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Gapennes
D'argent à l'écusson d'azur, accompagné de six billettes de même.
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Ce sont, telles, les armes de la famille De Gapennes, qui posséda la seigneurie éponyme depuis Hugues de Gapennes, premier connu du nom en 1100 (il fut alors témoin d'une charte) jusqu'à Jean de Gapennes, écuyer, capitaine de Dourdain (35), seigneur de Gapennes jusqu'en 1460.
Aléaume de Gapennes trouve la mort à Azincourt en 1415.
Le fils de Jean, Antoine, conseiller et chambellan du roi, n'est plus seigneur de Gapennes, mais seigneur de Thanny et d'Angres (62). Son fils Charles de Gapennes (ou: de Gaspannes) , dernier du nom, était seigneur d'Haravesnes (62), de Brailly (80) et de La Ferté-lès-Saint-Riquier (80) en 1507.
René de Belleval (Nobiliaire du Ponthieu, tome II, 1864) précise que cette famille "disparut vers les premières années du 16e siècle". Il ajoute qu'il n'a pu en retrouver les armoiries. Riestap (Armorial général, 1884, tome I) les blasonne pourtant : d'argent à un écusson d'azur en abîme, accompagné de six billettes du même, rangées en orle. Ce sont ces armes qui sont aussi connues aujourd'hui pour la commune de Gapennes. (Jacques Dulphy)
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Le village fut brûlé par les Impériaux en 1534.
Au XVIIème siècle Jacques de Gaillard, seigneur de Séronville, avait acquis d'Henri de Conflans la terre qui portait probablement encore les traces des exactions commises par les Espagnols.
Gaillard de Boencourt : d'azur à un chevron d'argent, accompagné de trois croix pattées de même.
Son fils Charles Gaillard, conseiller au Présidial d'Abbeville, épousa en 1709 Marie-Anne Sanson, il meurt en 1730.
château en 1865
Son fils Louis fit construire le château, comme le rappelait la présence de ses armes sur la grille au côté de celles d'Adélaïde Fouger d'Escures, qu'il avait épousé en 1741, lieutenant des maréchaux de France à Clermont, il assista en 1750 à la bénédiction des cloches de l'église.
Il se défit cette même année du domaine au profit de Marc-Antoine de Carpentin, famille du Ponthieu, époux de Marie-Marguerite de Buissy, il était en 1770 commandant de bataillon au régiment de Bassigny, il ne dut habiter le château que très épisodiquement et meurt en 1807.
De Carpentin : d'argent à trois fleurs de lis au pied coupé de gueules.
Leur fille Marie-Françoise épousa son cousin Jean de Carpentin, mousquetaire de la Garde du Roi, et mourut âgée en 1835 à Abbeville.
Jules de Carpentin, lieutenant-colonel de cavalerie, conseiller général puis député en 1840, laissa le domaine à son neveu le comte François-Aloph de Louvencourt, lieutenant de louveterie en la forêt de Crécy.
Il vendit le château en 1869 pour s'installer à Quesnoy sur Airaines, et mourut six ans plus tard à Seux.
L'acquéreur fut Louis-François Lefebvre qui est l'ancêtre de Louis Lefebvre, le restaurateur du château après les bombardements de la dernière guerre et de M.Patrice Lefebvre qui y a créé des chambres d'hôtes.
Par APictche —
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Église Notre-Dame-de-l'Assomption : reconstruite une première fois vers 1700, elle subit plusieurs effondrements. Refaite en brique au xxe siècle, son clocher semble indépendant. Sous cette église, une vaste carrière, composée de trois rues principales et 42 chambres, a été creusée. Ces carrières dont l'accès a été oublié ont servi de refuges pour les habitants au cours des différentes guerres.
Ancienne église en 1857
église actuelle Par APictche —
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