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Guyencourt-sur-Noye
La commune ne possède pas de blason officiel
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en associant les merlettes des armes des Ducrocquet avec la symbolisation de la rivière Noye, composante du nom.
En 1716, la marquise d'Annebaut née Gouffier et sa soeur la marquise d'Epagny, vendent à Firmin Ducrocquet, moyennant 117.000 livres, les terres et seigneuries de Guyencourt et d'Estrées avec la maison dite d'en-bas, chef-lieu de la première seigneurie.
Issu d'une ancienne famille de l'échevinage d'Amiens, l'acquéreur est subdélégué de l'intendant de Picardie et occupera pendant 45 ans la charge de conseiller au bailliage.
Né en 1702, son fils Firmin-Antoine est reçu en 1723 conseiller-secrétaire du Roi, maison et couronne de France et de ses finances, trois ans plus tard il épouse Marie-Madeleine Pingré, dame de Saveuse.
Pingré : d'argent à un pin arraché de sinople, fruitté d'or.
Il agrandit son domaine et fait entreprendre la construction du château, vraisemblablement ralentie après la mort de sa femme, survenue prématurément en 1736.
Il devint maire d'Amiens de 1755 à 1757, il meurt en 1773.
Son fils Antoine, garde du corps du Roi à la compagnie de Luxembourg, émigra et vit son domaine saisi.
côté parc
A son retour, il en reprend pourtant possession, mais s'en sépare finalement en 1822.
L'acquéreur est le comte Adrien de Rougé qui s'y installe avec son épouse Caroline de Forbin d'Oppède, frère cadet du marquis de Rougé qui tient le château de Moreuil, il est député de la Somme en 1815-1816 puis en 1827 avant de devenir Pair de France, il meurt en 1838.
de Rougé : de gueules à la croix pattée d'argent.
de Forbin d'Oppède : d'or au chevron d'azur, accompagné de trois têtes de léopard de sable, arrachées, armées et lampassées de gueules.
Le domaine est demeuré ensuite dans sa descendance.
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Eglise Saint Firmin-le-Confesseur
Le choeur gothique est du début du XVIème siècle, la nef est reconstruite en 1860
Merci à Jacques Hebert
Merci à Jean-Noël Marchiset
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