• Froyelles

    Froyelles

     

    http://armorialdefrance.fr/

     

    De sinople à trois écots posés en fasce et enflammés d'or.

     

    Création Jacques Dulphy et Daniel Juric.
    Adopté en novembre 2012.

    Tenant compte du fait que Foyelles (qui s'est écrit Froïères jusqu'au XVIe siècle) tire sans ambiguïté son nom des "froyères", ou terres défrichées, essartées près d'une forêt (ici, celle de Crécy) au Moyen Âge, et que le village est composé de trois lieux habités: Froyelles, Le Préel et La Hayette, l'emploi des "écots" semblait s'imposer. Au nombre de trois, ils symbolisent les trois composantes de la commune actuelle. Le sinople (vert) évoque les champs gagnés sur les bois, et les écots enflammés évoquent donc l'essartage au cours duquel on brûle le bois irrécupérable. L'écot, ancienne et élégante figure héraldique, est une branche d'arbre dont on a coupé les tiges et les feuilles. Il est représenté tel qu'un tronc noueux.
    Froyelles n'a jamais porté blason. De plus, aux temps féodaux, tous les seigneurs du lieu ont été insignifiants et se sont évertués à revendre leur fief pratiquement de génération en génération. Il n'était donc pas possible de s'inspirer de leurs armes pour la création du blason communal.
    (Jacques Dulphy)

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    Mentionné dans un aveu de 1379, le manoir fut probablement détruit au cours de la guerre de Cent-Ans et plus certainement  en 1635 par les Espagnols.

    Confisquée en 1423 sur Pierre de Ponches, qui la tenait depuis 1420, par le duc de Bedford, régent du royaume franco-anglais, la seigneurie fut remise à Renaud de Haucourt.

    Elle passe en 1433 à Pierre De Lattre, lieutenant-général d'Abbeville.

    En 1460, Jeanne de Lattre épouse Jean de Blottefière.

    Puis sa famille jusqu'en 1570 quand Jeanne de Blottefière épouse Antoine d'Aigneville.

    En 1598 Hélène d'Aigneville épousa Antoine de Boubers.

    Début du 17ème siècle, Antoine II de Jacomel, juge royal à Abbeville, marié en 1611 à Jeanne de Verduzan, il décède en 1660.

    Froyelles

    de Jacomel : d'argent, à trois feuilles de vignes de sinople; au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.

    Puis son fils Nicolas de Jacomel qui épouse en 1651 Catherine de Prévost.

    Il laisse la seigneurie en 1713 à Louise-Catherine de Verduzan, épouse de Claude-François de Saisseval.

    Froyelles

    de Saisseval : d'azur à deux bars adossés d'argent.

    Puis Claude-Jean-Baptiste de Saisseval, guidon des gendarmes écossais, il vend peu avant sa mort en 1756, à André Dupuis de Beauregard,officier de la vénerie du Roi, époux de Thérèse de Boubers, il meurt en 1786.

    Pierre-Nicolas Dupuis épousa en 1826 Marie-Augustine Danzel d'Aumont et s'installa à Froyelles, il fait élever le corps central du château vers 1830.

    Sa fille Marie-Eugénie-Charlotte  lui succéda et épousa en 1846 Pierre-Eugène Desjardins (mort en 1879).

    Le château actuel date du 16ème, 18ème et 19ème siècle.

    Froyelles

    Froyelles

     

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    Eglise Saint Pierre

    18ème siècle.

    Ancienne chapelle du château.

    Froyelles


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