• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Proposition de blason proposé par Jacques Dulphy, écartelant les armes des familles de Damiette, de L'Estoile, Le Roy de Saint-Lau et Vaillant de Favières.

    Agenvillers

     

     

    La seigneurie était tenue d'Ailly-le-Haut-Clocher.

    En 1408  le seigneur est Bertrand de Neuville, dit Désiré.

    En 1480 Jean de Damiette

    Agenvillers

    d'argent, au chevron de gueules soutenu d'une épé haute du même.

     

    En 1587 Nicolas de L'Estoile

    Agenvillers

     

    D'azur à trois molettes d'or dans les trois premiers cantons et au besant du même dans le quatrième canton.

    Puis Marguerite de L'Estoile qui épousera Maximilien Le Roy de Saint-Lau, conseiller du roi, lieutenant-général en la sénéchaussée de Ponthieu.

    Agenvillers

    Le Roy de Saint-Lau : D'azur à trois écussons d'or chargés chacun d'une croix pattée et alésée de gueules.

    En 1610, son second fils Claude Le Roy de Saint-Lau, conseiller du roi et grenetier au grenier à sel d'Abbeville, c'est à lui que l'on attribue la construction du château vraisemblablement au lendemain du sac du village par les Espagnols en 1635.

    Agenvillers

    restes du vieux château.

    En 1660, Marie Le Roy de Saint-Lau épouse de Claude Vaillant, seigneur de Favières.

    En 1691, Philippe Vaillant de Favières, conseiller du roi et magistrat en la sénéchaussée de Ponthieu.

    Agenvillers

    d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules.

    En 1728, Marie-Gertrude Vaillant apporta en mariage les terres de Genvillers (sic) et de Favières au marquis François-Joseph de Licques, maïeur d'Abbeville en 1748.

    En 1759, le comte André-Marie de Licques.

    Agenvillers

    de Licques : Bandé d'argent et d'azur, à la bordure de gueules.

    A la suite de legs ou de ventes, la terre échut à Ernestine Jourdain de Prouville qui, en 1829 l'apporta en mariage à Thomas-Charles Le Febvre du Grosriez, conseiller général et député d'Abbeville sous la Seconde République.

    Ce sont eux, selon toute vraisemblance, qui ont fait élever la gentihommière actuelle.

    Agenvillers

    photo: APictche

    Après la mort de Mme du Groriez en 1888, Mmes de Genlis et de Guémy, ses filles, se défirent du château au profit de Louis Lefebvre qui vint s'y retirer.

     

                                                               *

                                  Eglise Notre-Dame de l'Assomption

    L'église d'Agenvillers, dont la construction remontait pour le moins au XVIe siècle, fut dévastée comme l'ensemble du village par les armées espagnoles en 1635. Elle fut restaurée par la suite et reçut un riche décor mobilier au XVIIIe siècle.

    Agenvillers

    en 1865 dessin de L.Gillard

    Agenvillers


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  • Ponthoile

     

    http://armorialdefrance.fr/

    D'or au sautoir engrelé de sable, cantonné en chef d'une étoile du même

     

    .
    Ce blason copie celui de la famille De Saint-Blimond (d'or au sautoir engrelé de sable), originaire du village de Saint-Blimont, dans le Vimeu, dont elle a toujours donné les seigneurs.

    Ponthoile


    Le blason de Ponthoile ajoute une étoile de sable en chef, en brisure, tandis que la commune de Saint-Blimont en inverse les couleurs.
    La seigneurie principale de Ponthoile, en Ponthieu, était tenue du roi.
    Deux seigneuries secondaires existaient: une dont les possesseurs avaient le titre de "seigneurs de Ponthoile", l'autre, simple fief comprenant notamment un moulin à vent.
    Les premiers "seigneurs de Ponthoile" connus furent d'abord les porteurs du nom, aux XIIIe et XIVe siècle.
    Puis ce furent les De Saint-Blimond, par mariage vers 1380 de Jehanne de Ponthoile avec Bar de Saint-Blimond, écuyer.

    Ces De Saint-Blimond, d'une branche cadette de ceux du Vimeu, tinrent la seigneurie de Ponthoile durant six générations; elle fut portée aux Du Caurel par le mariage vers 1592 de Marie-Marguerite de Saint-Blimond, dame de Sailly, de Flibeaucourt et de Ponthoile, avec le chevalier Jacques (ou Jehan) du Caurel. En 1619 Marie du Caurel épouse Charles de Monchy, baron de Visme. Cette famille gardera la seigneurie jusqu'à la Révolution.

     

    Ponthoile

     

    Ponthoile

    de Monchy : de gueules à trois maillets d'or.

    *

    Eglise Saint Pierre

     le village avait son église avant l´an 1200 ; elle fut brûlée une première fois en 1345 lors du passage des Anglais au cours de la bataille de Crécy. En 1778, la paroisse fut séparée de Forest-Montiers : l´église située au centre du cimetière fut démolie et reconstruite à son emplacement actuel dans les années 1830. Elle devint trop petite pour une population de plus de 100 âmes. Située au centre du cimetière, l´église présentait alors l´aspect d´une grange en ruine couverte en chaume. Elle fut détériorée au cours des siècles par deux incendies. 

    Il est décidé en 1836 de la démolir et de construite un nouvel édifice en brique.

    Ponthoile

    en 1850.

    Ponthoile


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy s'inspirant de la légende de Saint-Honoré, natif du village avec une des molettes d'éperon de la famille Truffier.

    Port-le-Grand

     

    Au début du 6e siècle, Aymeric, l´un des premiers comtes du Ponthieu, fait sa résidence à Port-le-Grand, où naît son fils, saint Honoré, évêque d´Amiens en 554 (ou 566). Peu après sa mort (au début du 7e siècle), une abbaye de Bénédictines est élevée près du rivage de la Somme. Ce monastère, dans lequel séjourne sainte Austreberthe, se trouvait au lieu-dit « le Chantier ». Pillé et incendié au 9e siècle par les Normands, attirés dans le Ponthieu par les nombreuses abbayes fondées par les rois francs, il est transféré à Montreuil au 11e siècle.

    Port-le-Grand

    Pendant la Guerre de Cent Ans (1346), le village est fortement ravagé par les Anglais en raison de sa position stratégique. Il reste relativement miséreux jusqu´en 1713. C´est alors qu´un négociant abbevillois, Plantard, fait revivre le commerce maritime abbevillois. Port-le-Grand en profite largement puisque les navires viennent y chercher les cargaisons de bois. Avec la création du canal, dont les travaux débutent sous Napoléon Ier et s´achèvent sous Charles X, les eaux se retirent et la vallée se trouve recouverte par les limons. La construction de renclôtures empêche alors définitivement les eaux de la baie d´atteindre Port-le-Grand, mettant fin à l'activité du port.

    La seigneurie appartenait au Roi avec 6 fiefs, qui au 18ème siècle étaient réunis dans les mains des mains des Chartreux d'Abbeville.

    La réunion de ces fiefs consistait en une maison seigneuriale et 300 journaux de terres labourables.

    Le principal de ces fiefs, celui qui avait pour chef-lieu la maison seigneuriale eut pour seigneurs :

    Jean de Contes, écuyer, y demeurait en 1380 et son fils Mathieu en 1400.

    Port-le-Grand

    d'argent au créquier de gueules (gouache de Marcel Stiennon 1975)

    Philippe de Waencourt en 1450.

    au 16ème siècle, la famille Truffier, en 1566 Jacques Truffier épouse Marie Le Clerc.

    Puis son fils Louis Truffier qui épouse en 1606 Louise de Gourlay.

    Et en 1627, François Truffier qui épouse Jeanne Maillart.

    Port-le-Grand

    Truffier : de gueules, à trois molettes d'éperon d'or.

     

    Bonnance

    Possession de l'abbaye de Valloires depuis le Moyen-Âge, le domaine fut déclaré "bien national" à la Révolution et mis en adjudication.

    Le 20 mai 1791 il est attribué à Pierre Hecquet d'Orval, issu d'une famille de marchands-cordiers.

    Port-le-Grand

    Hecquet d'Orval : de gueules, à un pélican avec sa piété d'argent, au chef de même chargé de trois croisettes de gueules.

    Son fils Jean-Pierre Hecquet d'Orval épousa en 1812 Aminthe Cabanis, fille d'un célèbre médecin , il ne dut s'intéresser à Bonnance qu'après 1823.

    Il fit reconstruire les bâtiment d'exploitation, le château était une demeure aux lignes simples.

    Port-le-Grand

    C'est seulement à la fin du siècle que d'importants travaux vinrent lui donner une allure plus riche.

    Une seconde transformation eut lieu en 1928 après le mariage d'Honoré Hecquet d'Orval et d'Annette Le Pelletier, celle-ci fit remodeler le château dans un goût pittoresque.

    Port-le-Grand

    Occupé en 1940 par un haut état-major allemand, il eut le triste privilège d'héberger Hitler le jour de Noël.

    Port-le-GrandPort-le-Grand

     

    Vendu en 1965 à un marchand de biens lillois G.Braern, d'importantes coupes d'arbres ont eut lieu en 1974, surprès de 200 ha, dans la hétraie plantée 1 siècle auparavent.

    puis acquis en 1989 par M.Jean-Pierre Decarne.

    Quant au bois de Bonnance voisin, il abrite la maison carrée, élevée en 1880 par Emile Hecquet d'Orval, ami de Boucher de Perthes.

    La demeure passe pour être élevée à l'emplacement d'une abbaye de Bénédictines, élevée vers 650 près du rivage de la Somme. Ce monastère, dans lequel séjourna sainte Austreberthe. Pillé et incendié au 9e siècle par les Normands, il ne fut pas relevé mais transféré à Montreuil au 11e siècle.

    Port-le-Grand

     

    *

    Eglise Saint Honoré

    La nef et le choeur sont romans, restaurée de nombreuses fois, notamment au 16ème siècle.

    Port-le-Grand

    dessin de 1851 (Bacquet)

    Port-le-Grand

    début 20ème siècle.

    Port-le-Grand

     

     

     

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec la tour de l'ancien château et la motte féodale du bois de la Garenne qu'encadrent les armes des familles de Gourlé, de Belloy et de Beuzin.

    Le Titre

     

    Le château du Titre était considérable et il était commandé par des châtelains nommés par le roi, par une ordonnance de 1413 Charles VI fixa les gages du capitaine du château.

    Il se trouvait dans le bois de la Garenne, on en reconnaissait encore les vestiges assez modestes, fossés, motte et restes de maçonnerie....

    Le TitreLe Titre

     

     "Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

     

    La seigneurie et la châtellenie relevaient du roi.

    * Châtellenie 

    En 1397 Martin de Drucat

    En 1467 Nicolas Gourlé et ses descendants jusqu'en 1555.

    Le Titre

    d'argent, à la croix ancrée de sable.

    Puis  Hugues de Belloy et Jean de Belloy en 1594, capitaine et gouverneur du Crotoy, qui transmit sa charge à son gendre Antoine de Beuzin en 1630.

    Puis sa descendance.

    Le Titre

    De Beuzin (Picardie) : d'azur au chevron d'or accompagné de trois trèfles du même soutenus chacun d'un croissant aussi d'or ; au chef du même, chargé de trois croix recroisettées de gueules.

    .

    Le Titre

    de Belloy : d'argent, à trois fasces de gueules.

    * La seigneurie

    En 1380, Jean de Limeu dit Lescot, seigneur en partie.

    En 1420, Jean de Caumaisnil, sénéchal du Ponthieu.

    En 1540, Jean Ballen accquit des Boufflers plusieurs fiefs nobles, conseiller en la Sénéchaussée de Ponthieu, échevin d'Abbeville en 1542.

    Le Titre

    Ballen de Gorenflos : de gueules, au chevron d'or accompagné de trois trèfles du même.

    Ses deux fils n'ayant pas eu de postérité, ce sont les descendants de sa fille, Catherine Le Sage, qui héritèrent de l'ensemble de ses biens à la fin du siècle.

    En 1597, Antoinette Le Sage, dame du Titre, épousa Claude de Cacheleu, capitaine de Saint-Riquier.

    Le Titre

    de Cacheleu : d'azur, à trois pattes de loup d'or.

    Puis leur fils François, qui entra en religion à St Riquier.

    En  1765, son cousin François-Léonor de Belloy, capitaine de cavalerie, en hérite et fait construire le château, demeure sobre et classique.

    Déclaré bien national à la Révolution et vendu par adjudication, le domaine passe au début du 19ème siècle aux de Valanglart qui transformèrent le château peu après 1830.

    Le Titre

     

    Acquis en 1890 par Stéphane de Witasse-Thézy.

    Le Titre

    Il appartient ensuite à la famille d'Hautefeuille.

    Le Titre

     

    de nos jours (photo : A.Pictche)

     

    Il existe également un autre château dit de la Garenne du 19ème.

    Le Titre

    Photo : A.Pictche

    *

    Eglise Saint-Pierre 

    début 19ème siècle.

     

    Le Titre

     en 1855 ( "Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

    Le Titre

    en 1865 ( "Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

     


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  •  

    Saigneville

    Tiercé en pairle renversé: au 1er de sinople à quatre roseaux à massettes d'or, au 2e d'or à trois quintefeuilles d'azur, au 3e d'azur à deux fasces ondées d'argent et à l'ancre de sable brochant sur les fasces.

     

    Création Jean-François Binon.
    Adopté en juillet 2021.

    Les roseaux évoquent le nom de la commune (ville de roseaux), les quintefeuilles d'azur rappellent la culture du lin, les fasces représentent la Somme qui arrose la commune et l'ancre, le canal qui traverse la commune.

                                                     * 

     

    La seigneurie relevait de la châtellenie de Gamaches, ses coutumes furent rédigées en 1507.

    Il y avait au Moyen-Âge un château-fort connu sous le nom de "Bastille".

     

    En 1345, on trouve comme seigneur, Guillaume de Caïeu, sire de Longvillers.

    En 1378, Lancelot de Caïeu, sire de Longvillers, jusqu'en 1399.

    Saigneville

    de Caïeu : Parti de gueules et d'argent, à la coix ancrée de l'un en l'autre.

    En 1507, Marguerite de La Trémoille

    En 1533, Antoine d'Ailly, baron de Picquigny.

    Saigneville

    d'Ailly (ancien) : de gueules, au chef échiqueté d'argent et d'azur de trois tires.

    En 1598, Philibert-Emmanuel d'Ailly vend à Antoine de Monthomer, qui donne la seigneurie en 1600 à son épouse Catherine de Belleval, vicomtesse de Saigneville.

    Saigneville

    de Belleval : de gueules, à la bande d'or sur un semé de croix recroisettées au oird fiché de même.

    Elle épouse en secondes noces Antoine de Bacouel en 1625.

    Puis leur fils César de Bacouel, chevalier, vicomte, en 1666.

    Saigneville

    de Bacouel : de gueules, semé de croisettes recroisetées d'argent, à deux bars adossés du même brochant.

    Sa veuve se remarie à M.de Saint-Blimond et laisse en 1689 au seul survivant de son premier mariage, Philippe de Bacouel, à condition que celui-ci laissera après-lui aux enfants nés de son second mariage.

    En 1692, on trouve donc Claude de Saint-Blimond, mestre de camp de cavalerie, puis en 1743 Jacques-Louis, marquis de Saint-Blimond.

    Saigneville

     d'or, au sautoir engrelé de sable.

    Saigneville

    photo Marie51

                                                               *

                                                 Eglise Saint Fuscien

    La charpente de l’église date de 1492. Les murs sont en craie taillée et la base en silex et tuf. Les contreforts sont coupés à mi-hauteur par un bandeau, restaurés en briques et recouverts d’ardoises. Petite fierté locale à noter : le pignon occidental de cet édifice est surmonté d’un campenard où s’abrite une cloche remarquable de quatre-vingt-dix centimètres, datée de 1579 et réalisée par Ancel Gourdi, elle est classée à l’inventaire des Monuments Historiques en 1912. Cette cloche porte une inscription dédiée au Chatelain de Vignacourt et Madame Suzanne sa sœur. 

    Saigneville

    Saigneville


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