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Blasons des communes de la Somme.

Salouel

Publié le 16 Décembre 2021 par remus80

Autrefois Salouel faisait partie de Saleux, la séparation s'est réalisée en décembre 1864.

Salouel

 

  http://armorialdefrance.fr/

D'azur à la barre d'or chargée de quatre abeilles de gueules posées à plomb, accompagnée de deux ruches d'argent couvertes d'or.

 

La rivière Selle est symbolisée par la barre d'or.

Cette rivière lui a permis, sans doute depuis le Moyen âge, de développer l'artisanat et de petits ateliers.
La commune, restée cependant très rurale jusqu'au XXe siècle, produisait un miel très estimé, notamment des Amiénois.

Aujourd'hui, et depuis le développement des années 1970 en marge d'Amiens, la commune est aussi le siège du Groupe hospitalier régional, du campus universitaire, de la faculté de lettres et de droit, de la bibliothèque universitaire, ainsi que de nombreuses entreprises, raisons pour lesquelles le blason communal est tout aussi justifié, aujourd'hui, par la présence des laborieuses abeilles et des ruches.
(Jacques Dulphy)

                                                                     *

On cite comme premiers seigneurs des membres d'une famille portant le nom du lieu, comme Hugues, seigneur de Saleux et Salouel  en 1165-1169, son fils Robert en 1176 et son petit-fils Gilbert en 1211.

Au XVème siècle, la seigneurie était en possession des châtelains de Picquigny, Raoul d'Ailly et son épouse Jacqueline de Béthune de 1415 à 1455.

Salouel

d'Ailly  De gueules à deux branches d'alizier d'argent passées en double sautoir, au chef échiqueté d'argent et d'azur.

Leur fille Isabeau (Isabelle) porta la seigneurie en dot en 1464 à Allard de Rabodanges, bailli de Saint-Omer et la vendit au Chapitre de la cathédrale d'Amiens le 1 août 1476, pour se libérer d'une rente de 30 saluts d'or dont la terre était grévée envers le Chapitre.

Fief des moulins

Tenu du vidamé d'Amiens, Jean de Salouel, fils d'un autre Jean, et sa femme Jeanne, le cédèrent par échange vers 1387 à Jean Rabuisson, citoyen d'Amiens.

En 1599, il appartenait à Jean de Belloy puis à son fils également appelé Jean.

Puis à Jean-Baptiste Berthe, seigneur de Pont-de-Metz, mort en 1694.

Sa fille Thérèse-Rose Berthe hérite et épouse en 1730 Jean-François Bernard (de Cléry), greffier en chef au Présidial d'Amiens, il décède en 1781. 

 

                                                        *

                                           Eglise Saint-Quentin

Salouel

Construite au début du XVIIème siècle, a subi de nombreuses restaurations à la fin du XIXème et du début du XXème.

Salouel

Le nombre d'inhumations dans l'église laisse à penser que l(édifice a pu être la chapelle du manoir voisin du fief des moulins.

Salouel

 

 

 

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Saleux

Publié le 13 Décembre 2021 par remus80

Saleux

 http://armorialdefrance.fr/

D'argent à l'épi de blé tigé de sinople posé en barre, au marteau de gueules contourné et posé en pal, à la roue crantée du même, chaque figure sur-brochant la précédente, à la bande d'azur brochant sur le tout.

 

Le blason de Saleux a été adopté en 1977.
La bande d'azur évoque la rivière de Selle, qui traverse la commune. La roue dentée et le marteau symbolisent le travail du fer: la commune comptait autrefois plusieurs forgerons, et on y a construit des machines agricoles; les moulins à eau, sur la Selle, permettaient de forger.
Au-delà de ces activités anciennes, la roue et le marteau confirment le maintien d'une industrie locale.
L'épi de blé évoque l'agriculture; cinq fermes et une coopérative céréalière étaient encore recensées en 1959. Depuis, la commune s'est modernisée, a doublé le chiffre de sa population, et appartient à la grande couronne amiénoise.
Les armes de Saleux sont représentées, en couleurs, sur la façade de la mairie, avec celles de Mögglinger (Allemagne) avec laquelle elle est jumelée.
(Jacques Dulphy)

                                                              *

La seigneurie appartenait en partie au chapitre de la cathédrale d'Amiens par suite de donations et l'autre partie relevait de la chatellenie de Picquigny.

En 1255, on trouve comme seigneur Warin de Saleux, chevalier.

Au XVème siècle, apparait la famille de Béry avec Guillaume, écuyer, en 1440, il joua un grand rôle dans l'histoire d'Amiens, plusieurs fois maïeur de la ville, seigneur également de Pont-de-Metz, il meurt en 1471.

Saleux

De Béry : d'argent à la fasce de sable dentée par le haut, accompagnée de trois têtes de lévriers de même, accolés d'or.

Cette famille garda la seigneurie pendant un siècle, jusqu'à ce que Charlotte de Béry, dernière du nom, épousa en 1539 Antoine Boileau, seigneur de Martimont et capitaine de 300 mousquetaires.

Saleux

Boileau : d'azur au chevron d'or, accompagné en chef de trois trèfles du même.

 

Suzanne Boileau épousa en 1607 Philippe Le Prévost, seigneur de Pendé et Ribeauville.

Saleux

Puis son fils François Le Prévost en 1668 et son petit-fils Pierre-Maximilien qui décède en 1684, s'intitulaient encore seigneur de Saleux alors que déja Antoine de Lestocq, conseiller au Bailliage d'Amiens, prenait la qualité de seigneur du lieu, décédé en 1677 ! On ignore comment s'est opéré ce changement. 

Saleux

de Lestocq : d'azur semé de billettes d'or, à la bande d'argent brochant sur le tout, chargée de trois molettes de gueules.

La petite fille d'Antoine de Lestocq, Marguerite-Agnès, épousa Jean Le Caron, seigneur de Louvencourt en partie, veuve en 1719.

Son fils Jean-Henri Le Caron laissa en 1725 à ses soeurs qui conjointement avec leur mère, vendirent la seigneurie à Jean-Philippe Vrayet et son épouse Françoise-Rose-Renée Roussel de Cavillon.

Leur fille Françoise-Geneviève Vrayet de Franclieu épousa en 1760 André-Vincent Boistel, seigneur d'Exauvillers, président-trésorier de France à Amiens 1778-1790.

                                                        *

                                          Eglise Saint-Fuscien

L'ancienne église se trouvait dans le cimetière actuel, elle fut désaffectée en 1872.

Saleux

La nouvelle église fut recontruite dans le village, les travaux débutèrent en 1869, un ouragan l'endommagea en 1876 et s'achèveront en 1878.

Saleux

 

Saleux

Deux épitaphes de l'ancienne église y ont été replacés :celle de Pierre de Béry mort en 1558 et celle de Antoine de Lestocq mort en 1703. 

 

Saleux

Vue des fondations de l'ancienne église, on distingue les sdépultures fouillées et au centre de l'église le sarcophage unique, ainsi que les trous de poteaux de l'église primitive en bois du VIIème siècle (INRAP)

     

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Hébécourt

Publié le 6 Décembre 2021 par remus80

 La commune ne possède pas de blason officiel, mais fait usage d'un logo en forme de blason montrant l'église (ancienne chapelle).

Hébécourt

 

Projet de blason soumis par Jacques Dulphy avec les armes des Coucy-Boves  en y associant celles du Chapitre de la cathédrale , agrémenté d'une grappe de raisin, symbole du vignoble d'autrefois ainsi que d'une roue évoquant le relais de poste.

Hébécourt

 

Commune érigée par décret du 11 juin 1878, c'était auparavant un hameau de Vers-Sur-Selle.

 

Au XIIème siècle, Hildebrand seigneur de Vers, fit un don d'un grand domaine de terres et de bois à Hébé (Herbert ?) son cousin germain, qui y construisit un château et une ferme; ce serait l'origine du nom d'Hébécourt.

Son fils Arnoul y éleva une chapelle et son petit-fils Hector vendit son domaine en 1241 à Robert de Coucy, seigneur de Boves.

Hébécourt

Coucy-Boves : de gueules à la bande coticée d'or

Durant un siècle la seigneurie appartient aux descendants des châtelains de Boves.

Ade de Coucy, épouse de Hugues de Rumigny, céda au chapitre de la cathédrale d'Amiens en 1257 la suzeraineté de la seigneurie et n'en garda que le fief.

Hébécourt

Chapitre de la cathédrale d'Amiens : d'argent à la croix de sable.

Après la mort d'Isabeau de Rumigny en 1331, le chapitre avait la pleine possession de la seigneurie et la garda jusqu'en 1355, époque à laquelle ce fief fut engagé à Guillaume de Bacouel, écuyer, seigneur de Taisnil.

Hébécourt

de Bacouel : De gueules semé de croisettes recroisetées d'argent à deux bars adossés du même brochant.

Il mourut en 1381 et fut remplacé par son fils Raoul.

En 1419 Jean de Ferlache, écuyer, apparait comme seigneur engagiste, il reconnait devoir au chapitre pour la seigneurie diverses redevances en nature.

En 1468, François de Sachy reçut la seigneurie et en rendit hommage au chapitre.

Hébécourt

de Sachy : échiqueté d'argent et de sable à la bordure d'azur.

Sion fils Pierre étant mort sans postérité en 1512, le chapitre la reprit et la garda plus d'un siècle.

En 1623, Claude Moreau, bourgeois d'Amiens et receveur de Vers pour le chapitre, obtint la seigneurie.

Son successeur en 1688 est Jean-Baptiste d'Amiens.

Hébécourt

En 1710, la seigneurie appartient à Guy Mouret, conseiller au bailliage d'Amiens, qui avait épousé Jeanne du Fresne.

Le chapitre conserva la suzeraineté jusqu'à la Révolution.

                                                                  *   

                                   Eglise Saint Côme et Saint Damien

Hébécourt

 

Hébécourt

Hébécourt

 

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Sains-en-Amiénois

Publié le 26 Janvier 2020 par remus80

Sains-en-Amiénois

 

http://armorialdefrance.fr/

 

De gueules à trois bustes de martyr d'or, accompagnés en pointe d'une croisette surmontée d'une épée et d'une palme passées en sautoir, le tout du même.

***

Adopté le 3 juillet 2006.

Au IIe siècle, des missionnaires venus de Rome, Victoric et Fuscien, rencontrent à Sains (Sama, sur la voix romaine de Lutèce à Boulogne) l'aubergiste Gentien, qu'ils convertissent. Le préfet Rictiovare en est informé: il les fait arrêter et décapiter tous les trois, faisant d'eux des saints martyrs.

Le Moyen-âge verra se développer les pèlerinages à Sains, où sont conservées leurs reliques. A cette époque, le village dépend de la seigneurie de Boves dont l'un des plus célèbres seigneurs fut Enguerrand III, sire de Coucy (1182-1242).
Jusqu'au choix officiel d'un blason en 2006, la commune de Sains-en-Amiénois utilisait, lors de ses cérémonies de jumelage avec la ville de Bessenbach,en Allemagne (années 1990) un blason "de gueules à deux fasces de vair", armes inspirées de celles des sires de Coucy. En effet, la seigneurie principale de Sains était tenue des seigneurs de Boves, en mouvance de Coucy (02).

Le blason "aux trois bustes" aurait déjà été conçu en 1875 pour un concours hippique régional à Amiens, puis oublié.

(Jacques Dulphy)

 

Sains-en-Amiénois

L'ancien blason

La famille du Gard possède un fief à Sains et y construit son château en 1749.

Appartient ensuite à la famille de Colnet

Sains-en-Amiénois

 

Merci à J-N Marchiset

 

*

Église Saint-Fuscien, Saint-Victoric et Saint-Gentien

L' église, telle que nous la voyons aujourd'hui, remplace l'église romane édifiée en l’an 1105 par Enguerrand de Boves. 

A l'époque de la découverte des reliques des Saints Martyrs vers l'an 555,  une chapelle avait été bâtie par les soins du roi Childebert au-dessus du tombeau.

La chapelle fut donc remplacée par l’église romane (XIIème siècle), elle-même remplacée par l'église actuelle (XVIème siècle). 

 

La nef du XIIème coïncide au bas-côté du XVIème.

Le 11 avril 1512, (datée 1511 en Ancien Style)  elle est consacrée en l'honneur de la Sainte Vierge et des Saints Martyrs Fuscien, Victoric et Gentien par Nicolas de la Couture, évêque d'Hébron, suffragant de François d'Halluin, évêque d'Amiens. 

L'église abrite le tombeau des trois saints (xiie siècle). Il s'agit d'une pierre plate sculptée, soutenue par six petits piliers, à l'endroit où leurs trois corps reposèrent jusqu'au ixe siècle. Longue de 2,36 m, cette dalle est divisée en deux parties sur son dessus. La zone supérieure représente, à taille réelle, un peu comme des gisants, les trois saints (portant cheveux longs et barbe) côte à côte. Celui à gauche et celui à droite ont le visage légèrement tourné vers celui du centre. La zone inférieure illustre leur exécution, réalisée à l'épée par un bourreau et en présence d'un homme à cheval, le gouverneur romain, Rictiovare. Large de 1,10 m, son épaisseur de 20 cm est ornée sur les quatre faces d'une guirlande végétale.

Sains-en-Amiénois

Sains-en-Amiénois

en 1870

Sains-en-Amiénois

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Vers-Sur-Selle

Publié le 24 Septembre 2018 par remus80

Vers-Sur-Selle

 

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D'argent à l'arbre arraché de sinople soutenu de trois fasces ondées d'azur.

*

La commune ne reprend ni ne s'inspire du blason de la famille De Vers, qui fut pourtant suzeraine de très longue date de ce lieu, et que lui attribuent à tort quelques armoriaux informatiques.

Cette famille (qu'on faisait remonter au VIe siècle, et à laquelle on disait être issu saint Hildevert!) s'est éteinte en ligne masculine avec Gui IV de Vers, chevalier, seigneur de Lentillv, fief restreint de Vers.

La famille De Vers portait "de sable à la bande d'or".

Vers-Sur-Selle


A ce blason, la commune a préféré, il y a une vingtaine d'années, des armes parlantes: un arbre (vert!) et une fasce ondée pour représenter la rivière de Selle, ce qui donne: vert-sur-Selle.
Plus récemment, sur les enveloppes de mairie ou sur les plaques de rue, ce blason a pris l'aspect d'un logo, mais n'en est pas encore tout à fait un. Tout n'est pas perdu, et l'idée même des armes parlantes est heureuse.
(Jacques Dulphy)

Vers-Sur-Selle

photo: Jacques Dulphy 2010

*

Eglise Saint Rémi

L´église Saint-Remi et Saint-Hildevert s´élève à l´emplacement d´un ancien fortin dont les vestiges étaient encore visibles au 12e siècle. Elle est construite, à l´initiative de l´évêque Enguerrand de Boves et dédiée à saint Remi et à saint Hildevert. Détruite par un ouragan en 1235, elle est reconstruite trois ans plus tard et consacrée par l´évêque Arnould. A nouveau endommagée lors des attaques de 1426 (par les Anglais) et de 1472 (par Charles le Téméraire), elle est restaurée et consacrée en 1473. L´église fait l´objet de réparations importantes en 1605 (toiture), en 1668 (aménagement intérieur), en 1718 (suppression des verrières du chœur) et en 1860, date à laquelle quatre baies sont ouvertes dans le chœur accompagnant la réouverture de la baie axiale.

Vers-Sur-Selle

En 1867 (aquarelle d'O.Macqueron)

Vers-Sur-Selle

Vers-Sur-Selle

 

Vers-Sur-Selle

 

Vers-Sur-Selle

 

de Moiencourt (Moyencourt) : de gueules, à la bande d'argent chargée en chef d'une croisette fichére de sable; au chef d'or chargé de trois croix potencées de sable.

Vers-Sur-Selle

Fouqsolle (Fouquesolle) : d'argent à trois quintefeuilles de sable.

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Dury

Publié le 7 Mai 2018 par remus80

Dury

 

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D'argent au chevron de sable, accompagné de deux étoiles en chef et d'un trèfle du même en pointe.

 

Armes de Nicolas Caron, prévôt de Dury.
La commune de Dury a relevé le 30 décembre 1970, à la demande de la Commission d'héraldique départementale (qui n'existe plus), qui préparait alors l'Armorial de la Somme, le blason de Nicolle (Nicolas) Caron, ou Nicolle (Nicolas) Le Caron, chanoine d'Amiens, chargé de la prévôté de Dury en l'absence du prévôt. Ce blason est connu par un sceau appendu à une prise de possession d'une terre à Dury le 7 juin 1533. Ce sceau et ce document sont aujourd'hui conservés aux Archives de la Somme.

Dury

Armes des Le Caron : d'argent au chevron de gueules accompagné en pointe d'un trèfle de sinople. 

Sur le blason communal, les couleurs ont été appliquées au hasard. En effet, depuis le XIe siècle, la commune de Dury appartenait au domaine du chapitre cathédrale d'Amiens, qui nommait un prévôt parmi ses chanoines. On ne sait presque rien d'autre de ce (Le ) Caron, ni de sa famille. Le chanoine Nicolas Le Caron, sans doute le même personnage, offre en 1520 un "puy" (un tableau de dévotion à la Vierge) à la cathédrale, qui est aujourd'hui conservé au musée d'Amiens. Le donateur y est représenté priant à côté d'un blason qui n'est pas celui-là (un écartelé et un écu sur le tout). (Jacques Dulphy)

Dury

Girouette sur la mairie

                                                                 * * *

Dès 1080 Raoul de Dury céda au Châpitre NotreDame d'Amiens ce qu'il possédait dans ce lieu, et en 1085 Guy et Yves, comtes d'Amiens donnèrent à ce corps religieux la vicomté de Dury.

Enfin en 1195 Pierre l'Aveugle, maire de Dury, vendit la mairie au Châpitre.

Au début du 16ème siècle,il était tenu en roture par François Scourion (Scourjon), lieutenant particulier au bailliage.

Dury

En 1563 Françoise Scourion épousa Adrien Picquet, seigneur de Dourier.

Armes des Picquet de Dourier : d'azur à la bande cousue de gueules chargée de trois vases d'or et accompagnée de six trèfles d'or 

En 1655 Adrien II demanda au châpitre l'autorisation de faire construire un pigeonnier, mais c'est son fils qui décida de faire construire une nouvelle demeure qui fut effective en 1683.

Dury

Adrien Picquet de Dourier, conseiller du roi et lieutenant au bailliage comme ses prédécesseurs, épousa en 1738 sa cousine Marguerite Picquet de Drancourt.

En 1770, il fit don de l'ensemble du domaine à son fils Louis-François, officier aux grenadiers de France, qui se maria avec Rose-Louise de Vaujours de Châtillon.

Sa petite-fille Rose-Eléonore Picquet de Dourier mourut en 1873   au château, sans postérité de son mariage avec le comte Charles-Louis de Choiseul-Beaupré.

Vendu 3 ans plus tard à Ferdinand Garçon puis acquis en 1911 par Abel Duvette qui dirigeait à Amiens la banque fondée par son aïeul.

En 1915 le général Foch y installa son Etat-Major.

Après l'armistice, le château abrite les membres d'une commission militaire anglaise dont l'imprudence est malheureusement à l'origine du feu de cheminée et de l'incendie qui le ravage dans la nuit du a au 5 mars 1919.

La restauration est terminée en 1925, Abel et Thérèse Duvette ont remeublé le château et y ont transporté leurs collections familiales.

Tout est anéanti le 5 juin 1940 lorque l'armée allemande reprend l'offensive, endommagé en mai, il est ensuite incendié.

Pour la seconde fois, Abel Duvette s'attache à sa reconstruction menée entre 1952 et 1958.

Dury

 

Eglise Saint Nicolas

Détruite en 1940, reconstruite en style moderne et inaugurée en 1960

Dury

Ancienne église du 16ème siècle en 1908.

Dury

Dury

église actuelle.

 

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Pont de Metz

Publié le 29 Avril 2018 par remus80

Pont de Metz

 

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De gueules au pont à trois arches d'or crénelé et maçonné de sable, posé sur une rivière d'azur.

 

Adopté le 28 novembre 1969.
Armes parlantes.

Un antique "Pont de Mès" fut sans doute régulièrement reconstruit pour franchir la rivière de Selle près d'un domaine agricole (mès, màs, mansium), aux premiers temps féodaux. Depuis le Moyen Age, et jusqu'à la Révolution de 1789, ce pont était un pont à octroi. Un arrêt du Conseil du Roi en 1746 en porte confirmation. Ce droit était dit aussi "droit de travers" et portait sur les voyageurs et les marchandises entrant et sortant.
Les armes parlantes de Pont-de-Metz ont été adoptées par le conseil municipal lors de sa séance du 28 novembre 1969, alors que la Commission d'héraldique de la Somme préparait la publication de l'Armorial départemental, paru en 1972.
Avant le XVIIe siècle, le nom de "Pont de Metz" ne s'appliquait qu'au pont, tandis que "Metz" (ou Mès, en picard) désignait le village.

C'est aujourd'hui une commune de la couronne amiénoise; l'azur et le gueules sont les couleurs d'Amiens.
(Jacques Dulphy)

 

Pont de Metz

Blason sur la mairie

 Au Moyen-Âge les familles de Béry, de Saint-Souplis, de Belloy, de Berthe et de Cléri ont possédé la seigneurie.

Il existait autrefois un château féodal du XVème siècle

Pont de Metz

Sur le pilier gauche de l'entrée, un pavé de grès porte la date de 1483.

 

Pont de Metz

Pont de Metz

Pont de Metz

 

Le manoir, propriétaire de la famille Fournier de Saint-Amand pendant les 3/4 du 18ème et du 19ème sècle dont le corps de logis fut démoli partiellement vers 1850 puis agrandi en 1851.

Pont de Metz

Une maison fut construite sur la parcelle en 1879 pour le négociant Eugène Dhervillez, elle devint la propriété de la veuve Desquiens-Bralant vers 1912.

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Saint-Fuscien

Publié le 27 Avril 2018 par remus80

Saint-Fuscien

 

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D'azur à deux chevronnels jumelés d'or, accompagnés de trois besants d'argent.

*

La commune de Saint-Fuscien, sur ses documents officiels, utilise aujourd'hui: d'azur à deux chevronnels d'or accompagnés de trois besants d'argent.
Ce sont pourtant des étoiles qu'on voyait sur les armes de l'abbaye de Saint-Fuscien, dont la "communauté des religieux" portait et déclarait à l'Armorial Général de France de d'Hozier (édit de 1696): "d'azur à trois chevrons d'argent accompagnés de trois étoiles d'or".

Saint-Fuscien

Armes de l'abbaye

La commune a choisi, à bon droit, une manière de brisure.

L'abbaye fut supprimée à la Révolution de 1789 et ses terrains et bâtiments vendus en 1791.
(Jacques Dulphy)

Fondation d'un monastère à la fin du VIème siècle, détruit en 859 Par les Normands, reconstruit il est à nouveau détruit en 925 par les Vikings, il restera en ruines pendant près de 2 siècles.

En 1105, Enguerrand de Boves, comte d'Amiens, dote l'abbaye qui est restaurée et occupée par des Bénédictins venus de l'abbaye de Corbie.

Saint-Fuscien

Psautier avec les armes de Jean de Fontaines, abbé de Corbie, milieu du 15ème siècle.

En 1472, les Bourguignons saccagent et brûlent l'abbaye.

En 1648, le logis abbatial est reconstruit, l'église sert pour le culte du village et les moines font l'école gratuitement.

Saint-FuscienCLIQUER POUR AGRANDIR

Plan de l'abbaye d'après le Monasticon Gallicanum

Lors de la Révolution en 1789, la congrégation est dissoute et les biens de l'abbaye deviennent propriété de la nation, puis sont vendus à un particulier, une grande partie des bâtiments est démolie afin de récupérer les matériaux.

En 1825, le révérend père Lardeur achète ce qui reste pour y installer une école des frères de Saint-Joseph, écoles qui connaîtront sous le Second Empire une grande renommée, cette congrégation fut interdite en 1888, les bâtiments conventuels furent à nouveau vendus à un particulier.

Saint-Fuscien

en 1870

L'actuel château est l'ancien logis abbatial de l'abbaye de St Fuscien-au-Bois.

Elevé à la suite de l'incendie qui ravagea l'abbaye en 1624.

Saint-Fuscien

Devenu la propriété de la famille de Witasse-Thézy, il a été récemment restauré et mis en valeur.

Saint-Fuscienphoto Markus(Marc Roussel)

 

*

Une nouvelle église sera construite dans le village en 1865, les travaux sont interrompus par la guerre de 1870-71, ils ne seront achevés qu'en 1890.

En 1940, elle est touchée par l'artillerie allemande, elle ne rouvrit ses portes qu'en 1950.

En février 2005, un incendie ravage l'édifice, restaurée elle sera consacrée en 2008.

Saint-Fuscien

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