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Blasons des communes de la Somme.

Contre

Publié le 29 Novembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy écartelant les armes des de Mareuil et celles des Conty.

Contre

La seigneurie a appartenu au comté de Clermont et à la chatellenie de Conty. 

Il existait au Moyen-Âge un château-fort situé près de l'église, dont l'échevinage d'Amiens donna l'ordre en 1589 de le démanteler, de rompre le pont-levis et d'en combler les fossés.

Passé ensuite à la famille Tiercelin de Brosse.

Contre

Contre

de Conty : d'or au lion de gueules, chargé de trois bandes de vair. 

 

Il appartenait en 1700 à Jean-François de Conty, dont la fille Marie-Yolande, l'apporta en mariage à Alexandre de Mareuil, aïeul du comte Alexandre de Mareuil qui le possédait en 1789.

Contre

de Mareuil : d'azur à la fasce d'or, accompagnée de trois étoiles du même.

Les restes du château ont été démoli vers 1806.

 

Il existe un château moderne

Edifié au milieu du 19ème siècle pour la famille Frenoy.

Il revint successivement à Pierre Frenoy (1888-1954 Contre), époux de Etiennette de Witasse-Thézy (décédée en 1952 à Contre).

Dont Paul Frenoy époux de Monique de Rocquigny du Fayel qui tinrent le domaine de La Chapelle-sous-Poix.

Et Elisabeth Frenoy (1920-1993 Contre) épouse de Christian Van Pradelles de Palmaert (1913-1971 Contre).

Dont Emmanuel Van Pradelles de Palmaert, né en 1953 à Contre, épouse de Yolaine Cottrel, née en 1959, propriétaires actuels du château.

Mme Yolaine de Palmaert est maire de la commune.

Contre 

écartelé d'or et de sable, à la bande de gueules brochant sur le tout.

gouache de Marcel Stiennon 1977

 

Contre Contre

 

Contre

Contre

***

Eglise Saint Cyr et Sainte Julitte

Le clocher est du 14ème siècle, la nef du 16ème.

Contre

en 1867

Contre

Contre

 

Contre

 

Contre

 

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Plachy-Buyon

Publié le 22 Octobre 2020 par remus80

Plachy-Buyon

 

http://armorialdefrance.fr/

D'or à cinq peupliers de sinople, rangés en fasce, ceux des flancs et celui du milieu plus grands que les deux autres, posés sur une rivière ondée d'azur, mouvant de la pointe chargée de trois poissons d'argent, 2 et 1; au chef du champ chargé de trois coeurs de gueules.

*

Le blason de Plachy-Buyon a été créé en 1979 par Mme Antoinette Wallet, qui fut maire de la commune jusqu'en 1983.
Les peupliers évoquent les arbres qui bordent la rivière la Selle, elle-même représentée par la rivière ondée et les poissons d'argent. Les trois cœurs de gueules évoquent l'engagement exemplaire de la commune dans le domaine des collectes de sang, dès les années 1950.
(Jacques Dulphy)

*

Plachy-Buyon

Chapitre de la cathédrale d'Amiens : d'argent à la croix de sable

La seigneurie dépendait du chapitre de la cathédrale d'Amiens

comprenait maison, cent journaux et 41 verges de terre, 39 journaux de prés.

le fief de Buyon tenu de Nampty, passe en 1399 à Plachy, c'est aujourd'hui un hameau.

Plachy-BuyonPlachy-Buyon

Plachy-Buyon

*

De nombreux moulins étaient exploités sur la Selle.

Le site de l'ancienne papeterie, situé à cheval sur Plachy-Buyon et Prouzel, connu dès le xiiie siècle, a été occupé par des moulins à huile et à foulon au xviie siècle, puis à papier en 1794, transformé entre 1838 et 1844 par Obry et Tavernier en usine de papeterie.

Plachy-Buyon

***

Eglise Saint Martin

Date de 1862

Plachy-Buyon

en 1867 (aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville)

Plachy-Buyon

en 1908

Plachy-Buyon

en 1916

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Courcelles-sous-Thoix

Publié le 1 Septembre 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des Du Val de Nampty à une divise ondée symbolisant la rivière des Parquets, affluent des Evoissons, qui coule dans la commune.

Courcelles-sous-Thoix

 

 

François Gouffier, seigneur de Crèvecoeur et de Thoix, possédait la terre sous Henri II.

Courcelles-sous-Thoix

De Gouffier : d'or, aux trois jumelles de sable en fasce.

Le fief des Alleux était au 17ème siècle partagé entre la famille Le Clercq et Jean du Val qui occupait en 1679 la charge de prévôt général des maréchaux de France en Picardie.

Sur la route de Sentelie, au pied des pentes boisées, un portail de briques rehaussé de pierres en bossage est daté de 1638, il signale la présence de l'ancienne maison seigneuriale.

Courcelles-sous-Thoix

 

Courcelles-sous-Thoix

photo Jochen Remler

Courcelles-sous-Thoix

Le château bâti au début du 18ème doit correspondre au logis de Guislain du Val de Nampty, sous-lieutenant de la Grande vénerie du Roi, il résidait ordinairement à Amiens où il mourut en 1738.

Courcelles-sous-Thoix

Du Val : de gueules à un chevron d'or, accompagné en chef de deux fers de pique d'or posés en pal, les pointes en bas, et en pointe d'une molette d'éperon de même.

Son fils Jean-Guislain, président trésorier de France  à Amiens, fit ajouter les ailes vers 1766.

En 1776, en l'église de Courcelles, Marianne-Thérèse du Val épousa Alexandre-Vincent Gresset de Bussy, ancien échevin d'Amiens, en présence de l'académicien Jean-Baptiste Gresset son frère.

Courcelles-sous-Thoix

Gresset : de gueules au chevron d'argent, accompagné de trois croix pattées du même.

Sa soeur Marie-Eléonore de L'Hommel du Plouy hérita du domaine où elle mourut fort âgée en 1847.

Elle laissa le château à son neveu Gustave du Val de Nampty de Bus-les-Artois qui le mit à la disposition d'Alexandre-Louis Gresset de Buissy et finit par le vendre en 1882 à un maçon de Conty.

Privé de ses cheminées et de la plupart des éléments de déco, l'édifice fut fort heureusement racheté par le capitaine Martin, en garnison à Amiens, qui le fit restaurer en 1896.

Quelques années plus tard, ce qui restait du domaine devint le siège de la société du Manoir démocratique, éphémère coopérative vouée aux petites sources de la richesse, c'est à dire à l'élevage, à l'apiculture et à la culture fruitière, créée par Louis Christoffour dans le cadre de l'idéal démocrate-chrétien du Sillon.

Acquis en 1911 par Albert Damay, sa petite fille Mme Lefevre y a aménagé des chambres d'hôtes.

Courcelles-sous-Thoix

 

Courcelles-sous-Thoix

photo Jeroen Saatlink

*

Eglise Saint Martin

datée de 1749

Courcelles-sous-Thoix

en 1877

Courcelles-sous-Thoix

 

Courcelles-sous-Thoix

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Rogy

Publié le 28 Août 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason Proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de La Chaussée d'Eu.

Rogy

 

La famille d'Inchy possédait la seigneurie au 15ème siècle avec Jean d'Inchy qui épousa Jeanne-Jacqueline de Rouvroy Saint-Simon.

Rogy 

gouache de Marcel Stiennon

Fascé d'or et de sable de six pièces

Leur fille Jacqueline d'Inchy épousa en 1469 Jean Le Galois de Créquy, il décède en 1508.

Rogy

D'or au créquier arraché de gueules (Marcel Stiennon)

Une de ses descendantes, Antoinette de Créquy épousa en 1591 Laurent de La Chaussée d'Eu, gentilhomme de la Chambre du Roi, il meurt après 1631.

Son fils Henri-Louis de La Chaussée d'Eu, baron de Rogy, lieutenant de la compagnie des gendarmes du duc de Longueville, fit réparer les bâtiments du domaine en 1676.

Rogy

de La Chaussée d'Eu : d'azur semé de croissants d'argent, à trois besants d'or (d'après Belleval)

Puis Louis-Henri de La Chaussée d'Eu qui décède en 1714, sa fille Anne-Joséphine de La Chaussée d'Eu épouse en 1715 Antoine-Louis de Barandier de Chavannes, vicomte de La Gorge.

Leur fils François-Bruno de Barandier, comte de La Chaussée d'Eu, capitaine au régiment de Touraine, épousa en 1751 Marie-Anne-Augustine de La Vieuville, ils demeuraient habituellement au château de Rogy.

Le 24 décembre 1774, la seigneurie et son château sont mis en vente. 

Adjugé en 1775 pour 366.000 livres par Louis-Mathieu Bidé, colonel d'Etat-Major.

Rogy

Bidé La Grandville : d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules, accompagné à dextre et en chef d'un croissant d'azur, à senestre et en chef d'une étoile de gueules, et en pointe d'une autre étoile du même.

Sept ans plus tard, il obtint de Louis XVI son érection en baronnie sous le nom de La Grandville, ces jours fastes furent sans lendemain et en l'An II, on procéda à la vente des meubles et effets appartenant à l'émigré Bidé La Grandville.

Rien ne subsiste du château, si ce n'est quelques anciennes dépendances en pierre blanche près de l'église.

                                                                *

                          Chapelle de l'ancienne maladrerie dans le cimetière

Rogy

Renferme la pierre tombale du seigneur Pierre de Berteaucourt, mort en 1504 à Rogy.

Rogy

 

 

On reconnait quelques blasons, celui du centre à gauche est celui des Berteaucourt.

Rogy

D'argent à deux bars adossés de sable, accompagnés de sept croix recroisettées de gueules

Celui d'en bas à gauche est parti de Berteaucourt et d'Inchy, Jeanne d'Inchy était en effet la mère du défunt.

Celui d'en bas à droite est parti  Berteaucourt et de Saveuse, Jeanne de Saveuse étant son épouse.

***

Eglise Saint Pierre

du XVIème siècle

Rogy

en 1877

Rogy

Rogy

Rogy

Plaque funéraire de Joseph de Ponthieu, lieutenant de la seigneurie.

 

 

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Fouencamps

Publié le 8 Mai 2020 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet proposé par Jacques Dulphy, reprenant avec un lambel moderne les armes du sire de Fouencamps, telles qu'elles apparaissent dans l'Armorial de la Toison d'or.

 

Fouencamps

Le village s'est constitué autour du site de l'église, construite sur une butte.

A l'origine, la seigneurie était tenue par la maison de Boves.

En 1190, Robert de Boves obtint en héritage la seigneurie dont il possédait déja la terre de par son mariage avec Marie de Fouencamps, chevalier, il participa en 1202 aux Croisades avec son frère Enguerrand II de Boves.

En 1224, Robert II de Fouencamps prend la suite de son père.

Fouencamps

sires de Fouencamps : d'azur, au chef d'or chargé d'un lambel de gueules à trois pendants.

En 1247, Enguerrand 1er vend à l'abbaye du Paraclet toute l'aulnaie du Paraclet ainsi que la rivière de la Noye en 1258.

Faute de descendants la famille s'éteint.                                                          

                                          

Au 14ème siècle, l'abbaye de Saint-Acheul a le fief de Fouencamps, tenu par Antoine Cocquerel.

Au 15ème siècle, la terre apparient aux du Souich puis aux d'Estrées.

Fouencamps

 

Du Souich : écartelé : aux 1 et 4 d'argent à trois alérions de gueules, aux 2 et 3 d'or à deux bandes de gueules.

Fouencamps

d'Estrées : fretté d'argent et de sable au chef d'or chargé de trois merlettes de sable

 

Au 17ème siècle à François de Sacquespée, écuyer et seigneur de Thézy.

Fouencamps

                                                      ***

                                           Eglise Saint Pierre aux liens

Construite au début du XVIème siècle, la façade fut reconstruite après le conflit de 1914-1918.

Fouencamps

en 1870

Fouencamps

Fouencamps

 

Sauvé des ruines de l'abbatiale du Paraclet.

* Le bénitier exceptionnel en pierre dure de la Faloise porte en écusson écartelé les armes de Barbe de Parthenay, la 23ème abbesse du Paraclet:

aux 1 et 4, au chevron, accompagné de trois tourteaux ou besants, posés 2 et 1, qui est Parthenay;

aux 2 et 3, à la fasce chargée de trois hures de sanglier et accompagnée de trois étoiles, posées 2 et 1, qui est Gobaille;

à la crosse abbatiale placée en pal et brochant sur le tout.

Source: DHAP, canton de Boves, tome 1, p. 210

 

* Les blochets portent les armes des du Souich et d'Estrées.

                                                          ***

                                            Chapelle Saint Domice

Située sur la route de Fouencamps à Hailles, au lieu d'ermitage du Saint, ancien chanoine de Saint-Acheul;

Il y vécut de 727 à 755.

La chapelle actuelle en pierre de craie fut édifiée en 1755 pour remplacer celle en ruine construite en 1298 par Enguerrand de Fouencamps.

Fouencamps

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Guyencourt-sur-Noye

Publié le 6 Octobre 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en associant les merlettes des armes des Ducrocquet avec la symbolisation de la rivière Noye, composante du nom.

Guyencourt-sur-Noye

 

 

En 1716, la marquise d'Annebaut née Gouffier et sa soeur la marquise d'Epagny, vendent à Firmin Ducrocquet, moyennant 117.000 livres, les terres et seigneuries de Guyencourt et d'Estrées avec la maison dite d'en-bas, chef-lieu de la première seigneurie.

Guyencourt-sur-Noye

 

Issu d'une ancienne famille de l'échevinage d'Amiens, l'acquéreur est subdélégué de l'intendant de Picardie et occupera pendant 45 ans la charge de conseiller au bailliage.

Né en 1702, son fils Firmin-Antoine est reçu en 1723 conseiller-secrétaire du Roi, maison et couronne de France et de ses finances, trois ans plus tard il épouse Marie-Madeleine Pingré, dame de Saveuse.

Guyencourt-sur-Noye

Pingré : d'argent à un pin arraché de sinople, fruitté d'or.

Il agrandit son domaine et fait entreprendre la construction du château, vraisemblablement ralentie après la mort de sa femme, survenue prématurément en 1736.

Guyencourt-sur-Noye

Il devint maire d'Amiens de 1755 à 1757, il meurt en 1773.

Son fils Antoine, garde du corps du Roi à la compagnie de Luxembourg, émigra et vit son domaine saisi.

Guyencourt-sur-Noye

côté parc

A son retour, il en reprend pourtant possession, mais s'en sépare finalement en 1822.

L'acquéreur est le comte Adrien de Rougé qui s'y installe avec son épouse Caroline de Forbin d'Oppède,  frère cadet du marquis de Rougé qui tient le château de Moreuil, il est député de la Somme en 1815-1816 puis en 1827 avant de devenir Pair de France, il meurt en 1838.

Guyencourt-sur-Noye

de Rougé : de gueules à la croix pattée d'argent.

Guyencourt-sur-Noye

de Forbin d'Oppède : d'or au chevron d'azur, accompagné de trois têtes de léopard de sable, arrachées, armées et lampassées de gueules.

Le domaine est demeuré ensuite dans sa descendance. 

Guyencourt-sur-Noyemerci à J.N Marchiset

***

Eglise Saint Firmin-le-Confesseur

Le choeur gothique est du début du XVIème siècle, la nef est reconstruite en 1860

Guyencourt-sur-Noye

 

Guyencourt-sur-Noye

 

Merci à Jacques Hebert

Guyencourt-sur-Noye

Guyencourt-sur-Noye

 

Merci à Jean-Noël Marchiset

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Frémontiers

Publié le 30 Septembre 2019 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy, resté sans suite....proposant d'écarteler les armes des Le Boucher (en changeant les couleurs) en 1 et 4 avec celles des Roussel de Belloy en 2 et 3.

 

Frémontiers

 

Il existait un prieuré bénédictin fondé avant 1140 par Gauthier 1er Tyrel de Poix et son épouse Alix, dame de Frémontiers.

Deux châteaux sont mentionnés aux Xème et XVIème siècle : au nord celui du mont Pertuy, à proximité du lieu-dit "la justice", qui dépendait de la châtellenie de Conty et seigneurie de Wailly.

A l'ouest, le château de Lamotte, qui sera réuni à la seigneurie de Famechon.

Ces deux constructions ne sont plus que ruines en 1899.

Gauthier Tyrel, sire de Poix, accrut son domaine par son mariage avec Alix de Frémontiers.

Après les Tyrel, on trouve au XVIème siècle (1557) Jeanne de Saveuse, fille et héritière de Ferry de Saveuse, veuve d'Antoine de Créquy, seigneur de Picquigny et en seconde noces de Thibault Rouhault, gouverneur de Hesdin, mort en 1556.

Comme ses deux fils meurent sans postérité, la seigneurie passe à leur soeur Barbe Rouhault qui épousera Adrien Tiercelin de Brosses.

Ensuite Charles Tiercelin, gouverneur de Doullens puis Geoffroy Tiercelin, seigneur de Sarcus.

La seigneurie passe ensuite à Nicolas Le Boucher, seigneur de Franleu, trésorier de France à Amiens, il avait épousé en 1701 Françoise de Morgan.

 

FrémontiersFrémontiers

 

Le Boucher : d'or au sautoir engrelé de sable, cantonné de quatre aiglettes de sable, becquées et armées de gueules.

de Morgan : d'argent à trois rencontres de boeuf de sable.

 

A partir du XVIIème, l'influence du prieuré décroit au profit des seigneurs, qui font reconstruire leur résidence au sud de l'église face au moulin, contrôlant ainsi le passage de la rivière.

C'est une construction massive, ce manoir sert de pied à terre pour la comtesse de La Rochefoucault, descendante des de Morgan.

Frémontiers

Photo: Jean-Noël Marchiset

Frémontiers

La petite-fille de Nicolas Le Boucher et de Françoise de Morgan,  Françoise-Gabrielle-Josèphe épousa en 1772 Jacques-Joseph-François de Paule Roussel, chevalier, seigneur de Belloy-Saint-Léonard.

Frémontiers

Roussel de Belloy : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois demi-vol de même.

Frémontiers

Armoiries des de Morgan et Roussel de Belloy dans l'église.

Merci à Jacques Hebert pour la photo.

***

Eglise Saint Pierre

Construite toute en pierres de taille avec une richesse de bon aloi à la fin du XVème-début XVIème siècle

Lorsqu'elle était entière elle devait être fort jolie, mais en 1815, sa plus grande partie s'est écroulée faute d'entretien

Le  choeur fut reconstruit en 1815.

 

FrémontiersFrémontiers

Frémontiers

aquarelle O.Macqueron-bibliothèque municipale d'Abbeville

***

Chapelle funéraire près de l'église

Frémontiers

 

Abrite les corps de Paul-François Le Boucher-du Mesnil (1718-1795) et de sa fille Marie-Madeleine Le Boucher-du Mesnil.

Frémontiers

Frémontiers

 

 

 

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Grivesnes

Publié le 26 Septembre 2019 par remus80

Grivesnes

Parti: au 1er d'azur à l'église du lieu d'argent, au 2e d'or au château du lieu d'argent, à la colombe en vol du même brochant en chef sur la partition; le tout sommé d'un chef de gueules chargé de cinq épis de blés d'or, ceux des flancs plus petits, posés en bande à dextre et posés en barre à senestre.

Adopté en mars 2018.
Blason fautif (métal sur métal).

Grivesnes

Blason dans la mairie

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Document de la mairie.

Grivesnes

 

***

Le manoir seigneurial du 15ème siècle fut détruit par les Bourguignons.

Robert de Goussencourt acheta la terre en 1577 d'une famille notable du Vermandois.

Il avait épousé Anne d'Arquinvilliers.

Après avoir abandonné l'épée pour la robe, il siégea au Parlement de Paris jusqu'à sa mort en 1594.

Grivesnes

de Goussencourt : d'hermine au chef de gueules.

C'est à Louis, l'aîné de ses fils, que l'on attribue la construction du corps de logis principal, entre 1611 date de son mariage avec Catherine Le Sellier, et 1640 date de sa mort.

Agrandi au 18ème siècle, il appartenait à la fin de l'Ancien Régime à Louis de Goussencourt, comte de Grivesnes, qui ne put s'opposer à la confiscation du domaine, décrétée en raison du départ pour l'émigration de son fils Louis-Henri (1766-1849).

Il obtint cependant la levée des scellés en l'An II et, lors des adjudications de 1793 et 1794, Roch Théry put racheter une partie des terres, ainsi que le moulin, et les rétrocéder à la famille.

Angélique de Goussencourt qui épousa en 1801 Antoine de La Myre (1773-1851), fils cadet de l'ancien seigneur de Davenescourt, hérita du domaine de Grivesnes.

A la fin du règne de Louis-Philippe, ce dernier fit restaurer le corps principal du château, construire de grandes fermes et s'assura le concours des frères Duthoit pour élever à proximité un grand sanctuaire de plan carré aces une coupole.

En 1862, sa fille Alexandrine de La Myre et son gendre le vicomte Urbain-Dominique de Beaurepaire-Louvagny donnèrent cette chapelle originale à la paroisse qui fit ajouter une nef et un haut clocher.

Grivesnes

de Beaurepaire-Louvagny : de sable à trois gerbes d'avoine d'argent.

Grivesnes

Blason dans l'église

En 1899, leurs héritiers vendirent le château à M.Lenain.

Gravement endommagé pendant l'offensive allemande de mars 1918 contre les français retranchés dans le château.

Grivesnes

Grivesnes

Il ne fut que partiellement restauré.

Grivesnes

 

Grivesnes

***

Eglise Saint Aignan

La construction de cette église se déroula de 1835 à 1842. Le clocher fut construit plus tard, entre 1867 et 1875, sous la direction de l'architecte amiénois, Paul Delefortrie.

Grivesnes

L'église souffrit en 1918 des combats lors de la bataille d'Amiens. Le clocher fut décapité et la coupole s'effondra. C'est l'architecte Louis Duthoit qui assura la reconstruction de l'édifice, employant le béton, à partir de 1922.

Grivesnes

L'église en totalité et son décor intérieur, y compris la cour clôturée devant l'entrée, sont protégés au titre des monuments historiques : classement par arrêté du 29 mars 2005.

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Bacouel sur Selle

Publié le 13 Août 2019 par remus80

Bacouel sur Selle

http://armorialdefrance.fr/ 

 

De gueules semé de croisettes recroisetées d'argent, à deux bars adossés du même.

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La première famille de Bacouel, issue du village du même nom dans l'Amiénois, sur la rivière de Selle, était anciennement connue. De cette famille, les généalogistes d'autrefois relevaient une généalogie invraisemblable qui remontait au temps du roi Dagobert!
Le premier du nom qui s'appuie sur des documents authentique est Raoul Ier, vivant en 1147.

Son fils, Raoul II de Bacouel est, en 1223, homme lige du vidame d'Amiens. Blanchardin de Bacouel fut le dernier du nom à être seigneur du lieu.
Jusqu'à cette époque, si l'on en croit Witasse et Ledieu (Le canton de Conty, 1909) la famille porte "de gueules à la bande d'argent".
En 1353, la seigneurie est vendue au chapitre de la cathédrale d'Amiens.

On retrouve, au XVIe siècle, la famille De Bacouel en Ponthieu. Nicolas de Bacouel est sénéchal du Ponthieu en 1554. Il porte pour armoiries "un semé de croisettes à deux bars adossés sur le tout". C'est ce qu'avance René de Belleval (Nobiliaire du Ponthieu, 1862).

Bacouel sur Selle

Belleval indique aussi que le dernier du nom en Ponthieu-Vimeu, Philippe de Bacouel, seigneur de Saigneville vivant en 1671, portait: "d'or à trois ancolies d'azur". Mais la filiation de ce Philippe de Bacouel avec la famille des Bacouel anciens lui a été contestée, de même que sa qualité d'écuyer (P Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, 1830).
C'est le second blason, "semé de croisettes à deux bars adossés", qui est attribué à la commune de Bacouel, avec des émaux d'un choix récent qui pourraient le faire confondre avec celui des ducs de Salm.
(Jacques Dulphy)

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Il existait le village de Villers-Montbard qui fut rasé avec son château fortifié par Charles le Téméraire, il ne fut jamais reconstruit.

A la fin du 15ème siècle, le seigneur était Pierre Le Sénéchal, seigneur d'Argoeuves et de Bacouel, il meurt en 1515, il avait épousé Alix Morcalle.

En 1531, Françoise de Mussen, dame de Bacouel, épouse Raoul Forme, écuyer et seigneur de Rouvroy-les-Merles, ils sont représentés dans les six blochets de l'église, à coté de leurs gens.

En 1564, ils vendent au seigneur des Marets, écuyer-chevalier de l'Ordre du Roi, qui le lègue ensuite à son neveu Antoine d'Aboval, écuyer.

Bacouel sur Selle

D'Aboval : d'azur à trois merlettes d'argent en chef.

L'actuel château est bâti vers 1640.

Bacouel sur Selle

en 1913

Bacouel sur Selle

En 1665, un de ses descendants François d'Aboval épouse Madeleine Matissart.

La lignée s'arrête en 1772 après la mort de la matriarche Claire du Chastelet.

Au début du 18ème siècle, les d'Aboval font place à Jean-Gilbert-Christophe de Linart, seigneur d'Aveluy, qui épousa en 1720 Marie-Françoise-Elisabeth de Louvencourt.

Il afferme ses terres et des fermes commencent à se bâtir comme celle construite en 1756, exploitée par les de Bonnaire, un notable qui aura même un droit de pigeonnier.

Ensuite les Linart vendent en 1759 à Jean-Baptiste Jourdain, seigneur de Thieulloy-la-Ville.

Bacouel sur Selle

Bacouel sur Selle

 

 

Julien Jourdain de Thieulloy sera maire de 1848 à 1852.

En 1860, les Jourdain adjoignent au blason de leur ancêtre, un chef de sinople chargé d'une croix ancrée d'or, armoiries figurant sur un vitrail de l'église de Saint-Gratien où les derniers membres de la famille ont élu domicile.

Bacouel sur Selle

Le château passera ensuite au gendre de Julien,  le baron Alphonse de l'Epine, qui fut lui aussi maire de 1872 à 1923.

Bacouel sur Selle

de l'Epine : d'or, chapé d'azur, l'or chargé de deux fasces de sable, treillissées d'argent.

L'azur chargé à dextre d'une tête de lion d'argent et à senestre d'une tour du même, ouverte, ajourée et maçonnée de sable.

Ensuite, le baron Ferdinand de l'Epine, né en 1855, qui épousera Mlle de La Grange en 1879, c'est à cette date qu'ils s'installeront au château de Prouzel récemment acheté à la veuve du général Lamoricières.

Le château de Bacouel sera vendu aux Soeurs Hospitalières en 1881.

Bacouel sur Selle

En 2013, il subit une restructuration et extension en foyer d'accueil médicalisé.

Bacouel sur Selle

 

 Une autre bâtisse plus petite mais non moins belle "La belle Marguerite", de style Louis XIV, on pense qu'elle a été construite peu après 1686, année du mariage d'Antoine de Saint-Fuscien avec Marguerite du Bos de Loan, probablement apparentée aux Du Bos de Fossemanant et de Plachy.

Bacouel sur Selle

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Eglise Nativité de la Vierge Marie

Église de la fin du XIème siècle, qui garde des traces anciennes comme ses 6 têtes en blochet, des bancs seigneuriaux. On y découvre également une chaire du XVIIème siècle, un autel du XVIIIème siècle, une statue de la Vierge à l'Enfant du XVIème siècle, des fonts baptismaux du XIème siècle. Le porche roman de l'entrée est d'origine, les meubles de la sacristie sont signés Sauval et datent de 1830.

Bacouel sur Selle

 

Bacouel sur Selle

 

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Saint-Sauflieu

Publié le 1 Mai 2019 par remus80

Saint-Sauflieu

 

http://armorialdefrance.fr/

 

 

D'azur à la croix d'or cantonnée de quatorze croisettes du même, quatre ordonnées 2 et 2 dans chaque canton du chef et trois ordonnées 2 et 1 dans chaque canton de la pointe.

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Aucun saint du nom de Sauflieu n'a existé. Cette graphie, pour le nom du village, a prévalu dès 1293 sur celle de Sainsolu (Sinsouillu, Souillu ou Souliu en picard); le village est encore désigné sous ce nom de Sainsolu en 1251.
La commune a relevé les armes de la famille des seigneurs du lieu et du nom, également désignée sous le nom de De Saint-Saulieu. Cette famille est connue depuis 1145 avec Dreux (Drogonis) puis Adam "de Sessoliu" son fils, vivant en 1145, etc. Simon de saint-Sauflieu prend part à la troisième croisade.

Le blason de cette famille apparaît pour la première fois sur un sceau conservé aux Archives de la Somme, appendu au bail d'une terre à Saint-Sauflieu en mars 1306 provenant du chapitre de la cathédrale d'Amiens: c'est le sceau de Jacques de Saint-Sauflieu, seigneur de Saint-Sauflieu, qui montre un écu à la croix cantonnée de 16 croisettes simples.

Saint-Sauflieu

Blason de la famille de Saint-Sauflieu.(armorial d'Hozier)

 

La filiation de cette famille est établie avec certitude jusqu'à Jean de Saint-Sauflieu, chevalier. C'est lui qui vendit le domaine en 1464 à Guillaume Le Josne de Contay, après qui se succédèrent de nombreuses autres noms.

Saint-Sauflieu

De gueules fretté d'argent de quatorze pièces, entre-semé de fleurs de lis d'or.

La famille De Saint-Sauflieu, maintenue noble en 1667, a donné aussi les seigneurs (protestants) d'Erquery (60) du XIVe au XVIIe siècle, "de Chatellier, du Parc et de Marchefroy", et d'autres lieux.
(Jacques Dulphy)

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Eglise Saint-Denis

Fin 18ème ,entièrement restaurée.

Saint-Sauflieu

1877 (bibliothèque d'Abbeville)

Saint-Sauflieu

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