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Blasons des communes de la Somme.

Brutelles

Publié le 1 Avril 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy reprenant les armes des de Monchy-Montcavrel avec les roseaux du marais.

Brutelles

S'appelait Broutelles Notre-Dame au XVème siècle.

Le Hamel, petit hameau Aujourd'hui, formait un fief distinct.

 

La seigneurie dépendait de la châtellenie de Saint-Valery.

La seigneurie appartenait à la maison de Monchy-Montcavrel

Brutelles

de Monchy : de gueules à trois maillets d'or, posés 2 et 1.

En 1488, Pierre de Monchy bailla à rente perpétuelle à Marquin Pocholle et Jehan Pocholle son fils (riches laboureurs), le chef-lieu et le manoir.

En 1636 Gilles Pocholle épousait Marie de Boullongne, dame du Hamel, désormais il sera messire Gilles de Pocholle, écuyer, seigneur de Bromicourt.

Le village fut incendié en 1685.

En 1779, elle appartenait à Jacques-Thomas Lhéritier, conseiller aux deux conseils supérieurs de Saint-Domingue.

                                                             Fief du Hamel-les-Broutelles

Possession des Tyrel puis des Rambures au 14ème siècle, des Courcelles et des Tacquet au 15ème.

Après la mort sans postérité de Hugues Tacquet, sa succession échut à son cousin Antoine de Boulongne (Boulogne) en 1550.

Brutelles

Boulongne ou Boulogne : de gueules à la croix d'argent, cantonnée aux 1 et 4 d'une aigle éployée d'argent et aux 2 et 3 d'une licorne rampante du même.

En 1602, dans son contrat de mariage Hugues de Boulongne, lieutenant particulier en la châtellenie de Saint Valery, faisait état de sa maison du Hamel.

Brutelles

 

Brutelles

merci à Jean-Noël Marchiset

Marie de Boulongne, sa fille, épousa en 1636 Gilles de Pocholle, ambitieux personnage issu d'une famille de laboureurs, qui se disait seigneur de Bromocourt et qui engagea un long procès contre me marquis de Monchy-Montcavrel, seigneur de Brutelles, il réussit avec persévérance à se faire anoblir par charge avant de mourir en 1657.

Armoiries de Pocholles : de gueules à la croix d'or, accompagnée d'un épervier s'essorant de même.

Son fils Jean-Baptiste poursuivit cette rapide ascension sociale et en 1706, sa petite-fille Jeanne-Thérèse, très bien faite et très riche, épousa un illustre personnage Louis de Sourches, comte de Montsoreau.

Lorsque en 1723 elle mourut, son frère Jean-Baptiste, lieutenant du Roi à Clermont en Beauvaisis, hérita de la seigneurie du Hamel-les-Broutelles dont il ne tarda pas à se défaire.

L'acquéreur fut Bernard-Gilles Coste de Champéron, lieutenant de vaisseau du Roi, il la céda à son tour en 1769 à Charles-René Despretz de Soligny.

Converti à usage agricole et devenu au 19ème siècle propriété de la famille Hecquet d'Orval, le manoir appartenait à M.Le Sellier de Chezelles lorsque René Van Poperinghe y avait le siège de son exploitation agricole entre 1925 et 1970.

Brutelles

 

Vendu par la suite il a été détruit par un incendie lors d'un violent orage, seuls subsistent une section de dépendances en colombage.

                                                                    ***

                                   Eglise Assomption de la Vierge

 

Brutelles

 

en 1859

Brutelles

armoiries en pierre dans la cour du presbytère

N'appartiennent à aucune famille seigneuriale du lieu, ce serait celles des voisins de  Vaudricourt, ils avaient bien des griffons comme supports, la brisure au lambel se rencontre chez eux : Jean de Vaudricourt, seigneur de Laleu portait : de gueules à un orle d'argent surmonté d'un lambel de même.

Brutelles

merci à Jacques Dulphy

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Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

Publié le 20 Mars 2020 par remus80

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailli

 

http://armorialdefrance.fr/

 Écartelé: au 1er d'azur à la croix ancrée d'or, au 2e de gueules à la bande d'or, au 3e d'argent à quatre bandes de gueules, au 4e d'azur à trois fleurs de lis d'or surmontées d'un lambel d'argent.

*

Le blason de Saint-Quentin-Lamotte a été présenté en 1977 lors de l'inauguration de la "croix du Bailly", croix de grès très ancienne, transférée depuis le cimetière jusqu'au centre du village, et dont la partie supérieure manquante avait été refaite à cette occasion.
La commune porte un écartelé seigneurial. Les De Lamotte portaient d'azur à la croix ancrée d'or (et non une aigle d'azur!), les De Torcy de gueules à la bande d'or, les De Lannoy d'argent à quatre bandes de gueules.
Quant au quatrième, qui reprend le blason des Orléans, il rappelle que le château du lieu, dont il reste l'ancien logis des officiers, appartint à Philippe d'Orléans (Philippe Egalité) jusqu'en 1792 et que son fils, le duc de Chartres, futur Louis-Philippe, y passa une partie de sa jeunesse, quand il venait à la mer avec tout le "pensionnat de Mme de Genlis" (Montpensier, Beaujolais, Adélaïde...)."
(Jacques Dulphy)

**

Trois hameaux, la Croix, la Motte et Saint-Quentin ont donné leur nom au village actuel.

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Croix-au-Bailly

Le fief de Saint-Quentin, appartenant au prieuré d'Eu, finit par passer au fief de La Motte. Les seigneuries de La Motte et de La Croix subsisteront jusqu'à la Révolution.

 

L'origine de la seigneurie de La Motte-sur-Eu remonte à Guillaume de La Motte cité en 1260 et à Jean qui y avait fondé une chapelle en 1336.

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

de La Motte : d'azur à la croix ancrée d'or

Robert des Marets épousa Mahaut de La Motte et en rendit aveu en 1377.

En 1533, à l'occasion de son mariage avec Michelle de Lameth, Robert de Torcy était qualifié de seigneur.

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

de Torcy  de Lentilly (Nivernais) : de gueules à la bande d'or.

D'après les concepteurs du blason qui ont choisi les armes des de Torcy de Lentilly, famille du Nivernais, alors que les de Torcy de Picardie portent : de sable à la bande d'or !

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

Jean son fils aîné était enseigne de cent-hommes d'armes puis son fils Nicolas, gentilhomme ordinaire de la Chambre, qui laissa ses biens à sa fille Louise de Torcy qui épousera François de Lannoy en 1632.

Louis-Auguste de Lannoy, colonel d'infanterie, gouverneur d'Eu et du Tréport, demeurait en son château de La Motte où il décédera en 1738.

Son fils Louis-Charles de Lannoy, comte, gouverneur du comté d'Eu, sera le commanditaire de la restructuration du château en 1770, il mourut en 1785 laissant ses biens et ses dettes à sa nièce Hortense Le Roy de Saint-Lau, épouse du marquis des Essars.

Elle revendit le château en 1787 à Philippe d'Orléans (Philippe Egalité), déclaré "bien national" en 1792 , le domaine fut adjugé à René Le Prestre de Chateaugiron, qui le céda en l'an VIII à Agathe Trécesson, son épouse divorcée.

Il fut finalement acquis en l'An XII par Jacques-Nicolas Delegorgue, futur maire de la commune, qui mourut sous la Restauration en son château. Il ne s'agissait plus alors du château d'origine, ravagé par un incendie et qui avait été abattu, mais de l'ancien logis affecté aux officiers qui assistaient le comte de Lannoy dans sa charge de gouverneur.

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

en 1853

Toujours debout ce bâtiment est accompagné de quatre corps de dépendances disposés sur les côté de la vaste cour.

Vendu en 1820 au comte de la Salle de Rochemaure, puis en 1835 à M.de Bongard et à son épouse, née Milleville.

Le domaine échut en 1872 à Mme de Blangermont qui le morcela.

Acquis par M.Vérot avec 25 ha, le château abrita plusieurs Etats-Majors anglais en 1916-1918, avant d'être loué et restauré par Henri Desjonquères.

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

Merci à J-N Marchiset-Heraut

Il appartient ensuite à M. Louis Barrez. 

Maintenant propriété de M.Bertrand Proffit et de son épouse, née Sylviane du Passage qui en ont fait de luxueuses chambres d'hôtes et qui accueillent des réceptions dans l'orangerie.

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

 

 

*

Eglise Saint-Quentin

17ème siècle

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

 

                                                               en 1853

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

Saint-Quentin-Lamotte-Croix-au-Bailly

Photo: APictche

La croix du bailli du 16ème siècle, ramenée du cimetière au centre du village.

  

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Oust-Marest

Publié le 20 Janvier 2020 par remus80

 

Oust-Marest

 

http://armorialdefrance.fr/

 De sinople à trois gerbes de blé d'or liées de gueules.

***

Adopté en 1988.
Sur la demande formulée auprès de Jacques Dulphy, après un article paru au sujet de Raoul d'Aoust dans le journal "Le Courrier picard", la commune a adopté le blason de Raoul d'Aoust, en appliquant des émaux de son choix.
La famille d'Aoust, ou d'Oust, portait anciennement trois gerbes, et les émaux étaient inconnus.

Raoul d'Aoust, dont une plate-tombe gravée est conservée en l'église du village, participa à la 7e croisade, et mourut en 1269. Ses armes sont parlantes: en langue picarde, ch'moés d'eut (le mois d'août) se confond avec la moisson, d'où ces trois gerbes d'or, que la commune a reprises en 1988, les posant sur un champ de sinople.
(Jacques Dulphy)

Oust-Marest

De sable à trois gerbes de blé d'or, liées de même

Cette maison est originaire du village d'Aoust près d'Eu dans l'église duquel on voit encore un curieux monument, qui mieux que tout le reste, atteste l'antiquité de la noblesse des d'Aoust.

C'est une pierre d'un grès rougeâtre et très fin, malheureusement brisée en plusieurs endroits, qui représente un chevalier en armure complète du 13ème siècle, Jacques d'Aoust fut anobli par lettres patentes d'août 1453; un de ses descendants, Eustache d'Aoust, seigneur de Jumelles, reçu bourgeois d'Arras en 1547, a donné naissance à la branche aujourd'hui représentée par le marquis d'Aoust, près de Douai.

On trouve René d'Aoust, chevalier, seigneur d'Aoust, mort en 1269, dont :

Raoul d'Aoust, chevalier, épouse Jeanne ? en 1304, dont :

Firmin d'Aoust, homme-lige du chapitre de Noyelles sur Mer, puis son fils Guillaume en 1400 qui épouse Marguerite Le Blanc.

Jacques d'Aoust, écuyer, seigneur de Saint-Aubin, plusieurs fois échevin et procureur fiscal à Abbeville, époux en 1434 de Marguerite Cornu.

Jacques d'Aoust, écuyer, bailli d'Abbeville, époux de Marguerite de Runes.

 

Oust-Marest

De Lannoy : échiqueté d'or et d'azur

La seigneurie passa en 1610 à Nicolas de Lannoy, seigneur de Dameraucourt et gouverneur d'Eu, il meurt en 1646 sans postérité, il lègue ses biens à son neveu François de Lannoy, chevalier.

En 1690  Charles de Lannoy, chevalier, comte.

En 1721 Louis-Auguste de Lannoy, comte, colonel de cavalerie et gouverneur d'Eu.

En 1739 Louis-Charles-Antoine de Lannoy, maréchal de camp, gouverneur d'Eu, jusqu'en 1789.

Oust-Marest

Pierre tombale de Raoul d'Oust datée de 1269, signale qu'il a été le compagnon de Saint-Louis lors de la 7ème croisade.

***

Eglise Saint-Pierre

La construction remonte aux XII et XIIIème siècle, le choeur est en partie du XVème, le reste des XVIII et XIXéme.

Oust-Marest

En 1853

Oust-Marest

de nos jours

Oust-Marest

Mise au tombeau 1ère moitié du XVIème siècle

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Valines

Publié le 2 Janvier 2020 par remus80

Valines

 

http://armorialdefrance.fr/ 

 

D'azur à trois écussons d'or chargés chacun d'une croix pattée et alésée de gueules.

***

Création Guy Dizambourg.
Adopté le 20 janvier 2013.

Sur la proposition de Guy Dizambourg, passionné d'histoire locale, la commune de Valines s'est dotée d'un blason par délibération du conseil municipal du 20 janvier 2013.
La commune relève les armes de la famille Le Roy.

Les Le Roy, qui devinrent Le Roy de Valines, entrèrent en possession de la seigneurie de Valines en 1585 par achat de Jacques le Roy de Saint Lau, écuyer, conseiller au présidial d'Abbeville, maire (maïeur) d'Abbeville à quatre reprises, à Pierre de Melun, prince d'Epinoy.

Le blason de la famille Le Roy de Valines figure dans le bronze de la plus grosse cloche de l’église, datée de 1678.

Valines

 

 

Le dernier seigneur du nom, le chevalier Charles Le Roy de Valines, est resté de sinistre mémoire en pays de Vimeu. Il fut exécuté en place publique, "rompu et jeté au feu" à Abbeville à l'âge de 17 ans en 1764 pour avoir empoisonné ou tenté d’empoisonner sa famille.

La seigneurie de Valines passa en 1764 à la soeur du condamné, qui s’en dessaisit au plus vite. Le blason communal de Valines diffère des armes de la famille Le Roy de Valines par le fait que les écussons ont un champ d'or, et non d'argent. Ornements extérieurs: des lambrequins d'azur et d’argent, sans heaume ni couronne.

Il a existé une famille De Valines, seigneur du lieu, éteinte au XVe siècle. Elle portait un burelé dont les émaux ne sont plus connus.

(Jacques Dulphy)

Valines

***

On trouve des seigneurs du nom du village avec en 1224 Guillaume de Valline, chevalier, puis Jean de Valline en 1255, Guillaume de Valline en 1272, Jean de Valline en 1319.

 Puis la famille de Jean d'Abbeville dès 1355 jusqu'à 1484 avec Jeanne d'Abbeville qui épousa Jean de Melun, connétable de France, cette famille gardera la terre jusqu'en 1585.

Valines

d'azur à sept besants d'or et au chef du même.

La terre fut mise en vente en 1585 par Pierre de Melun, Connétable de Flandres, elle fut acquise par Jacques Le Roy, conseiller au Présidial d'Abbeville, maïeur de la ville à quatre reprises à partir de 1580, il fut anobli en 1587 et mourut l'année suivante.

Valines

Le Roy de Valines : d'azur à trois écussons d'argent chargés chacun d'une croix pattée de gueules

Jacques Le Roy, le second de ses fils, forma la branche cadette des seigneurs de Valines et Lignerolles, maître des requêtes de l'hôtel du Roi, il épousa Marguerite l'Hyver dont il eut un troisième Jacques Le Roy, gentilhomme ordinaire de la reine.

En 1764, le jeune Charles Le Roy de Valines, âgé de 16 ans, fut accusé d'avoir empoisonné son père Louis-Nicolas, sa mère et M.de Riencourt, condamné à mort, il fut roué vif sur la place du marché d'Abbeville.

Sa soeur Thérèse, héritière de la terre et de la maison seigneuriale, en fit aussitôt don à Elisabeth d'Ault du Mesnil, née Manneville, qui ne tarda pas à en faire cession à ses enfants : François et Hugues d'Ault du Mesnil de 1764 à 1770.

En 1789, Joachim l'Hoste, marquis de Willeman, en était le seigneur du chef de son épouse née Elisabeth Bail de Lignières.

En 1818, mourut en son château de Valines Louis-Nicolas Carpentin de Bertheville, ancien capitaine d'infanterie, qui n'eut pas de postérité de son mariage avec Louise-Gabrielle de Gosselin.

ValinesValines

 

Le château a été démoli dans les années 1875, il avait été vraisemblablement bâti par le second Jacques Le Roy dans la première moitié du XVIIème siècle et remanié au cours du XVIIIème.  

 

Valines

En 1853

Valines

En 1866

***

Eglise de la Nativité

du XVIIIème siècle, le chevet plat provient d'une église du XVIème

Valines

En 1866

en 1853

Valines

 

 

Hameau de Saint-Mard

Valines

Aquarelle d'O.Macqueron 1853- Bibliothèque et archives d'Abbeville.

 Saint Mard s'écrit avec un « d »et non un « c », Saint Mard est un diminutif picard de Saint Médard qui est le patron de l'église.

Saint Mard s'appelait autrefois « Saint Mard en Vimeu » ou « Saint Mard en Gauchie » (en chaussée) car une voie romaine la traversait.

Ancienne église, jadis paroissiale, cette chapelle est dédiée à saint Médard (Mard en vieux dialecte picard » et non à saint Marc. Elle était entourée de son cimetière. Elle semble avoir été bâtie en deux campagnes : réfection ou agrandissement. Une partie date du 12éme siècle. On voit les traces d’un ancien pignon et d’une porte latérale murée. La partie la plus ancienne est en silex, le reste en matériaux divers, parmi lesquels la brique domine.

L’unique cloche porte cette inscription : « Anne, suis nommée par Dame de Hondecoustre, Dame de Saint Mard, en l’an 1615, Florimond Masinguehen, son fils, seigneur de la Neuville Boismond et d’Estreboeuf, Dame Anne de Warlusel, sa femme »

Sur une poutre on peut lire une date de réfection 1696.

AN MIL SI CENT QVATRE VIN SAISE)

Après avoir été à l’état de ruine, elle est maintenant en bon état après de nombreuses réfections 

valines-seshistoires80@orange.fr

Valines

Valines

Valines

Valines

 

Le seigneur en 1391 fut Robert Descrieux  dit le hideux.

Nicolas Danzel fut anobli en 1576 par le roi Henri III, il meurt en 1590.

En 1693 Michel de Montmignon, conseiller au Présidial d'Amiens, seigneur d'Escarbotin.

 

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Woincourt

Publié le 31 Décembre 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason conçu par Jacques Dulphy sur des dessins de Daniel Juric.

WoincourtWoincourt

Projet de blason associant deux roses empruntées au blason des Du Gardin, le panneton rappelle la serrurerie présente dans la localité et les deux piles (pointes renversées) évoquent le W de Woincourt ; le deuxième projet avec une troisième rose et sans clé.

                                                                   ***

 En 1430, Colart Abraham de Millencourt et son épouse Isabelle de Nibas.

Woincourt

Abraham de Millencourt : d'argent à la fasce de sable, accompagnée de six billettes du même, trois en chef et trois en pointe.

Au milieu du XVème siècle Jeanne Abraham, dame de Woincourt, épousa Jean de Caumont.

Woincourt

de Caumont : de gueules, semé de croix recroisetées au pied fiché d'or, à trois molettes d'éperon d'or.

En 1583 à la mort de Jacques de Caumont, la terre revint à sa soeur Michèle qui avait épousé Antoine de Fontaines, représentant la branche de Cerisy.

Né en 1660, Nicolas de Fontaines est capitaine au régiment de Fontenilles.

Son fils Charles-Louis, capitaine de cavalerie, mis la terre en vente et se retira à Eu où il mourut.

 

Woincourt

de Fontaines : d'or à trois écussons de vair.

L'acquéreur dans les années 1730 fut Philippe du Gardin, mousquetaire du Roi, demeurant ordinairement à Abbeville , il avait déja acquis les terres de Bernapré et Boismont, il avait épousé Marie-Barbe Godart en 1696 .

Woincourt

Du Gardin de Bernapré : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois roses d'argent tigées et feuillées du même, boutonnée d'or.

L'héritière est sa fille Anne-Barbe,  qui épouse en 1725 Pierre-Wulfran Briet de Rainvilliers,capitaine de gardes-côtes, la seigneurie échut à son petit-fils Philippe Briet de Rainvilliers qui ne la garda pas.

Le 21 octobre 1786, on annonçait la mise en vente des terres et château,  l'acquéreur fut Etienne Baudoin.

Woincourt

Briet de Rainvilliers d'argent au sautoir de sable accompagné de huit oiseaux (ou perroquets) de sinople.

 

Il ne reste du château qu'un corps de dépendances et un portail flanqué de pavillons brique et pierre.

                                                          ***

                                                Eglise Saint-Martin

Du XVIème siècle, le choeur est vouté en pierre, les clés de voûte portent un soleil.

Woincourt

Woincourt

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Allenay

Publié le 22 Juin 2019 par remus80

Allenay

 http://armorialdefrance.fr/

 

Parti: au 1er d'or à l'aulne têtard arraché de sinople, au 2e de gueules à l'écusson du champ bordé d'argent.

*

Adopté en 1975 sur proposition de Jacques Dulphy.
Allenay aurait pu reprendre les armes des Truffier, seigneurs en partie de 1491 au 18e siècle (c’est ce blason que présentent quelques sites), mais elle a choisi un blason parti: au 1 d’un aulne (origine du nom et armes parlantes) et au 2 du blason des Vaudricourt, seigneurs aussi en partie du lieu de 1529 à la Révolution.

Allenay

De Vaudricourt : de gueules à l'orle d'argent.

Cette co-seigneurie comprenait l’église, sur le clocher de laquelle (16e siècle) sont sculptées les armes des Vaudricourt, soutenues de deux griffons et timbré d'un heaume à lambrequins..
(Jacques Dulphy)

Allenay

Armes d'Antoine ou Claude de Vaudricourt, écuyer, seigneur d'Allenay au XVIe siècle,
sculptées au-dessus de la porte du clocher de l'église.
(Photo Jacques Dulphy, 2013).

*

Allenay

Truffier : de gueules à trois molettes d'or.

***

Eglise Saint-Pierre

Très retouchée et dénaturée, elle n'en est pas moins fort ancienne.

Le clocher possède un machicoulis paraissant dater du 17ème siècle.

Allenay

 

église en 1873, aquarelle du fond Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville.

 

 

Allenay

 

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Méneslies

Publié le 16 Juin 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les léopards des Rouault de Gamaches avec une clé évoquant l'activité de serrurerie florissante.

 

Méneslies

 

Possession des comtes d'Eu à la fin du 14ème siècle, puis des familles de Bourgogne et de Clèves au 15ème, de Robert et Jean de Torcy au 16ème.

La seigneurie fut vendue sous Henri IV par Antoine Ollivier, trésorier général à Bourges, aux Rouault de Gamaches.

Méneslies

 

Rouault :  De sable à deux léopards d'or l'un au-dessus de l'autre, armés et lampassés de gueules.

Elle fit partie en 1764 de la vente du marquisat de Gamaches à Julien-Ghislain de Pestre, et en 1770 du retrait féodal exercé au profit de Nicolas-Aloph Rouault, pressé par ses créanciers, il ne tarda pas  à aliéner ses terres dont Méneslies.

Méneslies

Château en 1866, dessin L.Gillard, bibliothèque municipal d'Abbeville.

On peut supposer que Louis-Antoine Danzel d'Anville, capitaine de cavalerie aux Gardes du Corps, fit construire avant 1782 l'agréable gentilhommière qu'il délaissa pour se fixer à Aigneville de 1790 à sa mort en 1811.

Méneslies

Danzel : de gueules au lion d'or

Son fils Louis-César n'y habita pas d'avantage.

Sa petite-fille Nathalie en hérita en 1862, épouse de Camille Mons d'Hédicourt qui fut maire du village..

Méneslies

Mons d'Hédicourt : d'azur, au chevron accompagné en chef de deux molettes et en pointe d'une rose, le tout d'or.

Méneslies

Armes Danzel et Mons d'Hédicourt sur un vitrail de l'église.

Méneslies

Pierre tombale et armoiries dans la chapelle, Mons d'Hédicourt et Danzel

Méneslies

A la génération suivante, Marie-Pauline de Mons épousa Georges Le Vaillant de Plémont, issu d'une famille normande.

Méneslies

Le Vaillant : d'azur, à un dextrochère mouvant d'une nuée d'argent, paré de gueules, tenant une épée en pal d'argent.

 

Légué en 1876 à Elisabeth de La Serna, née Mons d'Hédicourt le manoir échut à sa fille, religieuse, qui s'en défit en 1920.

Acquis par Etienne Boutté, industriel à Friville, puis Mme Roger Buridard, née Boutté qui transmettra le manoir à sa fille Mme Jean-Edouard Riche.

Méneslies

Méneslies

Merci à Jean-Noël Marchiset

                                                                      *

                                                             Eglise Saint-Eloi     

Méneslies

L'ancienne fut démolie vers 1866 et remplacée par une autre tout en brique, appareillée de pierre, au clocher surmontée d'une tour carrée.

On y plaça plusieurs vitraux armoriés, aux armes des Danzel d'Anville, de Mons d'Hédicourt et Le Vaillant de Plémont.     

Méneslies

Photo : Jean-Noël Marchiset

 

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Tully

Publié le 22 Mai 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy

Associant les armes des familles d'Aigneville, de Domqueur, de Frieucourt de Tully et de Fontaines avec ou sans la clé du Vimeu, représentée par un panneton.

TullyTully

 

Deux seigneuries se partageaient le territoire : La seigneurie de Tully-Ponthieu et celle de Tully Baillage.

 

1) Tully-Ponthieu

Jusqu'au 12ème siècle, le domaine appartient aux religieux de l'abbaye de Saint-Valery.

A partir du 14ème siècle, on trouve Guillaume d'Aigneville, puis Pierre, Jeanne épousera Guillaume de Rubempré.

Leur fille Jeanne de Rubempré épousera Guy de Domqueur en 1419.

Tully

De Domqueur : d'or au chevron de gueules

On trouve ensuite Jean de Domqueur puis Antoine de Domqueur qui vendit en 1520 à David de la Radde, grenetier au magasin à sel de la ville d'Eu.

Son héritier Antoine de la Radde lègua à sa fille Ide (Yde) qui épousa en 1559 Nicolas de Frieucourt, seigneur de l'Isle.

Tully

de Frieucourt : d''argent au chevron de gueules, accompagné de trois tourteaux du même ordonnés en orle en chef à dextre et de trois billettes de sable ordonnées en orle à senestre et de trois autres du même mal ordonnées en pointe"

Cette famille garda la seigneurie pendant 150 ans, avec Charles de Frieucourt, lieutenant de cavalerie mort en 1725 et Marie-Madeleine, sa soeur, qui épousera Pierre-Hubert de Fontaines qui mourut dans sa maison de Tully en 1746.

Tully

de Fontaines : d'or à trois écusson de vair de quatre traits. 

Le 10 janvier 1770 Nicolas-Aymar, comte de Fontaines, frère du précédent, vendit la seigneurie à Nicolas-Jacques du Wanel de la Bouillarderie, procureur du Roi au grenier à sel d'Abbeville.

L'acte précise une maison seigneuriale avec une tour.

Il meurt à Tully en 1804, laissant ses biens à sa soeur Marguerite, épouse de Pierre Briet de Bernapré. Le domaine passa ensuite à Charlotte-Amélie Briet, épouse de Balthazar Le Roux, baron de Feugueray , ils seront le parrain et la marraine de la cloche en 1841.

Tully

2 écus accolés sous une couronne de marquis

Leroux de Feugueray : de sable à la fasce d'argent chargée de trois croisettes de gueules et accompagnée de trois molettes d'argent.

Briet de Bernapré : d'argent au sautoir de sable, accompagné de huit perroquets de sinople, becqués et membrés de gueules.

Tully

Puis Paul de Chauvenet suivi de sa fille Marguerite de Chauvenet qui l'apporte en mariage en 1883 à Gaston de Roucy, mort en 1915 en Allemagne. 

Le château était une agréable demeure sans caractère particulier, vraisemblablement reconstruite sous la Restauration.

Il appartenait vers 1930 à M.Buiret qui l'avait fait restaurer en prenant soin de lui conserver son cachet ancien.

Tully

Tully

 

Il appartient désormais à la famille Petit.

Tully

Merci à JN.Marchiset

2) Tully-Baillage

Possession de la famille Gaillard au 17ème siècle.

Le 23 mars 1700, on procéda à l'inhumation dans l'église de Geoffroy de Gaillard-Longjumeau, capitaine de cavalerie, mort en sa maison de Tully à l'âge de 75 ans.

Tully

Son cousin Nicolas-Antoine de Grouches, seigneur de Huppy, hérita du domaine, qu'il laissa en 1751 à sa fille Marie-Geneviève, marquise de Thézy.

En 1778 et 1779 les affiches de Picardie proposaient à la vente la seigneurie, la marquise fit passer une nouvelle annonce en 1787 et vendit cette fois tout ce qu'elle possédait à Tully.

 

                                    Eglise Saint Firmin du 16ème siècle     

                                                   Pierres tombales dans la sacristie      

Tully

Tully

                           

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Friaucourt

Publié le 8 Mai 2019 par remus80

Friaucourt

 

http://armorialdefrance.fr/ 

 

 

D'argent à six losanges de sable, 3, 2 et 1.

*

Le blason de la commune de Friaucourt, reprend le sceau de Jean de Friaucourt en 1257, seigneur du village.

La seigneurie de Friaucourt en Vimeu fut tenue, dès et avant 1211, par une famille De Friaucourt (ou De Frieucourt), aujourd'hui éteinte, dont le premier connu (Belleval, Fiefs et seigneuries du Ponthieu et du Vimeu) est Enguerran de Friaucourt, chevalier.

Le dernier seigneur du nom fut, de 1480 à 1516, Olivier de Friaucourt.

Après lui, le domaine passa en d'autres familles, jusqu'à Françoise d'Auxi dont les armes sont sculptées sur la chaire de l'église.

Friaucourt

Dessin de L.Gillard (collection Macqueron) bibliothèque municipale d'Abbeville

Friaucourt

 

Échiqueté d'or et de gueules de cinq tires.


Les De Friaucourt, du moins depuis le 17e siècle, ont porté: "D'argent au chevron de gueules, accompagné de trois tourteaux du même ordonnés en orle en chef à dextre et de trois billettes de sable ordonnées en orle à senestre et de trois autres du même mal ordonnées en pointe". Ce sont ces armes qu'a relevées la commune de Bouvaincourt-sur-Bresle (80). En effet, les De Friaucourt possédèrent, après celle de Friaucourt, la seigneurie du hameau de L'Isle-Saint-Hilaire, sur la paroisse de Bouvaincourt, de 1510 à 1728.

Friaucourt

Mais il semble que la famille De Friaucourt ait porté, avant le XVIIe siècle, d'autres armes. En effet, le sceau d'un Jehan de Friaucourt, chevalier, sire de Friaucourt, appendu à une charte de 1257, porte un écu losangé. Un autre Jehan de Friaucourt, écuyer en 1356, chevalier en 1370, porte sur son sceau (quittances de gages pour services de guerre, collection Clairembault, BN) un écu à six losanges.

Friaucourt


C'est cet écu à six losanges qu'a choisi de relever avec des émaux de son choix (ceux de la famille restant inconnus), la commune de Friaucourt en 2018.

Les drapeaux "au coq" très Louis-Philippe sur le site internet de la commune, allusion peut-être au résidant royal du château d'Eu presque voisin, sont de fantaisie.

Friaucourt


(Jacques Dulphy)

Armoiries de Claude de Frieucourt (Armorial d'Hozier), avec un chevron de sable !

D'argent au chevron de sable, accompagné de trois tourteaux de gueules, ordonnés en orle en chef à dextre et de trois billettes de sable en orle à senestre, et de trois autres du même mal ordonnées en pointe.

Friaucourt

 

 

 

 

Friaucourt

château

                                                              

 Eglise Notre-Dame de la Nativité

Friaucourt

1865 aquarelle bibliothèque municipale d'Abbeville

Friaucourt

église et mairie

Friaucourt

porche daté de 1578, encadré par 2 C entrelacés et 2 A,   les armoiries ont été effacées.

 

Friaucourt

 

Photo aimablement transmise par Jean-Noël Marchiset 

Friaucourt

Dalle funéraire de Louise-Charlotte de Créquy , décédée en 1754

veuve du marquis Claude-François de Gouffier, décédé en 1724

Reposent également

Louis de Créquy décédé en 1696, et son épouse Antoinette de Caullière, décédée en 1731

Jeanne de Caullière décédée en 1698

Marie-Madeleine de Créquy

Henri d'Auxy

 

 

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Woignarue

Publié le 22 Janvier 2019 par remus80

Woignarue

 http://armorialdefrance.fr/

 

Coupé: au 1er parti au I de sable à la bande d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable, au II d'argent à trois bandes de sable, au 2e d'argent à trois tourteaux de gueules; sur le tout, d'argent à la bordure de gueules.

***

Le blason de Woignarue a été adopté à la fin des années 1980 sur proposition de Daniel Toulet, président du comité de jumelage avec Werden (Allemagne), d'après les recherches historiques de Charles Lecat, historien et conteur du Vimeu, originaire du village (1898-1988).
Ce blason combine les blasons de deux familles qui habitaient Woignarue au XVIIe siècle: les d'Amerval (d'argent à trois tourteaux de gueules)

Woignarue

et les Le Prévost de Romerel (écartelé, aux 1 et 4 de sable à une bande d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine; aux 2 et 3 d'argent à trois bandes de sable; un écusson d'argent bordé de gueules sur le tout).

Woignarue


La seigneurie ne leur appartenait pas, mais était tenue par l'abbaye de Saint-Valery. François d'Amerval, écuyer, seigneur en partie de Montigny-en-Vimeu (fief à Citernes), habitait Woignarue en 1660; les frères Le Prévost, Charles et Antoine, écuyers, seigneurs du Romerel (fief, sans doute à saint-Valery-sur-Somme), y habitaient en 1693.
(Jacques Dulphy)

Woignarue

 

Dalle funéraire en pierre calcaire gravée. Représentation d’un homme en armure, les mains jointes, une épée pendante à la ceinture, un heaume et des gants à ses pieds ; chevelure mi-longue aux extrémités recourbées encadrant le visage qui porte moustaches et barbiche. Sous les pieds, blason supporté par deux lévriers colletés sommé d’un heaume entouré de lambrequins, Ecartelé en 1 et 4 à trois besants sommés d’un croissant et en 2 et 3 d'une croix double. Inscription sur le pourtour de la dalle « CY DESSOVBZ GIST LE CORPS DE FRANCOIS DE DAMERVAL VIVAT ESCVIER SEIG[NEU]R DE MAISON LEZ PONTHIEV BONEVAL NOLLETTE EXETERA CAPIT[AI]NE DE CENT HO[MM]ES DE PIED POUR LE SERVICE ( …) V(…) LEQVEL DECEDA A SON RETOVR DE LARMEE A NOL(…)E LE 28E DE SEPTEMBRE 1622 ». Picardie, premier quart du XVIIe siècle, vers 1622  François d’Amerval l’Ainé fut écuyer, c’est -à-dire un noble gentilhomme qui n’est pas chevalier, Seigneur de Nolette, de Maison-Ponthieu et de Montigny. Il appartient à la branche des seigneurs de Fresnes car il acheta la Seigneurie par décret le 2 décembre 1600 pour la sommne de 1210 écus. Il épousa Louise de Javaillac en 1593 puis Anne de Bresdoul en 1603. Il fut inhumé dans l’église de Woignarue en 1623.

 

 

Cette dalle n'est plus dans l'église et se retrouve à vendre aux enchères  

Woignarue

***

Eglise Ste Marie-Madeleine

16ème et 19ème siècle

L’édifice dépendait de l’abbaye de Saint Valery. La découverte d’objets gallo-romains à proximité témoigne de l’ancienneté d’occupation du site. L’église comporte deux parties distinctes qui correspondent à des campagnes de travaux nettement différenciées : le chœur de style flamboyant domine la nef plus basse qui a été tellement remaniée au XIX° siècle qu’elle a perdu tout caractère.

Woignarue

en 1853

Woignarue

Woignarue

 

 

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