-
Neuilly-L'Hôpital
La commune n'a jamais porté d'armes et n'en porte pas. Ces armes aux trois aigles sont entièrement étrangères à ce village (Jacques Dulphy).
Projet de blasonnement proposé par Jacques Dulphy en associant les armes de la famille Le Moictier avec les trois roses des Gallet
En 1199, Barthélémi Fretel de Vismes, seigneur de Neuilly, donne aux frères et sœurs de l'Hôtel Dieu de St Riquier, une ferme et un bois du territoire de Neuilly.
En 1212, il donne également à l'hôtel dieu de St Riquier le bois du Halloy.
Possession de la famille Le Moictier au 16ème siècle qui la tenait de Marie de Queux, épouse de Mathieu Le Moictier, bailli de Rue.
Le Moictier : de gueules au chevron d'or, accompagné de trois gerbes de blé d'or.
D'après une pièce d'archives de 1556, Jean Le Moictier ne disposait que de ruines, car le manoir seigneurial fut brûlé par les troupes ennemies.
A nouveau saccagé lors de l'invasion espagnole qui ravagea le village en 1635.
L'édifice dut être relevé par Pierre Gallet de Sombrin, écuyer et maître des Eaux et Forêts du Ponthieu, seigneur de 1680 à 1711.
Gallet : d'azur au chevron d'or, chargé de trois roses de gueules.
C'était une belle habitation très appréciée des veneurs, à cause de la proximité de la forêt de Crécy.
En 1805, J-B Sanson de Pongerville acquit le domaine, mis en vente par les Crécy qui en avaient hérité des Bourrée.
Son fils J-B Antoine Sanson de Pongerville, académicien obscur, le céda en 1826 à Louis-Charles de Cormette, chef de bataillon sous le 1er Empire, qui avait épousé en 1786 Adélaïde Pingré de Thiepval.
de Cormette : d'azur à une épée d'argent posée en bande, la pointe en haut, la garde et la poignée d'or, et une palme de sinople passée en sautoir, accompagnés de quatre molettes d'or.
C'est Henri de Cormette (1820-1902), inspecteur général des haras, qui abandonna le vieux château au profit d'une nouvelle demeure, élevée en 1862 sur un site neuf et agrémenté d'un beau parc paysager.
Il avait épousé en 1847 Béatrice de Saint-Just.
Leur fille Béatrix, épousa en 1873 le vicomte Paul de Belleville.
De Belleville : d'azur, au sautoir d'argent, cantonné de quatre aigles du même.
Puis leur fils cadet Paul de Belleville qui épousa Marguerite de Behaguel.
C'est leur fille Edith de Belleville qui leur succéda, elle épousa le chevalier Paul de Ghellinck.
Merci à Jean-Noël Marchiset
Sur le fronton, la présence discrète d'une tête de cheval évoque la carrière de Henri de Cormette, ancêtre de l'actuelle propriétaire Mme Hugues Garin, née Ghellinck d'Elseghem.
***
Eglise Saint-Riquier
16ème siècle
-
Commentaires