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Blasons des communes de la Somme.

Fossemanant

Publié le 22 Décembre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy constitué des armes des Bauduin, seigneurs du lieu  du 16ème au 18ème siècle, agrémenté du lion de sable de la famille du Bos, qui furent les derniers seigneurs.

Fossemanant

 

Les premiers possesseurs de la seigneurie en prirent le nom : Hue de Fossemanant en 1243, Philippe en 1279 et Witasse en 1321.

En 1389, Marguerite, vidamesse d'Amiens, et  Baugeois d'Ailly son fils, vendirent la seigneurie à Raoul de Raineval, panetier de France.

Fossemanant

de Raineval : d'or, à la croix de sable chargée de cinq coquilles d'argent.

En 1406, on trouve une autre vente faite par Thomas Le Sergent, curé de Sourdon, à Isabelle de Conty, dame de Raineval.

Puis entra dans la famille d'Ailly, les dilapidations de Jean d'Ailly, vidame d'Amiens, amèneront la vente à vil prix de ses biens et Fossemanant fut adjugé à Hue de Mazinghem en 1466.

Jean de Calais en fit don en 1546 à Jean de Fransures, dit de Villers (Villers-Tournelle), époux de Marie Le Blond.

Fossemanant

Son petit-fils Louis II de Fransures institua son héritier Guy Bauduin, conseiller du Roi, en 1599.

Fossemanant

Bauduin : d'azur, à un chevron d'argent chargé de deux lions de gueules et accompagné de trois trèfles d'or.

Pierre-Hyacinthe Bauduin (1675-1714) ne laissa de son mariage avec Françoise de Fransures, qu'une fille Françoise qui épousa en 1713 Philippe du Bos, seigneur d'Hornicourt et de Flers.

Cette famille gardera la seigneurie jusq'à la Révolution.

Fossemanant

d'argent, à un lion de sable, armé et lampassé d'azur.

 

Una ancienne ferme circulaire sur un vestige de motte féodale

Fossemanant

Fossemanant

*

Eglise Saint Nicolas

Fossemanant

Aquarelle d'O.Macqueron 1873, bibliothèque municipale d'Abbeville.

Fossemanant

 

Fossemanant

Pierre tombale de Pierre-Hyacinthe Bauduin et  Françoise de Fransures.

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Neuville-lès-Loeuilly

Publié le 8 Décembre 2021 par remus80

Elle a fusionné avec Lœuilly et Tilloy-lès-Conty pour former, le 1er janvier 2019, la commune nouvelle de Ô-de-Selle

 

La seigneurie relevait en partie de la châtellenie de Conty et de celle de Picquigny.

Les premiers seigneurs portaient le nom de la commune comme Eustache de Neuville en 1277.

Neuville-lès-Loeuilly

sceau d'Eustache de Neuville, molette à Huit rais, ne subsiste que la partie droite (Archives départementales de la Somme)

La suite est inconnue....

Au XVIIIème siècle, on trouve la famille Petyst de Morcourt avec Louis-Antoine (1707-1777), avocat du roi au bailliage d'Amiens, seigneur de Morcourt.

Neuville-lès-Loeuilly

 Marie-Madeleine-Thérèse épouse en 1753 Gilles-Henri de Lhomel (1726-1796), conseiller-secrétaire du Roi, il sera inhumé à Neuville.

Henriette-Adrienne de Lhomel (1764-1840) épouse en 1796 à Neuville, Nicolas Manessier, seigneur de Wacourt, officier de cavalerie.

Neuville-lès-Loeuilly

château en 1915.

Neuville-lès-Loeuilly

 

Neuville-lès-Loeuilly

façade arrière

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Eglise Saint Martin

Neuville-lès-Loeuilly

Aquarelle d'O.Macqueron 1873, Bibliothèque municipale d'Abbeville.

Neuville-lès-Loeuilly

 

Neuville-lès-Loeuilly

 

Neuville-lès-Loeuilly

Fonts Baptismaux XIIIème siècle. (Photo Richesse en Somme)

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Le Bosquel

Publié le 3 Décembre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les trois jumelles de la famille de Rubempré et un hêtre brochant évoquant l'étymologie du nom : Boscus ellum (petit bois).

Le Bosquel

 

 

En 1456 parait Robert de Rubempré (ou plus sûrement Jean II de Rubempré mort en 1477).

Le Bosquel

de Rubempré : d'argent à trois jumelles de gueules.

Puis après une interruption vint la famille de Baulgis avec Charles de 1539 à 1562.

Jean en 1580 et un autre Charles en 1589.

Un troisième Charles vendit la seigneurie en 1625 à Charles-Maximilien d'Halluin, seigneur de Wailly.

Le Bosquel

d'Halluin : d''argent à trois lionceaux de sable, lampassés de gueules, armés et couronnés d'or.

 

Depuis Le Bosquel a les mêmes possesseurs que Wailly.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le 7 juin 1940, le village est défendu par le 50ème régiment d'infanterie et essaie de résister à l'avancée de l'armée allemande.

A l'issue des combats 95% du village est détruit.

Le Bosquel

*

Eglise Saint Blaise

L'ancienne était en pierres avec une tour-clocher en façade et portait la date de 1790.

La nef était de 1760 environ et le choeur de 1790 comme la tour.

Le Bosquel

Détruite en 1940

Reconstruite en briques

Le Bosquel

 

 

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Tilloy-les-Conty

Publié le 28 Novembre 2021 par remus80

Commune qui a fusionné en 2019 avec Loeuilly et Neuville-lès-Loeuilly pour former la nouvelle commune de Ô-de-Selle.

 

Relevait de la châtellenie de Conty.

On trouve Osmond de Conty au XIIème siècle.

Ses successeurs prirent le nom de leur terre patrimoniale comme Thibault de Tilloy en 1205 et Jean de Tilloy en 1279.

En 1456 Robert de Rubempré succède aux Tilloy, puis Charles d'Occoch en 1459.

Tilloy-les-Conty

d'Occoches D'argent à la fasce de gueules accompagnée de trois coqs de sable, crêtés et barbés de gueules, rangés en chef.

 

Jean d'Occoch dit Martel fit don de la seigneurie à Jean de Fransures dit Flamen en 1477.

Tilloy-les-Conty

Pierre de Fransures au début du XVIème siècle.

Une partie de la seigneurie fut acquise en 1559, par François Scourion, conseiller au Présidial d'Amiens.

Antoine d'Halluin (d'Hallwyn) racheta cette fraction en 1574 et y réunit six ans plus tard une seconde quote-part, cédée par les de Fransures.

Son fils Charles-Maximilien parvint en 1618 à réunifier le tout.

Tilloy-les-Conty

 

D'argent à trois lions de sable, lampassés de gueules, armés et couronnés d'or.

Passé par alliance aux Cröy-Havré le petit château servit à héberger une maladrerie et certains offices dépendant du domaine de Wailly.

Ce château fut construit au milieu du XVIIème siècle, le colombier porte les armes des d'Hallwyn.

Tilloy-les-Conty 

 

*

Sur le côté de la grande place herbeuse, s'élève une seconde demeure en pierre blanche, vraisemblablement bâtie dans les dernières années de l'Ancien Régime.

On attribue la construction de cette maison de campagne à un membre de la famille de Bray.

Tilloy-les-Conty

 

Tilloy-les-Conty

de Bray : d'argent, au chef de gueules chargé d'un lion léopardé d'or.

Virginie de Bray épouse en 1817 Charles-Marie Boullet de Varennes, premier président à la Cour d'Amiens.

Charlotte-Suzanne Boullet de Varennes épouse en 1845 le baron Jean-Marie-Armand d'André (1804-1880).

Tilloy-les-Conty

d'André : de gueules au sautoir d'or.

Marie-Virginie d'André épousa le comte  Georges-Louis Emmery et lui apporta le domaine.

Leur fille, Louise épouse le marquis Pierre-Charles-Henri de Négroni.

 

Le château a subi un incendie en 2013

Tilloy-les-Conty

 

 

 Sa reconstruction est entreprise en 2014 et achevée en 2018.

  

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Eglise Notre-Dame de l'Assomption

Datée du milieu du XVIIIème siècle, vers 1760.

Tilloy-les-Conty

 

Tilloy-les-Conty

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Loeuilly

Publié le 25 Novembre 2021 par remus80

Loeuilly

De sable aux deux pals dentelés d'argent.

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Ce blason s'inspire directement des armes du prieuré de Loeuilly, au XVIIe siècle, telles qu'elles sont décrites dans l'Armorial général de France dressé par d'Hozier en application de l’Édit de 1696, et dans l'Armorial d'Artois et de Picardie publié en 1866 par Borel d'Hauterive (et réédité en 1981 chez Laffite Reprint). Ce blason appartient à une série dite des "attribués d'office" par D'Hozier 
Ces armes sont déjà données comme étant celles de la commune de Loeuilly par Roger de Figuières (1892) (Armorial de la Somme, tome 7 du Cabinet historique de l'Artois et de la Picardie, p 159).
(Jacques Dulphy)

Loeuilly

*

La châtellenie était tenue de Picquigny.

Enguerran de Picquigny fit construire le premier château au XIIème siècle.

Sa fille Marie épousa Eustache d'Encre.

Puis Othon III d'Encre au 13ème siècle, il meurt en 1299.

Loeuilly

sceau d'Othon d'Encre 1289, écu burelé à la bande brochant sur le tout. 

Son fils Enguerran II d'Encre dit de Lully, seigneur de Loeuilly et de Hamel en 1296.

Marie d'Encre, dame de Lully (Loeuilly) était mariée à Jean d'Auxy qui trouva la mort à Crécy en 1346.

Loeuilly

d'Auxy : échiqueté d'or et de gueules.

A la mort de Marie en 1349, leur fille Alips d'Auxy porta la seigneurie à Jean de Lully, puis se remaria  à Robert Guy.

De sa première union étaient nés deux fils Enguerran et Pierre, l'aîné hérita de la seigneurie (1406-1409).

Marie de Lully (morte en 1477) se maria avec Philippe de Saveuse (Mort en 1468).

Loeuilly

de Saveuse : de gueules, à une bande d'or accompagnée de six billettes du même.

La seigneurie arriva aux Le Josne Contay par le mariage de Marguerite de Hamal (Hamel !) dame de Lully qui épousa Guillaume Le Josne Contay.

Puis aux d'Humières avec le mariage de Françoise de Contay avec Jean II d'Humières.

Ils léguèrent au cadet de leurs fils, Charles qui mourut en 1572.

Son frère Jacques hérita puis ses filles Anne et Jacqueline vendirent en 1602 à Anne Le Clerc, veuve de Jean Du Gué (seigneur de Champs sur Marne).

Leur fille épousa en 1595 Charles-Maximilien d'Halluin, seigneur de Wailly, il meurt en 1630.

Loeuilly

 

D'argent à trois lions de sable, lampassés de gueules, armés et couronnés d'or.

Marie-Josèphe-Barbe d'Hallewin (d'Halluin), dame de Loeuilly, épousa en 1668 Ferdinand-Joseph de Croÿ.

Loeuilly

de Croÿ : d'argent à trois fasces de gueules.

Le château féodal fut détruit en 1472 par les Bourguignons, la place du Caty rappelle son emplacement.

Un nouveau château fut reconstruit

Loeuilly

Loeuilly

 

Château actuel

Loeuilly

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Eglise Saint-Martin

Le choeur est du XVIème siècle, le reste a été restauré au XVIIIème.

 

Loeuilly

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Belleuse

Publié le 19 Novembre 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Soyecourt et celles des de Pons, le coq de la famille d'Occoches et qui symbolise également Saint-Pierre (Saint patron de l'église).

Belleuse 

 

La seigneurie dépendait de la châtellenie de Conty.

Elle fut sans doute divisée de bonne heure en deux parties.

 

1) La première, appartenait au seigneurs du nom comme Jean de Belleuse, chevalier, dès le XIIIème siècle.

Belleuse

de Conty :D'or au lion de gueules, à trois bandes alésées de vair brochant sur le tout.

Puis en 1314, son gendre Manassès , seigneur de Conty.

Son fils Robert Manassès de Conty  épouse Isabeau du Saussois

Leur fils Jean dit Maillart de Conty épouse Marguerite de Soyecourt.

Sa fille Marie de Conty, dame de Contre et Belleuse, épouse Valéran de Saint-Germain.

Leur fille Nicole de Saint-Germain épouse Robert de Canteleu.

Belleuse

de Canteleu : d'argent, à la fasce de gueule chargée d'une gerbe d'avoine d'or.

Leur fille Jeanne de Canteleu épouse en 1453 Jean de Soyecourt, seigneur de Franconville.

Cette famille se perpétue avec Balthazar de Soyecourt et son épouse Catherine de Paillart puis Charles et son épouse Jeanne de Prouville.

François de Soyecourt épouse Sara de Madaillan de Montataire en 1597, il meurt en 1602.

Puis son fils Adrien qui meurt en 1620.

Belleuse

Soyecourt  : d'argent fretté de gueules.

 

2) la seconde seigneurie

Appartenait au 14ème siècle à Simon de Dargies (1373).

Belleuse

Simon de Dargies : d'or, à six merlettes de gueules en orle.

Au 15ème siècle Jean d'Occoches dit Martel la vendit à Jean de Fransures, qui en fit don à son fils Pierre de Fransures, il avait épousé vers 1510 Jeanne de Fontaines.

Belleuse

d'OccochesD'argent à la fasce de gueules accompagnée de trois coqs de sable, crêtés et barbés de gueules, rangés en chef.

 

Belleuse

de Fransures : d'argent, à la fasce de gueules chargée de trois besants d'or.

Puis un autre Jean de Fransures dit de Villers, gentilhomme à la fauconnerie du Roi, et son épouse Marie Le Blond de l'Etoile, mariés en 1548 à Amiens.

Leur fils François de Fransures et Anne du Pont.

Puis Maximilien de Fransures qui épouse Françoise Le Flament en 1604.

Florimond de Pont (Pons) parait en 1676 et François de Pont vers 1690.

Belleuse

de Pons (de Pont) : de gueules, à un chevron d'argent accompagné de trois croissants du même.

Puis vint Legrand d'Avricourt qui légua par son testament de 1733 à Françoise de Collemont, épouse de François du Fossé, comte de Vatterville et à Marie-Geneviève du Fossé leur fille unique. 

Cette dernière épouse en 1750 François Des Friches-Doria qui meurt en 1795.

Belleuse

Des Friches-Doria : Écartelé au 1 et au 4 d'azur, à la bande d'argent, chargée de trois défenses de sanglier de sable, accompagnée de deux roues à quatre rais du second émail; au 2 et au 3, coupé d'or et d'argent, à l'aigle de sable languée, membrée et couronnée de gueules, brochante.

Leur fille Marie-Françoise-Elisabeth épouse en 1779 Stanislas-Catherine de Biaudos, comte de Castéja( mort en 1792).

Belleuse

Biaudos de Castéja : Écartelé : aux 1 et 4 d'or au lion de gueules  ; aux 2 et 3 d'argent à trois merlettes de sable .

*

Eglise Saint-Pierre

L'ancienne église du XVIème siècle nécessistait une restauration complète, mais l'ampleur des travaux étant tellement important qu'il fut décidé d'en construire une nouvelle, toutefois il fut décider de conserver les éléments en bpn état comme le clocher. Les travaux furent terminés en 1865.

Belleuse

Belleuse

 

 

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Wailly

Publié le 1 Novembre 2021 par remus80

Ancienne commune associée à celle de Conty depuis 1973.

 

La famille Mauchevalier tenait les seigneuries de Wailly, Namps et Velennes au 15ème siècle, on trouve Olivier de Mauchevalier, né en 1432, il avait épousé Isabeau de Rely.

Wailly

Mauchevalier : d'argent, à la bande d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or, accompagnée de Six merlettes pôsées en orle.

Puis son fils Jacques, conseiller et maître d'hôtel de Charles VII, et son épouse Jeanne de Benquethun, dame de Goyencourt.

Sa fille unique Jeanne de Mauchevalier épousa en 1506 Jean d'Hallwyn et lui apporta des biens considérables.

Wailly

D'argent à trois lionceaux de sable, lampassés de gueules, armés et couronnés d'or.

 

Tous deux durent s'établir à Wailly, où furent inhumés leur fils Louis mort en 1555 et leur belle-fille Marie de Hames, morte en 1574.

Leur fils Antoine d'Hallwyn épousa Claude de Gouffier, bailli d'Amiens .

Puis leur fils Charles-Maximilien qui a épousé en 1595, Catherine du Gué, dame de Loeuilly et Saint-Sauflieu, gouverneur de Rue et capitaine de 50 hommesd'armes des Ordonnances, il meurt en 1630.

Alexandre d'Hallwyn épouse en 1633 Yolande de Bassompierre et succède à son père dans la charge de capitaine des gardes de Gaston d'Orléans.

C'est à lui que l'on attribue le reconstruction du château dans les années 1630.

A la mort de son fils François en 1663, ses biens reviennent à sa soeur Marie-Josèphine qui épousera 5 ans plus tard Ferdinand-Joseph, duc de Croÿ et d'Havré, prince du Saint-Empire, chevalier de la Toison d'or et Grand d'Espagne. 

Wailly

Écartelé : aux I et IV, d'argent, à 3 fasces de gueules (qui est de Croÿ) ; aux 2 et 3, parti de 3 traits coupé d'un (qui font 8 quartiers) : au 1 fascé d'argent et de gueules de 8 pièces (qui est de Hongrie ancien) ; au 2, d'azur, semé de fleurs de lys d'or, au lambel de gueules (de Naples) au 3, d'argent à la croix potencée d'or, cantonnée de 4 croisettes du même (qui est de Jérusalem) ; au 4, d'or à 5 vergettes de gueules (qui est d'Aragon) ; au 5, d'azur, semé de fleurs de lys d'or, à la bordure de gueules (de Valois-Anjou) ; au 6, d'azur au lion contourné d'or (de Gueldre) ; au 7 d'or, au lion de sable (de Juliers) ; au 8 d'azur, semé de croisettes recroisettées et fichées d'or, etai bars adossés du même, brochants (qui est de Bar) ; sur le tout des petites écartelures d'or à la bande de gueules, chargée de 3 alérions d'argent (qui est de Lorraine) ; et sur le tout des grandes partitions fascé d'argent et de gueules de 8 pièces (qui est de Hongrie).

 

Au milieu du XVIIIème siècle, la duchesse de Croÿ-Havré, née Lanti Della Rovère finance la reconstruction de l'église paroissiale.

C'est surtout son fils qui s'intéresse au domaine, à partir de 1765 il y fait entreprende des travaux considérables qui se poursuivront pendant près de 25 ans.

Wailly

A la Révolution, il part pour l'émigration en 1791 et le 24 juin une bande de 600 paysans excités par les propos imprudents du régisseur, vient brûler le chartrier et mettre à sac le château, bientôt déclaré Bien national et mis en adjudication.

Après la tourmante, les Croÿ parviennent à recouvrer la majeure partie de leurs biens, à l'exception du château abattu à une date indéterminée.

Fixés en Belgique et en Allemagne, ils se contentent de rendre habitable une partie des dépendances.

Wailly

L'incendie qui détruit partiellement ces bâtiments en 1895 les amène à faire restaurer l'extrémité ouest du château actuel.

Waillyclic pour agrandir

photo : C.Mornie

En 1919, le baron Alexis de l'Epine rachète le domaine à Ferdinand de Croÿ et à sa soeur la princesse Sophie, il trouve un ensemble de constructions éprouvé par un long abandon, et l'incendie qui 3 ans plus tard, ravage le corps de bâtiment adossé à la falaise, au point de n'en laisser que les murs.

Wailly

La restauration est entreprise par l'architecte Pierre Parent.

Occupé par l'armée allemande en 1940, le château abrite quelques jours, en 1944, l'état-major du maréchal Montgomery dont la célèbre roulotte vient stationner sur la pelouse.

 

                                                       *

                                          Eglise Saint Vaast

La précédente église fut détruite en 1720 par un incendie. La princesse de Croÿ, alors propriétaire du château tout proche, finança sa reconstruction, en 1752.

Construite toute en pierre, en style jésuite. Sa façade, d'une grande sobriété, est surmontée d'un clocher, aussi en pierre.

WaillyWailly

 

Wailly

Au-dessus du porche, les armoiries des Croÿ, accompagnées de la couronne et du manteau du Saint-Empire, de drapeaux et de trophées militaires.

Wailly

 

Wailly

Pierres tombales d'Antoine (mort en 1608) et de Charles-Maximilien d'Hallwyn (mort en 1630).

 

 

 

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Fleury

Publié le 9 Mars 2021 par remus80

La commune ne possède pas de blason.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des de Paillart aux roseaux symbolisant les marais.

Fleury

 

En 1170, Dreux de Fleury abandonna 60 journaux de bois à l'abbaye du Gard.

Marie de Fleury fit passer la seigneurie dans la maison de Conty en épousant Jean de Conty.

Manassès 1er, seigneur de Conty, donna en 1196 aux chanoines de Saint-Antoine de Conty, la moitié de la seigneurie.

La terre fut ensuite vendue par décret à Philippe de Poix, écuyer, bailli d'Abbeville.

On la trouve en 1557 entre les mains de Jean de Paillart, chevalier, seigneur de Choqueuse, gouverneur de Beauvais.

Fleury

de Paillart : d'argent, à une croix de sable frettée d'or.

Il fit élever le château en 1558 comme l'indiquait l'inscription placée au sommet de la façade.

De son union avec Jeanne de Ravenel, il ne laissa qu'une fille, Marie, qui épousa en 1564 Antoine des Essarts, écuyer, seigneur de Lignières, et lui apporta une immense fortune.

Fleury

des Essarts : de gueules, à trois croissants d'or.

Plus tard, Marie-Madeleine des Essarts, fille unique de Charles des Essarts de Meigneux, épousa en 1692 Nicolas, marquis de Fresnoy.

Leur fils Hélie de Fresnoy, allié à Marie Collot, laissa une fille Marie-Catherine qui épousa François de Chastenay, comte de Rochefort.

Fleury

de Chastenay : d'argent, au coq de sinople, armé, lampassé et allumé de gueules, surmonté d'une couronne du même.

Ils vendirent en 1737 une partie de la seigneurie à M.Poujol d'Avenkerque, tandis que leur fils Joseph-Auguste de Chastenay, comte de Lanty, se qualifiait encore seigneur de Fleury en 1754...

Fleury

Poujol D'azur au pal d'argent accosté de deux croissants du même supportant chacun trois roseaux fleuris, feuillés et tigés d'or.

 

Puis la famille de Clermont-Tonnerre, le comte Alexandre-Louis, baron de Fleury décéda le 4 février 1813 en son château de Fleury.

Fleury

Plaque funéraire provenant de l'ancienne église.

Mme la comtesse douairière de Clermont-Tonnerre a fondé à perpétuité un obit annuel solennel

 dans l'église.

Fleury

armoiries des Clermont-Tonnerre.

 

 

Le château fut démoli de 1817 à 1822.

Une nouvelle construction l'a remplacé.

Fleury

la voici en 1914.

Louis Gaulthier de Rumilly (1792-1884), avocat et sénateur, a habité le château, c'est lui qui fit planter en 1836 le cèdre du Liban qui est toujours là.

 

                                                      *

                                       Eglise Saint Pierre 

L'ancienne église a été remplacée pendant la seconde moitié du 19ème siècle.

 construite en pierre et brique sur les plans de l’architecte Deleforterie en style néogothique. Elle comporte un clocher orné de statues de saints.
Près des fonts baptismaux se trouvent deux plaques funéraires en forme de pyramide provenant de l’ancienne église . 

Fleury

 

Fleury

 

Plaque funéraire de Joseph-Auguste de Châtenay, comte de Lanty, mort en 1759. 

 

 

 

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Berny-sur-Noye

Publié le 2 Mars 2021 par remus80

Ancienne commune absorbée administrativement en 1965 par Ailly-sur-Noye.

 

La seigneurie parait avoir été divisée au 14ème et 15ème siècles.

En 1364, Robert de Bérouard, et en 1460, Jacques de Rambures, s'intitulaient seigneurs en partie.

Berny-sur-Noye

de Rambures : d'or à trois fasces de gueules.

En 1507, Claude du Gard, sieur de Berny, comparait à la rédaction de la coutume du bailliage d'Amiens

En 1619, Pringuez cite Antoine de Berny, maïeur d'Amiens, comme seigneur du village.

En 1685, la seigneurie appartenait à Maximilien de Gouffier, marquis d'Epagny.

Berny-sur-Noye

De Gouffier : d'or à trois jumelles de sable, posées en fasce.

Berny-sur-Noye

reste d'une litre funéraire, on devine les armoiries des Gouffier.

 Bande noire aux armoiries du défunt, qu’on tendait ou qu’on peignait à l’intérieur ou à l’extérieur de l'église, pour les obsèques d’un seigneur.

Marc-Pierre d'Hervilly, mort en 1796, serait le dernier seigneur féodal.

Berny-sur-Noye

d'Hervily : de sable, semé de fleurs de lys d'or

                                                           *

                                              Eglise Saint-Fuscien

                                                    XVème siècle   

Berny-sur-Noye

Berny-sur-Noye

Berny-sur-Noye

 

Berny-sur-Noye

 

Une curieuse peinture en trompe l’œil, peinte sur un panneau de bois, ferme toute la façade de la tribune. Sans date et sans signature, on suppose que cette peinture qui date du 18e siècle est l’œuvre d’un artisan local. Cette œuvre représente de grandes orgues avec deux paroissiens en costume d’époque, accoudés à la balustrade de la tribune.

 

                         

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Flers-sur-Noye

Publié le 25 Janvier 2021 par remus80

Flers-sur-Noye

D'or au chevron engrelé de sinople.

*

Certes , de la manière dont il est rédigé,le blasonnement de la commune paraît bien singulier mais le nom de ce village viendrait du latin flexus et désignerait une haie enchevêtrée de protection en courbe ou en coude ce qui expliquerait le chevron de sinople. Ces armes seraient donc parlantes.
(Patrick Cavelier)

***

Ce n’est que le 9 août 1889 que la commune de Flers est devenue Flers-sur-Noye (elle se nommait Flers depuis 1793) pour éviter les confusions car une autre commune de la Somme, près de Péronne, porte également le nom de Flers.

*

Au 16ème siècle, Jean Le Cat en était le seigneur.

Antoine du Bos fut adjudicataire en 1632 sur François de Rivière, moyennant 13810 livres.

Flers-sur-Noye

Philippe du Bos était lieutenant au régiment de Picardie infanterie, gouverneur des Pages en 1711, il avait épousé Françoise Beaudouin, dame de Fossemanant.

Son fils Pierre-Louis du Bos (1717-1783) épousa en 1743 Marie-Louise de Fransures et fit construire le château en 1746.

Flers-sur-Noye

Leur fils Louis-François du Bos épousa en 1775 Marie-Thérèse Le Quieu de Moyenneville, et passa prudemment la période révolutionnaire dans sa terre en se consacrant à l'amélioration des techniques de culture et au développement des soins médicaux dans le voisinage.

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Demeuré plus d'un siècle dans sa descenfance, il fut vendu en 1921 à M.Leroy.

Occupé pendant la Seconde Guerre par les Allemands.

Le château fut détruit par un incendie en 1944, quelques mois après la libération, on en voit les ruines dans la rue menant à l'église, le colombier polygonal subsiste.

 

Le château était une belle demeure orientée NO-SE, composée d’un corps de logis marqué par un avant-corps central surmonté d’un fronton semi-circulaire et flanqué d’ailes latérales en légère saillie du côté de l’arrivée (la façade sur le parc était rectiligne). Les façades étaient en briques, la pierre venant encadrer les ouvertures et marquer, par des chaînes à refends l’avant-corps central et les ailes latérales.

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Eglise Saint Pierre

du 18ème siècle, en partie réédifiée en 1898.

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