crucibus») aux chanoines de Noyon. Origine et évolution du nom : Crucibus en 1015, Crois en 1292, Croy en 1567. Un pieu de justice se dressait à cet endroit à l’époque gallo-romaine. Le pieu est d’abord connu sous le terme latin de «cruces» (potences) qui se traduit ensuite en «cruci» (croix).

Moligneaux : Le hameau de Moligneaux est ce qui reste d’un village ruiné au XVe siècle, Mesnil Saint-Quentin. Origine et évolution du nom : Ici se dressait le moulin de Mesnil. Le nom pourrait venir de l’association de moulin et eau («molin» et «iau» en vieux picard). D’ailleurs il y avait en ces lieux, à l’origine, une source, un étang et un ruisseau (flot Saint-Médard).

 

La seigneurie de Croix appartenait au chapitre de la cathédrale de Noyon et au marquis de Nesle, coseigneurs. 

 

                                                            *

                                               Eglise Saint Médard

Croix-Moligneaux

aquarelle d'O.Macqueron 1876

Fut édifiée au XIIe siècle. Elle est de style roman / transition gothique. L'importance de l'édifice s'explique par les revenus considérables dont jouissaient les chanoines de Noyon, co-seigneurs du domaine de Croix.

La tour d'origine s'écroula et fut reconstruite au XVIIe siècle, puis à nouveau au lendemain de la Première Guerre Mondiale. Le chœur actuel date du XIIIe siècle et un remarquable porche Renaissance (XVIe siècle) .

Le clocher toujours coiffé de deux coqs, marque féodale des marquis de Nesle.

Croix-Moligneaux

Croix-Moligneaux

 

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Saint-Christ-Briost

Publié le 27 Avril 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de Louis d'Oignies, seigneur de Saint-Christ et baron de Briost, avec ajout de trois roseaux évoquant les étangs et marais.

 

Saint-Christ-Briost

 

 

Saint christ, se désignait quelquefois Saint Christophe et Haut Christ dans les textes anciens , le village se composa de plusieurs autres localités.

Au 12e siécle le village se nommait Ville neuve Villa nova , il s'étendait principalement à l'est de l'église(detruite par les allemand en 1916) .

L'église actuelle a été reconstruite aprés la première guerre mondiale à quelques centaines de mètres de l’ancienne.
Sur la droite, vers Ennemain et Falvy, existait aussi une dépendance de Ville-neuve, qu'on appelait Sylvie, à cause de sa position antérieure au milieu d'une vaste forêt.

Saint-Christ était le nom du prieuré et qui se trouvait en face de la croix Saint-Claude, près de la chaussée.

Ville-neuve et Sylvie ayant été désolés par les invasions ennemies, les habitants de ces deux pays transférèrent volontiers leurs maisons dans le voisinage du monastère qui possédait la plus grande partie de leur domaine. Peu à peu les habitations se rapprochèrent de la Somme et s'étendirent même au-delà, lorsque les seigneurs de Chaulnes eurent établi une chaussée solide qui facilitait les communications entre les deux rives de ce fleuve. C'est alors que tout le pays adopta le nom de Saint-Christ qui avait été jusque là celui du prieuré seulement.

La dîme des paroisses de Saint-Christ et de Briot appartenait au seigneur de Chaulnes, par cession de l'abbaye de Jouarre qui s'était réservé seulement la nomination à la cure.

La seigneurie foncière appartenait à l'abbaye de Jouarre et au prieuré, néanmoins on découvre quelques seigneurs du nom à l'époque du 14ème siècle comme Gérard (ou Gérin) de Saint-Christ.

Il n'est plus question de seigneurs jusqu'au comte de Chaulnes qui fit l'acquisition du domaine.

 

Briost (Briot)

Cette ancienne commune rattachée en 1841 à Saint-Christ était le siège d'une puissante baronnie

Il y avait un château-fort au Sud-est de l'église, auprès du canal actuel.

Ce château était un fief noble appartenant à Bertrand VI de La Tour, comte d'Auvergne et de Boulogne, seigneur de Briost.

Le capitaine en 1484 était Antoine d'Estrées II

Saint-Christ-Briost

d'Estrées : Fretté d'argent et de sable au chef d'or chargé de trois merlettes de sable

Louis d'Oignies, baron de Briost, était gouverneur de Péronne, Montdidier et Roye en 1600. Ce personnage, qui est aussi comte de Chaulnes, avait déjà fait l'acquisition de tout le domaine en 1559 auprès de l'abbaye de Jouarre.La famille d'Oignies (ou Ongnies, ou Ognies), originaire des Flandres, déjà citée au 13e siècle, s'est éteinte au 17e siècle. Un des rameaux de cette maison a donné les comtes de Chaulnes au 16e siècle. Cette famille portait : de sinople à la fasce d'hermine. 

Saint-Christ-Briost

 aquarelle de Marcel Stiennon 1959.

*

Eglise Sainte-Jules 

 

C'était celle de l'ancien village de Villa Nova et datait du XIIème siècle, ornée d'une tour avec des meurtrières, chargée de défendre le passage de la Somme.

Restaurée en 1750 et 1766, minée par les allemands en 1916, elle fut reconstruite dans l'entre-deux guerres à quelques centaines de mètres de l'ancienne.

Saint-Christ-Briost

Saint-Christ-Briost

 

Saint-Christ-Briost

Nouvelle église

 

Eglise Notre-Dame de la Nativité de Briost

Saint-Christ-Briost

aquarelle d'O.Macqueron 1885

Dès 1103, la charte de Baudry parle de l'autel et de l'église de cette paroisse. La chapelle de Briost serait un ex-voto de l’un des barons de Briost, pour remercier la Sainte Vierge de ne pas s’être noyé dans la Somme. Cet élégant édifice dont on a supprimé quelques parties semble se rapporter à l'architecture de la fin du XIVème siècle. Elle remplacerait une église plus ancienne.

Construction primitive par Jehan de Roie, sire de Briot, dont ce fut la sépulture en 1260.

Son style ogival primitif est très rare dans l'est du département.

Saint-Christ-Briost

 

Saint-Christ-Briost

 

Ayant subie des dégats par la guerre, elle fut restaurée en 1925 et classée aux monuments historiques.

Saint-Christ-Briost

 

 

Saint-Christ-Briost

de nos jours (photo Willy02) 

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Punchy

Publié le 30 Mars 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy écartelant les armes de la famille Le Carlier d'Herly.

 

Punchy

 

 

La seigneurie en 1385 parait partagée en plusieurs fiefs et relève de la châtellenie de Briost.

L'un de ces fiefs est en 1560 entre les mains d'Isaïe Pinguerel qui la tient de son père, et par celui-ci de Pierre son aïeul; il en sert de dénombrement au duc de Nivernais, baron de Briost.

En 1567, la famille du Plessier en sert l'aveu et le dénombrement à Louis d'Ongnies, comte de Chaulnes, en sa qualité de baron de Briost.

En 1598 Louis du Plessier, son petit-fils, le reçoit pour dot en faveur de son mariage avec Louise de Boistel, fille du seigneur de Vrély.

Les du Plessier semblent avoit fait de nouvelles acquisitions qui furent réunies au fief primitif.

Punchy

Du Plessier : Écartelé : aux 1 et 4 d'argent à la fasce de gueules chargée d'un filet vivré d'argent, aux 2 et 3 d'or à cinq chausse-trappes de sable posés en sautoir.

En 1786, le fief passa dans la maison de La Farelle par le mariage de Charlotte-Alexandrine du Plessier, seule héritière, avec Barthélémy-Simon-François, comte de La Farelle, d'une famille noble du Languedoc.

Punchy

De La Farelle : D'azur à trois tours d'argent maçonnées de sable, posées sur un rocher d'argent mouvant de la pointe, la tour du milieu plus élevée que les deux autres

Un autre fief fut l'apanage  de la Famille Le Carlier d'Herly 

Parmi ces Le Carlier : Abel Le Carlier, seigneur d'Herly, de Curchy, de Neufchatel, de Punchy, d'Estalon, de Fonchette, de La  Haye et autres lieux, né en 1652, capitaine dans la brigade d'Aubeterre dès 1696, lieutenant colonel au régiment de Nissy-cavalerie en 1697, mort sans enfants de Anne-Marie Le Duchat.

 Salomon Le Carlier, vicomte de Trosly, seigneur d'Herly, de Neufchatel, de La Haye, d'Estalon, de Curchy, de Fonchette et de Punchy, chevalier de Saint-Louis, né en 1658, major au Rgt de Bissy-cavalerie avant 1697 puis dans celui d'Estaniol dont il fut fait lieutenant-colonel en 1708, épouse en 1709 Madeleine Trinquand.

Jacques-Nicolas Le Carlier, fils du précédent, seigneur d'Herly,  d'Estalon, de Curchy, de Fonchette et de Punchy, mousq. du roi, époux de Louise-Olympe de Bery d'Esserteaux.

Louis-Nicolas Le Carlier, écuyer, né en 1740, page du roi en sa grande écurie.

Punchy

Le Carlier d'Herly : d'argent, à un lion de sable, langue et griffes de gueules, parti de sable à une roue d'or.

 

Le château dont il restait quelques vestiges avant-guerre, était situé au lieu-dit " Le jardin du château"

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Eglise Saint Médard

Ruinée au cours de la Première Guerre mondiale

Punchy

aquarelle d'O.Macqueron 1875

 

Punchy

L'église suite aux bombardements

 

Punchy

église actuelle reconstruite en 1926

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Potte

Publié le 24 Janvier 2023 par remus80

Potte

 

http://armorialdefrance.fr/

D'or à la barre de sinople chargée de trois pots ou marmites de sable.

 

blason adopté en 1992.

 


Certaines publications précisent que ces armes s'inspirent de celles d'une famille "De Potte", seigneur du lieu.
D'abord, le sable sur le sinople présente une erreur d'enquerre qu'aucune ancienne famille picarde n'a jamais commise. Quant au fait que ce blason soit inspiré des armes d'une famille du lieu, là, c'est moins sûr encore. Il semble qu’on se soit quelque peu trompé, en ce qui concerne les seigneurs et le blason communal de Potte. Mais les erreurs viennent de loin.
L'histoire communale, largement diffusée par l'abbé Decagny (L'Arrondissement de Péronne, 1844) assure, heureux sans doute d'une telle parenté, que Marie de Potte, "fille du seigneur du lieu" (au prénom et aux ancêtres inconnus) épouse en 1362 son presque voisin, Jean III, seigneur de Ham. Il existe à la même époque, et du même âge, une "Marie de Pottes", fille du seigneur de Pottes, dans le Hainaut (aujourd'hui en Belgique Wallone) qui épouse... le même Jean de Ham!
On trouve bien un Henri de Potes (ou De Pottes) capitaine du château de Coucy en 1402, mais celui-là n'est pas plus Picard que les autres, mais Hennuyer lui aussi!
D'ailleurs, le village de Pottes en Hainaut, devenu commune de Pottes en Belgique, puis section de la commune belge de Celles, a reçu en 1924 par arrêté royal, un blason "burelé d'argent et d'azur (qui est le blason des De Pottes en Hainaut, moderne), à la bande de gueules brochante sur le tout chargée de trois marmites, ou pots, d'or" (qui est inspiré du blason des De Potte en Hainaut ancien).
Curieux comme cette bande "aux trois marmites" d'un blason communal belge se retrouve aujourd'hui sur les armes d'un village picard du même nom, à 150 km de distance!
La famille De Potte picarde, si tant est qu'elle ait jamais existé (ce n'est absolument pas sûr), aurait porté "d'or à trois marmites de sable", et c'est de ces armes que s'est inspirée la commune en 1992: mais il y a confusion une fois encore, car ce sont les armes, façon ancienne, des De Potte de Belgique!
Pour autant, Potte, dans la Somme, peut très bien se satisfaire, et s'enorgueillir, de son blason actuel; l'héraldique municipale est partout truffée de ces confusions et de ces anecdotes. A l'enquerre près (il suffirait de changer les chaudrons en argent ou en or!), ce blason constitue de jolies armes parlantes; l'or peut évoquer la terre à blé du Santerre, et la bande de sinople peut symboliser la "chaussée de Beaulieu", ancienne voie de Paris vers le nord, actuelle route départementale 35.
(Jacques Dulphy)


*

Marie de Potte, dame du lieu et de Brouchy, s'est marié à Guillaume d'Hébuterne au début du XVème. 

Du début du XVème au début du XVIIème, l'histoire reste muette sur les seigneurs du lieu !

Au début du XVIIème, apparait la famille Desfossez ou Des Fossés en possession du domaine.

 

Potte

 

Desfossez : d'or à deux lions de gueules, adossés et passés en sautoir, leurs queues passées en double sautoir .

François Desfossez, 2ème du nom, capitaine au régiment de Balagny, gouverneur de Ribemont, il meurt en 1595.

Puis son fils puiné Antoine Desfossez qui épouse en 1603 Michelle de Bachelier d'Hyauville.

puis leur fils Wallerand Desfossez, baron d'Honnecourt, marié en 1661 avec Marie-Renée d'Harzillemont.

Charles Desfossez, baron d'Honnecourt en partie, seigneur de Potte et de Lasalle, capitaine au régiment de Neuville, maintenu dans sa noblesse en 1700.

Inhumé en l'église de Morchain

Louis-Wallerand Desfossez,né en 1697, seigneur de Potte, capitaine d'infanterie au régiment d'Aumale-Picardie. 

Sa fille, Louise-Angélique Desfossez, vicomtesse de Rouy et dame de Potte, épousa en 1748 Jean-Guillaume-François-Marie, comte de Gand-Vilain.

 

Potte

 

Le château rebâti dans le XVIIème siècle sur l'emplacement de l'ancien, était une construction en briques qui n'offrait rien de remarquable, remanié en 1860.

Jadis, une chapelle, bien plus grande que celle de la place du village, était située dans l'enceinte du château seigneurial. Dessous étaient enterrés les seigneurs de Potte. Les ruines du château fut rasé en 1972.

 

Il n'y a jamais eu d'église.

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Sur la place, au centre du village, se trouve la chapelle de Potte datant de 1932. Elle porte à l'extérieur une plaque en pierre tenant lieu de monument aux morts, où sont inscrits les nom des enfants de Potte morts pour la patrie. Elle fut réalisée par Martial Bled, tailleur de pierre. A l'intérieur se trouve un bel autel avec la Vierge.

Potte

 photo Claude DEROLETZ

 

 

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Buverchy

Publié le 15 Janvier 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, écartelant les armes des de Maloizel et celles des de Carvoisin.

 

Buverchy

 

 

La seigneurie était formée de deux fiefs : Le fief de Buverchy proprement dit et la vicomté de Caletot.

 

Pierre de La Motte était seigneur  vers 1260.

La seigneurie passa ensuite au marquisat de Nesle, Louis de Sainte-Maure, marquis de Nesle (1515-1572)

Denis de Maloizel qui épousera Marguerite de Blottefière.

Buverchy

de Maloizel ( Malrizel) :

Leur fille Marie de Maloizel en devint propriétaire par la donation que sa mère lui fit de la moitié qui lui appartenait et par l'acquisition de l'autre moitié qui appartenait à Marie de Villechole, cousine germaine.

Marie de Maloizel épousa Alexandre de Carvoisin.

Marie-Joseph de Carvoisin, chevalier, épousa en 1690 Charlotte de Blottefière.

Leur fils François de Carvoisin, écuyer, vicomte de Caletot, meurt sans postérité en 1778.

Son héritier sera son neveu Nicolas-Louis de Carvoisin.

La légende raconte que le dernier seigneur de Buverchy, le marquis de Carvoisin, émigré, revint après la Révolution pour partager ses biens entre les habitants du village qui cultivaient sa terre.

Cela vaut bien que ses armes figurent sur un blason communal !

Buverchy

de Carvoisin : d'or à la bande de gueules, au chef d'azur.

Buverchy

 

Le château a été démoli en 1809

 

                                                         *

                                       Eglise Sainte Vierge

Buverchy

aquarelle d'O.Macqueron 1875 

"Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

L'ancienne église construite en 1663 était desservie au XVIIIème siècle par les Cordeliers de Moyencourt, elle fut totalement détruite pendant la 1ère Guerre mondiale et reconstruite sur ses fondations en 1925.

Buverchy

 

 

 

 

 

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