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D'argent à la croix ancrée de gueules.
La commune de Fressenneville ne fait pas usage officiel d'un blason, dans la mesure où elle n'a jamais délibéré à ce sujet, mais utilise parfois, dans sa communication, un blason "d'argent à la croix ancrée de gueules".
Ce blason ressemble fort à celui de la commune de Frettemeule (80). Comme Frettemeule, la commune de Fressenneville possède pour plus vieux monument une croix de tuf du XIIe ou XIIIe siècle de forme ancrée.
La famille De Fressenneville, connue depuis Jehan de Fressenneville, chevalier, seigneur du lieu en 1155, se fondit dans celle des D'Abbeville (d'argent à trois écussons de gueules) en 1230, s'il faut justifier les couleurs actuelles du blason.
Le sceau d'Hugues de Fressenneville (sur une charte de 1224, aux Archives de la Somme d'après Belleval) présente en effet un écu à la croix ancrée, mais les couleurs ne sont pas connues. La famille De Fressenneville s'est éteinte au 14e siècle.
(Jacques Dulphy)***
Une motte castrale est encore présente, entourée d'un double fossé circulaire.
La butte est actuellement plate à son sommet. Elle est protégée concentriquement par une levée de terre derrière laquelle court un fossé. Ancienne propriété du comte d'Hardivilliers, celui-ci fait exécuter des fouilles qui s'arrêtent face à une maçonnerie
En 1164 on trouve Jean de Fressenneville, Hugues de Fressenneville en 1191, puis Enguerrand dont la fille Anscher se marie avec Ricolde de Bouvaincourt.
Vers 1230, leur fille Agnès transmet par mariage aux Girard d'Abbeville, le nom s'éteint avec elle.
Se succèdent ensuite Guillaume d'Abbeville, Girard, Jean, Louis, Edmond et Jeanne qui épouse et transmet ainsi la seigneurie en 1421 à Jean IV de Melun.
de Melun : d'azur, à sept besants d'or, au chef du même.
En 1467, ils font donation à leur fille la comtesse d'Eu, épouse de Charles d'Artois.
Les de Melun possèdent ensuite la seigneurie jusqu'en 1580 quand Marguerite la transmet aux d'Ailly par son mariage avec Antoine.
A partir de 1588 jusqu'à la Révolution, c'est à la famille de Coppequesne .
de Coppequesne : de gueules à trois glands d'or
Gilles puis Jacques qui épouse Louise de Nointel.
De 1721 à 1760 Jérôme-René de Coppequesne, comte et capitaine au rgt de Monchy.
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Eglise Saint-Quentin
L'ancienne église en 1853
Jugée trop petite fut démolie
Ancienne église et la nouvelle en construction qui s'achèvera en 1906, le portail est inachevé ainsi que la tour du clocher, suite à mutinerie des ouvriers et de l'incendie du château du patron.
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D'or à trois lions couronnés de gueules; au comble ondé d'azur.
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Création Jacques Dulphy et Daniel Juric.
Adopté en juin 2012.
Les lions sont pris du sceau de Gautier d'Aubigny, écuyer, vivant en 1316, dont le lambel a été remplacé par un comble ondé symbolisant la Somme qui borde le territoire de la commune au nord.Sceau de Gautier d'Aubigny: écu portant trois lions couronnés, au lambel de trois pendants.
***Possession dès 662 de l'abbaye de Corbie.
Le premier seigneur connu est Gamelon d'Aubigny au 11ème siècle.
En 1214, Baudoin d'Aubigny prit part à la bataille de Bouvines avec son fils Hugues, au côté du roi Philippe-Auguste.
En 1307, Denis d'Aubigny, bailli d'Amiens, arrêta les Templiers sur ordre de Philippe IV le Bel.
En 1325 Regnault d'Aubigny prêta hommage à l'abbé de Corbie.
Pierres tombales en grès retrouvées dans l'ancien cimetière, datées du 14ème siècle, elles sont dans l'entrée de l'église, sûrement celles de chevaliers du cru.
En 1476, Jean Vilain fit l'acquisition de la seigneurie, sa fille Marguerite Vilain épousa Jean de Saint-Delis.
En 1527, une église neuve est construite.
En 1572, le château était ceint de murailles entourées de douves alimentées par la Somme.
En 1603, Pierre de Saint-Delis vendit la seigneurie
En 1636 le village est brûlé par les Espagnols.
La ferme du château date de 1670.
La seigneurie passa ensuite à la famille du Fresne jusqu'en 1789 avec Charles du Fresne, seigneur de Beaucourt sur Hallue où il résidait.
d'or au frêne de sinople
En 1821 on reconstruit l'église Sainte Colombe.
On distingue le mur d'enceinte du château
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De gueules à trois besants d'argent.
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La commune porte, en en inversant les émaux, les armes de la famille d'Amerval, et notamment de Philippe d'Amerval, chevalier, seigneur du lieu lors de l'enquête du Grand Armorial de France pour la Généralité de Picardie en 1697.
La famille d'Amerval, connue en Picardie depuis le XIVe siècle, a possédé la seigneurie d'Assevillers du XVe siècle au XVIIIe siècle.
leur devise était "Je seray tant que je vivray"
Les seigneurs d'Assevillers portaient : "d'argent à trois tourteaux de gueules posés 2 et 1".
Blason de la famille d'Amerval, seigneur d'Assevillers.
Gouache de Marcel Stiennon 1966.Sachant qu'un tourteau passant au métal devient un besant, la commune d'Assevillers porte donc aujourd'hui : "De gueules à trois besants d'argent posés 2 et 1".
On ignore quand ces armes ont été relevées par la commune, si elles l'ont été de manière officielle.
(Jacques Dulphy)
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La commune d'Assevillers est une commune très ancienne et, aussi loin que l'on puisse remonter, Assevillers a toujours été une métairie c'est-à-dire un ensemble de bâtiments destinés au travail de la terre. Cette métairie était la possession d'un Seigneur. Ainsi avant le XVe siècle, le domaine d'Assevillers appartenait à la maison de Caulaincourt. On peut citer au passage Gaucher de Caulaincourt & Jeanne de Behurelle (XIVe ) qui cédèrent à leurs enfants le bien d'Assevillers.
(Dictionnaire de la noblesse TOME IV, p39, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois)de Caulaincourt : de sable au chef d'or
Par la suite, le domaine passa aux mains de l'illustre famille D'amerval dont l'un des membres (Nicolas d'Amerval) s'unit à Gabrielle d'Estrées, maîtresse d'Henri IV .
Au XVIIIe siècle, Assevillers était la possession de Audard de Mailly Couronnel, Seigneur d'Assevillers, grâce au mariage qu'il contracta avec Marie-Louise d'Amerval, dame d'Assevillers.
Mailly-Couronnel : écartelé : aux 1 et 4, d'or à trois maillets de gueules
aux 2 et 3, d'argent à trois chevrons de gueules.
Il semblerait qu'un château ait existé à Assevillers.
L'ancienne église d'Assevillers abritait la sépulture d'Alexandre Joseph d'Amerval, Seigneur d'Assevillers, de Béthencourt, Matigny et autres lieux, Chevalier de l'ordre de Saint-Louis, Capitaine au régiment, Mestre de camp, Général des dragons, mort le 19 Octobre 1726 à 42 ans. (site de la commune)
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Eglise ND de l'Assomption
L'ancienne église datait des XVè, XVI et XVII ème siècle, détruite pendant la Première guerre, reconstruite en style Art-Déco dans l'entre-deux guerres sur les plans de l'architecte Louis Duthoit.
église actuelle
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Parti: au 1er d'argent à la croix pattée alésée de gueules, au 2e de gueules à trois fasces d'argent; à la vergette d'argent brochant sur la partition.
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On ignore quels sont les éléments qui ont contribué, dans les années 1920, à la conception du blason communal de Matigny. Toujours est-il qu'il figure, parmi les blasons des communes des environs de Ham, sur la frise hérladique de la gare ferroviaire de cette ville; frise exécutée vers 1929 par Fernande Van Driesten-Pary.
Par déduction, notamment quand on consulte la monographie de Matigny par l'abbé Paul de Cagny (Histoire de l'arrondissement de Péronne, 1864) on peut supposer que le premier parti est une allusion à la commanderie (ou "maison de l'Hôpital") d'Eterpigny et le second la reprise des armes de Jean de Calandre, demeurant à Crépy-en-Laonnois (02) et co-seigneur du domaine de Matigny vers 1580 avec le chapitre de la cathédrale de Noyon.de Calandre : de gueules à trois fasces d'argent, chargées chacune de deux filets de sable.
Bien qu'ayant été de tous temps en possession des moines hospitaliers, la commanderie d'Eterpigny (80), déjà notée en 1158, a toujours eu localement et dans de nombreux écrits la réputation d'avoir constitué une fondation templière, d'où sans doute l'usage de cette croix. La commanderie d'Eterpigny, d'après un bail de 1621, percevait encore une redevance en grain ainsi que la grosse dîme sur 37 journaux de terre labourable situés à Matigny.
S'il a existé une famille de Matigny, dont Pierre, chambellan et grand écuyer de Charles IV Le Bel, seigneur de Moligneaux (80), il semble que l'on ait pu retrouver les armes de cette famille.
Sur les plaques de rues posées dans la commune il y a quelques années, une vergette d'argent a été ajoutée sur la partition.
(J. Dulphy)***
Eglise Saint Eloi
Le clocher massif porte la date de 1628, c'est un ancien donjon
Fortement endommagé lors de Grande Guerre
Restauré à l'identique.
La nef fut restaurée en 1921
En 1876
en 1906
destructions en 1918
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D'argent au chevron de gueules accompagné de trois coeurs de même; au comble d'azur.
La commune a relevé les armes de l'abbaye d'Arrouaise, détruite à la Révolution. C'était l'une des plus anciennes abbayes de l'ordre de Saint-Augustin, et sa réputation a passé dans les pays étrangers, notamment aux 12e et 13e siècle, surtout en Angleterre et en Ecosse.
Cette abbaye avait été fondée en 1090 en forêt d'Arrouaise, à la limité des comtés de Flandre et de Vermandois.
Au blason aux trois coeurs de gueules et au chevron de même, l'abbaye substituait parfois un autre, qui était : d'azur, au pélican d'or.
D'Hozier, vers 1701, en enregistre un autre, qui est : coupé de gueules et d'azur par une fasce d'or, à un lion d'or sur le gueules et un croissant d'argent sur l'azur (Artois et Picardie, registre 1).
Au-dessus du blason aux trois coeurs, la commune a ajouté, en manière de brisure et comme pour ajouter une pièce "parlante" : un comble d'azur.
Ce blason communal de Combles figure, en 1972, sur l'Armorial de la Somme, publié par le Conseil Général, illustré par Mireille Louis.
La commune n'a jamais porté le blason "D'argent au pal contre-vairé d'or et d'azur." qui figure sur le fronton de la mairie.(Jacques Dulphy)(Jacques Dulphy)
Fronton de l'Hôtel de Ville.
"Le blason a été créé spécialement pour la reconstruction de la mairie dans les années vingt, afin de "porter" la croix de guerre. Il ne semble pas qu'il ait été utilisé autrement."
(Photo Jacques Dulphy, 2013)***
C'était un fief de la châtellenie de Péronne
La seigneurie était détenue par M. de Louvois, marquis de Sailly et M. du Priez
Il a existé un château-fort, dont les souterrains servirent aux allemands
Le village a été complètement détruit pendant la Première Guerre
Eglise Saint Vaast
Aquarelle d'O.Macqueron 1874-bibliothèque d'Abbeville
Avant 1914
Mairie et église en ruines
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