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Blasons des communes de la Somme.

Chuignes

Publié le 13 Novembre 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy composé d'une cigogne "étymologique" portant dans son bec un écu aux armes de la famille Sentier de Chuignes, dernier seigneur du lieu, les émaux or et azur sont ceux de la famille et de l'abbaye du Mont Saint-Quentin.

Chuignes

 

Etymologie populaire. La tradition orale prétend  , aujourd'hui encore, que le nom de cette localité vient de la présence ancienne de cigognes qui y venaient faire leur nid. René Debrie (Prononciation et étymologie des noms de lieux habités de la Somme, 1974) mentionne cette hypothèse, de même qu'un article dans le Courrier Picard du 3 janvier 2014). Or, il est avéré que cigogne se disait en ancien français et en ancien picard : coigne, choigne, du latin ciconia, en picard moderne chigongne. 

 

La seigneurie dépendait en grande partie de l'abbaye du Mont Saint-Quentin à Péronne.

Chuignes

d'azur, au buste de St-Quentin auréolé d'argent, les épaules transpercées par deux clous du même, accompagné de trois fleurs de lis d'or

 Il a existé une famille "Sentier de Chuignes" ou "Sentier, seigneur de Chuignes", qui portait : "d'azur à deux bandes ondées d'or". Cette famille serait originaire du Perche.

Chuignes

Cette famille, qui possédait un fief restreint à Chuignes, a relevé de nom de la terre, lui montrant son attachement. Elle a donné deux branches en Picardie : Sentier de Chuigne (sic) et Sentier du Plessier. La branche du Plessier a été anoblie par achat d'une charge de Trésorier de France à Amiens en 1700.
Charles-François Sentier (1689-1770) né et mort à Chuignes, chevalier, seigneur de Chuignes, époux de Geneviève-Marie Poulain, est le père de François Sentier né en 1727, seigneur de Chuignes et Hauteloge, écuyer, président-trésorier de France en la généralité d'Amiens, mort en 1765 .
Il était l'époux de Marie-Henriette de Bray, dont une fille, Adélaïde Sentier de Chuigne, épousa en 1783 Jean-Albert de Gaston de Pollier, propriétaire de Vauvineux, et mourut en 1834.
 

                                                                     *

                                                 Eglise Saint-Sulpice

 

Chuignes

Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville

 

Chuignes

Chuignes

 

endommagée pendant la 1ère Guerre mondiale.

 

Chuignes

 

 

de nos jours : photo APictche

 

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Breuil

Publié le 27 Août 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant trois arbres en chef évoquant l'étymologie du lieu avec les armes de la maison de Roye qui fut suzeraine en partie, et une ancre rappelant le passage du canal du Nord ouvert en 1965.

 

Breuil

 

 

L'étymologie attestée est petit bois entouré d'une haie.

La seigneurie appartenait en partie à la maison de Roye et à l'abbaye Saint Barthélémy de Noyon.

En 1374, Mathieu de Roye y possédait un  manoir.

Breuil

de Roye : de gueules à la bande d'argent

Il y avait un château d'architecture médiévale à 4 tours détruit en 1917 lors de la Première Guerre mondiale, quelques vestiges existent encore près du nouveau château, reconstruit en 1925.

Breuil

 

*

Eglise Saint Médard

Entièrement détruite en 1917, reconstruite en 1925.

Breuil

Ancienne église en 1875. aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

Breuil

Breuil

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Languevoisin-Quiquery

Publié le 23 Juillet 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les deux bars de la seigneurie de Nesle, une bûche rappelant le privilège au tourier de Nesle rendu par les seigneurs de Languevoisin et le corbeau extrait des armes de l'abbaye de Corbie.

 

Languevoisin-Quiquery

 

 

La commune de Landevoisin, instituée lors de la Révolution française, absorbe en 1820 celle de Quiquery et devient Languevoisin-Quiquery.

 

LANGUEVOISIN autrefois Landevoisin, aurait une étymologie gallo-française et se composerait des mots Land, terre, pays, et de l'adjectif voisin. Ce nom lui aura été donné par les seigneurs de Nesle, lorsqu'ils y élevèrent une forteresse, qui se rattachait à celle de leur ville, et devint le berceau du village dont il est ici question. Ce château-fort de Landevoisin est encore cité sur la carte de G. de Lisle.
Il nous paraît avoir été bâti vers la même époque que celui de Nesle; des titres de 1482 lui donnent le nom de fief et de château; mais on ne trouve aucun renseignement sur ses anciens châtelains. Il s'élevait au nord de l'église actuelle de Languevoisin, vers la rivière d'Ingon. à peu de distance d'un étang nommé la batlière, et d'un bois qui semble en avoir été l'ancien parc. On le détruisit dans le cours du 17 ème siècle, et l'on plaça sur ses ruines un moulin à l'huile qui prit le nom de tordoir du château-fort. On y voyait encore une ferme au commencement de notre siècle, mais il n'en reste plus aujourd'hui que l'emplacement : il dépendait eu 1780 du château de Billancourt.

- En 1412, le mayeur "de Landevoisin" était tenu de payer tous les ans "au tourier et portier de Neelle un septier de vin la nuit de Noël, en allumant à la grande salle la choque (en picard, la bûche) de Noël au chastel de Neelle".

Au 14ème siècle, on trouve Ernold de Landevoisin, chevalier, comme seigneur du lieu, ainsi que Baldiun (Baudouin) de Quiquery.

En 1507, Olivier de Bonay est cité comme seigneur de Landevoisin.

 

En 1680, "52 journaux et demi de terre et prés, droits de dîme et des censives à Quiquery et Landevoisin". L'abbaye de Corbie le possédait au commencement du 13e siècle, comme on le voit en un titre de 1202 par lequel Jean, seigneur de Nesle, châtelain de Bruges, "décharge les tenanciers de trois maisons avec jardins de tous droits, d'impositions et de justice."

Languevoisin-Quiquery

Nesle

Languevoisin renfermait le presbytère de la paroisse. Vers 1805, après que M. Perceval l'eut abandonné, MM. Billaudel, savant ecclésiastiques, y établirent un pensionnat célèbre, d'où sortirent des sujets distingués pour tous les états. Plusieurs années après, la foudre ayant incendié cette habitation, ils allèrent occuper le petit séminaire de Liesse, où l'un d'eux existe encore aujourd'hui. Languevoisin avait sa mairie; car il est parlé dans les archives de Nesle de terres attenantes à celles de la mairie de ce village et au chemin du Passillon vers Moyencourt.
En 1842, les habitants de Languevoisin se sont imposé le louable sacrifice de 10000 f. pour la restauration de leur église et pour la constitution d'une rente, qui leur permit d'avoir un prêtre, en se réunissant à Breuil , sous le titre de chapelle vicariale.
Ces dépendances de Nesle étaient du baillage de Roye, de l'élection de Péronne et de l'intendance d'Amie

  • Source : L’arrondissement de Péronne par Paul Decagny (curé) en 1844
Quiquery

QUIQUERY-LONG PAIN, appelé aussi Saint-Quentin-le-sec, était une ancienne paroisse du doyenné de Nesle avec Languevoisin pour succursale. Ce hameau isolé et caché dans une presqu'île, semble remonter à une époque assez reculée et avoir eu jadis plus d'importance. Il renfermait l'église paroissiale devenue ensuite beaucoup trop spacieuse pour sa population. C'était un édifice de style à ogive du 14 ème siècle environ, Il fut démoli en 1828 et remplacé par une chapelle d'une grande simplicité.

Languevoisin-Quiquery

chapelle en 1883, aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.


Le vocable de cette église était Saint Quentin ; et à peu de distance du lieu où elle s'élevait, se trouve une fontaine du nom de ce Saint , restaurée en 1764 et célèbre, par son pèlerinage. La légende traditionnelle rapporte que Saint-Quentin s'arrêta dans cet endroit et s'y désaltéra , lorsqu'on le conduisait d'Amiens à Auguste de Vermandois. La dîme de Quiquery et Languevoisin appartenait au chapitre de Noyon pour les deux tiers: quatre chapelains de la cathédrale, dits cornets, en percevaient le reste. L'évêque nommait à la cure, dont le revenu s'élevait à près de 2000 livres. Elle fut occupée, Au 17 ème siècle par Jean Faillouel, dont l'épitaphe se trouve dans le bas-côté gauche de la cathédrale de Noyon, où on lit: * Cy gist vénérable et discrette personne Jehan Faillouel prêtre chapelains de l'église N.-D. de Noyon, curé de Saint-Quentin de Quiquery et Landevoisin
LONG PAIN ne consiste qu'en un moulin et dépendances, établi sur la rivière l'Ingon. Après la révolution le fermier de ce moulin en obtint la possession, du marquis de Nesle, à cause de sa rare fidélité. Il y avait autrefois un autre moulin près du lieu dit Becquerel, du mot celtique bec, fossé. Ce moulin appartenait à l'abbaye de Corbie, ainsi que le bois du Bus et des fermes, censes et terres, à Quiquery.

  • Source : L’arrondissement de Péronne par Paul Decagny (curé) en 1844

                                                                     *

                                            Eglise Notre-Dame de la Nativité

Languevoisin-Quiquery

Ancienne église datant du XVIIIème siècle. 

Aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

L'église, vocable la Nativité de la Sainte Vierge, se trouvait au 19 ème siècle entièrement isolée du village, autrefois plus rapproché de Nesle. Cette église était, selon toute apparence, la chapelle du château-fort: la tradition locale la regarderait comme un ancien temple Payen. Une chose plus certaine, c'est que ce monument religieux appartient sans aucun doute à l'époque romane : on en retrouve des signes incontestables à une petite porte latérale qui communiquait avec le château, et au portail surmonté d'une fenêtre en plein cintre et de deux autres plus petites au-dessus. Les cintres de ces deux portes sont ornés de damiers en demi-relief et de dentelures fort intéressantes, qui n'ont encore attiré l'attention d'aucun archéologue. Le chœur est du commencement de l'époque ogivale, les autres constructions ou réparations sont plus récentes. L’église fut entiérement détruite au cours de la premiére guerre mondiale.

 

Languevoisin-Quiquery

 

Languevoisin-Quiquery

église actuelle  reconstruite entre 1926 et 1928 (photo Claude Deroletz).

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Rouy-le-Grand

Publié le 20 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Gand-Vilain avec un chef ondé (territoire longé par le canal du Nord et celui de la Somme), en y ajoutant un roseau pour l'hypothèse étymologique du nom.

 

Rouy-le-Grand

 

 

Vers l'an 1015 , le chapitre des chanoines de la cathédrale de Noyon reçut de l'évêque Hardouin de Croy, son bienfaiteur, des biens considérables à Rouy-le-Grand. Ces bénéfices sont confirmés en 1153 (Decagny).

Selon certains étymologistes, Rouy viendrait du mot celtique rouhr signifiant roseau, pour d'autres, il devrait son nom au chanvre : dans les siècles reculés il existait ici un droit de roage : voir le mot rouir, rouissoir. L'activité de rouissage du chanvre était favorisée par la présence de la rivière de l'Ingon.

Il y eut des seigneurs de ce nom comme Regnault de Rouy qui se distingua au 14ème siècle( on ne connait pas leur blason).

Hugues de Rouy au 16ème siècle qui s'allia à Mariette de Monchy.

Leur fille Françoise de Rouy épousa Guillaume de Lannoy, seigneur de La Boissière.

En 1567 parait Antoine de La Fons, marié à Marie de Mailly, leur fils Adrien était en 1605 seigneur du lieu, il avait épousé Marguerite de Crécy.

Nous trouvons en 1584 François Des Fossés (Des Fossez), écuyer, qualifié de seigneur en partie des deux Rouy.

Rouy-le-Grand

De gueules, à deux lions d'or adossés et passés en sautoir, lampassés d'azur, les queues doublement entrelacées.

Nicole Des Fossés, dame de Rouy, épousa en 1588 François-Héroual de Rouvroy, vicomte de Rouy, qui demeurait en 1610 au château de Rouy-le-Petit. 

Puis son fils, Louis-Hercule de Rouvroy marié à Madeleine Le Fournier de Wargemont qui décède en 1692 et sera inhumée dans l'église de Rouy-le-Petit.

En 1717, Henri-François Des Fossés.

En 1748, Angélique-Louise Des Fossés, vicomtesse de Rouy, épouse Jean-Guillaume-François-Marie de Gand-Vilain.

Rouy-le-Grand

de sable au chef d'argent.

*

Eglise Saint Etienne 

 

  • A l'origine l'église de Rouy-le-Grand était l'édifice religieux élevé pour la paroisse des deux villages. D'époque romane, elle portait une croix de Malte en relief, que l'on peut expliquer par la partie des dîmes que Rouy payait au commandeur d'Éterpigny. En partie rasée par les allemands lors de la Première Guerre Mondiale, l'église, à l'origine en pierres, fut reconstruite en briques en 1925. A l'intérieur, on peut admirer un grand portrait en toile de Saint-Étienne, réalisé par le peintre Lobjeois, qui a beaucoup peint dans les églises reconstruites de la Somme. L'église n'est ouverte qu'une fois par an, lors de la fête du village, le 1er week-end de septembre.
    Source : Panneau historique de la Communauté des communes du Pays Neslois.

 

Rouy-le-Grand

Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

 

Rouy-le-Grand

Rouy-le-Grand

photo: Claude Deroletz.

 

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Rouy-le-Petit

Publié le 17 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les trois hures de sanglier de la famille de La Fons et la croix de Malte des hospitaliers d'Eterpigny, co-seigneurs du lieu.

 

Rouy-le-Petit

 

 

Les gros décîmateurs et seigneurs, en partie, étaient les chanoines de Nogent et la commanderie Saint-Jean d'Eterpigny.

A ce titre au-dessus de la fenêtre circulaire du portail de l'ancienne église Saint-Etienne de Rouy-le-Grand, qui était commune aux deux Rouy jusqu'au 15ème siècle, se trouvait une croix de Malte en relief.

Rouy-le-Petit

 

 

Devient une paroisse indépendante au 15ème siècle.

En 1567, Antoine de La Fons, chambellan et bouteiller de Vermandois, est le seigneur , il épouse Marie de Mailly en 1572.

En 1605, leur fils Adrien de La Fons prend la succession, il épouse en 1600 Marguerite de Crécy.

Son château fut rasé à la Révolution.

Rouy-le-Petit

*

Eglise Saint-Eloi

L'ancienne église paraissait être du 16ème siècle.

Rouy-le-Petit

Aquarelle d'O.Macqueron en 1876-Bibliothèque d'Abbeville.

 

Rouy-le-Petit

 

Fortement endommagée lors de la Première Guerre

Rouy-le-Petit

reconstruite en briques rouges entre les deux guerres.

Rouy-le-Petit

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Puzeaux

Publié le 14 Avril 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par jacques Dulphy associant les armes de l'abbaye Saint-Vaast d'Arras et celles de la famille de La Personne.

 

Puzeaux

 

*

La seigneurie appartenait dès le VIIème siècle à l'abbaye Saint-Vaast d'Arras.

Puzeaux

d'or à la croix ancrée de gueules.

 

Une inscription gravée sur une pierre tombale mentionnait avant la Grande Guerre la mort de Gilles de Puzeaux en 1279. La notice monographique des instituteurs de 1897 dit : "Un monument curieux sous plus d'un rapport nous donne d'abord le nom d'un seigneur de Puzeaux inconnu jusqu'alors : Gilles de Puchesiaues, qui vivait au 13e siècle". On ne sait rien de ce personnage, et la pierre a disparu dans la ruine de l'église durant la Grande Guerre. Sans doute seigneur d'un fief restreint sur la localité.

A son sujet, Marchand (Notes diverses sur diverses localités des cantons de Chaulnes, de Nesle et de Rosières) écrit encore, en 1873, au sujet de l'église de Pozières :

 

"A l'entrée du choeur, on lit sur une dalle en pierre de liais l'inscription suivante (note perso : en lettres gothiques) : "Chi gist Gilles de Puchesiaues qui trespassa en l'an de l'Incarnation de J.C 1270"

 

On trouve également Jehan de La Personne en 1394, seigneur entre-autres de Chaulnes.

Né en 1330, décédé en 1404

Puzeaux

 

*

Eglise Saint-Vaast

 

Puzeaux

ancienne église en 1867, aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

Détruite en 1918.

Reconstruite en 1925.

Puzeaux

photo : A.Pictche

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Ugny-L'Equipée

Publié le 18 Mars 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les armes des de Rouvroy Saint-Simon en chef, un chaussé-haussé de gueules figurant le manteau de Saint-Martin avec son épée, patron de l'église, et une aiglette empruntée aux de Montmorency.

Ugny-L'Equipée

 

Autrefois Ugny-Lès-Quippée

Ugny-L'Equipée

Carte de Cassini 1750

La seigneurie appartenait à la famille de Rouvroy Saint-Simon.

Ugny-L'Equipée

Rouvroy-Saint-Simon : écartelé : en 1 et 4, de sable à la croix d'argent chargée de cinq coquilles de gueules; en 2 et 3, échiqueté d'or et d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or, au chef d'azur.

Puis à celle de Laval-Montmorency.

Ugny-L'Equipée

d'or à la croix de gueules chargé de cinq coquilles d'argent et cantonnée de seize alérions d'azur

*

Eglise Saint-Martin

Ugny-L'Equipée

Aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.

Détruite lors de la Première Guerre

Reconstruite entre les deux guerres.

Ugny-L'Equipée

 

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Mesnil-Saint-Nicaise

Publié le 13 Mars 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les deux bars d'or, adossés en pal de la châtellenie de Nesle et une crosse d'évêque symbolisant Saint Nicaise.

Mesnil-Saint-Nicaise

 

La commune appartenait à la châtellenie de Nesle.

Mesnil-Saint-Nicaise

de gueules semé de trèfles d'or à deux bars adossés du même, brochants sur le tout

*

Eglise Saint Nicaise

Mesnil-Saint-Nicaise

Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

La chapelle primitive du village, dédiée à Saint-Nicaise, datait du XIIIe siècle. Agrandie à trois différentes époques, elle fut détruite pendant la première guerre mondiale et reconstruite en 1930. Elle abrite une statue de l'époque médiévale, sauvée de la destruction et rénovée. L'angélus a de son côté été restauré en 2005.
(Source : Panneau historique de la Communauté des communes du Pays Neslois.)

Mesnil-Saint-Nicaise

Avant guerre

Mesnil-Saint-Nicaise

 

 

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Pargny

Publié le 6 Mars 2024 par remus80

Pargny

 

http://armorialdefrance.fr/

  

D'azur à la barre d'argent chargée de trois canettes nageant de sable, becquées d'or et posées à plomb, accompagnée en chef d'une fleur de lis d'or et en pointe d'une tour du même.

 

Pargny et ses hameaux appartenaient à la puissante abbaye Notre-Dame de Soissons, mais il y eut aussi des seigneurs feudataires du nom de De Pargny, dont Jacques de Pargny en 1229, dont on a oublié le blason, et dont une partie du château-fort existait encore près de l'église en 1589, pour une tour au moins. Il en subsista longtemps une plaque de cheminée portant trois fleurs de lis et la date de 1574, conservée dans la cuisine d'une ferme bâtie à l'emplacement du fort.
"C'est là qu'habitait le receveur chargé d'administrer les biens de l'abbaye de Soissons" écrit à son sujet Paul Decagny (L'Arrondissement de Péronne, 1844).
Pargny possédait, aux temps féodaux, une maladrerie qui était placée sous le patronage de la même abbaye, mais aussi des seigneurs de Falvy et de Béthencourt-sur-Somme.
Au XIVe siècle, Pierre de Béthencourt (qui portait "D'or à douze merlettes de gueules ordonnées en orle, accompagnées d'un lambel d'azur", reprises aujourd'hui par la commune de Béthencourt-sur-Somme, 80) dota l'église d'Epenancourt, village voisin, de sept muids de blé l'année.
Une tour de château-fort, des fleurs de lis, c'en était assez, sans doute, pour inspirer à date récente le blason de Pargny, qui figure aujourd'hui sur toutes les plaques de rues. La barre figure sans doute la rivière de Somme, qui longe le village à l'est avec son marais; quant aux canettes, elles trouvent sans doute leur origine dans la faune sauvage locale, à moins qu'elles ne soient issues des merlettes du bon sire de Béthencourt. Personne n'a pu nous le préciser au village.
(Jacques Dulphy)

*

Eglise Saint-Sulpice

 

La première église en bois de Pargny datait du 13e siècle.

Pargny

aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

 

 

Brûlée par les Allemands en février 1917, reconstruite en 1932, puis bombardée en mai 1940, ce n’est qu’en 1960 que l’Eglise actuelle fut érigée, après la mise en place d’une église provisoire sur la place du village.
Détenteur de la croix de guerre, le village rend hommage chaque année à Saint Sulpice, son saint patron. A l’intérieur, on peut admirer une pompe à incendie du 19e siècle, en cuivre et bois, sauvée de justesse chez un ferrailleur et remise à neuf au début des années 2000.
A l’extérieur de l’église subsistent les fonts baptismaux d’origine, miraculeusement conservés.

PargnyPargny

Pargny

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Morchain

Publié le 5 Mars 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant la crosse de l'abbaye de Soissons et une bordure crénelée évoquant l'étymologie la plus probable du lieu (selon René Debrie), à savoir Muro cinctus (endroit fortifié par une enceinte de murs).

 

Morchain

 

 

 

Murocinctus, l'une des plus anciennes désignations, énonce un endroit fortifié par une enceinte de murs, qui devint ensuite la forteresse féodale des seigneurs.

 

En 1237, Simon de Vermandois, évêque de Noyon, accorda à l'abbaye Sainte-Marie de Soissons l'autel de Morchain et lui confirma la seigneurie du lieu.

En 1378, Jacques de Morchain, écuyer et prévôt de St Quentin, est dit seigneur d'un fief.

 

Goussencourt

était situé à l'est de Morchain.

Relevait également de Sainte-Marie de Soissons, parait avoir eu assez d'importance autrefois.

La famille de Goussencourt parait au début du XIIIème siècle, elle s'est répandue en divers lieux de la province.

Morchain

de Goussencourt : d'hermines, au chef de gueules.

Dans un aveu de 1215, Ressaus de Goussencourt reconnait tenir du roi la terre de Morchain.

En 1221 Pierre de Goussencourt vend la mairie à l'abbesse de Soissons.

En 1294, on trouve Jean de Goussencourt et Agnès de Goussencourt en 1305.

Puis la seigneurie passe à la famille de Waurin.

En 1431, passe à Gérard d'Athies dit du Fay, marié à Jeanne de Soissons, qui dans un aveu de 1466 reconnait tenir une motte entourée de fossés où se trouvait le vieil chasteau de Goussencourt.

Au XVIème siècle, le manoir féodal fut remplacé par un château bâti en briques, offrant peu d'intérêt architectonique.

Au XVIIème siècle, on trouve François d'Hestrus en 1671.

L'ancien manoir a été démoli en 1854 et les caves comblées par M. O.Dersu, de Noyon, qui en était propriétaire.

                                                                     *

                                               Eglise Saint-Pierre

Morchain 

Aquarelle d'O.Macqueron 1883-bibliothèque d'Abbeville.

L'ancienne église était du XVIème siècle, la nef fut reconstruite vers 1860.

Détruite lors de la Première Guerre.

Morchain

Morchain

reconstruite après guerre.

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