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Blasons des communes de la Somme.

Brassy

Publié le 1 Novembre 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille De Lattre brisées de l'écu sur l'aigle de la famille de Monsures.

 

Brassy

 

 

Trois fiefs se partageaient le territoire, le fief de Brassy proprement dit, le fief de Nouveau-Lieu et celui de Romont..

 

Le fief de Nouveau-Lieu.

Maillart Mauchevalier, fils de Colart, en fit don en 1406 à Guillaume Mauchevalier.

Jacques Mauchevalier, seigneur de Wailly, le vendit en 1481 à Pierre Caignet, c'est lui sans doute que Louis XI anoblit en 1477 comme contrôleur des finances en Artois et Picardie.

Simone Caignet, fille de François, seigneur de Brassy et Frémontiers, et d'Antoinette Le Normand, aurait épousé Robert Delattre (de Lattre), bourgeois d'Amiens. 

Brassy

De Lattre : d'or à une aigle de sable, becquée et armée de gueules.

 

  Des membres de la famille De Cossart, marquis et comtes, furent seigneurs du fief.

- Jean-Baptiste de Cossart, comte d'Espiès, lieutenant général des armées, commandeur de Saint-Louis, gouverneur de Sainte-Menehould, donna le fief de Nouveau-Lieu (à Brassy) à son frère Louis-Vespasien de Cossart, marquis d'Espiès, maréchal de camp, chevalier de Saint-Louis. Ce fief appartenait en 1789 à Jean-Baptiste-Christophe de Cossart, comte d'Espiès, chevalier de Saint-Louis, capitaine commandant d'escadron de cavalerie au régiment de Septimanie.

Brassy

de Cossart : de gueules à la croix ancrée d'or, chargée de cinq ancres d'azur.

 
 Le fief Romont fut réuni en 1614 au marquisat de Thoix.
 
 Le fief de Brassy, à proprement parler : l'histoire de ce fief commence avec la famille Caignet, déjà citée. Marguerite Caignet, fille de Nicolas et d'Antoinette Le Normand, l'apporte dans la maison De Monsures en 1538 par son mariage avec Jacques de Monsures, écuyer, seigneur de Villers-Vermont.

Brassy

de sable à une croix d'argent chargée de cinq fermaux de gueules.

Son fils Charles de Monsures qui épouse en 1571 Marie de Mercastel.
Puis Jean de Monsures qui décède avant 1659.
Son fils Anne-Florimond de Monsures (1612-1681)
- Géraud-Florimond de Monsures, chevalier, marié en 1681, il meurt en 1718 à Brassy, il semble qu'il vend Brassy aux Delattre (ou De Lattre), déjà seigneurs de Nouveau-Lieu.
 
                                                         *
                                           Eglise Saint-Hubert
 
                                           construite en 1850
 

Brassy

Aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

Brassy

Brassy

Photo : APictche 

 

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Aubvillers

Publié le 1 Octobre 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de Jean-Baptiste Roussel avec une coquille Saint-Jacques, allusion au saint patron de l'église.

 

Aubvillers

 

Antoine du Fay en est le seigneur dès la fin du XVème siècle pour moitié avec Antoine de Mailly.

Antoine du Fay épouse en 1558 Jeanne de Mailly.

Puis Gabriel de Béthizy, seigneur du Fretoy, qui revend aux de Biaudos.

Fiacre de Biaudos, comte de Casteja, en est le seigneur au XVIIème, il s'en défait sans doute à la mort de son épouse en 1702.

 Puis Jean-Baptiste Roussel, écuyer, né en 1649, garde des sceaux au Bailliage et siège présidial d'Amiens.

Aubvillers

 Roussel :  de sable à une croix dentelée d'or, cantonée de quatre aigles du même, becquées et couronnnées d'or.

                                                                     *

                                           Eglise Saint Jacques le Majeur

Aubvillers

Ancienne église en 1876

aquarelle d'O.Macqueron-bibliothèque d'Abbeville.

Aubvillers

Détruite lors de la Première Guerre.

Reconstruite en 1821.

Aubvillers

photo : claude Deroletz.

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Ainval-Septoutre

Publié le 29 Août 2024 par remus80

Ancienne commune créée en 1829 par la fusion d'Ainval et de Septoutre, jusqu'en 1965 où elle fut rattachée à Grivesnes.

 

AINVAL

La seigneurie relevait pour la plus grande partie de la châtellenie d'Ailly-sur-Noye.

Guillaume d'Ainval fut seigneur au XIVème siècle et épousa Barbe d'Amerval.

Ainval-Septoutre

d'Ainval : d'argent à un chef émanché de gueules et une bande coticée d'azur brochant sur le tout, accomagnée en chef d'une molette d'éperon du même posés sur l'argent.

Puis Charles Formé dont la famille conserva le domaine jusqu'en 1537 avec le mariage de Marie Formé avec François de Partenay.

Ainval-Septoutre

de Partenay : de gueules, au chevron d'argent accompagné de trois besants d'or.

Son fils également prénommé François épouse Barbe d'Ainval en 1577.

Charles de Partenay épousa en 1614 Anne du Plessier.

Le château fut brulé à la fin du XVIIème siècle.

                                                         *

                                            Eglise Saint Martin

Ainval-Septoutre

Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

Ainval-Septoutre

 

SEPTOUTRE

Seigneurie relevant de la châtellenie d'Ailly-sur-Noye

Appartenait au XVème siècle à Françoise d'Encre, dame de Rouvrel, elle épouse en 1497 Jean II de Boufflers.

Leur fils Jean en 1532.

Barbe d'Ainval marié en 1577 à François de Partenay, elle habitait encore le château en 1596.

En 1640, François de Herte devient le seigneur lorsqu'il épousa Yolande de Goussencourt.

En 1702, Angélique de Herte, dame de Septoutre,épousa Charles-Henri Le Royer de Montclot, futur maréchal de camp. 

En 1765, leur fille Barbe-Angélique se marie avec Louis de Goussencourt et réunit le domaine à celui de Grivesnes.

Ainval-Septoutre

de Goussencourt D'hermine au chef de gueules.

Vraisemblablement élevé à la fin du XVIIème siècle, le château ne servit plus, dèslors, que de rendez-vous de chasse aux Goussencourt de Grivesnes.

Angélique de Goussencourt épousa en 1801 Antoine de La Myre, elle donna le domaine de rapport affermé à sa fille Charlotte qui, entrée en religion, n'y habita naturellement pas.

Héritier en 1871, Charles de Beaurepaire-Louvagny s'en défit en 1901.

Le château fut reconstruit après 1918 dans un style proche de l'ancien.

Ainval-Septoutre

                                                       *

                                          Eglise Saint Léonard

Ainval-Septoutre 

                               Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

Ainval-Septoutre

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Sauvillers-Mongival

Publié le 27 Mars 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant une partie des armes de la famille de Court, deux étoiles et le croissant associés à un saule étymologique (lieu planté de saules).

Sauvillers-Mongival

 

 

Mongival rappelle un lieu ruiné par les Impériaux en 1636.

La terre était divisée en deux seigneuries.

L'une d'elle appartenait à Antoine du Fay en 1507, il la vendit 20.000 livres à Gabriel de Béthizy, seigneur du Frétoy.

Il vendit à son tour à la famille Biaudos de Castéjac.

Fiacre de Biaudos la vend au début du 18ème siècle à Joseph de Court de Bonvillers, seigneur de Raineval.

Il est donc probable qu'il s'en défit après la mort de son épouse en 1702 et sans doute avant son départ pour l(île de Ré en 1713.

L'autre seigneurie appartenait au XVIIème siècle à Charles d'Ailly, duc de Chaulnes, il vend ses terres de Raineval, Louvrechy, Sauvillers au marquis de Ruvigny lieutenant-général des armées du roi et député général des églises protestantes, qui se retira en Angleterre après la Révocation de l'Edit de Nantes et dut se défaire de la plupart de ses domaines , il posséda Sauvillers-Mongival de 1684 à 1701. 

 La seigneurie de Sauvillers et Mongival fut acquise en 1701 par Joseph de Court de Bonvillers, seigneur de Raineval, qui la réunit à la châtellenie de Raineval (et non en 1393 comme on le lit sur Wikipédia). 

Sauvillers-Mongival

de Court : d'azur, au croissant d'argent accompagné de trois étoiles de sept rais d'or

 

Le village se trouve à l'arrière, lors de la bataille de la Somme de 1916 et dans la zone des combats de l'offensive de printemps 1918 .

À la fin de la Première Guerre mondiale, le village est considéré comme détruit, seules trois maisons demeurèrent debout.

En juillet 1918, le village est libéré par les forces françaises du 87ème régiment d'infanterie. Il est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le 3 novembre 1920.

*

Eglise Saint Martin

L'ancienne église datait du 19ème siècle

Sauvillers-Mongival

Aquarelle d'O.Macqueron 1876-bibliothèque d'Abbeville.

 

Sauvillers-Mongival

en 1917.

 

Détruite en 1918 et reconstruite entre les deux-guerres.

Sauvillers-Mongival

 

 

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Estrées -sur-Noye

Publié le 2 Février 2024 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec un cygne d'argent inspiré d'un ancien logo de la commune et trois merlettes en chef extraites des armes de Firmin Du Croquet, seigneur au XVIIIème siècle.

 

Estrées -sur-Noye

 

 

 

La seigneurie en un seul fief , et principale, relevait du roi et eut pour seigneurs :

1230 : Pierre d'Estrées

1231 : Robert d'Estrées

1308 : Pierre II d'Estrées

1341 : Jean d'Estrées, chevalier, vend à Florent d'Encre, écuyer, des fiefs à Guyencourt et Estrées

 

Après les d'Encre apparaissent les Frérot

- En 1546 Antoinette de Saisseval est mère et tutrice de Jean Frérot, écuyer. Puis vient

- Claude Frérot, écuyer, mort en 1652 .

- En 1639 le précédent avait fait donation à Henri Frérot, écuyer, son fils aîné, du quint (du cinquième) des terres de Guyencourt, Estrées et L'Hermitage. Ce fils mourut-il jeune ? On l'ignore. Henri Frérot , qui s'était remarié en 1638 avec Claude Gouffier, se ravisa et laissa ses biens à la famille De Gouffier, de la branche des seigneurs de Thoix.

- En 1698, Estrées et Guyencourt sont aux mains d'Augustin de Gouffier, chevalier, comte de Rozamel, brigadier des armées du roi.

Estrées -sur-Noye

de Gouffier : d'or à trois jumelles de sable. 

 

- En 1716, Françoise de Gouffier, épouse de Jacques d'Ailly, chevalier, marquis d'Annebaut, comte de Pont-Audemer, et Marguerite de Gouffier, dame de Chaussoy et marquise d'Epagny (sa soeur ?) vendent à Firmin du Croquet, seigneur de La Mairie de Vers, conseiller du roi à Amiens, les domaines d'Estrées et de Guyencourt.

Estrées -sur-Noye

Du Croquet :équipolé à cinq points d'argent et quatre de sable, chargé chacun d'une merlette de l'un et l'autre.

 

Il a existé une seigneurie secondaire, qui eut pour seigneurs :

- En 1507, Nicolas Fauvel, bourgeois marchand d'Amiens, puis maïeur de la ville, se disant "seigneur d'Estrées en partie".

Il semble qu'après les Fauvel, la seigneurie secondaire d'Estrées se divisa.

- 1569 : Aubert Vilain, écuyer, sgr de Quiry-le-Sec.1596

- 1596 : Adrien Vilain dit "de Quiry", chevalier.

- Début XVIIe siècle, à la mort du précédent : Charles Le Caron, médecin, qui achète les 4 cinquièmes de sa part.

 

                                         *

                             Eglise Saint-Firmin

L'ancienne église église remontait au XVème siècle.

Estrées -sur-Noye

aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.

Estrées -sur-Noye

 

 

Estrées -sur-Noye

Econstruite après 1945.

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Rouvrel

Publié le 29 Janvier 2024 par remus80

Rouvrel

 

http://armorialdefrance.fr/

Coupé: au 1er parti au I d'azur au gland tigé et feuillé de deux pièces d'or, posé en pal, le gland en chef, au II de sinople à sept épis de blé, empoignés en éventail et liés d'or, au 2e d'argent à saint Martin de carnation, vêtu de gueules, auréolé d'or, coupant son manteau avec une épée d'or, sur un cheval de tenné.

 Adopté en novembre 2023.

 

Projet de blason non adopté,  avec un chêne rouvre et deux molettes d'éperon empruntées aux armes des de Boufflers-Rouvrel, seigneurs du XVIème au XVIIIème siecle, en inversant les couleurs.

Ce sont des armes parlantes (chêne rouvre pour Rouvrel). 

 

 

Rouvrel

 

Etymologie : lieu planté de chênes rouvres. 

La seigneurie de Rouvrel formait deux parties, relevant des châtellenies de Boves et de Moreuil.

En 1219 Gilbert de Rouvrel, chevalier, et Béatrix sa femme vendirent des dîmes au chapitre de Reims, confirmation en 1225 par leurs enfants.

Rouvrel

sceau de Jean de Rouvrel

En 1371 Jean de Rouvrel, écuyer, et les enfants mineurs d'Hue de Rouvrel sous la tutelle de Marguerite de Cuignières, leur mère, se partagent la seigneurie quelques années plus tard (1387).

Ce sont alors trois fiefs diférents appartenant à trois frères : 1) Enguerran de Rouvrel auquel succèdent Antoine, son fils (1401-1410) puis Guillaume et Antoine Descaures.

2) Jean de Rouvrel, écuyer de 1387 à 1410

3) Jean de Rouvrel dit Despert, écuyer, dont est issu un autre Jean de Rouvrel (1410-1456).

 

L'autre partie appartenait à la famille d'Encre.

Eustache d'Encre parait en 1219 avec Enguerran, son fils, que l'on retrouve encore en 1234 avec le surnom de Cornu.

Il eut deux fils, Othon (1234-1253), sans descendance; et Wauthier (1240-1288).

Beaudoin d'Encre, mort avant 1393, épousa Jeanne de Hanneville.

Jean d'Encre dit Hoste, chevalier au XVème siècle.

Françoise d'Encre hérita de la seigneurie et épousa Jean de Boufflers en 1497.

La descendance de cette famille s'éteignit en 1764 en la personne d'Edouard de Boufflers, chevalier, marquis de Rouvrel.

La seigneurie passa alors à une autre branche de la famille, le comte de Boufflers fut le dernier seigneur en 1789.

Rouvrel

de Boufflers-Rouvrel : d'argent à trois molettes de gueules, accompagnées de neuf croisettes recroisetées au pied fiché de même.

                                                                                  *

                                                               Eglise Saint Martin

Rouvrel

L'ancienne au choeur plus élévé que la nef a été démolie en 1903.

Reconstruite elle fut détruite lors de la Première Guerre.

Rouvrel

en 1909

RouvrelRouvrel 

en 1918

Rouvrel

Reconstruite dès 1920, elle conserve les fonts baptismaux du XIIIème siècle.

Rouvrel

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Chirmont

Publié le 18 Avril 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de la famille de Ravenel et celles de Mailly.

 

Chirmont

 

 

Claude de Ravenel, chevalier, seigneur de Rantigny, possédait la seigneurie en 1567.

Chirmont

De Ravenel : de gueules à six croissants d'or posés 2, 2 et 2 surmontés chacun d'une étoile du même et une étoile aussi d'or en pointe.

Puis Hesselin de Gacourt à la fin du 17ème siècle.

Chirmont

Hesselin de Gacourt : d'or, à deux fasces d'azur, semé de croix fleuronnées de l'un et l'autre.

Et Nicolas de Baillon son gendre en 1739.

Les deux quints étaient aux demoiselles de Baillon en 1770

Réunis au comté de Mailly en 1744

Chirmont

Mailly : d'or, à trois maillets de sinople

 

Fief de Courcelles-les-Chirmont, appelé aussi Courcelles d'Oleville.

La seigneurie relevait du marquisat d'Epagny.

Appartenait en 1641 à Pierre de Fresse (ou de Fraisse), puis de 1670 à 1696 à Adrien de Fresse.

Chirmont

 

de Fresse : d'or, au frêne de sinople

Entré en 1744 dans le comté de Mailly.

En 1757, Jeanne de Fresse d'Oleville et Madeleine-Charlotte de Fresse, sa soeur, s'étaient données réciproquement à la dernière survivante, les parts qui leur appartenaient.

 

                                                                  *

                                              Eglise Saint Michel

Chirmont

L'église datait de 1617, elle a été détruite en 1908, étant trop vétuste.

La commune ne possède plus d'église.

Un clocheton a été construit en 2008 pour s'en rappeler.

Chirmont

Chirmont

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Dommartin

Publié le 3 Mars 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, avec une divise ondée symbolisant la rivière Noye, deux molettes d'éperon empruntées à la famille de Boufflers et une roue de moulin à eau évoquant celui de Gollencourt.

 

Dommartin

 

 

La seigneurie relevait de la châtellenie de Boves.

Ses premiers possesseurs en ont porté le nom comme Jacques en 1150 et Enguerran en 1239.

Jean Piedeleu, bourgeois d'Amiens, la possédait en 1371.

En 1403, apparait Jean de Folleville, conseiller et chambellan du Roi, c'est lui sans doute qui aura acquis les terres de Dommartin et Gollancourt .

Dommartin

de Folleville: D'or à dix losanges de gueules posés 3, 3, 3 et 1.

Sa petite-fille Jeanne de Folleville épousa Antoine de Poix, seigneur d'Ignaucourt.

Leur fille Jeanne de Poix épousa en 1478 Raoul de Lannoy, seigneur de Morvillers.

Louise de Lannoy épousa en 1594 Charles de Lameth, bailli, capitaine et gouverneur de Conty.

Dommartin

Charles de Lameth et son épouse Jeanne de Duras baillèrent le domaine seigneurial à Jean Vétus, écuyer, seigneur du Quesnoy.

Le comte de Bussy-Lameth vendit la seigneurie à Charles de Boufflers, seigneur de Remiencourt, en 1644 au prix de 26100 livres.

Dommartin

De Boufflers : D'argent aux trois molettes de gueules, accompagnées de neuf croisettes recroisetées du même, trois en chef, trois en fasce et trois en pointe ordonnées 2 et 1.

Charles-Marie-Jean-François, marquis de Boufflers-Remiencourt vendit en 1773 ses trois seigneuries de Remiencourt, Dommartin et Gollancourt à Jean-Marie d'Arjuzon, conseiller secrétaire du Roi et fermier général.

Six ans plus tard, nouvelle adjudication, les domaines furent démembrés : Claude Martin Briet de Fortmanoir acquit la seigneurie de Remiencourt et le moulin à eau de Gollancourt, et Gilbert-Nicolas de Hertes, seigneur d'Hailles, acquit le surplus.

 

Le hameau de Gollencourt est situé au Sud-Ouest de Dommartin aujourd’hui, nommé allée des sous-bois (rue de la salle polyvalente). Ce hameau s’écrivait différemment : Golencourt en 1101, Golancourt en 1105, Gollencourt en 1178, d’origine plus ancienne que le village actuel, la population y était plus importante à cette époque.

En 1196, Nicolas de Gollencourt auquel succédèrent en 1244 Nicolas Le Monnier puis Jean de Folleville en 1376, a suivi ensuite le sort de Dommartin.

Dommartin

Dommartin

 

 

 

                                                        *                                                  

                                          Eglise Saint Martin

L'ancienne était située dans le cimetière, elle datait du XIIIe siècle.

Dommartin

Mairie d'Abbeville - Archives et Bibliothèque municipale

 

En 1827, la commune a entrepris de gros travaux de restauration, car la nef s’écroulait. Malheureusement elle n’ a pas pu être sauvée les vibrations des trains entraînant la chute rapide du chœur. En 1865, une enquête publique est organisée pour la construction d’une nouvelle église (actuelle) inaugurée en 1867.

Dommartin

aquarelle dO.Macqueron 1870

Dommartin

en 1931

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Thory

Publié le 2 Janvier 2023 par remus80

La commune ne possède pas de blason officiel.

 

 

Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant en partie les armes des familles de Thory, de Famechon et Du Chesne, la flamme symbolisant l'incendie du village de 1816 et la destruction de 1916.

 

Thory 

 

Dès la fin du XIIème siècle, la seigneurie faisait partie du domaine de la châtellenie de Raineval.

Elle a suivi entièrement le sort de Louvrechy avec comme seigneurs les de Raineval, les d'Ailly, les de Mailly.

Le chef-lieu en était une ferme avec cour, jardins et terres labourables.

 

Le fief de Belleval eut pour possesseurs Isambart de Thory dit Thoirion le marchand (1419-445).

Puis Colart de Thory.

Thory

de Thory : de gueules, à deux fasces d'or surmontées de trois molettes d'éperon du même et mise en quartier dextre, senestrées d'une fasce retraite aussi d'or. 

Sa fille Antoinette de Thory épousa Jean de Famechon en 1482.

 

ThoryThory

 

de Famechon : d'azur au chevron d'argent surmonté d'un cor de chasse et accompagné de trois trèfles du même.

 

Leur fille Charlotte de Famechon épousa Antoine d'Ailly vers 1529.

Claude Du Chesne entra en possession par son mariage avec Marguerite d'Ailly en 1561.

Thory

Du Chesne : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois glands de même

 

Depuis 1615 il est aux mains des de Herte, seigneurs d'Hailles.

Thory

 

 de Herte : d'azur à trois fleurs de souci d'or.

 

                                                       *

                                        Eglise Saint Leger

L'ancienne église a été détruite lors de la Première Guerre en 1918.

Thory

Thory

Reconstruite en briques après la 1ère Guerre.

Thory

en 1954.

 L'ancienne église conservait une jolie piéta de la fin du XVème, le socle était orné d'armoiries qui semblaient celles de la famille d'Amiens : de gueules à trois chevrons de vair avec comme brisure un franc canton chargé de cinq mouchettes d'hermine.

Thory

Il n'en reste que la tête, retrouvée dans les ruines après le bombardement.

Thory

 

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Grattepanche

Publié le 12 Décembre 2022 par remus80

grattepanche

 

D'argent à l'anneau de sinople chargé de l'inscription de sable « COMMUNE DE GRATTEPANCHE », au portail d'église du lieu du champ, fermé de tenné, essoré d'azur, mouvant de la pointe, le clocher girouetté d'un coq contourné d'argent, au dindon contourné au naturel brochant sur le tout en coeur.

*

Le blason de Grattepanche, qui tient d'avantage du logo, possède une explication intéressante, qui s'inspire directement du blason populaire en picard attribué à ce village par les villageois voisins. Il n'a fait l'objet d'aucune délibération municipale, mais il est d'un usage municipal généralisé, suivant un dessin qu'en a fait (dans un écu en tiers-point à la façon suisse) son concepteur en 1993: Denis Navarre.
Le maire de l'époque était M. Hanin. Celui-ci avait sollicité la population pour la conception de ce blason. Denis Navarre était conseiller municipal à l'époque; il est maire aujourd'hui.
Ce blason est composé du fronton de l'église du lieu, sur lequel "broche" un dindon, et qui est surmonté d'un coq-girouette plus gros que de coutume. Une enquête, réalisée auprès des instituteurs au début du 20e siècle indique que le village est réputé pour sa production de volailles, et notamment de dindons et de dindes, dont il est produit 800 têtes par an. En conséquence, la commune porte depuis un temps immémorial le surnom de "chés codins d'Grattepanche" (les dindons de Grattepanche). On raconte aussi que les habitants, enrichis par la production de ces "codins" avaient fait placer sur la flèche de l'église un coq surdimensionné, ce qui provoqua la jalousie des villageois voisins qui virent bientôt dans ce coq un dindon; dindon qui permettait de "donner la mesure de l'esprit des habitants de cette paroisse" (Alcius Ledieu, Blason populaire de la Picardie, 1905).
On trouve aussi la forme plus française "chés dindons d'Grattepanche"; c'est celle que retient Ledieu; mais la forme "chés codins" était encore relevée en 1989 auprès des plus vieux habitants de l'endroit.
(Jacques Dulphy, Blason populaires, dictons et on-dit des commune de la Somme; enquête générale, 7 tomes, inédit, 1988-1989).

*

La famille de Saint-Sauflieu possède la seigneurie au 12 et 13ème siècle, Simon de Saint-Sauflieu marié à Clotilde de Bussy décède en 1216.

grattepanche

D'azur à la croix d'or cantonnée de quatorze croisettes du même, quatre ordonnées 2 et 2 dans chaque canton du chef et trois ordonnées 2 et 1 dans chaque canton de la pointe.

Leur fille Aglaé de Saint-Sauflieu, héritière du lieu, épouse Wallerand de Riencourt et amène la seigneurie dans cette famille.

Leur fils Robert 1er de Riencourt épouse Isabeau de Conty.

 

grattepanche

de Riencourt : D'argent aux trois fasces de gueules frettées d'or.

*

Eglise Saint Cyr et Sainte Julitte

date du début du XVIème siècle.

grattepanche

en 1877 (Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron)

grattepanche

en 1918

grattepanche

de nos jours.

 

 

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