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La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant le chevron de gueules des de Baynast avec le créquier des Créquy.
Le domaine de Cléry (dit au XVe siècle Cléry-Créqui) comprenait Maurepas.
Cléry : d'argent à la fasce d'azur.
Il appartenait alors à la maison de Créqui, entrée en possession en 1425. Cette vaste seigneurie (Cléry unie à d'autres fiefs), fut érigée en comté sous le nom de Cléry-Créqui par lettres patentes de Louis XIII en 1623 en faveur de Charles de Créqui, "seigneur de Bernieules, de Maurepas et autres lieux".
A la mort d'Alexandre de Créqui, mort en 1702 sans postérité, le domaine entier. passa à Gabriel-René de Mailloc, fils de sa soeur Renée.
de Mailloc : de gueules à trois maillets d'or.
Leforest
Hameau rattaché à la commune en 1960.
Le domaine appartenait en grande partie à la Couronne avant le XVIème siècle et de ce fait possédé par des suzerains étrangers.
Au XVIème siècle, après 1536, le roi François 1er le donna à Jean de Baynast, seigneur d'Herleville, pour sa valeur au siège de Péronne, famille originaire du hameau de Bainast dans le Vimeu.
de Baynast : d'or, au chevron abaissé de gueules, surmonté de trois fasces du même.
La seigneurie resta dans cette famille jusqu'au XVIIIème siècle.
En 1679, donation est faite par Eléonore Le Prévost, veuve de Charles de Baynast, à Louis de Baynast, leur fils, de tous les droits sur la dite seigneurie de Forest.
Ce Louis de Baynast, officier au régiment de Montpezat, est le dernier du nom à être seigneur du lieu.
Wikipedia attribue la seigneurie de Leforest au XVIIIe siècle à ... un certain M. Bénart ! sûrement une altération de Bainast !
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Eglise Saint martin
aquarelle d'O.Macqueron en 1874-bibliothèque d'Abbeville.
L'ancienne église a été détruite lors de la Première Guerre mondiale.
Reconstruite après 1918.
Elle est fermée depuis 1987, risque d'effondrement.
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http://armorialdefrance.fr/
D'azur à la barre d'argent chargée de trois canettes nageant de sable, becquées d'or et posées à plomb, accompagnée en chef d'une fleur de lis d'or et en pointe d'une tour du même.
Pargny et ses hameaux appartenaient à la puissante abbaye Notre-Dame de Soissons, mais il y eut aussi des seigneurs feudataires du nom de De Pargny, dont Jacques de Pargny en 1229, dont on a oublié le blason, et dont une partie du château-fort existait encore près de l'église en 1589, pour une tour au moins. Il en subsista longtemps une plaque de cheminée portant trois fleurs de lis et la date de 1574, conservée dans la cuisine d'une ferme bâtie à l'emplacement du fort.
"C'est là qu'habitait le receveur chargé d'administrer les biens de l'abbaye de Soissons" écrit à son sujet Paul Decagny (L'Arrondissement de Péronne, 1844).
Pargny possédait, aux temps féodaux, une maladrerie qui était placée sous le patronage de la même abbaye, mais aussi des seigneurs de Falvy et de Béthencourt-sur-Somme.
Au XIVe siècle, Pierre de Béthencourt (qui portait "D'or à douze merlettes de gueules ordonnées en orle, accompagnées d'un lambel d'azur", reprises aujourd'hui par la commune de Béthencourt-sur-Somme, 80) dota l'église d'Epenancourt, village voisin, de sept muids de blé l'année.
Une tour de château-fort, des fleurs de lis, c'en était assez, sans doute, pour inspirer à date récente le blason de Pargny, qui figure aujourd'hui sur toutes les plaques de rues. La barre figure sans doute la rivière de Somme, qui longe le village à l'est avec son marais; quant aux canettes, elles trouvent sans doute leur origine dans la faune sauvage locale, à moins qu'elles ne soient issues des merlettes du bon sire de Béthencourt. Personne n'a pu nous le préciser au village.
(Jacques Dulphy)*
Eglise Saint-Sulpice
La première église en bois de Pargny datait du 13e siècle.
aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville.
Brûlée par les Allemands en février 1917, reconstruite en 1932, puis bombardée en mai 1940, ce n’est qu’en 1960 que l’Eglise actuelle fut érigée, après la mise en place d’une église provisoire sur la place du village.
Détenteur de la croix de guerre, le village rend hommage chaque année à Saint Sulpice, son saint patron. A l’intérieur, on peut admirer une pompe à incendie du 19e siècle, en cuivre et bois, sauvée de justesse chez un ferrailleur et remise à neuf au début des années 2000.
A l’extérieur de l’église subsistent les fonts baptismaux d’origine, miraculeusement conservés.
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La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant la crosse de l'abbaye de Soissons et une bordure crénelée évoquant l'étymologie la plus probable du lieu (selon René Debrie), à savoir Muro cinctus (endroit fortifié par une enceinte de murs).
Murocinctus, l'une des plus anciennes désignations, énonce un endroit fortifié par une enceinte de murs, qui devint ensuite la forteresse féodale des seigneurs.
En 1237, Simon de Vermandois, évêque de Noyon, accorda à l'abbaye Sainte-Marie de Soissons l'autel de Morchain et lui confirma la seigneurie du lieu.
En 1378, Jacques de Morchain, écuyer et prévôt de St Quentin, est dit seigneur d'un fief.
Goussencourt
était situé à l'est de Morchain.
Relevait également de Sainte-Marie de Soissons, parait avoir eu assez d'importance autrefois.
La famille de Goussencourt parait au début du XIIIème siècle, elle s'est répandue en divers lieux de la province.
de Goussencourt : d'hermines, au chef de gueules.
Dans un aveu de 1215, Ressaus de Goussencourt reconnait tenir du roi la terre de Morchain.
En 1221 Pierre de Goussencourt vend la mairie à l'abbesse de Soissons.
En 1294, on trouve Jean de Goussencourt et Agnès de Goussencourt en 1305.
Puis la seigneurie passe à la famille de Waurin.
En 1431, passe à Gérard d'Athies dit du Fay, marié à Jeanne de Soissons, qui dans un aveu de 1466 reconnait tenir une motte entourée de fossés où se trouvait le vieil chasteau de Goussencourt.
Au XVIème siècle, le manoir féodal fut remplacé par un château bâti en briques, offrant peu d'intérêt architectonique.
Au XVIIème siècle, on trouve François d'Hestrus en 1671.
L'ancien manoir a été démoli en 1854 et les caves comblées par M. O.Dersu, de Noyon, qui en était propriétaire.
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Eglise Saint-Pierre
Aquarelle d'O.Macqueron 1883-bibliothèque d'Abbeville.
L'ancienne église était du XVIème siècle, la nef fut reconstruite vers 1860.
Détruite lors de la Première Guerre.
reconstruite après guerre.
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La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, associant une francisque couronnée, symbolisant la bataille de 687, et les trois soucis des armes de la famille de Herte, seigneurs du lieu au XVIIème siècle.
Emplacement supposé de la bataille de Tertry (687), victoire de Pépin d'Herstal, duc des Austrasiens, sur Thierry III, roi de Neustrie (lutte entre le clans francs). Pépin devient maître du royaume franc. C'était le père de Charles Martel , qui donna naissance à la dynastie des carolingiens.
Au 12ème siècle, un décompte de la châtellenie de Péronne de 1214 indique que le domaine de Tertry appartient à Gilles de Marquaix.
Par un traité de 1302, l'abbé Regnault cède de nombreux droits à Hugues de Parando, visiteur général de l'Ordre du Temple qui y possédait déja des biens.
A la disparition de l'Ordre en 1311, ces biens passent aux frères de Saint-Jean d'Eterpigny.
Le Chapitre de la basilique de Saint-Quentin y avait des possessions.
A la fin du XIVème siècle, le seigneur était Guérars de Tertrych (sic) selon un document de 1372.
1640, François de Herte seigneur de Tertry et de Septoutre, se maria avec Yolande de Goussencourt.
de Herte : d'azur à trois fleurs de soucis d'or.
Au XVIIIème siècle , faisait partie du marquisat de Caulaincourt.
Le village a été rasé en 1917.
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Eglise Saint Omer
Aquarelle d'O.Macqueron 1875-bibliothèque d'Abbeville.
Fortement endommagée en 1917.
Reconstruite après guerre (photo Deroletz).
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La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Tassart en inversant les couleurs.
Au VIIème siècle appartenait au Chapitre Saint-Fursy de Péronne.
Il y eut quelques seigneurs du nom, sans grande importance.
Au début du XVème siècle, Mlle de Barleux épousa Mathieu de Fréchencourt, seigneur de Biaches.
Dès le XVème siècle, la famille de Tassart qui était seigneur de Belloy-en-Santerre, possédait également la terre de Barleux.
Jacques-François de Tassart, lieutenant-colonel au régiment du duc d'Orléans, il avait épousé Madeleine-Diane de Rouvroy en 1676, il meurt en 1692.
de Tassart : de sable, à la bande d'or chargée de trois coquilles de gueules et accompagnée d'un croissant d'argent ( armes anciennes 15ème siècle).
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Eglise Saint Médard
aquarelle d'O.Macqueron 1877-bibliothèque d'Abbeville
L'ancienne datait du XVIème siècle
Détruite comme le village pendant la Première guerre mondiale
Reconstruite dans l'entre-deux guerres
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