• Moreuil

    Ce sont les armes de la famille De Moreuil, et plus précisément celles de Bernard III, sire de Moreuil en 1243, qu'a relevées la commune, et qu'elle utilise sur ses documents officiels. Ces armes sont connues par plusieurs sceaux ou contre-sceaux de 1243, 1259 et 1265 conservés aux Archives départementales de la Somme.

    Moreuil

    Les premiers seigneurs de Moreuil connus étaient issu des comtes de Soissons. Premier du nom, Bernard 1er de Moreuil, fils de Guillaume de Soissons, fonde en 1109 le prieuré de Saint-Vaast, érigé en abbaye en 1148, où les seigneurs de Moreuil eurent leur sépulture. La seigneurie de Moreuil resta dans cette famille jusqu'à Jean II de Soissons-Moreuil, bailli du Vermandois, vivant en 1509; il eut deux filles, mais le domaine resta dans sa descendance jusqu'à la Révolution.
    Une intéressante légende héraldique s'attache au blason des De Moreuil, et de la ville de Moreuil par voix de conséquence. Bernard II de Moreuil, seigneur de Moreuil et de Brienne, maréchal de France en 1137, avait rendu de grands services au roi Louis VII, à qui il aurait sauvé la vie au cours de la 2e croisade, en 1147. Répondant au roi qui lui demandait ce qu'il voulait en remerciement de son acte, il répondit qu'une seule fleur de lis sur son écu suffirait à son honneur. Le roi, selon son expression, lui en concéda "par millions", ce que les hérauts d'armes traduisirent par un rébus picard: des fleurs de lis posées par mi-lion.
    (Jacques Dulphy)

    Moreuil

     

    http://armorialdefrance.fr/

    D'azur semé de fleurs de lis d’or, au lion naissant d'argent brochant sur le tout.

    Moreuil

    Blason au fronton de l'hôtel de ville. L'hôtel de ville a été reconstruit en 1931 après les destructions de la Grande Guerre. Le lion n'y est pas naissant, mais représenté par sa tête seule, et coupée. De même, le champ n'y est pas semé de fleur de lys, mais de besants. On ne connaît pas l'origine de ces erreurs manifestes. Les besants (pas plus que la tête coupée) ne se justifient, sinon, pour les seconds, par un refus des lys.
    (Photo Jacques Dulphy, 2013)

    Moreuil

    Médaille-jeton portant la date de 1214, restitution de l'époque Louis XV à la gloire des Soissons-Moreuil.

    Moreuil

     

    La seigneurie appartenait au Moyen-Âge à une branche cadette des comtes de Soissons.

    En 1109 Bernard de Soissons-Moreuil y fonda un prieuré dédié à Saint-Vaast, érigé en abbaye en 1140 qui devint le lieu de sépulture de sa famille.

    Moreuil

    En 1170 Bernard II fonda une chapelle dans le château.

    Saccagé en 1353 par la Jacquerie, puis relevé, le château appartint au début du XVème siècle à de puissants personnages partisans des Bourguignons.

    Thibaut de Soissons-Moreuil est en 1415 gouverneur de Boulogne et de Picardie, son fils Waleran est chambellan de Philippe Le Bon et bailli d'Amiens, il meurt en 1464.

    En 1434, la place tombe aux mains des partisans du roi de France Charles VII et l'armée bourguignonne vint aussitôt l'assiéger, elle s'en empare au terme de 8 jours de siège et la fait démolir.

    Dès 1473, Jean de Soissons-Moreuil se tourne vers le parti royal et livre à Louis XI la place de Roye, devenu prince de Poix, bailli du Vermandois puis capitaine d'Abbeville, il est à la fin du XVème siècle l'un des plus puissants personnages de Picardie.

    En 1497, sa petite fille Jossine épouse Jean VII de Créqui dit "Le riche", gouverneur de Montreuil.  

    Moreuil

    De Créqui : D'or au créquier de gueules

    Devise : Qui s'y frotte, s'y pique

    Moreuil

     

    Leur fils Jean VIII de Créqui, prince de Poix, meurt en 1555.

    Vraissemblablement rebâti à la fin du XVème siècle par Jean de Soissons-Moreuil, le château garde en 1588 assez d'importance pour que la ville d'Amiens y fasse tenir garnison au nom de la Ligue.

    Charles de Blanchefort-Créqui (mort en 1638), prince de Poix et duc de Lesdiguières, maréchal de France, ne s'intéresse pas aux vieux château qu'il a hérité en Picardie.

    En 1636 les Impériaux s'emparent du château.

    Au début du XVIIIème siècle, après la mort de François de Créqui et de Catherine Rougé du Plessis-Bellière son épouse, Moreuil échoit à leur neveu Louis de Rougé.

    Moreuil

    de Rougé : de gueules à la croix pattée d'argent

    Devise : Rougé rugit mais ne rougit

     

    Déclaré bien national et mis en adjudication en l'an IV.

    Sous l'Empire, Bonabes-Alexis marquis de Rougé (1778-1839) fait élever un grand corps de logis mais il ne réside que très peu en Picardie.

    Moreuil

    Il laisse le château au second de ses fils, le marquis de Plessis-Bellière, sous-lieutenant de hussards de la Garde Royale (1809-1888).

    Fille unique du marquis de Pastoret, la marquise de Plessis-Bellière décède sans postérité en 1890, instituant le pape Léon XIII légataire universel.

    La famille conteste le testament et obtient gain de cause, le château est alors vendu en 1897 à M. de Liégeard.

    Moreuil

    occupé en 1916.

    Il est pratiquement détruit en 1918 et ses ruines rasées.

    Moreuil

    Moreuil

    Les ruines des deux tours qui subsistent encore constituent le seul vestige de l'un des plus importants châteaux de Picardie.

    MoreuilMoreuilPhotos by Chris

     

    Moreuil

    Ancienne église avec porche du XVème siècle

    Moreuil

    en 1904.

    Moreuil

     

     

     

     

    Moreuil

    Catherine de Rougé du Plessis-Bellière, duchesse D'Elbeuf par son mariage.

     


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  • Rue

     

    Rue

    Le blason de Rue est tantôt dessiné ou blasonné coupé, tantôt dessiné ou blasonné au chef. Bien que la première partition soit celle retenue par l'Armorial de la Somme (1972), la commune de Rue fait aujourd'hui, en abondance, l'usage exclusif d'un blason "au chef".

    D'azur aux trois lettres capitales R, U et E d'or, ordonnées 2 et 1; au chef d’azur à trois bandes d'or et à la bordure de gueules.
    Le chef est aux armes du Ponthieu (avec inversion des émaux azur et or)

     

    Rue

    http://armorialdefrance.fr/

     

     


    Les archives de l'Hôtel-Dieu de Rue montrent plusieurs sceaux de la commune ancienne de cette ville, au XVe siècle, qui présentent ce blason. Au XIVe siècle, le sceau du maire de Rue (érigée ou confirmée en commune en 1210 par Guillaume III de Ponthieu) représentait le maïeur debout armé d'une épée dressée, coiffé d'un casque carré, se défendant d'un écu sans blason et combattant un lion. Une matrice de ce sceau est conservée au musée d'Abbeville, une autre plus tardive au musée d'Amiens. D'après l'Armorial de la Somme, un autre sceau de la même époque aurait porté une aigle au vol abaissé.
    Toujours est-il qu'à la fin du XVe siècle, la commune de Rue, dont le maire utilise toujours un sceau à l'homme debout et armé combattant un lion, fait usage complémentaire d'un contre-sceau orné d'un écu portant le mot "RVE" sous un chef chargé de trois bandes à la bordure, qui est De Ponthieu avec inversion des émaux azur et or.

    Rue

    Ces sceau et contre-sceau apparaissent sous un accord au sujet d'une dîme en 1489. Ce document est conservé aux Archives de la Somme, provenant du chapitre de la cathédrale d'Amiens.
    (Jacques Dulphy)

                                                             *

    Rue

     

     La ville était très bien fortifiée, au XVIème siècle on la citait encore au rang des principales forteresses de Nord de la France.

    La destruction des murailles et de la citadelle en 1668 fut imposée à Richelieu comme condition sine qua non du traité d'Aix-la-Chapelle.

    Souvent assiégée et prise, pas moins de 23 fois en 300 ans.

    Voici les nom des capitaines et gouverneurs de la ville.

    Rue

     

                                                                        *

                                                              Le Beffroi

     

    Rue

    Un premier beffroi fut construit en 1214, dès l'achat au Comte de Ponthieu de la charte qui accorde les libertés communales à la population de la Ville de RUE.
    Endommagé au cours des conflits puis reconstruit après la Guerre de Cent Ans, le beffroi actuel présente une partie basse datant du XVème siècle.

    On retrouve le blason sur le beffroi

    Rue

    *

    La chapelle du Saint-Esprit

    Rue

    Construite entre 1440 et 1515, c'est un bijou de l'art gothique flamboyant picard, bâtie afin d'accueillir des pèlerins venus vénérer un crucifix miraculeux venant de Jérusalem trouvé dans une barque qui s'échoua au port en 1101. Elle est décorée d'une dentelle de sculptures décoratives, et comprend de remarquables voûtes élevées, ornées de clés de voute pendantes

    Rue

    Au-dessus du tympan, deux petits animaux tiennent dans leurs pattes le blason.

     


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  • De gueules à cinq tourelles d'or ordonnées en orle.

    Bertangles

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    Il s'agit du blason de la très ancienne famille de Bertangles, dont les premiers représentants étaient seigneurs du lieu. En 1155, Bernard de Bertangles est cité comme témoin dans une charte de Jean de Ponthieu, et en 1170, devant Enguerrand de Vignacourt. Le blason des anciens seigneurs de Bertangles consistait en cinq 'tournelles' rangées en orle.

    Bertangles

    On le voit notamment sur le sceau d'André de Bertangles, chevalier, seigneur d'Hérissart en 1252. Le sceau, très abîmé, est conservé aux Archives de la Somme; il est de type équestre, et le bouclier du chevalier présente ce décor de tourelles. La seigneurie de Bertangles passa aux De Glisy par le mariage de Jehanne de Bertangles, dernière du nom, avec Jehan II de Glisy, vivant en 1524.
    (Jacques Dulphy)

    C'est d'ailleurs les armes accolées des de Glisy et des de Clermont-Tonnerre qui se trouvaient sur le portail d'entrée de l'ancien château, la date de 1625 et le blason ont été bûchés à la Révolution.

    Bertangles

    Bertangles

     

     Armoiries des Clermont-Tonnerre

    De gueules à deux clefs d'argent passées en sautoir

    BertanglesLes clefs symbolisent l'autorité papale, les armes ayant été concédés par une bulle pontificale à Eynard de Clermont.

    Bertangles

    Bertangles

     

    On les retrouve sur le fronton du château construit de 1730 à 1734.

    Bertangles

    Sur les grilles du château

    Bertangles

     

    Bertangles

     Dans l'église Saint-Vincent, monument funéraire de Julian de Clermont-Tonnerre (mort en 1563) et de son épouse Claude de Rohan (morte en 1582)

    Réalisé en 1852 par les frères Duthoit

    Bertangles

    Armoiries sur le linteau des Clermont-Tonnerre à gauche et de Rohan à droite : de gueules à neuf mascles d'or, posées 3,3 et 3.

    Bertangles

    Bertangles

     


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  • Ham

    (XVIIIe s.) D'azur à la muraille d'argent, mouvant de la pointe, crénelée de quatre pièces, maçonnée de sable, brochant sur une tour d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, sommée de deux guidons d'or adossés en sautoir.

    Ham

    http://armorialdefrance.fr/

     

    La ville de Ham ne porte pas, comme certains ouvrages ou certains sites sur internet l'affirment, "d'or à trois croissants de gueules". Ces armes-là sont celles de la famille de Ham, très anciennement connue. La maison De Ham fut seigneur du lieu du XIIe au XIVe siècle.

    Ham

    On retrouve ces armoiries sur l'écu d'Odon IV dont la pierre tombale se trouve dans la crypte de l'église de Ham au côté de son épouse Isabelle de Bethencourt.

    Ham

    Sceau d'Odon IV

    Ham

    sceau du bailliage de Ham

    Ham

     

    Ham

    Ham disposait cependant depuis le XIIe siècle d'une organisation communale, avec maieurs et échevins. La commune affranchie de Ham disposait aussi d'un blason qui semble avoir été dans les premiers temps "à la tête de saint Vaneng". Le buste de saint Vaneng est figuré sur le contre-sceau d'une charte de 1223. Mais dès le XIVe siècle, sans doute sous l'influence des seigneurs qui commandaient les milices de la ville, est revenu un écu aux trois croissants, aux couleurs modifiées par rapport à celles de la famille de Ham. Ce sceau est encore utilisé en 1595.
    Mais au XVIIe siècle, tandis que certains auteurs continuaient de citer les armes aux croissants, d'autres auteurs mentionnaient déjà des armes différentes: "d'azur à la muraille d'argent maçonnées de sable, confortée d'une tour d'argent crénelée de sable sommée de deux pennons d'or". Ces armes sont sans doute inspirées du fort de Ham, dont les premiers remparts élevés en pierre datent du XIIIe siècle.

    Ces armes sont utilisées sans interruption depuis le XVIIIe siècle; ce sont celles qui figurent à l'Armorial de la Somme.  J.Dulphy

    Louis de Luxembourg, connétable de Louis XI en 1465,fit reconstruire le château et le dota en 1441 d'un donjon monumental de 33 m de hauteur et 33 m de diamètre, qui fut dynamité en 1917 par les troupes allemandes.

    Il épousa en 1435 Jeanne de Bar, il hérita à son décès de la seigneurie de Ham.

    Veuf en 1462, il se remaria en 1466 avec Marie de Savoie

     

    Ham

    Louis de Luxembourg : d'argent au lion de gueules, à la queue fourchue, nouée et passée en sautoir, armé, lampassé et couronné d'or.

     

    La devise de Ham (devise ancienne):

    Ham

    Ham

    MON MYEUX

    La ville de Ham a fait sienne cette devise qui était celle de Louis de Luxembourg, comte de Saint-Pol, seigneur de Ham, connétable de France (1418-1475) ; il l'avait fait graver, en gros caractères gothiques, au-dessus de la porte d'entrée du château de Ham.

    Nous lisons dans Gomart : "Un de nos compatriotes, M. Léon Paulet, à qui nous devons de curieux détails sur le château de Ham, pense que les mots MON MYEUX qui décorent la Grosse Tour du fort de Ham ne furent pas spécialement affectés à ce monument. Dès longtemps avant ils étaient l'emblème adopté par le connétable ; ils lui servaient même de cri de guerre et signifiaient : Je ferai de mon mieux, devise qui est bien dans l'esprit du moyen âge.

    "Nous trouvons encore cette devise brodée sur son étendard à la bataille de Montlhéry, en 1465 : "L'estendard du comte de Sainct-Pol, my-partie de soie grise et rouge, à une licorne d'argent au bout de dessus envers la lance, a toute la corne et le bout des pieds d'or et si avoit escript en grandes lettres d'or : MON MYEUX."

    Ham

     

     

     

    HamHam

    le château a été dynamité par les Allemands.

     

    On retrouve ces armoiries sur l'hôtel de ville construit à la fin du 19ème siècle, il fut détruit lors de la Première Guerre Mondiale, seule la façade a subsisté, l'édifice fut reconstruit dans l'entre-deux-guerres.

    Ham

    Ham

     Photos A.Vincent

    Ham

    Sur le monument aux morts

    Ham

    Ham

    Ci-dessous,la porte Louis XIV, portail de l'abbaye en pierre de taille rappelle sur son fronton la restauration, le médaillon de 9 abeilles est l'emblème des restaurateurs, une sculpture rubanée indique les prénoms de ceux-ci et les dates des travaux : Restauré par Etienne Delicourt et sa fille Marie de 1881 à 1885.

    Hamcliquez pour agrandir


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  • Saint-Valery-sur-Somme

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    D'azur à la nacelle d'or voguant sur des ondes d'argent, au chef semé de France, à la bordure componée d'argent et de gueules.

     

    La barque et les ondes évoquent à la fois le port de mer (l'un des plus importants sur la Manche au Moyen Age) et la baie de Somme.
    Ce blason été adopté officiellement par une délibération de l'échevinage en date du 27 janvier 1725. Mais, plus d'un siècle auparavant, Saint-Valery portait un blason très ressemblant. En 1601, l'écu de la ville qui marquait au fer rouge chaque tonneau de harengs salés qui partait du port, portait "ung battiau sans mat et au dessus ung fleur de lys" (cité par Adrien Huguet, Saint-Valery de la Ligue à la Révolution, 1909).
    Plus anciennement, au XVe siècle, le sceau communal représentait un chevalier armé de toutes pièces, dont l'écu était marqué de trois fleurs de lis.
    Le blason "moderne", de 1725 et encore d'aujourd'hui, porte un chef qui pourrait laisser penser à une allusion aux Bourgogne de la deuxième maison: il n'en est rien; c'est une fantaisie du dessin où seules les fleurs de lis évoquent encore les premiers sceaux de la ville. Ce rapport fidèle aux lys de France est encore évoqué par la devise de la ville "fides", qui n'est plus guère utilisée, mais qui fut portée en souvenir de la participation de la milice communale à la bataille de Bouvines en 1214. Cette devise est encore inscrite sur la Porte de Nevers, à l'entrée de la vieille ville. 
    (Jacques Dulphy)

    Saint-Valery-sur-Somme

    Le blason est sculpté sur une tombe du cimetière, concession offerte par la ville à la famille Paume, pour acte de bravoure. Lors d'une violente tempête en 1882, les deux frères Paume, marins-pêcheurs, se sont noyés en baie de Somme en voulant porter secours à leur oncle.

    Photo A.Guerville

     

    Porte de Nevers avec la devise FIDES.

    Saint-Valery-sur-Somme

    Armoiries du duc de Gonzague-Nevers

    Seigneur jusqu'en 1649.

    Saint-Valery-sur-Somme

    D'argent, à la croix pattée de gueules cantonnée de quatre aigles de sable au vol abaissé; sur le tout écartelé, au premier et au quatre de gueules au lion à la queue d'argent armé et lampassé d'or, couronné et colleté du même, au deux et au trois fascé d'or et de sable.

    Saint-Valery-sur-Somme

    Fondé dès le 9ème siècle, dit-on, le château est mentionné dans les chartes à la fin du 11ème siècle.

    Au 12ème siècle il devait constituer la principale forteresse de Bernard de St Valery.

     

    Saint-Valery-sur-Somme

    de Saint-Valery : d'azur fretté d'or, semé de fleurs de lis d'or dans les claires-voies.

    Saint-Valery-sur-Somme

     

    Saint-Valery-sur-Somme

     

    Saint-Valery-sur-Somme

     

    Saint-Valery-sur-Somme

    château de l'abbaye en 1905


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