La commune ne possède pas de blason officiel
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes des de Montmorency, les clous étaient d'une qualité réputée, on venait de loin en acheter jusqu'au 19ème siècle, ils apportent une brisure bien venue aux armes (simplifiées) des Montmorency, si souvent reprises.
Cette ancienne petite forteresse occupe une situation avantageuse, commandant la vallée de la Noye, sur le bord de la falaise crayeuse qui a donné son nom au village.
Possession de Jean de Montmorency, mort en 1337, elle fut détruite en 1358 au cours de la Jacquerie.
Montmorency: d'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur.
Sommairement relevée au début du XVème siècle, elle échut à Catherine de Montmorency-Beaussault qui l'apporta en mariage en 1424 à Mathieu III de Roye.
Montmorency-Beaussault : même que Montmorency avec brisure d'un franc quartier d'argent, chargé d'une étoile de sable.
Elle servit de base d'opération à une garnison anglaise, en 1441 Philippe de Saveuse, capitaine d'Amiens, en fit le siège et s'en empara.
Redevenu propriété des Bourguignons, Charles le Téméraire, de retour de Beauvais, s'y installa puis ordonna de la faire démanteler, les travaux ne durent pas être menés à leur terme car en janvier 1589, l'ouvrage avait encore suffisamment d'importance pour que l'échevinage d'Amiens envoie des hommes d'armes garder la forteresse.
Elle appartenait alors au prince Louis de Bourbon-Condé, héritier des de Roye.
Acquise en 1628 par le duc de Sully-Béthune.
Sully-Béthune : d'argent à la fasce de gueules
Puis en 1736 par messire Paul-Maximilien Hurault, marquis de Vibraye.
Hurault de Vibraye : d'or à la croix d'azur cantonnée de quatre ombres de soleil de gueules.
En 1772, un état des lieux révèle une sérieuse dégradation, il ne subsiste que l'entrée du château, il est proposé à la vente pour la succession du marquis de Vibraye.
La vente a lieu en juin 1775, l'acquéreur est Louis du Gard, écuyer de la Grande écurie du roi.
Puis Alexandre-Joseph Debray en 1793.
Louis-Frédéric Bourgeois de Mercey en 1804, il avait épousé en 1796 à Amiens, Marie-Anne-Hélène Dottin qui décédera en 1840 à La Faloise.
Puis son fils Frédéric Bourgeois de Mercey, qui décédera au château de La Faloise en 1860, il avait écrit plusieurs ouvrages sous le pseudo de "Frédéric de La Faloise".
Et Alexandre Duflos,négociant, membre du Conseil général..
"Remis à neuf" d'après l'acte de vente de 1839, l'édifice avait l'aspect qu'il a gardé de nos jours.
De l'ancien château-fort, seul subsiste l'ouvrage d'entrée en craie taillée avec sa porte en tiers-point encadrée de tourelles hautes et étroites, profilées en éperon.
En août 1918, le général Mangin y installa son QG.
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- Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge du xvie siècle
- Sa création remonterait au xiie siècle et elle a été saccagée en 1536, lors de la guerre d'Espagne. Elle a été remaniée au xixe siècle.
- Incendiée en 1940, elle est reconstruite par les habitants avec d’anciennes pierres du château, avant d’être rendue au culte en 1952.
En 1875