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La commune ne possède pas de blason officiel.
Projet de blason proposé par Jacques Dulphy, écartelant les armes des de Monsures avec celles des d'Hébert.
La seigneurie mouvante de celle de Poix, s'est transmise à la famille de Monsures depuis le milieu du XVème siècle.
de Monsures : de sable à la croix d'argent chargée de cinq fermaux de gueules.
La maison seigneuriale d'origine était située derrière l'église paroissiale, elle fut ruinée au cours de la guerre de Cent-Ans.
Sous Louis XIII, Charles de Monsures, gentilhomme de la fauconnerie du Roi et guidon d'une compagnie de 50 hommes d'armes, fait élever à proximité du bois une nouvelle demeure.
En 1653, François de Monsures qui habitait Graval, vendit la maison seigneuriale à son neveu François d'Hébert, ancien capitaine au régiment de Rambures et gouverneur de Ham, qui en fit sa résidence jusqu'à sa mort en 1674 lors de la bataille de Seneffe.
Merci à André Guerville
d'Hébert : d'azur à deux chevrons d'argent, accompagnés de deux étoiles d'or.
Pierre tombale de Louis-Bernard d'Hébert, mort en 1760
Son petit-fils Louis-Bernard d'Hébert mourut sans postérité en 1760, laissant ses biens à sa nièce Catherine qui venait d'épouser son cousin Jean-Baptiste du Passage, ancien capitaine d'infanterie, veuf et sans enfants, il se remarie en 1764 avec Geneviève de Lamiré.
Quelques années plus tard, il fit moderniser et agrandir le manoir proche de l'église.
En 1805, lorsque son fils Louis-Gabriel, comte du Passage, épouse Charlotte de Valanglart, il lui fait don du château, négligé pendant la période révolutionnaire, tandis qu'il fait reconstruire l'ancien manoir proche de l'église, à l'intention de sa fille Marie-Louise qui y mourra célibataire en 1853.
Des quatre fils de Louis-Gabriel du Passage, c'est Eugène qui lui succédera à Ste Segrée en 1847, après son mariage avec Elisabeth de Gillès.
En 1876 après la mort de sa première épouse, le baron Maurice du Passage fait élever une chapelle.
En 1899, sa seconde épouse Berthe de Bonnault, veuve à son tour, décide de faire construire un château en dur.
Les propriétaires actuels sont les enfants de René du Passage.
photo: JN Marchiset
Armoiries dans l'église : à gauche blason de la famille du Passage .
A droite le blason de la famille de Gillès : d'azur au chevron d'or accompagné de trois glands d'or, tigés et feuillés du même.
Eglise Sainte Sigrade
début 16ème siècle
Aquarelle d'après nature 1877 (Bibliothèque municipale d'Abbeville)
Pierre tombale de dame Louise de Pastour de Servais, décédée en 1772, épouse de Claude du Passage.
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Ancienne commune rattachée à Hornoy-le-Bourg en 1972.
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Descendant de Guillaume de Bois-Raoul, dont le nom figure sur une charte de 1252, Mathieu de Bois-Raoul vendit en 1361 la seigneurie en deux fractions.
La première à Robillard de Belleperche, chevalier.
La seconde à Jean Le Merchier-Féron, bourgeois d'Amiens, sa femme parvint à racheter l'ensemble moyennant 200 florins d'or, et le laissa à son fils Bernard qui s'en défit à son tour.
L'acquéreur fut Jean Grisel, que l'on trouve en 1395 qualifié de seigneur du Bois-Rault.
Jean de Molin, son successeur à la fin du 15ème siècle, est l'aïeul de Radegonde de Molin, épouse d'Hugues de Myette qui, en 1584 vendit la maison seigneuriale à François d'Aumale, seigneur du Quesnoy, Lignières et Boubers .
C'est à lui que l'on doit raisonnablement attribuer la construction de la gentilhommière actuelle.
d'Aumale : d'argent à la bande de gueules chargée de trois besants d'or.
A la fin du 17ème, Marie-Louise d'Aumale épousera François de Calonne, seigneur d'Avesnes, ancêtre de l'actuel propriétaire, le vicomte Pierre de Badts de Cugnac.
de Calonne : d'azur au chef d'argent chargé d'un lion léopardé de gueules
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Eglise Saint Martin
en pierre avec un clocher-mur, appelé campenard
Deux blasons en pierre de chaque côté du portail, à identifier
Blason fretté
Blason à l'anille (ou fer à moulin)
En 1872 (acquarelle d'O.Macqueron, bibliothèque d'Abbeville.
Choeur de l'église avec Saint-Martin
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D'argent à la croix ancrée de sable; chapé d'azur chargé de deux étoiles d'argent; le tout sommé d'un chef d'or chargé de deux pals de sable accompagnés de trois merlettes de gueules.
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Ce blason a été conçu par Jacques Dulphy à la demande du Conseil Municipal, et adopté le 21 décembre 2018, suivant le dessin qu'en a réalisé Daniel Juric.
Il associe les armes de deux familles qui ont marqué l'histoire du village: les De Gourlay et les Lefebvre du Grosriez.
Les De Gourlay (ou De Gourlé) furent seigneurs du domaine dit "du château" durant tout le XVIe siècle ; ils portaient: d'argent à la croix ancrée de sable.Blason de la famille De Gourlay.
Armorial des contrées et villes de Picardie; planches de collages d'aquarelles, 1842, détail.
Collection Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville.
(Aimablement transmis par Jacques Dulphy)
Les Lefebvre du Grosriez en furent seigneurs de 1742 à la Révolution. De plus, cette famille donna un maire à Vercourt: François-Charles-Henri Lefebvre du Grosriez, écuyer, né à Abbeville en 1801, maire de Vercourt puis de Forestmontier. Cette famille portait: d'azur à la fasce d'argent accompagnée de trois étoiles du même, au chef d'or chargé de deux pals de sable accompagnés de trois merlettes de gueules.
(Jacques Dulphy)château du 19ème siècle
Photo : Jean-noël Marchiset
Eglise Saint Saturnin
aquarelle d'O.Macqueron 1852-bibliothèque d'Abbeville
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Ancienne commune, fusionnée avec Hornoy-le-Bourg en 1972.
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La famille de Boulainvilliers posséda la seigneurie à la suite de l'attribution faite en 1400 à Philippe de Boulainvilliers, vicomte d'Aumale.
De Boulainvilliers : d'argent à trois fasces de gueules
Dans les années 1570 François de Boulainvilliers céda la terre à Nicolas de Forceville, seigneur d'Applaincourt, prédécesseur d'Adrien de Forceville, lieutenant du Roi à Doullens, qui épousa en 1605 Jeanne de Monthomer, fille du seigneur de Frucourt.
Mis en vente par les héritiers de Françoise de Forceville, épouse malheureuse du maréchal de Schulenberg, la terre fut acquise en 1680 par Charles Renouard, receveur des Tailles à Amiens, qui la remit à Adrien Labitte, laboureur, moyennant un loyer de 1250 livres l'an.
Héritier de son père en 1706, André-Louis Renouard avait épousé l'année précédente Marie-Madeleine Damiens.
Renouard : d'azur à trois grenades d'or, tigées de même.
Nul doute qu'il ne faille lui attribuer la construction du château dont une cave porte les millésimes 1707 et 1711.
Photo: Jean-Noël Marchiset
Madeleine Renouard, sa fille ainée, épouse vers 1730 François-Hyacinthe de Clément, marquis du Wault.
Du Wault (du Vaulx) : d'or à trois bandes de gueules.
Marie-Charlotte, sa fille, épouse Charles-François de Boubers-Tunc, vicomte de Bernâtre et ancien capitaine de cavalerie.
Elle cède le domaine en 1771 à son frère Albéric, comte de Clément du Wault qui meurt en 1781 sans postérité, sa veuve Clotilde du Blaisel doit se défaire du moulin et d'une partie du domaine pour éteindre les dettes de la succession.
Du Blaisel : d'hermines à une fasce de cinq fusées de gueules
En 1800, elle cède le reste à Jean-Bernard Lemarchand, en se réservant l'usufruit du château où elle meurt en 1812, à l'âge de 90 ans, 5 ans après l'infortuné acquéreur, Charlotte de Carvoisin d'Achy hérite du domaine, épouse du duc de Clermont-Tonnerre, elle n'habite pas le château.
Elle cède le domaine en 1814 à Marie-Antoinette de Grasse qui habite Damereaucourt, près de Poix, et le constitue en dot à sa fille, lors de son mariage avec Simon-Melchior de Lagrené.
Veuve après quelques années de mariage, elle remet en vente le domaine, qui est adjugé en 1827 à l'amiénois Charles-Alexandre Demarsy.
En 1839, Gustave du Passage rachète les bâtiments en fort mauvais état et les 38 ha de parc et de bois, deux ans plus tard il épouse Pauline de Buissy et fait restaurer le château, reconstruire les dépendances et les bâtiments d'exploitation agricole.
Le domaine appartient ensuite au vicomte Xavier du Passage.
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Eglise Sainte Marie-Madeleine
Nef du XVème siècle, la date de 1492 est inscrite sur une sablière.
Au milieu du dallage de la nef se trouve une pierre tombale portant des inscriptions très effacées, qui serait celle du comte de Clément mort le 22 octobre 1781.
Plusieurs écus figurent sur les sablières qui ont été 'enluminés', en 1862 M. de Calonne déclarait ces couleurs méconnaissables !
1) écu mutilé en 1862 et orné des armes des Du Passage : de sable à trois fasces ondées d'or , mais le sable est passé d'Azur !
2) d'argent à trois fasces de gueules (Boulainvilliers), au croissant de sable en chef.
2) d'argent à l'aigle bicéphale de sable.(Peut être la famille d'Ardres)
3) écu des Boulainvilliers : Parti d'argent à trois fasces de gueules, au croissant de sable (brisure) et d'or à l'aigle à deux têtes de sable.
4) d'azur à trois roues d'or, 2 et 1,armes de Louise de Berneval, épouse d'Antoine de Boulainvilliers.
5) parti des trois fasces de gueules (Boulainvilliers) et des trois roues (Berneval)
Merci à J.Dulphy pour son aide
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D'argent à l'aigle au vol abaissé de sable.
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Ce sont les armes de la maison De Mannay, que Belleval (Nobiliaire de Ponthieu, 1862, tome 2) dit être "de très ancienne noblesse" et originaire du Ponthieu, remontant au plus loin à Lancelot et Raoul de Mannay, chevaliers, tués à Azincourt en 1415.
Jean de Mannay, homme d'armes des ordonnances du roi, marié en 1561 à Marguerite de Fiennes, fut le premier seigneur de Camps-en-Amiénois portant ce nom.Gouache de Marcel Stiennon.
de Fiennes : d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules.
Son descendant, Louis-Bernard de Mannay, marié en 1749, ne laissa qu'une fille, Marie-Louise, dame de Camps, qui épousa en 1780 le vicomte de Bizemont, qui fut le dernier seigneur de Camps.(Jacques Dulphy)
Bizemont : d'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux croissants d'argent et en pointe d'une molette d'or.
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Ancien château, à l'emplacement duquel auraient été trouvés, avant 1850, « deux sceaux en cuivre du xive siècle, l'un de forme ronde au nom de Luc le Barbier, l'autre de forme ovale au nom de Mahaut de Cernai » qui furent offerts au musée d'Amiens
Manoir en direction d'Hornoy ( merci Jean-Noël Marchiset)
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Eglise Saint Nicolas
dont le portail (seul vestige de l'ancien édifice) est inscrit aux Monuments Historiques.
La « main pendante bénissant de deux doigts » ornant en haut-relief le tympan du portail (mentionnée par l'abbé Daire en 1850) est de nos jours en partie cachée par un autre représentant un groupe de quatre personnages (les Évangélistes), autour d'une table basse (ou écritoire sur pieds). Les deux à l'arrière-plan sont debout, et les deux assis à l'avant ont chacun un livre ouvert. Le personnage de gauche tient son livre pressé contre sa poitrine et celui de droite montre du doigt quelque chose sur le sien posé sur l'écritoire. Des traces de peinture sont encore nettement visibles sur les vêtements des deux personnages du fond.
Aquarelle d'O.Macqueron 1876, bibliothèque municipale d'Abbeville.
Extrait de "La Picardie historique et monumentale").
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