• Villers-Faucon

    Villers-Faucon

    De gueules au faucon grilleté d'or, la tête contournée, regardant un créquier du même au canton senestre du chef.

    Création Jacques Dulphy et Daniel Juric.
    Adopté en avril 2012.

    Le village tirerait son nom d'une fauconnerie qu'y possédaient, en forêt d'Arrouaise, les comtes de Vermandois. Les premiers seigneurs connus sont, au 13e siècle, les De Villers-Faucon (ou Falcon), dont Hugues vivant en 1214, mais leurs armes se sont pas connues.
    Leur succèdent jusqu'au XVIIe siècle plusieurs familles qui n'ont pas marqué leur passage à Villers: les De Soyécourt au XIVe siècle, les De Templeux au 15e, les De Picquigny, les De Cléry, les De Saint-Simon au XVIe.
    Les De Créqui restent plus longtemps en possession de la seigneurie, du XVIIe siècle à la Révolution. Ces Créqui-là appartenaient à la branche des Créqui-Bernieulles et portaient le même blason "au créquier" (prunellier, en picard comme en terme héraldique) que les grands sires de Créqui. Ainsi, le blason communal associe à la fois les premier seigneurs de l'endroit par une allusion parlante, comme les derniers, au XVIIIe siècle; il évoque aussi le nom de la commune comme son origine, serait-elle légendaire, avec le faucon de chasse. Les couleurs ont été conservées du blason des De Créqui, et inversées pour le créquier.
    (Jacques Dulphy) 

    Villers-Faucon

    d'or, au créquier de gueules.

    Le 26 février 1780, les Affiches de Picardie proposaient à la vente la terre et seigneurie, consistant en un manoir seigneurial, en un moulin à vent, 423 journaux de labours et 480 journaux de bois-taillis.

    La commune compte un hameau, celui de Sainte-Emilie, ainsi nommé au xixe siècle après avoir été connu sous le nom de Leuilly.

    On y trouve une grande exploitation agricole, la ferme Capelle, des pavillons d'habitation et un site industriel de transformation de betteraves en sucre.

     Au xixe siècle, Henry Émile Victor Vion, alors propriétaire et exploitant de la ferme de Leuilly, se lance dans la transformation de la betterave à sucre. Il installe sa propre sucrerie-distillerie sur ses terres, à proximité de son exploitation sur la colline dite Mont de Leuilly. Il nomme son urbanisation Sainte-Émilie du prénom de sa fille cadette Émilie Vion, engagée dans les ordres, malgré la dénomination historique du lieu.

    Son entreprise est un succès, et donne du travail à la population des alentours, depuis la culture jusqu'à la transformation de la betterave.

    Villers-Faucon

    Le domaine de Leuilly était la propriété d'une communauté religieuse, liée au chapitre de Saint-Quentin. La communauté a été dissoute pendant la Révolution française et la ferme, dès lors, exploitée par de nouveaux cultivateurs laïcs.

    Leuilly est érigée en commune indépendante avant d'être rattachée à Villers-Faucon en 1794.

    Il existait dans ce  hameau  un grand château brique et pierre élevé dans la seconde moitié du 19ème siècle.

    Villers-Faucon

    Comme d'autres villages de la région, Villers-Faucon est sorti meurtri de la Grande Guerre car le village a été entièrement rasé en 1917 par les Allemands.

                                                                          *

                                                             Eglise Notre Dame

    Avant la Révolution, ily avait 2 églises connues sous les noms de Saint Quentin et de Notre-Dame, cette dernière est aujourd'hui la seule paroisse.

    Villers-Faucon

    Le portail et le choeur paraîssaient assez anciens, la nef avait été rebâtie en 1789, le clocher placé au-dessus du portail.

    Villers-Faucon

    ancienne église en 1916

    Villers-Faucon

    Elle a été reconstruite en 1932

    Villers-Faucon

     


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