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Mesnil-Martinsart
La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en associant les armes des de Blocquel de Wismes et celles des d'Haudoire, il est à noter que les merlettes se retrouvent également sur le sceau d'Eustache de Martinsart.
La commune de Mesnil-Martinsart est composée de deux agglomérations :
- le village de Mesnil, situé au nord-est
- le hameau de Martinsart, situé plus au sud-ouest.
Mesnil comme Martinsart avaient un seigneur au Moyen Âge. En 1199, par une charte, Eustache de Martinsart, donne des biens aux moines du prieuré de Lihons-en-Santerre. La seigneurie de Martinsart avait sous sa dépendance le château de Chipilly, une halle sur la place d'Albert, une partie des terres de Ville-sur-Ancre.
En 1214, dans un aveu au roi Philippe Auguste, apparait le nom de Robert-le-Grand de Mesnilio. Au xixe siècle, les vestiges d'un château-fort étaient encore visibles au lieu-dit Vieux-Mesnil.
Un poste de templiers aurait existé sur la colline située entre Mesnil et Englebelmer, au lieu-dit les Terres de Cures. Des restes de constructions souterraines ont été mises au jour en 1830 par l'instituteur du village M. Obry.
Martinsart
Les premiers seigneurs portèrent le nom comme Eustache de Martinsart au 12ème siècle.
sceau : écu à un dextrochère portant un manipule, tenant une fleur de lis, accompagné de sept merlettes en orle.
A la fin du 16ème siècle, le seigneur est Jean de Pas de Feuquières, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi Charles IX, gouverneur de Roye.
de gueules, au lion d'argent armé de sable.
En 1730, Daniel Le Boistel (mort en 1763).
La seigneurie passe à Louis-Balthazar d'Haudoire du Pillon, qui sera le dernier seigneur, parti pour l'émigration, ses biens furent confisqués et vendus.
d'Haudoire : d'azur, à un dextrochère (main) issant d'une nuée du même et tenant une épée en pal, adextrée d'un lion du même et accompagné en chef de deux têtes de lion; le tout d'argent.
A son retour, il avait pu les récupérer grâce à Etienne Mansart, laboureur, déclaré adjudicataire en l'An II, il était l'un de ses proches parents.
Le château a été bâti en 1813.
Avant la Première Guerre mondiale, Camille de Wazières (1884-1938) fit construire son haras de pur-sang trotteurs.
Mesnil
A la fin du 17ème siècle, André-Louis de Valicourt, commissaire provincial des Guerres à Valenciennes, possédait la terre, il décède en 1735.
d'azur, au lis de jardin terrassé d'argent et accosté de deux lièvres courant du même, au franc canton d'hermine.
C'est son petit-fils Maximilien (1729-1787), échevin à Douai, qui fit construire le château peu après son mariage avec Marie-Madeleine de Calonne, célébré en 1753.
Mis en vente en 1775, il trouva preneur avec le baron Eugène de Blocquel de Wismes en 1777, et s'y installa.
d'argent à la croix d'azur, à l'écusson d'argent chargé d'un chevron de gueules, accompagné de trois merlettes de sable.
Il mourut en 1784 à Paris, son épouse Marie-Jeanne de Rougé en fit disperser le mobilier.
Leur fils Alexis ne s'intéressa pas beaucoup à sa terre picarde, il fit une belle carrière de député et de préfet.
Acheté en 1831 par Hippolyte Trannoy, puis en 1835 par Frédéric Rossignol, notaire à Péronne.
Le chateau fut restauré en 1858 par les Duthoit.
Remis en vente, il fut acquis en 1892 par le vicomte Théodore de Guillebon quelques mois avant son mariage avec Cécile de Gouy.
de Guillebon : d'azur, à la bande d'or accompagnée de trois besants d'or, 2 en chef et 1 en pointe.
La guerre de 1914-1918 ravagea entièrement le domaine, le vicomte s'installa à Marieux et fit reconstruire les bâtiments d'exploitation.
Après sa mort en 1927, sa veuve vendit l'ensemble au baron de Laage de Bellefaye qui fit construire sur les fondattions de l'ancien château une maison inspirée du style normand.
la grille du château avec le monogramme FR que le notaire Frédéric Rossignol avait fait installer en 1835, et la nouvelle habitation.
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