• La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    projet de blason de Jacques Dulphy reprenant en parti les armes des Caulaincourt et celles des de Pingré

     Guignemicourt

    Il a existé un premier château dont les vestiges se situeraient sous la propriété des Nicolaÿ, face à la mairie.

    Le protestant Robert de Caulaincourt, époux de Renée d'Ailly, dame de Guignemicourt et Domqueur, fut seigneur de 1571 à 1687.

    Guignemicourt

    de Caulaincourt : de sable au chef d'or 

    Ce château fut offert aux Pingré de Guimicourt qui furent seigneurs de 1687 à 1789.

    Guignemicourt

    Pingré de Guimicourt : d'argent à un pin arraché de sinople, fruité d'or.

    Les calvinistes s'y assemblèrent en 1603, puis les Espagnols le brûlèrent le 21 mai 1636.

    Il demeura longtemps la résidence des seigneurs du lieu.

    On distingua Louis Pingré de Guimicourt (1625-1697) qui épousa en 1651 Charlotte-Elisabeth de Sachy.

    Louis-Pierre-Jean Pingré de Guimicourt (1724-1812), capitaine de cavalerie, épousa Sophie Aliamet de Métigny.

    L'actuel château fut édifié en 1888, date inscrite au fer rouge sur la charpente, par la famille de Maulde, qui n'y habitèrent pratiquement pas, aussi fut-il laissé longtemps à l'abandon.

    Guignemicourt

    de Maulde : d'or, à la bande de sable frettée d'argent.

     

    Guignemicourt

    Au décès d'Adrien de Maulde, son épouse Marie-Louise de Maillart de Landreville, dont il s'était séparé, vend le domaine à un industriel François-Jean-Baptiste Weisenburger.

    Puis son fils Jean-Marc Weisenburger.

    Depuis 2018, il est la propriété de Roland Ternisien.

    Guignemicourt

    merci à J-N Marchiset

    L'ancienne chapelle sépulcrale des familles de Guimicourt et de Maulde derrière l'église est à l'abandon,plus de toiture et envahie par la végétation, on y trouve des pierres tombales marquées des blasons familiaux.

    Guignemicourt

    Guignemicourt

     

    Blason des de Pingré et d'Aliamet

     

                                       Eglise Notre-Dame de la Nativité

                                                   17 et 18ème siècle

    Guignemicourt

    En 1871

    Guignemicourt

     

    Guignemicourt

    Guignemicourt

     

    Blasons dans l'église


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  • Saint-Gratien

     

    http://armorialdefrance.fr/

     

     

    Écartelé: au 1er d'argent, au buste de saint Gratien de carnation, d'azur, paré de gueules, chevelé et barbé de sable, auréolé d'or, au 2e d'argent à trois lions de sable, au 3e d'azur à trois fleurs de lis d'or, au 4e d'or à trois noisettes d'argent, renversées posées en barre, involucrées et tigées de sinople; à la fasce de gueules chargée de l'inscription "Saint Gratien" en lettres onciales de sable brochant sur la partition.

    ***

    Au début des années 1980, sous le mandat de Guy Liénart, maire, et à son initiative la municipalité de Saint-Gratien a marqué les plaques de rues qu'elle posait pour la première fois, d'un blason créé et adopté pour la circonstance.
    En 2012, il ne reste qu'une plaque de cette première série; elles ont toutes été remplacées il y a quelques années par des plaques émaillées bleues, sans ce blason qui ne manquait pourtant pas d'intérêt.

    Saint-Gratien


    Ce blason est composé en écartelé. Au II figurent trois lionceaux et au III trois fleurs de lis, les uns et les autres empruntés au blason de la province de Picardie. Les I et IV évoquent le personnage de saint Gratien. Une tradition prétend que Gratien, berger du pays, fut arrêté et décapité en 303 par des Romains pour avoir refusé d’adorer les idoles païennes; on l'enterra dans le village et on planta sa houlette de coudrier sur sa tombe. En une nuit, elle prit racine, et devint un beau buisson de noisetier. La même légende, qui possède quelques variantes, prétend que chaque année dans la nuit de la Saint-Gratien (21 octobre), les noisetiers du village donnent des fruits de la couleur du sang. Ainsi, on a figuré sur le blason le buste de Gratien, ainsi que trois noisettes.
    (Jacques Dulphy)

    ***

    Le château était le siège d'une seigneurie appartenant à la famille de Saint-Gratien, puis à deux familles échevinales d'Amiens, les de May au XVème siècle et les Saint-Delis au XVIème siècle par le mariage de Marie de May avec Antoine de Saint-Delis.

    Saint-Gratien

    Saint-DelisDe sinople, à un épervier d'argent, becqué et membré de gueules, tenant dans ses serres une perdrix d'or.

    L'ancien maison seigneuriale fut élevée au XVIIème siècle par les de Saint-Delis, il n'en subsiste plus que belles dépendances.

    Saint-Gratien

     

    Saint-Gratien

    Colombier et dépendances du XVIIème .

    Il devint ensuite la propriété des Hirzel, protestants suisses, dont était issu le général Salomon d'Hirzel de Saint-Gratien;

    Celui-ci vendit le domaine en 1776 pour 206.500 livres à Jean-Baptiste Jourdain de Thieulloy, issu d'une famille anoblie en 1737, maire d'Amiens en 1767-68 et 1771-75.

    Saint-Gratien

    Son fils Jean-Baptiste-Marie-Robert épousa en 1771 Louise-Opportune-Marie de Poujol, il fit construire un nouveau château comme maison de campagne au printemps 1787, il fit appel à l'architecte Jacques Rousseau, les travaux étaient achevés en 1789.

    Saint-Gratien

     

     

     

    Le 31 mai 1918, le général John Monash installa son Quartier-Général au château.

     

    Saint-GratienSaint-Gratien 

     

    Chapelle achevée en 1793 avec les pierres tombales armoriées de la famille.

    Saint-Gratien

    Saint-Gratien

     

    photo de André Guerville

    vitrail armorié dans l'église avec les armes d'alliance  de Edmond Jourdain de Thieulloy (1801-1886) et d'Hortense de Rouvroy de Libessart (1807-1863).

    Saint-Gratien

    d'argent, au chevron d'azur accompagné de trois roses de gueules ; au chef d'azur à trois couronnes antiques d'or. 

     

    Saint-Gratien

    De nos jours, le domaine est toujours dans cette famille avec M. Baudoin Jourdain de Thieulloy .

    ***

    Eglise Saint-Gratien

    reconstruite En briques en 1864

    Saint-Gratien 

    aquarelle d'Oswald Macqueron 1871 , bibliothèque municipale d'Abbeville.

    Saint-Gratien

     

     

     


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  • Authuille

      http://armorialdefrance.fr/

     

    D'or à trois maillets de gueules.

    *

    Les premiers seigneurs d'Authuile, porteurs du nom, portaient sur leur blason trois maillets. Ce blason est connu, notamment, par le sceau rond de Gilles, chevalier, sire d'Authuile (écu à trois maillets dans un quadrilobe) appendu à une quittance de gages pour service de guerre en la compagnie du comte de Flandre en 1322 (Archives du Pas-de-Calais, cité par Demay, Inventaire des sceaux de l'Artois et de la Picardie, 1877).
    (Jacques Dulphy)

    *

    D'après un ancien Armorial 1, les seigneurs d'Auteville (Authuille) portaient d'or à trois maillets de sable 2. Un sceau de Gilles, sire d'Authuille, chevalier, scellant des lettres du 23 décembre 1325, présente un écu chargé de trois maillets avec un croissant en abîme et trois quadrupèdes courant autour de l'écu. Légende : S. GILLON D'AUTUILLE CHEVALIER 3.

     La reproduction sommaire d'un autre sceau de Gilles, sire d'Authuille, de 1279, donne seulement trois maillets sans brisure, mais il est probable que l'absence du croissant en abîme doit être attribuée à la négligence du dessinateur. 

    *

    Les premiers seigneurs du nom d'Authuille furent au nombre des pairs qui signèrent la charte de commune de la ville d'Ancre, en 1178, on trouve Eustache de Autuliâ.

    En 1214, il tenait du roi son château et ses dépendances, il se trouvait à l'ouest du village, sur les bords de la rivière Ancre et défendait le passage de cette partie de la frontière du nord.

    Le nom du village primitif a pu facilement se modifier en celui d'Hauteville, attribué plus tard à une branche de cette famille.

    N.d'Hauteville, chevalier-bachelier, à la bataille de Saint-Omer en 1340, et Lyon puis Michel d'Hauteville, mayeurs de Péronne au XVIème siècle en seraient descendants....

    Louis d'Authuille est tué à la bataille d'Azincourt en 1415.Les Mailly, branche d'Authuille en étaient seigneurs depuis Gilles II, branche éteinte vers 1498 avec Colart de Mailly.

    Au XVIIème siècle, la seigneurie appartenait au marquisat d'Albert et à M.De Linars.

    *

    Eglise Saint-Fursy

    Authuille

     

    Aquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque municipale d'Abbeville.

    L'ancienne église du XVIIIème siècle a été détruite lors de la Première Guerre Mondiale.

    Authuille


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  • La commune ne possède pas de blason.

     

    Un projet de blason a été proposé à la commune par Jacques Dulphy, il y a quelques années, en reprenant les armes écartelées du dernier seigneur du lieu, le marquis de Brachet de Floressac, en brisant les armes d'une fasce ondée signifiant le fleuve Somme , ce projet n'a pas abouti.

    Etinehem

                                                             *

    Etinehem avait beaucoup plus d'importance au moyen-âge, puisque deux hameaux du nom de "Petit Hem" et "Hébuterne" en dépendaient ( Ils sont encore cités sur la carte de Delisle et dans la coutume de Péronne). Mais le village fût dévasté en 1636 par l'armée Espagnole, lorsqu'elle s'éloigna de Bray pour aller passer la Somme à Cerisy. Ces désastres causèrent la ruine totale de Petit-Hem et d'Hébuterne et affaiblirent beaucoup Etinehem lui-même, qui d'après le P. Daire, comptait auparavant près de 1400 âmes, et fut ensuite réduit à 270 habitants.

     

    L'abbaye de Corbie possédait une fraction du territoire, où coexistait une importante seigneurie laïque qui appartenait au début du 17ème siècle à Ferry de Warluzel.

    Etinehem

    de Warluzel : de sinople, à la fasce d'argent, la bande fuselée de gueules brochant sur le tout.

     

    Passée par alliance à André de Fay d'Athies, cette seigneurie appartenait en 1686 à Françoise du Fay d'Athies qui, dit-on, fit bâtir un pavillon du château.

    Etinehem

    Fay d'Athies : d'argent semé de fleurs de lys de sable.

    Le domaine échut vers 1730 au marquis de Brachet de Floressac dont la famille en conserva la majeure partie jusqu'au début du 19ème siècle, ce furent les derniers seigneurs.

    Etinehem

    de Brachet : d'azur à deux chiens braques d'argent passants, l'un sur l'autre. 

    Quant au château déclaré bien national et adjugé le 19 fructidor an II à M.Grenier.

    Etinehem

    Il échut ensuite au général Louis-Anne de La Fons, gendre de l'acquéreur, compagnon d'armes du marquis de Lafayette, marié en 1804 à Charlotte-Françoise-Nicole Grenier, il décède en 1848 en son château.

    Etinehem 

    Blason d'Anne de La Fons 

    Etinehem

     

    Puis à sa fille Octavie-Cornélie qui y habitait en 1885.

    Propriété du comte Gustave D'Adhémar de Cransac vers 1900,  le château a subit quelques dégats au cours de la guerre 1914-1918, il en reste le corps d'habitation.

    Etinehem

    Adhémar de Cransac : d'or à trois bandes d'azur.

    Vraisemblablement élevé sous la Restauration, il s'agissait d'une sobre demeure d'allure néo-classique. 

    Etinehem

    Etinehem

    Etinehem

    Etinehem

    de nos jours (2017) merci à Jean-Noël Marchiset

     

    ***

    Eglise Saint-Pierre de style néo-gothique

    Etinehem

     

    L'église primitive se trouvait dans le cimetière, construite pour la nef en 1643 et pour le choeur et bas-côtés en 1745.

    En 1834, on décida la construction d'une nouvelle église beaucoup plus grande, elle fut inaugurée en 1866.

    Etinehem

    Endommagée pendant la Première guerre mondiale


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  • Bacouel sur Selle

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    De gueules semé de croisettes recroisetées d'argent, à deux bars adossés du même.

    ***

    La première famille de Bacouel, issue du village du même nom dans l'Amiénois, sur la rivière de Selle, était anciennement connue. De cette famille, les généalogistes d'autrefois relevaient une généalogie invraisemblable qui remontait au temps du roi Dagobert!
    Le premier du nom qui s'appuie sur des documents authentique est Raoul Ier, vivant en 1147.

    Son fils, Raoul II de Bacouel est, en 1223, homme lige du vidame d'Amiens. Blanchardin de Bacouel fut le dernier du nom à être seigneur du lieu.
    Jusqu'à cette époque, si l'on en croit Witasse et Ledieu (Le canton de Conty, 1909) la famille porte "de gueules à la bande d'argent".
    En 1353, la seigneurie est vendue au chapitre de la cathédrale d'Amiens.

    On retrouve, au XVIe siècle, la famille De Bacouel en Ponthieu. Nicolas de Bacouel est sénéchal du Ponthieu en 1554. Il porte pour armoiries "un semé de croisettes à deux bars adossés sur le tout". C'est ce qu'avance René de Belleval (Nobiliaire du Ponthieu, 1862).

    Bacouel sur Selle

    Belleval indique aussi que le dernier du nom en Ponthieu-Vimeu, Philippe de Bacouel, seigneur de Saigneville vivant en 1671, portait: "d'or à trois ancolies d'azur". Mais la filiation de ce Philippe de Bacouel avec la famille des Bacouel anciens lui a été contestée, de même que sa qualité d'écuyer (P Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, 1830).
    C'est le second blason, "semé de croisettes à deux bars adossés", qui est attribué à la commune de Bacouel, avec des émaux d'un choix récent qui pourraient le faire confondre avec celui des ducs de Salm.
    (Jacques Dulphy)

    **

    Il existait le village de Villers-Montbard qui fut rasé avec son château fortifié par Charles le Téméraire, il ne fut jamais reconstruit.

    A la fin du 15ème siècle, le seigneur était Pierre Le Sénéchal, seigneur d'Argoeuves et de Bacouel, il meurt en 1515, il avait épousé Alix Morcalle.

    En 1531, Françoise de Mussen, dame de Bacouel, épouse Raoul Forme, écuyer et seigneur de Rouvroy-les-Merles, ils sont représentés dans les six blochets de l'église, à coté de leurs gens.

    En 1564, ils vendent au seigneur des Marets, écuyer-chevalier de l'Ordre du Roi, qui le lègue ensuite à son neveu Antoine d'Aboval, écuyer.

    Bacouel sur Selle

    D'Aboval : d'azur à trois merlettes d'argent en chef.

    L'actuel château est bâti vers 1640.

    Bacouel sur Selle

    en 1913

    Bacouel sur Selle

    En 1665, un de ses descendants François d'Aboval épouse Madeleine Matissart.

    La lignée s'arrête en 1772 après la mort de la matriarche Claire du Chastelet.

    Au début du 18ème siècle, les d'Aboval font place à Jean-Gilbert-Christophe de Linart, seigneur d'Aveluy, qui épousa en 1720 Marie-Françoise-Elisabeth de Louvencourt.

    Il afferme ses terres et des fermes commencent à se bâtir comme celle construite en 1756, exploitée par les de Bonnaire, un notable qui aura même un droit de pigeonnier.

    Ensuite les Linart vendent en 1759 à Jean-Baptiste Jourdain, seigneur de Thieulloy-la-Ville.

    Bacouel sur Selle

    Bacouel sur Selle

     

     

    Julien Jourdain de Thieulloy sera maire de 1848 à 1852.

    En 1860, les Jourdain adjoignent au blason de leur ancêtre, un chef de sinople chargé d'une croix ancrée d'or, armoiries figurant sur un vitrail de l'église de Saint-Gratien où les derniers membres de la famille ont élu domicile.

    Bacouel sur Selle

    Le château passera ensuite au gendre de Julien,  le baron Alphonse de l'Epine, qui fut lui aussi maire de 1872 à 1923.

    Bacouel sur Selle

    de l'Epine : d'or, chapé d'azur, l'or chargé de deux fasces de sable, treillissées d'argent.

    L'azur chargé à dextre d'une tête de lion d'argent et à senestre d'une tour du même, ouverte, ajourée et maçonnée de sable.

    Ensuite, le baron Ferdinand de l'Epine, né en 1855, qui épousera Mlle de La Grange en 1879, c'est à cette date qu'ils s'installeront au château de Prouzel récemment acheté à la veuve du général Lamoricières.

    Le château de Bacouel sera vendu aux Soeurs Hospitalières en 1881.

    Bacouel sur Selle

    En 2013, il subit une restructuration et extension en foyer d'accueil médicalisé.

    Bacouel sur Selle

     

     Une autre bâtisse plus petite mais non moins belle "La belle Marguerite", de style Louis XIV, on pense qu'elle a été construite peu après 1686, année du mariage d'Antoine de Saint-Fuscien avec Marguerite du Bos de Loan, probablement apparentée aux Du Bos de Fossemanant et de Plachy.

    Bacouel sur Selle

    **

    Eglise Nativité de la Vierge Marie

    Église de la fin du XIème siècle, qui garde des traces anciennes comme ses 6 têtes en blochet, des bancs seigneuriaux. On y découvre également une chaire du XVIIème siècle, un autel du XVIIIème siècle, une statue de la Vierge à l'Enfant du XVIème siècle, des fonts baptismaux du XIème siècle. Le porche roman de l'entrée est d'origine, les meubles de la sacristie sont signés Sauval et datent de 1830.

    Bacouel sur Selle

     

    Bacouel sur Selle

     


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