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Blasons des communes de la Somme.

La Faloise

Publié le 28 Janvier 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes des de Montmorency, les clous étaient d'une qualité réputée, on venait de loin en acheter jusqu'au 19ème siècle, ils apportent une brisure bien venue aux armes (simplifiées) des Montmorency, si souvent reprises. 

La Faloise

 

La Faloise

 

Cette ancienne petite forteresse occupe une situation avantageuse, commandant la vallée de la Noye, sur le bord de la falaise crayeuse qui a donné son nom au village.

La Faloise

Possession de Jean de Montmorency, mort en 1337, elle fut détruite en 1358 au cours de la Jacquerie.

La Faloise

Montmorency: d'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur.

Sommairement relevée au début du XVème siècle, elle échut à Catherine de Montmorency-Beaussault qui l'apporta en mariage en 1424 à Mathieu III de Roye.

La Faloise

Montmorency-Beaussault : même que Montmorency avec brisure d'un franc quartier d'argent, chargé d'une étoile de sable.

Elle servit de base d'opération à une garnison anglaise, en 1441 Philippe de Saveuse, capitaine d'Amiens, en fit le siège et s'en empara.

Redevenu propriété des Bourguignons, Charles le Téméraire, de retour de Beauvais, s'y installa puis ordonna de la faire démanteler, les travaux ne durent pas être menés à leur terme car en janvier 1589, l'ouvrage avait encore suffisamment d'importance pour que l'échevinage d'Amiens envoie des hommes d'armes garder la forteresse.

La Faloise

Elle appartenait alors au prince Louis de Bourbon-Condé, héritier des de Roye.

La Faloise

Acquise en 1628 par le duc de Sully-Béthune.

La Faloise

Sully-Béthune : d'argent à la fasce de gueules

Puis en 1736 par messire Paul-Maximilien Hurault, marquis de Vibraye.

La Faloise

Hurault de Vibraye : d'or à la croix d'azur cantonnée de quatre ombres de soleil de gueules.

En 1772, un état des lieux révèle une sérieuse dégradation, il ne subsiste que l'entrée du château, il est proposé à la vente pour la succession du marquis de Vibraye.

La vente a lieu en juin 1775, l'acquéreur est Louis du Gard, écuyer de la Grande écurie du roi.

Puis Alexandre-Joseph Debray en 1793.

Louis-Frédéric Bourgeois de Mercey en 1804, il avait épousé en 1796 à Amiens, Marie-Anne-Hélène Dottin qui décédera en 1840 à La Faloise.

Puis son fils Frédéric Bourgeois de Mercey, qui décédera au château de La Faloise en 1860, il avait écrit plusieurs ouvrages sous le pseudo de "Frédéric de La Faloise".

Et Alexandre Duflos,négociant, membre du Conseil général..

"Remis à neuf" d'après l'acte de vente de 1839, l'édifice avait l'aspect qu'il a gardé de nos jours.

 

La Faloise

De l'ancien château-fort, seul subsiste l'ouvrage d'entrée en craie taillée avec sa porte en tiers-point encadrée de tourelles hautes et étroites, profilées en éperon.

En août 1918, le général Mangin y installa son QG.

La Faloise

 

                                                                     *                                                   

  • Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge du xvie siècle
Sa création remonterait au xiie siècle et elle a été saccagée en 1536, lors de la guerre d'Espagne. Elle a été remaniée au xixe siècle.
Incendiée en 1940, elle est reconstruite par les habitants avec d’anciennes pierres du château, avant d’être rendue au culte en 1952. 

La Faloise

En 1875

 

La Faloise

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Fransures

Publié le 22 Janvier 2019 par remus80

Fransures

http://armorialdefrance.fr/ 

  

 

D'argent à la fasce de gueules chargée de trois besants d'or.

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La commune relève les armes de la famille De Fransures.
Cette famille est d'ancienne chevalerie. Bergues de Fransures, seigneur du lieu, se croisa en 1199. Trois branches de cette maison ont été maintenues nobles en 1698. Le dernier porteur de ce nom et de ces armes fut le comte Oswald de Fransures, conseiller général, châlelain de Villers-Tournelle (80) où il mourut en 1899, n'ayant que des filles.
(Jacques Dulphy)

Fransures

sceau de Pierre de Fransures avec écu à la fasce chargée de trois besants, brisé d'un lambel à cinq pendants (Archives de la Somme)

Le château seigneurial a été détruit lors des troubles liés à la Jacquerie en 1358.

Charles de Fransures donna aveu de sa seigneurie en 1384.

La famille de Fransures détient la seigneurie jusqu'au début du XVIème siècle, où elle parait avoir deux possesseurs.

1) En 1507, Jacqueline d'Auchy, dame de Raimboval, épouse de Jean de Créquy.

Louise de Créquy en 1557 puis un autre Jean de Créquy.

Fransures

Créquy : d'or au créquier de gueules.

Antoinette de Créquy la fit entrer par son mariage en 1591, dans la maison de La Chaussée d'Eu.

Fransures

de La Chaussée d'Eu : d'azur, semé de croissants d'argent à trois besants d'or.

Cette famille la conserva jusqu'à Marie-Anne-Joséphine de La Chaussée d'Eu, dernière du nom, qui épousa en 1ère noces Antoine-Louis de Barandier de la Gorge, et en 2ème noces Georges-François-Léonard, comte de Runes.

De son premier mariage, elle laissa François-Bruno de Barandier, comte de la Grand-Ville, qui fut le dernier seigneur.

 

2) Josse de Saveuse en 1564 et Marie de Saint-Fuscien en 1591, veuve d'Imbert de Saveuse.

Fransures

de Saveuse : De gueules à la bande d'or accompagnée de six billettes de même.

Beaucoup plus tard, Jeanne de Saveuse fut veuve en 1710 de Henry-Robert, comte de Lamarck et de Braine, baron de Sérignan.

 

Fransures

Détail de la scène du vitrail central du choeur de l'église de Villers-Tounelle, représentant l'adoubement du premier comte de Fransures par Saint-Louis.

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Eglise Saint-Gilles

En partie du XVIème, nef du XIXème et portail XVIIIème

Fransures

Fransures

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Coullemelle

Publié le 28 Novembre 2018 par remus80

Coullemelle

 

http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80

D'or à la crosse contournée d'azur à dextre sommée d'un corbeau contourné de sable et au pin de sinople à senestre, fruité du champ et sommé d'une grive chantante de sable; le tout accompagné en pointe d'un écusson de gueules chargé d'une croix engrelée d'argent.

 

Création Jacques Dulphy 2012.
Ce blason intègre des éléments empruntés aux armes de l'abbaye de Corbie (la crosse d'azur et le corbeau "parlant") et à la famille Pingré (un pin d'azur fruité d'or, parfois surmonté d'une grive de sable: allusions parlantes pin-gré), ainsi qu'un écu aux armes des D'Estourmel.

 

Coullemelle

 

Coullemelle a appartenu, du 10e siècle à la Révolution de 1789, à la mense conventuelle de l'abbaye de Corbie. Cependant, en 1174, l'abbaye inféode une partie de la terre, ce qui constitue dès lors le début d'une seigneurie laïque qui existe en même temps que celle de l'abbaye.

Cette seigneurie est tenue au XIIIe siècle par la famille De Coullemelle, dont on a oublié le blason.

En 1603, Charles D'Estourmel achète le fief de Foucqueville, à Coullemelle, qui était auparavant tenu des De Lanvin, éteints la fin du 16e siècle.

Les derniers seigneurs de Coullemelle sont les Pingré de Sourdon. Ils en font l'acquisition en 1781.

Coullemelle

Pingré : d'argent à un pin arraché de sinople fruité d'or

En 1789, Catherine Elisabeth Pingré de Sourdon, dame de Sourdon et de Coullemelle, fille de Louis Pingré, seigneur de Sourdon (80), veuve de Pantaléon-Jean Pingré de Fricamps son cousin, donne la seigneurie de Coullemelle à son cousin-germain Paul-François Le Boucher du Mesnil de Frémontiers, dernier seigneur de Coullemelle.
(Jacques Dulphy)

 

Village détruit pendant la Première guerre mondiale

Coullemelle

 

Coullemelle

Eglise Saint Nicolas

Détruite en 1918 par l'artillerie allemande, réédifiée de 1924 à 1927.

 

Coullemelle

Coullemelle

 

Coullemelle

photo : Georges DuRoy

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Cottenchy

Publié le 20 Septembre 2018 par remus80

Cottenchy

 http://armorialdefrance.fr/

 

Écartelé: aux 1er et 4e de gueules au chevron d'argent accompagné de trois besants d'or, aux 2e et 3e d'azur à la fasce d'argent chargée de trois hures de sanglier de sable, accompagnée de trois étoiles d'or; à la crosse d'abbesse d'or brochant sur le tout.

***

Si on en croit la revue en picard « él Gazette ed chés djiseux », éditée dans le canton de Boves (No6, 1998, p.9), sur le témoignage de Daniel Cotrel, maire de l'époque et auteur d'une monographie du village parue en 1992, la commune de Cottenchy (80), faute de blason propre, relève les armes de Barbe de Partenay, qui fut de 1550 à 1567 abbesse de l'abbaye Notre-Dame du Paraclet-des-Champs, établie sur le territoire actuel de la commune.

Cette abbaye cistercienne de dames avait été fondée en 1209 par Enguerran II, seigneur de Boves. Elle fut abandonnée par les religieuses après la prise de Corbie en 1636; le mobilier de l’église abbatiale fut dispersé et les bâtiments démolis en 1714.

Sauvé des ruines de cette abbatiale, un bénitier du 16e siècle en pierre est aujourd'hui scellé dans l'église de Fouencamps (80). C'est sur ce blason que figurent les armes de Barbe de Partenay, écartelées De Partenay et Gobaille.

Cottenchy

Ces De Partenay, originaire de Picardie et de Bresse, étaient différents des grands Parthenay de Bretagne. Cette famille, anoblie en 1515, qui donna des seigneurs de Berny (80), Ainval (80), Foucaucourt (80), Bernes (80) et autres lieux, déclara en 1696 (par François-Antoine de Partenay, chevalier, seigneur de Berny) à l'Armorial de d'Hozier un blason «de gueules au chevron d'argent accompagné de trois besants d'or» .

Cottenchy

Les Gobaille portaient «d'azur à la fasce d'argent chargée de trois hures de sanglier de sable, accompagnée de trois étoiles d'or posées 2 et 1»; ce sont sans doute les armes de la mère de Barbe.

Cottenchy

Sur le bénitier sans couleurs de Fouencamps, une crosse d'abbesse broche sur le tout.
(Jacques Dulphy)

Cottenchy

 

Cottenchy

De nos jours

 

Eglise Saint-Marcel datant du XVème siècle (1428)

 

Cottenchy

Cottenchy

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Abbaye du Paraclet

Fondée en 1219 par Enguerrand de Boves, cette abbaye cistercienne eut un grand rayonnement au Moyen-Âge, avant de connaître un profond déclin.

Au 17ème siècle, les religieuses finirent par transférer leur couvent à Amiens et au 18ème siècle, il ne restait plus in-situ qu'une petite chapelle accompagnée de bâtiments utilitaires.

Cottenchy

Carrelage de l'abbatiale

Affermé à d'importants exploitants agricoles, le domaine fut en 1790 déclaré bien national et adjugé l'année suivante moyennant 192.000 livres au sieur Buignet, maître-maçon à Amiens .

Il n'avait pas subi de morcellement lorsqu'en 1845, il fut acquis par Alexandre Cannet, disciple de Mathieu de Dombasle et agronome avisé qui y créa un élevage intensif et accrut le rendement des cultures.

Il fut inhumé en 1867 à Cottenchy sous un gros châpiteau provenant de l'abbatiale.

Son épouse Marie-Anne Poujol de Molliens, continua à exploiter jusqu'à sa mort en 1886.

Son fils Gaston, fixé dans le Vimeu, loua le domaine au département de la Somme avant de le lui vendre.

Au fond de la vaste cour d'honneur de l'actuelle école d'agriculture, on reconnait le logis élevé au milieu du 18ème par l'un des fermiers du domaine. 

Cottenchy

Cottenchy

 

Cottenchy

 

Cottenchy

Couronne votive du Paraclet en argent doré du XIVème siècle, d'une grande qualité d'orfèvrerie, contient les reliques de la passion.

Elle se trouve dans le trésor de la cathédrale d'Amiens.

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Thoix

Publié le 24 Février 2018 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

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 Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des de Crèvecoeur et celles des Gouffier

Thoix

 

 

Thoixcliquer pour agrandir

Regnault de Crèvecoeur était seigneur en 1343.

Le château fut pillé et brûlé en mai 1357 par des paysans révoltés conduits par un certain Jean Le Freton, originaire de Catheux.

Le château aurait été relevé vers 1433 par le partisan dauphinois La Hire, et repris 8 ans plus tard par les Anglais.

Finalement tombé aux mains des Ecorcheurs de Pierre Regnault de Vignoles, il fut assiégés en 1444 par le comte d'Etampes.

Jacques de Crévecoeur qui avait succédé , appartenait à l'entourage de Philippe Le Bon, duc de Bourgogne.

Thoix

de Crévecoeur : de gueules à trois chevrons d'or.

Son fils Antoine, bailli d'Amiens, se rallie à Louis XI qui en fit son chambellan et lui donna le gouvernement de l'Artois.

Délaissant Thoix, il fit reconstruire le château de Crévecoeur.

Louise, dame de Crévecoeur et de Thoix, épousa en 1517 Guillaume de Gouffier et lui apporta une fort belle fortune, amiral de France grâce à la faveur du jeune roi François 1er, il trouvera la mort à la bataille de Pavie.

 

Thoix

de Gouffier : d'or à trois jumelles de sable, posées en fasce.

Son second fils, François Gouffier qui a épousé Anne de Carnazet, devient Lt-général en Picardie.

Il n'oublie pas Sa terre de Thoix et obtient en 1546 l'institution d'un marché franc hebdomadaire.

Il laisse la seigneurie en 1577 à son 6ème fils, Timoléon, mestre de camp et vice-amiral des côtes de Picardie, il épouse Anne de Lannoy-Morvillers.

Dans les années 1580, il fait élever le château actuel où il recueille sa mère devenue veuve en 1594.

Thoix

Il meurt en 1613 et dans son testament demande à être inhumé en la chapelle Saint-Louis de l'église de Thoix qu'il ordonne que son fils ainé fit achever.

Lui succède Antoine, marquis de Gouffier en 1652.

Vient ensuite Timoléon de Gouffier qui épouse Henriette de Kéroualle, il délaisse totalement le château dont en 1720, on signale l'aspect antique...

François-Louis de Gouffier en revanche, se réinstalle en Picardie où il mourra en 1753, il avait fait moderniser les appartements.

Après la mort de son épouse Armande de Gouffier-Caravas, en 1774 au château, son fils Louis-Guillaume se défait des bois puis met en vente la terre et le château pour 900.000 livres, l'acquéreur fut Jean-Baptiste Lesage, ancien contrôleur des guerres qui doit finalement rétrocéder le domaine au marquis de Calonne de Courtebonne, neveu du dernier Gouffier.

Thoix

de Calonne de Courtebonne : d'argent, à une aigle éployée de sable, becquée et membrée de gueules.

Après la Révolution,il est déclaré bien national et privé de ses grilles armoriées le 11 frimaire An II, pour fabriquer des armes, de même que la cloche de l'église, les plombs des toitures et ceux de sept cercueils des Gouffier.

Thoix

 

Thoix

 

en 1912

L'adjudication prononcées le 9 floréal An II n'empêche pas le citoyen Viel, ancien régisseur du domaine, devenu maire de la commune, de s'installer dans le château.

En l'An XII, le marquis de Courtebonne parvient à racheter le château et s'y réinstalle, le fait réparer et moderniser à l'économie, il devient sous Louis XVIII maire de la commune.

Ses filles s'en défont malheureusement en 1841, remis en vente, il est racheté par le grand-père de M.Michel Marseille qui s'est attaché à remettre en état ce bel édifice éprouvé par un long défaut d'entretien.

Les douves en eau et le pont-levis ont été comblés au 19ème siècle.

Thoix

Thoix

 

Thoix

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Thoix

église en 1877

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Remiencourt

Publié le 20 Février 2018 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

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Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, reprenant les armes des de Boufflers brisée d'un lambel à trois pendants de gueules.

Remiencourt

 

Remiencourt

Au XVIème siècle la terre appartenait à Charles de Lorraine, duc d'Aumale.

En 1592, Adrien de Boufflers acquiert la seigneurie, il est l'un des cents gentilhommes de la Chambre du Roi.

Remiencourt

 

Né de son union avec Antoinette Le Sellier,dame de Prouzel, son fils Charles épouse Antoinette de Monthomer en 1618 et rattache les terres de Goulancourt et Dommartin.

A la fin du XVIIème, un second Charles de Boufflers réside ordinairement à Remiencourt avec son épouse Marie du Bos.

Leur fils Charles-François, né en 1680, contracte en 1713 une brillante alliance avec sa cousine Louise-Antoinette, fille du premier duc de Boufflers et maréchal de France.

Remiencourt

De Boufflers : d'argent, à trois molettes d'éperon de gueules, posées 2 et 1, accompagnées de neuf croisettes recroisettées du même.

Ce Charles-François, colonel puis lieutenant-général des armées du Roi en 1732 voit sa terre érigée en marquisat, il réside à Paris où il meurt en 1743.

C'est lui qui aurait fait entreprendre la reconstruction du château en 1713.

Remiencourt

 

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Son fils Louis-François meurt prématurément en 1752, âgé de 38 ans.

La marquise de Boufflers délaisse le château qui pendant plusieurs années est mis à disposition de l'intendant d'Amiens Maynon d'Invau.

Le fils de Louis-François, Charles devient maréchal de camp en 1762 et inspecteur général de l'infanterie en 1766. Il s'endette au point d'être contraint de se séparer de la plupart de ses biens en 1772.

La terre est mise en vente et acquise par Jean-Marie d'Arjuzon, originaire de Dax et anobli par une charge de secrétaire du Roi en la Grande Chancellerie.

Remiencourt

d'Arjuzon : d'azur, au chevron d'argent, accompagné de trois fers de dard du même, la pointe en haut.

 

Il cède peu de temps après, en 1778, à son voisin Claude-Martin Briet, seigneur de Fortmanoir.

Remiencourt

Briet de Fortmanoir : d'argent, au sautoir de sable, cantonné de huit perroquets de sinople, becqués et membrés de gueules.

En 1786, Marie-Elisabeth Briet épouse Jean-Louis de Francqueville dans la chapelle du château, fils du grand bailli du Cambraisis et capitaine au régiment Royal Normandie.

Remiencourt

Jean-Louis de Francqueville

Remiencourt

De Francqueville : d'azur, à une étoile d'or accompagnée en chef d'un lambel du même, à trois pendants.

Il est l'aïeul des propriétaires actuels Hugues de Francqueville, maire de la commune depuis 2001.

L'escalier intérieur présente une rampe en fer forgé dont les motifs sont empruntés aux armes des Boufflers : croix recroisettées et grandes molettes d'éperon.

Remiencourt

Remiencourt

Photo : Lennemayer

Remiencourt

église Notre-Dame de la Nativité en 1870

Construite en 1780.

Remiencourt

 

Plaque tombale de la famille Briet de Fortmanoir

Remiencourt

 

Remiencourt

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Prouzel

Publié le 15 Février 2018 par remus80

  

Prouzel

 

 

                                          D'or à l'aigle d'azur, becquée et membrée de gueules, chargée en coeur d'un écu de gueules au chef d'or, soutenue d'une burelle de sable frettée d'argent et cloutée du même; au comble ondé d'azur chargé d'une coquille d'argent à dextre et d'une croix pattée du même à senestre.

 

Blason adopté le 30 mai 2023, sur un projet sollicité auprès de Jacques Dulphy et Rémy Godbert, réalisé avec la participation de Blanche de L'Epine et du conseil municipal.


Ce blason se construit avec différents éléments des blasons de familles ayant possédé la seigneurie du lieu, ou ayant marqué son histoire.
L'écu central, de gueules au chef d'or, est celui de la famille De Longroy. Au début du XIVe siècle, Jacques de Longroy devient seigneur de Prouzel. Son petit-fils également prénommé Jacques, conseiller et chambellan du duc de Bourgogne, meurt en 1415 en combattant à Azincourt.
L'aigle est empruntée aux armes de la famille Le Sellier. La seigneurie de Prouzel est acquise en 1490 par Jean Le Sellier.
La croix est empruntée aux armes de la famille Gaillard. Louis-Joseph Gaillard de Boëncourt, président au Présidial d'Abbeville, devient seigneur de Prouzel en 1777. Louis-Charles Gaillard devient maire de Prouzel de 1807 à 1830. Jean-Gustave Gaillard laisse le domaine à sa nièce, épouse du Général de Lamoricière, devenu célèbre en 1847 pour avoir reçu la soumission d'Abd-El-Kader.
La coquille est empruntée aux armes du général, qui se retire en 1860 à Prouzel et y meurt cinq ans plus tard.
La burelle frettée est tirée des armes de la famille De L'Epine. Le domaine de Prouzel est acquis en 1881 par Alphonse de l'Epine (1835-1925), conseiller général de la Somme.
Le comble ondé d'azur évoque la Selle, rivière qui coule à Prouzel.

Jacques Dulphy)

*

Prouzel

Première sortie du blason lors des Jeux Inter-villages du 11 juin 2023

Les premiers seigneurs étaient vassaux du vidame d'Amiens,  ils apparaissent dans les chartes du XII et XIIIème siècles comme Robert , Guillaume et Pierre de Prousel.

Au début du XIVème siècle succède Jacques de Longroy, seigneur d'Hallencourt.

Prouzel

de Longroy :  de gueules au chef d'or.

Au début du XVème, son petit-fils également prénommé Jacques,chevalier banneret, conseiller et chambellan du duc de Bourgogne, lieutenant-général en Picardie, épouse Marie, dame de Querrieu . Il se distingue en 1413 en s'emparant de Guines, en 1415 il combat au côté de David de Rambures et meurt à Azincourt.

La terre passe à son gendre Waleran de Rivery.

Dévastée en 1472 lorsque Charles le Téméraire y établit son camp, elle sera acquise à la fin du siècle (1490) par Jean Le Sellier.

Son fils Bastien Le Sellier fait restaurer l'église paroissiale et sculpter ses armes sur les sablières, il avait épousé Antoinette de Calonne.

Prouzel

Le Sellier : d'or à l'aigle d'azur, becquée et membrée de gueules

Prouzel

 

de Calonne : d'azur au chef d'argent chargé d'un lion léopardé de gueules.

Il fait également construire la chapelle voûtée où il sera inhumé en 1525, et fait très probablement élever une maison seigneuriale.

Son fils Antoine Le Sellier et son épouse Françoise de Saisseval, il meurt en 1553.

Antoinette Le Sellier épouse en 1574 Pierre de Villepoix, originaire du Beauvaisis , valet de chambre de Monsieur, frère du Roi.

Prouzel

De Villepoix : d'azur à la croix ancrée d'or cantonnée de quatre ancres d'argent.

Charles de Villepoix obtient en 1661 l'érection de sa terre en baronnie, le passage des Impériaux en 1636 avait dû entrainer le saccage du village et le modeste corps de logis, il n'apparait plus en 1663.

Saisies à deux reprises, terre et seigneurie sont finalement adjugées en 1696 à Adrien Creton, seigneur de Willameville, second président au Bailliage d'Amiens et futur maire de la ville en 1717 et 1718.

Prouzel

Creton de Willameville : de sable à la croix engrêlée d'argent, chargée de cinq étoiles d'azur, et une bordure cousue du même.

Il avait épousé en 1683 Marie-Claire Du Bos, il meurt en 1732, c'est à lui que l'on attribue la construction du château.

Prouzelcliquer pour agrandir

A la mort de son fils Louis-Joseph Creton en 1777, ses biens reviennent à son neveu Louis-Joseph Gaillard de Boëncourt, président au Présidial d'Abbeville, qui fait moderniser le château et construire les dépendances datées de 1784.

Prouzel

Gaillard de Boëncourt : d'azur au chevron d'argent accompagné de trois croix pattée de même.

Son fils Louis, comte d'Auberville, maïeur d'Abbeville en 1768 et 1777, part pour l'émigration mais parvient à recouvrer ses biens.

Viennent ensuite, Louis-Charles, maire de Prouzel de 1807 à 1830 et Jean-Gustave, vicomte d'Auberville, qui laisse le domaine à sa nièce Marie-Amélie, épouse du Général Lamoricière, devenu célèbre en 1847 pour avoir reçu la soumission d'Abd-El-Kader.

Prouzel                                                       

Lamoricière : d'azur à trois coquilles d'argent, posées 2 et 1, accompagnées d'une fasce d'or

Il se retire en 1860 à Prouzel et y meurt cinq ans plus tard.

Vendu une première fois en 1866, le domaine est acquis en 1881 par le baron de l'Epine, conseiller général de la Somme, il avait épousé la fille de Julien de Thieulloy.

Prouzel

de l'Epine : d'or, chapé d'azur, l'or chargé de deux fasces de sable, treillissées d'argent.

L'azur chargé à dextre d'une tête de lion d'argent et à senestre d'une tour du même, ouverte, ajourée et maçonnée de sable.

Prouzel

Eprouvé par les années d'occupation, le château a été restauré de façon exemplaire par le baron  Gérard de l'Epine et la baronne, née Christiane de Margerie.

Puis leur fils Audouin de L'Epine, élu maire de la commune en 2014.

Prouzel

 

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Eglise Notre-Dame de la Nativité du XVIème siècle.

Prouzel

Prouzel

Prouzel

 

Prouzel

Photo: A.Guerville

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Louvrechy

Publié le 5 Novembre 2017 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy, reprenant  les trois maillets de sinople des de Mailly avec une louve de gueules (allusion parlante).

                                     

Louvrechy

Les origines de Louvrechy sont encore mal connues, cependant les sires de Rayneval, d'extraction chevaleresque et s'appelant originellement Des Préaux, en étaient les seigneurs au Moyen-Âge.

Le sceau de Jehan de Rayneval dont l'écu est une croix chargée de cinq coquilles, est dit seigneur de Raineval, Louvrechy et Rouvrel.

Louvrechy

Louvrechy

de Raineval : d'or à la croix chargée de cinq coquilles d'argent.

La seigneurie est entrée au XVIème siècle dans la famille d'Ailly, elle échut au début du XVII ème à Claire-Charlotte d'Ailly, première duchesse de Chaulnes, qui mourut en 1681 à Guiscard.

Louvrechy

Ducs de Chaulnes : de gueules, à deux branches d'alisier d'argent passées en double sautoir, au chef échiqueté d'azur et d'argent (d'Ailly); sur le tout, d'or au lion de gueules (d'Albert).

 

Trois ans plus tard en 1684, son petit-fils Charles, troisième duc de Chaulnes, vendit ses terres de Raineval, Thory, Louvrechy, Sauvillers et Mongival, moyennant la somme considérable de 280.000 livres, cette somme permit de couvrir une partie de ses dettes.

L'acquéreur fut Henri Massue, marquis de Ruvigny , lieutenant-général des Armées du Roi et député général des églises protestantes, qui se retira en Angleterre après la Révocation de l'Edit de Nantes et dut se défaire de la plupart de ses domaines.

Adrien Quiéret était déclaré habitant Louvrechy à la fin du XVIIème siècle.

Louvrechy

Louvrechy

Acquise en 1701 par Joseph de Court , trésorier de France à Amiens, comme celle de Raineval.

En 1709, Marie-Michelle de Court l'apporta en mariage à Charles-Timoléon de Séricourt, marquis d'Esclainvillers.

Louvrechy

La seigneurie passe ensuite dans la maison de Mailly en 1737, par le mariage de Marie-Michèle de Séricourt avec Joseph-Augustin, comte de Mailly-Haucourt.

Louvrechy

de Mailly : d'or à trois maillets de sinople.

En 1779, le comte de Mailly installa dans l'ancien château le chirurgien Baudelocque dont il s'était attaché les services pour soigner gratuitement les habitants de ses sept paroisses et de faire un cours d'accouchement..

Vendu après sa mort sur l'échafaud, et définitivement converti en exploitation agricole, le château connut plusieurs propriétaires au XIXème siècle.

Au cours de l'offensive allemande de mars 1918, le corps de logis et le pigeonnier furent sévèrement touchés, le pressoir et plusieurs dépendances détruits.

Au lendemain de la guerre, M.Reusse vendit le domaine à Joseph  van Wymeersch, aïeul de l'actuel propriétaire, qui fit restaurer les bâtiments.

Louvrechy

 

Louvrechy

Accompagnée d'un pigeonnier octogonal en pierre blanche, cette modeste gentilhommière brique et pierre développe une façade de cinq travées sous un toit à forte pente.

Louvrechy

La date de 1660 figure sur le portail dans un cartouche ornée de palmettes stylisées.

Louvrechy

Mentionné en 1561, l'édifice précédent devait avoir plus d'importance, on en reconnait les vestiges dans le terre-plein qui sert d'assise à l'édifice actuel, et dans les levées de terre qui le séparent de l'église. L'ensemble constituait un intéressant exemple de noyau castral.

Louvrechy

Monogramme G D sur la façade, au-dessus de la porte d'entrée

 

Eglise Saint Martin du XV et XVIème siècle

Louvrechy

église en 1874

Louvrechy

 

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Namps-Maisnil

Publié le 31 Mars 2017 par remus80

* Commune regroupant depuis 1972 les anciens villages de Namps-au-Mont, Namps-au-Val, Taisnil et Rumaisnil

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des de Bonnaire.

Namps-Maisnil

 

NAMPS-AU-MONT

Dès 1235, apparait une famille de Namps, Hugues, chevalier, puis Mathieu, écuyer.

Un siècle plus tard en 1382, on trouve Hue de Dompierre, chevalier.

La seigneurie changea encore de mains quelques années après en 1407 avec Charles de Beauchamp, chevalier, dont la fille Aelips, la porta dans la maison de Bournel, en épousant Hue, chevalier, seigneur de Thiembronne et capitaine de Rue.

Leur fils Guichard de Bournel, reçut de sa mère la terre de Namps, à condition de reprendre les armes de Beauchamp, il fut bailli de Guines, capitaine d'Ardres et du Crotoy, il mourut en 1465.

Namps-Maisnil

de Bournel : d'argent à un écusson en abîme fascé de sinople et d'hermine (Beauchamps), accompagné de huit papegais(perroquets) de sinople, becqués et membrés de gueules, rangés en orle.

Les terres de Namps et Puisieux avaient été données à Guichard par sa mère le 28 août 1419 à charge pour lui de porter les armes de Bauchain (fascé de sinople et d'hermine). En fait, ain si que le montre les armoriaux de l'époque, c'est l'écusson en abîme qui était aux armes de Bauchain en remplacement de l'écusson de gueules habituel que portèrent successivement les frères aînés Charles et Louis. Quant au quatrième frère, Guillaume, il brisait les armes de Bournel d'un lambel d'azur.

En 1564, Gabriel de Bournel en était le seigneur.

Au 17ème siècle, Jean-Paul de Bournel se qualifiait marquis de Namps et vicomte de Lambercourt, son fils Jean-Charles abandonna ce titre pour celui de marquis de Monchy.

Le dernier de la famille Marc-Charles, chevalier et marquis de Bournel, paraît être le dernier possesseur de Namps, sa veuve remariée au marquis de Cabaret, la revendit en 1746 à Meneslée-Hyacinthe de Bonnaire, brigadier des armées du Roi et chevalier de Saint-Louis.

Namps-Maisnil 

dessin de J.Dulphy

De Bonnaire : d'azur au senestrochère armé d'or issant d'une nuée d'argent, tenant une épée d'argent garnie d'or, posée en barre, accompagnée en chef de deux croissants d'argent.

Il épousa en 1759 Marie-Anne Guérard et fait reconstruire le château vers 1760, il y habita jusqu'à sa mort.

Namps-Maisnil

Son fils Pierre-Victor (1760-1837), officier au régiment de Flandres, fut nommé louvetier du Roi en 1785, bien qu'arrêté en 1794 et enfermé à Bicêtre, il traversa la Révolution sans trop de dommages.

La seigneurie passe ensuite par alliance au vicomte Blin de Bourdon, puis au baron de Vassart d'Andernay.

Le château  est précédé d'une grille transférée du château de Bourdon.

Namps-Maisnil

Namps-MaisnilClic pour agrandir

Il ne reste que le blason de droite : un chevron accompagné de trois fleurs de lys qui pourrait correspondre à celui des Vassart d'Andernay : de gueules au chevron d'or accompagné de trois fleurs de lys d'argent.

Namps-Maisnil

 

NAMPS-au-VAL

La terre appartenait en 1398 à Jean Le Catelain, bourgeois d'Amiens.

Laurent de Fresnoy qui avait épousé Jeanne de Fay, en était seigneur en partie , en 1455.

En 1465, ils vendirent leurs deux fiefs tenus de Picquigny et de Namps-au-Mont, à Jean Mauchevalier, dit Olivier, seigneur de Wailly.

Depuis lors, Namps-au-Val et Wailly n'ont cessé d'avoir les mêmes possesseurs. 

Namps-Maisnil

Namps-Maisnil

 

En 1 : de Croÿ IV : d'argent à trois fasces de gueules

En 2 : de Mauchevalier : d'argent à la bande d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or, accostée de six merlettes de sable.

En 3 : d'Halluin : d'argent à trois lions de sable, lampassés de gueules, ornés et couronnés d'or.

En 4 : de Renty : d'argent à trois doloires de gueules, les deux du chefs adossés.

 

TAISNIL

Possession au 13ème siècle d'une famille de Taisnil.

Pui au 14ème à Guillaume de Bacouel et au début du 16ème à Jean du Caurel, échevin d'Amiens en 1510, puis Guillaume du Caurel, écuyer, bailli d'Amiens en 1560.

En 1716, l'Amiénois Pagès cite les familles de Bellingan et Rouvroy.

La terre échut ensuite à François Pinguet, écuyer, seigneur de Rouvroy, inhumé en 1753 dans le choeur de l'église.

Les héritiers revendent le domaine à François-Xavier Boulanger de Rivery, conseiller au Parlement de Paris, son épouse Anne-Alexandrine Bosquillon, dame de Rosières, meurt à 20 ans, lui meurt en 1788 et inhumé aussi dans le choeur de l'église.

Namps-Maisnil

Boulanger de Rivery : de gueules à trois pals de vair, au franc canton d'or.

 

M.Bosquillon de Rosières lui aurait succédé l'année suivante.

Acquis à la fin du 19ème siècle par M.Paulus qui fit élever une chapelle au fond du parc.

Namps-Maisnil

En 1883

Cette gentilhommière appartient aujourd'hui à M. et Mme Bernard Neviaski.

Namps-Maisnil

Namps-Maisnil

Namps-Maisnil

Vers 1850 M.Paulus fait installer cette girouette avec les deux premières lettres de son nom 

 

RUMAISNIL

La seigneurie relevait de la châtellenie de Picquigny lorqu'elle fut vendue en 1282 au chapitre d'Amiens par Jean dit d'Artois, clerc, et Marie sa femme ainsi que par Simon de Neuville, autre clerc, et Agnès sa femme, en 1289.

En 1789 la terre dépendait du chapitre de la cathédrale d'Amiens.

Namps-Maisnil

église Notre Dame en 1873

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Thézy-Glimont

Publié le 13 Mars 2017 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en partageant les armes des de Sacquespée et celles des Le Prévost de Glimont.

Thézy-Glimont

 

Thézy-Glimont

Thézy-Glimont

 

Possession d'un certain Jehan de Taysi au début du 14ème siècle.

La seigneurie fut acquise par Renaud de Roye qui la donna aux Chartreux du Mont-Renaud, près de Noyon.

Passé aux Charteux d'Abbeville vers 1390.

Deux siècles plus tard les religieux se défont du domaine, Philippe de Sacquespée l'acheta en 1582, fidèle à la cause royale, il aida Henri IV à soumettre Abbeville et fut nommé en 1591 gentilhomme servant de la Bouche du Roi, il commanda en 1596 les garnisons d'Abbeville et Pont-Rémy.

Thézy-Glimont

Son mariage célébré en 1585 avec Antoinette des Groiseliers, du hâter les travaux de construction de sa demeure de Thézy, car le motif qui en couronnait le toit portait les armoiries d'Henri III.

Son fils François, capitaine au régiment d'Epagny, acquit en 1634 la baronnie de Fouencamps.

Mousquetaire du roi en 1708, puis capitaine aux mousquetaires noirs et chevalier de Saint-Louis, René II de Sacquespée avait en 1743 plus de 50 ans lorsqu'il devint mestre de camp de cavalerie et épousa Marie-Geneviève de Grouches, la fille du marquis de Chepy.

Thézy-Glimont

De Grouches : d'or à trois fasces de gueules

 

Gravement blessé cette même année à Dettingen, il obtint de se retirer avec 2000 livres de pension et fit bâtir le château actuel entre 1756 et 1759, il meurt en 1771 à 79 ans.

La marquise de Thézy réunit en 1778 la terre de Glimont.

Elle meurt en 1788, deux ans avant son fils René III, mousquetaire du roi, la seigneurie revint à sa fille Henriette-Julie, épouse de Jacques Witasse de Vermandovillers, chevau-léger de la Garde du roi.

Thézy-Glimont

De Witasse : d'azur à trois bandes d'or

 

Au 19ème siècle se succèderont Henri et Gustave de Witasse-Thézy, puis René mort sans postérité en 1923, laissa le domaine à son frère Henri, aïeul de Jean de Witasse, marquis de Thézy.

La grille d'entrée portait les armes de Gustave de Witasse-Thézy et de Valentine Acquet de Férolles, mariage en 1846.

Thézy-Glimont

Acquet de Férolles : de sable à trois paniers ou seaux d'or

De nos jours, cette grille porte les armes des : de Witasse et de Sacquespée

Thézy-Glimont

Thézy-Glimont

 

Seigneurie de Glimont

Thézy-Glimont

Sceau de Raoul de Glimont (1295). (archives de la Somme)

écu semé de fleurs de lis, barré d'une fasce.

 

Dont le château fut élevé à la fin du règne de Louis XIV pour Maximilien Le Prévost.

Thézy-Glimont

écartelé : aux 1 et 4,de sable, à une bande d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable; aux 2 et 3, de sable à trois bandes d'argent, et sur le tout, d'argent à un lion de gueules , à la bordure du même.

Il fut mis en vente en 1777 et vendu l'année suivante par François Le Prévost et Angélique Picquet du Quesnel.

Acheté par la marquise de Grouches qui le remit en vente en 1790.

La construction de la ligne de chemin de fer au 19ème siècle fit disparaitre les derniers vestiges du château.

 

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