• Douilly

     

     

     

    Douilly

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     D'or fretté ondé d'azur; au chef parti d'argent et de gueules chargé de trois besants brochant de l'un en l'autre.

     

    Création Catherine Gru, vers 1990.


    Le chef évoque la famille Lallier du Fayet, anciens seigneurs (D'azur, à un hallier d'or, au chef cousu de gueules chargé de trois besants d'or). Au début du XVIIe siècle, la seigneurie appartenait à Tobie de Lallier, qui demeurait au château de Douilly. Après lui, le domaine fut divisé et on voit apparaitre en 1664, Robert de Lallier, puis en 1673 Gabriel de Lallier de Fayet, qui fit enregistrer ses armes avec celles de son épouse par d'Hozier en 1700.
    Les De Sons, ou De Moy de Sons possédaient l'autre moitié de la seigneurie en 1628. En 1685, est noté Charles-Marius de Sons, puis vient Jean de Sons, chevalier, qui mourut en 1738 et fut inhumé dans l'église. Charles de Moy de Sons, était encore seigneur en partie ; son fils Louis de Moy de Sons mourut en 1785 au château de Douilly. Les Moy de Sons portaient de gueules fretté d'or de six pièces, au franc quartier d'azur chargé d'une anille. D'or fretté d'azur constitue les armes de la famille d'Englebelmer, famille picarde qui n'a jamais possédé la seigneuries de Douilly.
    (Jacques Dulphy)

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    Mairie de Douilly (photo : Philippe Renaud)

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    La seigneurie était un fief particulier de la toparchie de Ham qui fut successivement  divisée entre les descendants des châtelains de cette ville.

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    de Ham : d'or à trois croissants de gueules

    Une forteresse féodale s'élevait au sud du village, sur une motte, dont l'existence est signalée dès 1145.

    Vers 1340 Hector de Ham, fils de Jean IV, en était le seigneur, cependant ce domaine ne leur avaient point toujours appartenu, ou du moins ne le possédaient qu'en partie.

    En 1427, les seigneurs, notamment Charles de Douilly, sont cités par Monstrelet au nombre des capitaines attachés au service du duc de Bourgogne.

    Le château-fort subsistait encore à la fin du 15ème (1472), mais il fut complètement rasé en 1628 et reconstruit peu après.

    Au début du 17ème siècle, la seigneurie appartenait à Tobie de Lallier, seigneur d'Osquèques, qui demeurait au château de Douilly, il épousa Elisabeth de Mague en 1601.

    * Après lui, le domaine fut divisé et nous voyons apparaitre en 1664, Robert de Lallier, puis en 1673 Gabriel de Lallier de Fayet, qui avait épousé Charlotte de Clesson de Bellangault, avec qui il fit enregistrer ses armoiries par d'Hozier en 1700.

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     Lallier de Fayet : d'azur à un alisier arraché d'or, au chef cousu de gueules, chargé de trois besants d'or.

    Clesson de Bellangault : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois blaireaux passants d'argent, deux en chef, un en pointe.

    Il eut pour successeur N.de Lallier de Fayet, vers 1740, qui laissa son héritage à la famille de Guébriant de Fayet, que nous trouvons mentionnée dans un plan terrier de 1779.

    * L'autre moitié du domaine était attribuée à François de Sons en 1628. 

    Puis Charles Marain (Marius) de Sons, qui vivait en 1685, et Jean de Sons, chevalier, qui mourut en 1738 et fut inhumé dans l'église.

    La seigneurie subit une nouvelle mutilation; elle fut partagée entre Philippe Langlois de Brouchy et Charles de Moy de Sons, ce dernier avait épousé Gabrielle-Angélique Dericlot et eut deux enfants.

    Louis de Moy de Sons mourut en 1785 au château de Douilly et fut inhumé dans le caveau sépulcral, Marie-Anne suivit son frère en 1790.

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    Moy de Sons : de gueules fretté d'or de six pièces, au franc quartier d'azur chargé d'une anille.

    Les héritiers vendirent le château et la seigneurie à Jean-Baptiste Petit, négociant à Saint-Quentin, il ne put jouir paisiblement de son acquisition car la Révolution vint le frapper brutalement, il fut contraint en 1793 de remettre tous les titres et papiers concernant cette suzeraineté.

    Sa fille Elise transporta le domaine dans la famille de Roucy par son union avec Celeste-Marie de Roucy en 1813.

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    Pendant une grande partie de la guerre, la commune est occupée par l'armée allemande dès octobre 1914, l'occupant détruit le village en 1917 lors de leur retrait.

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    Prieuré de Margères

    Serait la prononciation picarde de Margelles.

    Fondé suite au don du châtelain de Ham Odon 1er à l'abbaye d'Arrouaise, il passa au 16ème siècle à l'abbaye de Corbie.

    Prieuré conventuel, communauté de femmes de 1093 à 1258, suite à un différend entre les soeurs et la population des villages avoisinants concernant les prés, il fut incendié.

    En 1552, les troupes du comte de Roeulx ravagent les lieux.

    Transformé en ferme ou cense, fut longtemps occupée par la famille Musart.

    A la Révolution, tous les biens furent vendus par la nation, on y voit encore quelques restes d'une ancienne habitation des Templiers.

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    en 1886

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    Eglise Saint Etienne

    Une église est déja signalée en 986 sur un diplôme du roi Lothaire donnant la redevance à l'abbaye Saint Eloi de Noyon.

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    en 1886

    Elle a beaucoup souffert pendant la Première Guerre, brûlée de l'intérieur en 1917,le clocher résista, le transept sud date du 15ème siècle.

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    Reconstruite en 1929.

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