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Blasons des communes de la Somme.

Maizicourt

Publié le 7 Novembre 2017 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blasonnement soumis par Jacques Dulphy, resté sans suite...reprenant le lion de gueules des de La Houssoye (en version léopardé) associé à une moucheture d'Hermine.

Maizicourt

                                   

* Il existait deux fiefs principaux, le premier relevait d'Auxy, par conséquent du Ponthieu, et avait pour titulaire au XIIIème siècle un certain Adrien de Mencicort.

Passé vers 1380 à Henri Quiéret.

Il comportait au XVIIIème siècle une maison seigneuriale accostée d'une haute tour de pierre.

* Quant au second, il relevait de Gézaincourt, c'est en ce fief qu'en 1420, Jeanne d'Occoches épouse de Florimond de Brimeu, sénéchal de Ponthieu, déclarait posséder un manoir à Mésicourt. 

MaizicourtMaizicourt

 

De Brimeu : d'argent à trois aiglettes de gueules

d'Occoches : d'argent à la fasce de gueules surmontée de trois coqs de sable, membrés, becqués et couronnés de gueules. 

 

En 1450, il échut par héritage à Jean de La Houssoye, neveu de Jeanne d'Occoches, dont la famille allait le conserver pendant plusieurs siècles.

Maizicourt

De La Houssoye : d'argent coupé d'azur au lion de gueules, brochant sur le tout, couronné et lampassé d'or.

 

Cité en 1484, Adrien de La Houssoye, écuyer, gentilhomme ordinaire servant à la bouche du Roi, épousa Marguerite de Rubempré et dut faire relever le manoir ruiné par la guerre de Cent-Ans.

Son petit-fils François figura en 1557 parmi les gentilhommes de la Prévôté du Vimeu, et son arrière petit-fils Jean épousa sa voisine Marie de Boubers-Bernâtre.

A Louis de La Houssoye, qui reçut de Barbe de Boffles la seigneurie de Neuvillette, succédèrent Jean qui épousa Marie de Saint-Blimont, puis son fils Jean (mort en 1687) vicomte de Maizicourt.

Nicolas de La Houssoye, capitaine de carabiniers mourut en 1709 tué à Neerwinden, laissant ses biens à son cousin Louis-François, seigneur de Neuvillette et Gouy, capitaine de cavalerie, qui mourut précipitamment 5 ans plus tard.

Le château fut construit par Nicolas-François de La Houssoye sur les fondations de l'ancien château-fort.

Maizicourt

Maizicourt

Egalement prénommé Louis-François, son fils ainé, fut reçu en 1720 page du Roi en sa Grande Ecurie, il eut 7 enfants de son mariage avec Charlotte d'Urve.

Des revers de fortune assez graves contraignent ces derniers à se défaire de la seigneurie, acquise par Pierre Langlois de Beaufresne puis revendue en 1781 à Jean-Baptiste-Gabriel Lesenne, conseiller du Roi et procureur à Doullens, qui ne la garda que deux ans.

Revendue à Louis-Henri Brunel d'Horna, retiré à Maizicourt en 1791 puis incarcéré à Bicêtre trois ans plus tard, il cherche à louer le domaine qu'il donne finalement en 1811 à sa fille adoptive à l'occasion de son mariage avec Charles de La Chouquais, magistrat caennais.

Joanna Mellier achète le château en 1845, peu avant d'épouser Pierre Acquet de Férolles, qui meurt prématurement en 1862.

Ils ont fait ajouter leurs armoiries sur le fronton.

Maizicourtcliquer pour agrandir

Maizicourt

 

Maizicourt

Acquet de Férolles : de sable, à trois paniers ou seaux d'or posés deux et un.

 

A nouveau mis en vente, il est acquis en 1873 par Jules Trogneux dont la famille le gardera jusqu'en 1963.

Au terme de douze ans d'abandon, il est adjugé en 1989 à M. et Mme Guévenoux qui le restaurent et créent tout autour l'un des plus beaux jardins de la région.

 

Eglise Notre-Dame

XVIème siècle

Maizicourt

aquarelle d'O.Macqueron 1865-bibliothèque d'Abbeville.

Maizicourt

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Hiermont

Publié le 30 Mai 2017 par remus80

Hiermont

 

http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

D'azur au cavalier armé, casqué et cuirassé d'argent, tenant de sa main dextre une lance pavillonnée de sinople, au cheval d'or, bardé d'argent, cuirassé d'or, le tout contourné.

 

Une représentation gravée du 19e siècle dessine le blason de Hiermont dans le moindre détail, jusqu'à la couleur de l'étendard. On ignore où on été trouvés ces émaux, ou comment ils ont été choisis. On sait seulement que Hiermont, qui fut au Moyen âge un bourg important avec deux châteaux, une maladrerie, un hôpital, des halles, un franc marché, une foire et une enceinte fortifiée, disposa d'une charte communale octroyée en 1192. En 1648, l'échevinage était reconstruit, ce qui témoigne encore de certains droits communaux. La commune, au 13e siècle, disposait d'un sceau sur lequel était figuré un chevalier armé de toutes pièces, contourné, identifié comme étant le comte Guillaume III de Ponthieu, et portant la mention: "maiori.de.hiermont+sigillo". C'est sans nul doute de ce sceau que se sont inspirés les créateurs du blason au XIXe siècle.

Jusqu'à la Révolution, Hiermont eut les mêmes seigneurs que Noyelles-sur-Mer. Le blason d'Hiermont, avec son chevalier armé, figure aujourd'hui, notamment, sur le site Internet de la commune.

(Jacques Dulphy) 

Hiermont

Historique 

Ancienne ville fortifiée appelé alors " Mont Sacré"

Il existait deux ouvrages fortifiés dont rien ne subsiste.

Le premier fut très endommagé par les Anglais en 1346 lors de la bataille de Crécy et rasé en 1358, jugé trop faible lors de l'inspection générale des places fortes, ordonnée par Charles V.

Il était connu sous le nom de "château d'Aumale" ; construit au centre du bourg par Jean de Ponthieu, comte d'Aumale, il possédait dit-on trois tours hautes de 12 m et des fossés.

Le second, mentionné en 1583, consistait en " ung chasteau et donjon, court et basse-court", possession de Charles Le Vasseur et de son épouse Marguerite Le Brun, puis de son fils Hugues Le Vasseur, capitaine de chevau-légers.

Hiermont

Le Vasseur : de sable, à la fasce accompagnée en chef d'un lion naissant et en pointe de trois croissants, le tout d'argent.

 

Il échut au début du 17ème siècle (1608) à Oudart de Brestel par le mariage avec Marie Le Vasseur.

En 1638 à André de Brustel, écuyer.

Les Espagnols le détruisirent en 1646.

De 1706 à 1723 à Charles de Brestel, écuyer, puis à Antoine de Brestel de 1723 à 1762.

Charles-Antoine de Brestel, ancien officier au régiment de Roussillon, était toujours seigneur à la fin de l'Ancien Régime, de 1762 à 1789.

Hiermont

de Brestel : d'azur à trois besants d'or.

 

Hiermont

 

L'église Saint Jean-Baptiste du XIIIème siècle avec voûtes à clefs pendantes du XVI ème siècle.

Celle-ci fait penser au armoiries des Le Vasseur, on y reconnait les trois croissants.

Hiermont

 

Celle-ci dont le blason est non déterminé....

 

Hiermont

 

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Bernaville

Publié le 16 Avril 2017 par remus80

Bernaville

 

http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80

D'azur à trois coquillages d'argent; au chef d'azur chargé de trois bandes d'or et à la bordure de gueules.

 

Adopté le 7 juillet 1970.
"Les coquillages rappellent l’industrie du bouton de nacre, apportée de Méru (Oise) en 1874. Peu à peu, depuis la dernière guerre mondiale, de nouveaux matériaux ont remplacé la nacre, mais la Sté Crépin-Petit produit encore, aujourd’hui des boutons sur support plastique. Le chef de Ponthieu rappelle le rattachement de Bernaville à l’ancien comté de Ponthieu." (J. Dulphy)

 

Bernard 1er, comte de Saint-Valery, de la plus haute noblesse du Ponthieu, fonda Bernaville en 1050.

Bernaville

de Saint-Valery : d'azur, fretté d'or entresemé de fleurs de lys du même.

 

Son fils Gauthier 1er , seigneur de Bernaville,fit partie de l'expédition de Guillaume le Conquérant en Angleterre en 1066 et accompagna en Terre Sainte Robert, duc de Normandie en 1096.

En 1160, le prieuré d'Epécamps construit une chapelle dans la bourgade où il détenait la plus grande partie des droits de dîme et de terrage, agrandie elle devint l'église qui fut détruite et remplacée à la fin du 19ème siècle.

Bernavilleancienne église.

En 1247 Jean 1er, comte de Dreux accorda une charte de commune qui sera confirmée par Charles VI en 1397.

Bernaville

Dreux : échiqueté d'or et d'azur à la bordure de gueules

Son fils Jean II devint ensuite seigneur de Domart et Bernaville, puis son fils Robert V de 1309 à 1329, mort sans postérité.

C'est son frère Jean III qui lui succède de 1329 à 1331, il meurt lui aussi sans postérité, c'est son troisième frère Pierre de Dreux qui devint seigneur, mais en 1339, criblé de dettes il doit vendre la seigneurie à Guillaume 1er de Craon , chambellan de Philippe VI de Valois, il meurt en 1382.

Bernaville

de Craon : losangé d'or et de gueules.

Ses descendants garderont la seigneurie jusqu'en 1473, qui passera à la famille de Soissons, avec le mariage de Jeanne de Craon avec Jean de Soissons-Moreuil, jusqu'en 1526.

Bernaville

de Soissons-Moreuil : d'azur semé de fleurs de lys d'or au lion naissant d'argent brochant sur le tout.

Puis les Créquy par le mariage de Jossine de Soissons avec Jean VII sire de Créquy, gouverneur de Montreuil sur Mer, cette famille gardera la seigneurie jusqu'en 1712 avec Alphonse de Créquy qui meurt sans héritier.

Bernaville

De Créquy : d'or au créquier de gueules

La seigneurie est alors partagée entre François de Neuville et Charles Bretagne, duc de La Trémouille.

Bernaville

de Neuville de Villeroy : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois croisettes ancrées du même.

 

Louis-Nicolas de Neuville, duc de Villeroy, succède à son père en 1721 et Charles-Armand-René Bretagne en 1731, ils abandonnent leurs droits à messire François-Louis de Neuville, duc de Villeroy, qui vend à François-Joseph Le Fournier de Wargemont.

Bernaville

Le Fournier de Wargemont : d'argent à trois roses de gueules.

 

Son fils Louis-François-Gabriel lui succède, marquis de Wargemont, maréchal de camp, seigneur et baron de Domart, seigneur de Ribeaucourt, vicomte de Beaumetz.

Il vend Bernaville à Jean-Charles-François-Antoine de Brossard de Monthue, chevalier-seigneur de Prouville, qui abandonne ses droits à sa fille en 1774.

 

 

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Remaisnil

Publié le 18 Mars 2017 par remus80

 La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des de Mailly et celles des d'Hyaucourt.

Remaisnil

 

Remaisnil

 

La maison de Mailly possédait le domaine au Moyen-âge, comme Jean de Mailly en 1372.

Remaisnil

de Mailly : d'or, à trois maillets de sinople.

En 1478, ce fut Hutin de Mailly .

En 1507, Robert de Mailly, qui a épousé Françoise d'Yaucourt, il fut tué à la bataille de Pavie en 1524 .

Remaisnil

d'Hyaucourt : d'or à trois aigles de sable, becquées et membrées de gueules.

 

Lui succéde son fils Jean de Mailly dit "le boîteux", gouverneur de Doullens.

Anne de Mailly,  l'apporta en mariage en 1601 à Philippe d'Averoult, dont héritèrent François puis Louis d'Averoult (1628-1698) qui épousa Marguerite de La Porte ( 1737-1766).

Remaisnil

D'Averoult : fascé d'or et de sable de cinq pièces, au franc canton d'hermine (gouache de Marcel Stiennon).

 

Petit-fils de Théodore de La Porte et de Jeanne-Françoise Boudart de Couturelle, Théodore-Lamoral de La Porte(1737-1766) épousa Henriette de Cerf de Wintershove et fit construire le château vers 1755.

 

Remaisnil

 

de La Porte : d'or à la bande d'azur.

Remaisnil

 

Remaisnil

De Beaulaincourt : d'azur à deux lions d'or léopardés, assis et adossés, les queues passées en sautoir et surmontées d'une couronne, le tout d'or.

Mis en vente après la mort de Théodore-Jean-Joseph de La Porte en 1825 et de son épouse Isabelle de Beaulaincourt, le domaine fut acquis par Charles -Jean, comte de Butler qui fut maire de la commune en 1828.

Remaisnil

Chapelle funéraire des de Butler dans le cimetière.

Remaisnil

Remaisnil

De Butler : écartelé : aux 1 et 4, d'azur au chef endenché d'or

aux 2 et 3, de gueules portant trois coupes couvertes d'or, deux en chef, une en pointe. 

 

Avec son épouse Marie-Zéphyrine de Lagrené, ils donnèrent de grandes fêtes et de belles chasses.

Remaisnil

De Lagrené : de gueules à deux chevrons entrelacés, l'un d'argent renversé et mouvant du chef, l'autre d'or.

Vendu après la mort du vicomte Gaston de Butler, le domaine revint en 1910 à Jules-Désiré Elby, président des Mines de Bruay et vice-président des houillères de France, il fit remanier et agrandir le château.

Fin mai 1940, le château hébergea quelques temps le général Von Manstein.

Longtemps délaissé après-guerre, il fut acquis en 1960 et restauré par M. et Mme Bernard Riollot.

A nouveau vendu en 1970, il appartint pendant une quinzaine d'année à Bernard et Laura Ashley qui s'en défirent au profit de Mr et Mrs Adrian Doull.

Remaisnil

 

*

Eglise Saint-Barthélémy

18ème siècle

Remaisnil

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Occoches

Publié le 14 Mars 2017 par remus80

Occoches

 http://armorialdefrance.fr/

D'argent à la fasce de gueules, surmontée de trois coqs de sable, membrés, crêtés, becqués et couronnés de gueules.

 

 Le blason de la famille D'Occoches a directement inspiré les armes de la commune d'Occoches.

Cette famille n'était déjà plus seigneur du lieu quand, en 1402, Yvain de Beauval rendit hommage "pour la seigneurie d'Aucoch". Sans doute, le dernier seigneur d'Occoches en Picardie fut Hugues d'Occoches, chevalier vivant en 1323, seigneur d'Occoches (80) et de Mézerolles (80), village immédiatement voisin -ce qui ôte tout doute sur le lieu d'origine- époux de Jacqueline de Framecourt, père de Jacqueline d'Occoches (1336-1390) et de Porrus d'Occoches (1340-1412), seigneur de Manchicourt et d'Autheux.
On retrouve les armes de la famille D'Occoches sur la plate-tombe gravée du seigneur de Lambercourt Guillaume de Bours (16e) dans l'église de Miannay, où elles a été remisée dans la cave de la nouvelle église après avoir échappé vers 1980, brisée de toutes parts, au remblaiement d'un chemin. Les trois coqs y sont nettement apparents, allusion parlante à la forme ancienne et picarde du lieu, qui se prononçait originellement: Ococ.
Une autre famille au nom approchant: les D'Ocoche, était seigneur du hameau du même nom, aujourd'hui commune de Maisnil, en Artois (62) qui utilise le même blason. Il ne faut pas confondre -mais beaucoup l'ont fait- ces deux familles.
Un fief d'Occoches est connu en Vimeu, sur l'actuelle commune de Maisnières (80); il avait pour seigneur, en 1488, Pierre d'Occoches, écuyer.
Henri Jougla de Morena (Grand Armorial de France, tome 5, 1948) évoque sans dates une famille D'Ocoche de Manchicourt, sur la foi de Rietstap (Armorial Général, 1934) "Flandres. Seigneur du Fay, de Courcelles", avec les mêmes armoiries.
(Jacques Dulphy)

                                                       **************

Firmin Campdavène de Beauval est seigneur en 1201

En 1402 Yvain de Beauval rendit hommage pour la seigneurie d'Aucoch

Fille de Philippe, seigneur  d'Occoich, Isabeau de Beauval épousa vers 1480 Guyon Le Roy, écuyer d'écurie de Louis XI, qui fit une brillante carrière : vice-amiral de Charles VIII en 1485, il participa sous Louis XII à la prise de Gênes, il devint général des armées navales en 1513 puis vice-amiral du roi en Normandie en 1524.

En 1551, Jean d'Ostrel est le seigneur.

Sa fille Jehanne épouse Louis de Festart, seigneur de Hangard.

Ensuite leur fille Françoise épouse François de Quérecques, seigneur de Forceville, et vend le domaine à Jean Larcher.

Vers 1687 Pierre Sanson-Monck en est le seigneur.

En 1745 sa petite-fille épouse Charles-Constant Malet de Coupigny, seigneur de Fouquières.

Occoches

Malet de Coupigny : d'azur à un écusson d'or, augmenté d'un chef de gueules à trois fermeaux d'or.

Occoches

Occoches

Le château qu'ils font bâtir est saisi en l'an II sur l'émigré Malet, mais revient à ses fils Philippe et Charles de Coupigny qui s'en défont finalement en 1802.

Occoches 

Chapelle funéraire des comtes Malet de Coupigny dans le cimetière.

 

Occoches

 

OccochesOccoches

 

photos de Jacques Dulphy 

Les acquéreurs Louis Mélin et Marguerite Beaudron pour les 2/3 et à Justine Canchy, son épouse séparée pour l'autre tiers, le louent quelques années à M. de La Houssoye qui chasse le loup avec le marquis de Fercourt.

Pierre-Louis Mélin s'y installe en 1834 après son mariage avec Eugénie Le Fèvre de Wadicourt, le domaine reste plus d'un siècle dans sa descendance.

Il appartient aujourd'hui à la comtesse Arnould de Looz-Corswarem

Occoches

écartelé : aux 1 et 4, burelé d'or et de gueules

aux 2 et 3, d'or à deux fasces de sable

sur le tout , d'hermine à deux fasces de gueules

 

Occoches

Sépulture de Louis Melin, mort en 1819 et de son épouse née Marguerite Beaudron

 

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Humbercourt

Publié le 22 Décembre 2016 par remus80

Humbercourt

 http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

  

D'argent aux trois aigles de gueules.

 

 

La commune a relevé les armes de la puissante famille De Brimeu, originaire de Brimeux (avec un x), en pays d'Artois, aujourd'hui commune du Pas-de-Calais (62). Jeanne Fretel de Vismes, fille de Robert Fretel de Vismes, seigneur d'Humbercourt, fit passer la seigneurie d'Humbercourt aux De Brimeu par son mariage avec Jean I de Brimeu en 1371.

 

Humbercourt 

Blason des Fretel de Vismes : d'azur fretté d'or.

Le seigneur de ce nom le plus connu fut Guy de Brimeu, seigneur d'Humbercourt et de Querrieu (80), comte de Mergen, chevalier de la Toison d'or, qui prit part à de nombreuses actions militaires et diplomatiques au service de Charles le Téméraire. Son fils Adrien de Brimeu fut tué à la bataille de Marignan en 1515.

 

Humbercourt

Les armes de la famille De Brimeu sont sculptées au-dessus du portail de l'église d'Humbercourt  à côté de la Toison d'or.

Humbercourt

 

Humbercourt

à gauche blason des De Brimeu avec la Toison d'or 

 

 

à droite blason des De Brimeu 

Querrieu

 

Dernier seigneur lieu et du nom, Georges de Brimeu, mort en 1571, chevalier, comte de Mergen, seigneur d'Humbercourt, de Querrieu, Montigny et autres lieux, laissa la seigneurie à sa fille Marie, qui épousa en secondes noces Charles II duc de Croÿ, sans postérité.

 (Jacques Dulphy)

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Gezaincourt

Publié le 11 Décembre 2016 par remus80

Gezaincourt

 

 

http://armorialdefrance.fr/

 

D'or à trois quintefeuilles mal ordonnées

 

La commune de Gézaincourt s'est inspirée, pour ses armoiries, de celles de la famille De Fouquesolles, qui fut seigneur du lieu au 18e siècle. Cette famille était originaire de Fouquesolles, aujourd'hui hameau de Audrehem (62). En 1698, Joseph de Fouquesolles achetait le domaine et le château de Gézaincourt à la duchesse de Caderousse, héritière de Charles de Rambures.

Pierre-Louis Blin de Bourdon, dernier seigneur du lieu, avait épousé en 1748 Marie-Louise de Fouquesolles, fille de Louis de Fouquesolles(1701-1784), chevalier puis vicomte de Doullens et baron de Fouquesolles, seigneur de Gézaincourt et d'Hulleux, ancien mousquetaire du roi, époux de Marie-Louise d'Amerval.

Au 17e siècle, Les Fouquesolles n'étaient pas fixés sur leurs armoiries. Dans l'armorial d''Hozier, en 1697, selon les déclarants porteurs du nom on trouve : "d'argent à trois quintefeuilles de sable posés 2 et 1" pour Jacques de Fouquesolles,

Gezaincourt

 

écuyer, seigneur de Monstrelet, et : "d'argent à trois quintefeuilles de sinople posés 2 et 1" pour Charles de Fouquesolles, écuyer, seigneur des Barres. Rietstap (Armorial général, tome I , 1934)

Gezaincourt

et Jougla de Morenas (Grand armorial de France, tome IV, 1939) donnent pour leur part : "d'or à trois quintefeuilles de gueules posés 2 et 1".

En conséquence de ce manque de rigueur dans l'héraldique familiale, la commune de Gézaincourt ne pouvait pas se priver d'en modifier encore les couleurs, et même la disposition des quintefeuilles. Elle porte donc : d'or à trois quintefeuilles mal ordonnés de gueules. (Jacques Dulphy)

 

Historique

Vers 1225, Robert Frestel" feit fortereche à Gisencourt, dedans la banlieue de Dorlens", il fut un turbulent personnage qui encourut l'excommunication.

En 1372 lui avait succédé Jean de Clair qui rendit aveu pour son manoir de Gesainecourt.

Acquise en 1463 par Guy de Brimeu, l'un des proches conseillers de Charles le Téméraire, la seigneurie échut à la fin du 16ème siècle à Marie de Brimeu, épouse de Charles de Croÿ, duc d'Arschot, qui demanda en 1605 à son cousin Charles de Rambures, gouverneur de Doullens, de lui bâtir une maison pour sa retraite.

Gezaincourt

Quelques temps plus tard elle lui en fit don sous réserve de l'usufruit.

La duchesse de Caderousse en hérita à la fin du 17ème siècle.

En 1698, Jacques, baron de Fouquesolles l'acquit moyennant 35500 livres.

En 1748, sa petite-fille Marie-Louise l'apporta en mariage à Pierre-Louis Blin de Bourdon.

Le ménage s'installa à Gezaincourt où naquirent leurs enfants dans les années 1750, avant de pouvoir habiter le château qu'il faisait construire à Bourdon.

Alexandre, vicomte Blin de Bourdon et député de la Somme, laissa Gezaincourt à sa fille Charlotte qui épousa en 1828 le baron Lallart de Lebucquière.

En 1846, il fit remplacer le vieux château par la demeure actuelle.

Gezaincourt

Les frères Duthoit se chargèrent de la sculpture des frontons et des consoles de balcons.

Gezaincourt

Gezaincourt

Lallart de Lebucquière : d'or au chevron de gueules, accompagné de trois étoiles de sable en chef et en pointe d'un croissant montant de même

Gezaincourt

 

Blin de Bourdon : d'argent à trois trèfles de sable, les queues en haut et posés 2 et 1, surmontés de trois merlettes aussi de sable, rangées en chef. 

 

Berthe Lallart de Lebucquière épousa en 1855 le comte Adalbert de Franqueville.

A la génération suivante en 1897, leurs héritiers vendirent le domaine à René de Vésian.

Au lendemain de la dernière guerre, le château devient la propriété des mines de Beaumont, il fut converti en colonie de vacances de la CAF de Valenciennes.

Gezaincourt

Fronton arrière avec les initiales Lallart de Lebucquière.

 

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Bealcourt

Publié le 31 Mai 2016 par remus80

Bealcourt

 

 http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

Écartelé: aux 1er et 4e de sable à six billettes d'or ordonnées en orle, trois en chef senestre et trois en pointe dextre, aux 2e et 3e d'azur à deux bandes d'or; à la croix en filet de gueules brochant sur la partition; à la cotice d'or brochant sur le tout.

Bealcourt

Bealcourtphoto: J.Dulphy

Béalcourt a adopté pour blason celui que tient un ange, sur un culot de pierre (XVe siècle) situé au-dessus de la porte de l'église, ancienne église de Mons (village disparu) et Béalcourt. Ce blason est représenté depuis quelques années sur les plaques de rues. A qui est ce blason, à l'origine? On serait tenté de lire, dans l'écartelé 1 et 4, le blason de la famille de Saveuse (de gueules à la bande d'or accompagnée de six billettes du même) et aux 2 et 3 celui de la famille de Beauvoir (d'argent à deux bandes de gueules). Ce blason réunit les deux blasons du couple composé de Jeannet de Saveuse et d'Antoinette de Beauvoir. Ils furent les parents de Ferry de Saveuse, chevalier, seigneur de Béalcourt au moment de la rédaction de la coutume locale, seigneur aussi de Beauvoir (par l'héritage de sa mère), de Sains et de Bailleul.

Jeannet (ou Jean ) de Saveuse fut fait chevalier en 1452 à la prise de Bayonne. La commune a relevé ce blason, a ajouté un filet en croix sur la partition et a appliqué des émaux de fantaisie. (Jacques Dulphy)

BealcourtBlason de la famille de Saveuse

Bealcourt

Les couleurs du blason figurant sur les plaques de rues et celles qui figurent sur la plaque qui vient d'être apposée sur la nouvelle mairie, en plus d'être purement fantaisistes, sont différentes. Sur cette plaque à la mairie, le bleu "turquoise" est devenu sinople, et le "bleu noir" est devenu azur. Si, historiquement parlant, c'est tout aussi saugrenu, c'est héraldiquement plus convenable! (J. Dulphy)

 

Bealcourtphoto: J.Dulphy 2013

 

 Blason de Nicolas Le Bel 1580 et de Jean Le bel 1680, seigneurs de Mons et Béalcourt

D'azur au chevron d'or chargé de trois roses de gueules, accompagné de trois molettes d'éperon d'or.

Bealcourt

 

Bealcourt

Blason de Joseph de Buissy, vicomte du Mesnil-1700, seigneur de Mons et Béalcourt

D'argent à une fasce de gueules, chargée de trois fermaux d'or.

 

Bealcourt

aquarelle d'O.Macqueron 1865-bibliothèque municipale d'Abbeville.

 

Bealcourt

Voûte de l'église avec la date de 1672

 

Bealcourt

Autre blason dans l'église

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Beauquesne

Publié le 13 Mai 2016 par remus80

Beauquesne

Parti : au 1er, d'or au chêne de sinople

Au 2ème, mi-parti d'azur à la fleur de lys d'or

 

 Armes parlantes: chêne se dit en picard "quesne". Le chêne a toujours été présent depuis un sceau de 1260.

Beauquesne

La fleur de lis rappelle l'existence de la prévôté royale de Beauquesne durant tout le Moyen-Âge.
"Ce blason constitue le motif central d'un vitrail (début du 20e siècle) situé au-dessus de la porte latérale nord de la nef de l'église (1900)." (J. Dulphy)

Beauquesne

 

Le village est le siège d'une prévôté royale depuis Philippe Auguste.

Un réseau de souterrains-refuges a été creusé dès la construction du château.

Le château fort est bâti par Philippe d'Alsace, comte de Flandres vers 1182.

Il est démantelé puis les ruines sont vendues sous la Révolution française. Le site se trouve à l'angle sud-est de l'actuelle place publique.

Beauquesne

BeauquesnePhilippe d'Alsace

 

Le 13 janvier 1750, les pavés sont retirés des rues et servent à regarnir celles de la ville voisine de Doullens.

Beauquesne

Ancienne église et ruines du château

Beauquesne

Ancienne église

Beauquesne

 

Beauquesne

1900-1910

Beauquesne

L'église Saint Jean-Baptiste possède un clocher gothique à quatre étages du XIIIe siècle inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis le 4 mars 1926. L'église actuelle, construite en briques de style néo-roman début XXe siècle, remplace l'édifice précédent du XIII° siècle. La mosaïque qu'elle renferme, Les anges du sacrifice et de la victoire, a été réalisée par Gustave Riquet.

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Beauval

Publié le 28 Avril 2016 par remus80

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D'azur à trois gerbes d'avoine d'or.

Beauval

Sans aucun doute, Robert, seigneur de Beauval, dont le sceau de 1262 portant trois gerbes d'avoine a été repris par la commune de Beauval, était issu de la famille des comtes de Saint-Pol, surnommés Campdavène (champ d'avoine).

Les Saint-Pol Campdavène de lignée directe furent seigneur de Beauval jusqu'en 1204. En 1219, Hugues IV de Saint-Pol Campdavène, qui n'apparaît comme sire de Beauval qu'à partir de 1202, octroya une charte communale aux habitants de Beauval. Robert, qui nous intéresse, frère d'Etienne, était sans doute fils de Baudouin, et petits-fils d'Hugues IV.

Reste que l'on retrouve aujourd'hui les gerbes d'avoine (d'or sur azur, armes parlantes) sur les blasons de Saint-Pol sur-Ternoise (62) (une gerbe dans un parti) et sur celui de Beauval (80), deux seigneuries du domaine des Campadavène.

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Sceau de Bauduin de Candavène 1240, son bouclier porte 5 gerbes en croix

Beauval adopta les siennes à la fin du XIXe siècle, quand il s'agit de les sculpter dans la pierre, au-dessus de l'entrée principale de la nouvelle mairie, où elles sont encore, surmontées d'une couronne murale et supportées par une branche de laurier et une branche de chêne". (Jacques Dulphy.

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Après les Candavène, la seigneurie fut acquise par Jean Bureau de la Rivière, premier chambellan de Charles V, qui rendit aveu en 1386 pour le château.

Passée à son gendre Jacques de Châtillon puis dans la famille de Créqui.

La terre fut acquise en 1714 par Jean-Baptiste Boucquel, dont le petit-fils Jean-Guillain Boucquel fut le dernier seigneur.

Situé sur la colline près de l'église, le château ruiné, accompagné de granges, cour et jardin, n'a pas laissé de vestiges.

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Beauval

 

Beauval

 

Beauval- Près de l'église Saint-Nicolas

Sur incitation du curé de l’époque, Charles Saint, Jules Abel Saint, richissimes industriels, financent entièrement l’église Saint-Nicolas de Beauval, en 1884. En guise de remerciements, un oratoire est construit près de l’église dans lequel on insère la statue de saint Charles Borromée, archevêque de Milan au 16° siècle. Sur le socle de la statue, est mentionnée la signature d’Albert Roze et la date de 1904.

Source: Revue du Nord, "l'église de Beauval et la famille Saint" par François Lefebvre, p. 337 à 346  

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Blason de Charles Borromée

Chapeau de sinople et cordelière de 10 houppes pour un archevêque.

 

Beauval

 

 

A la fin du XIX siècle, l’abbé Prévot exerçant son ministère de 1860 à 1885 à l’ancienne église de Beauval, avait manifesté le souhait d’accueillir les paroissiens dans un nouvel édifice. La vieille église devenue trop petite s’élevait à ce moment sur l’emplacement du stade sportif Amédée Hordequin.

BeauvalBeauval

ancienne église

Beauval

en 1887, l'ancienne et la nouvelle en arrière-plan.

 

Grâce à la famille Saint, principal employeur sur le secteur avec leurs usines, le projet vit le jour. Ainsi le 13 janvier 1884, Charles et Jules-Abel Saint annoncèrent au Conseil municipal leur intention de financer entièrement la construction d’une nouvelle église sur l’un de leur terrain et d’en faire don à la commune de Beauval.Beauval

 

Nous somme le 11 avril 1925 à 16h45, le vicaire allume le poêle dans les tribunes de l’orgue. Par la suite, lorsque l’Abbé Dupuis arriva le feu avait déjà envahi une partie de l’église. Malgré une lutte acharnée de 7 heures, les cloches Julienne, Adèle et Sophie-Védastine s’effondrèrent sur le sol, ainsi que l’imposant lustre en bronze.

Par sécurité l’église fût fermée au public. L’assurance de la Mairie, de l’Abbé et un appel au financement public, permit le financement de la reconstruction.

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