• Coullemelle

     

    http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80

    D'or à la crosse contournée d'azur à dextre sommée d'un corbeau contourné de sable et au pin de sinople à senestre, fruité du champ et sommé d'une grive chantante de sable; le tout accompagné en pointe d'un écusson de gueules chargé d'une croix engrelée d'argent.

     

    Création Jacques Dulphy 2012.
    Ce blason intègre des éléments empruntés aux armes de l'abbaye de Corbie (la crosse d'azur et le corbeau "parlant") et à la famille Pingré (un pin d'azur fruité d'or, parfois surmonté d'une grive de sable: allusions parlantes pin-gré), ainsi qu'un écu aux armes des D'Estourmel.

     

    Coullemelle

     

    Coullemelle a appartenu, du 10e siècle à la Révolution de 1789, à la mense conventuelle de l'abbaye de Corbie. Cependant, en 1174, l'abbaye inféode une partie de la terre, ce qui constitue dès lors le début d'une seigneurie laïque qui existe en même temps que celle de l'abbaye.

    Cette seigneurie est tenue au XIIIe siècle par la famille De Coullemelle, dont on a oublié le blason.

    En 1603, Charles D'Estourmel achète le fief de Foucqueville, à Coullemelle, qui était auparavant tenu des De Lanvin, éteints la fin du 16e siècle.

    Les derniers seigneurs de Coullemelle sont les Pingré de Sourdon. Ils en font l'acquisition en 1781.

    Coullemelle

    Pingré : d'argent à un pin arraché de sinople fruité d'or

    En 1789, Catherine Elisabeth Pingré de Sourdon, dame de Sourdon et de Coullemelle, fille de Louis Pingré, seigneur de Sourdon (80), veuve de Pantaléon-Jean Pingré de Fricamps son cousin, donne la seigneurie de Coullemelle à son cousin-germain Paul-François Le Boucher du Mesnil de Frémontiers, dernier seigneur de Coullemelle.
    (Jacques Dulphy)

     

    Village détruit pendant la Première guerre mondiale

    Coullemelle

     

    Coullemelle

    Eglise Saint Nicolas

    Détruite en 1918 par l'artillerie allemande, réédifiée de 1924 à 1927.

     

    Coullemelle

    Coullemelle

     

    Coullemelle

    photo : Georges DuRoy


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  • Lamotte-Buleux

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    Divisé en chevron d'azur et de gueules, au chevron d'or brochant sur la partition accompagné de trois glands feuillés de deux pièces du même.

     

    La commune a repris, vers 1985, sur proposition de Marc-Richard Brebion, une composition établie à partir du blason de la famille Duchesne de Lamotte (armes parlantes, trois glands), seigneurs du lieu. Jean-Claude Duchesne de Lamotte, écuyer, maïeur d’Abbeville, acquiert la seigneurie en 1738. Il portait: d’azur au chevron d’or accompagné de trois glands du même. Ce blason est sculpté sur la sépulture familiale au cimetière d’Hautvillers-Ouville (80).

    Lamotte-Buleux

    (Jacques Dulphy)

    Les pièces sont d'or et non d'argent (couleur passée sur les plaques de rue, confirmation donnée par la mairie à J. Dulphy).

    Lamotte-Buleux

     

    ***

     

    Les parties les plus anciennes de la maison seigneuriale devaient remonter à Jean Le Bel ou à ses descendants.

    Seigneur de Canchy et de Lamotte-Buleux sous François 1er et homme d'armes des Ordonnances du Roi .

    Lamotte-Buleux

    Le Bel : d'azur au chevron d'or, chargé de trois roses de gueules et accompagné de trois molettes d'or

    A son fils Nicolas, mort en 1585, avaient succédé François, maître particulier des Eaux et Forêts en Ponthieu, et Antoinette Le Bel qui avait épousé vers 1620 François de Baynast de Sept-Fontaines, cornette de chevau-légers.

    Claude-Charles de Baynast épousa en 1680 Anne-Charlotte de Béthizy de Mézières, il fut le dernier à posséder la terre.

    Jean-Claude Duchesne, maïeur d'Abbeville en 1751, acheta la terre en 1738.

    A la veille de la Révolution, Jean-François Duchesne, chevau-léger de la Garde du Roi, possédait la terre, il habitait ordinairement Abbeville.

    Lamotte-Buleux

    Château avant 1789

    O.Macqueron, bibliothèque municipale d'Abbeville

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel

                                       

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy à partir des armes des du Plessier et une tour symbolisant l'ancien château détruit.

    Fransart

     

    C'était primitivement un fief important de la châtellenie de Roye.

    En 1195 Baudoin de Fransart le possède.

    La seigneurie passe aux 13ème et 14ème siècle dans la famille de Hangest, seigneurs de Davenescourt, puis à la branche puinée des seigneurs de Genlis.

    En 1367, le fief est tenu par Aubert de Hangest.

    Fransart

    d'argent à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or, à une merlette de gueules au franc quartier.

    En 1499, Hélène de Hangest apporte la terre à Arthus Gouffier, comte de Caravas.

    Elle sera achetée en 1561 par Louis d'Ongnies, comte de Chaulnes.

    En 1770, elle est la propriété de Charles des Fossés dit le comte de Fransart, décédé à Paris en 1825.

    Un second fief, dit le fief de Bacouel, est resté du 15ème à la Révolution dans la famille du Plessier.

    Fransart

    Du Plessier : écartelé, aux 1 et 4 , d'argent à la fasce de gueules chargée de deux chevrons et demi tenant l'un à l'autre d'argent ; aux 2 et 3, d'or à cinq chaussetrapes de sable.

    La proximité de Roye entraina souvent la ruine du village et du château, en 1591 il est pillé par l'armée d'Henri IV qui assiège Roye, en 1592 ce sont les soldats du Prince de Parme, puis ceux de la garnison de Corbie qui le pillent.

    Incendié en 1653 par les Espagnols de Condé, ce qui reste est détruit quelques semaines plus tard par les français de Turenne.

    Enfin un siècle après, en 1780, le village est détruit par un incendie.

    Reconstruit le village et le château sont rasés lors de l'avancée allemande de 1918.

    Fransart

    Fransart

     

    Fransart

    Fransart

     

    ***

    Eglise Notre-Dame

    Détruite lors de la Première guerre mondiale, reconstruite et inaugurée en 1924

    Fransart

    Ancienne église en 1877

    Fransart

     

    Fransart


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  • Villers-sous-Ailly

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    D'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules.

    *

    La commune a repris les armes des Vaillant de Villers (XVIIe s.)

    François-Jacques-Philippe Vaillant de Villers, chevalier, dit "le chevalier de Villers", maréchal des logis des chevau-légers de la garde, chevalier de Saint-Louis, mort sans postérité en 1801, fils de François Vaillant de Villers, chevalier, seigneur de Villers et ancien capitaine de cavalerie au régiment de Brancas décédé en 1780, fut le dernier seigneur et châtelain de Villers.
    En 1788, le dernier seigneur du lieu offrit à l'église, dont il avait fait reconstruire le choeur sur ses deniers, le grand tableau placé au-dessus de l'autel, illustré d'un miracle de Saint Aubin. Ce tableau, daté de 1788, porte en bas à droite le blason du donateur: d'or au lion de sable armé et lampassé de gueules.

    Villers-sous-Ailly


    La seigneurie de Villers-sous-Ailly appartenait aux Vaillant depuis le milieu du XVIIe siècle, acquise alors par Jean Vaillant, maïeur d'Abbeville et conseiller au présidial.
    Dans les années 1980, la commune a relevé les armes des Vaillant de Villers, choisissant le même champ d'or que sur le tableau de Saint Aubin, bien que les Vaillant portassent plus souvent un champ d'argent.

    Villers-sous-Ailly

    Le blason de Jean (sic: Pierre) de Villers,maïeur d’Abbeville en 1658,
    seigneur de Villers-sous-Ailly.
    D’après une planche peinte par Oswald Macqueron vers 1860,
    d’après les manuscrits du RP Ignace,
    Bibliothèque municipale d’Abbeville.
    (Photo Jacques Dulphy, 2012)

    Un petit tableau, avec les armes "D'or au lion de sable armé et lampassé de gueules" se trouve à la mairie depuis 1987, placé au-dessus du bureau (Jacques Dulphy)

    ***

    Possession de l'Abbevillois Jean Vaillant au milieu du XVIème siècle, la seigneurie demeura dans sa descendance jusqu'à la fin du XVIIIème, représentée par la branche cadette issue de son petit-fils François, avocat au Parlement sous Louis XIII.

    Jean Vaillant de Villers épousa en 1670 Marguerite du Gardin, et son fils François, capitaine de cavalerie contracta deux alliances, le première avec Françoise d'Herly et la seconde avec sa cousine Marie-Elisabeth, héritière de la branche aînée.

    Inhumé en 1749 à Villers, il laissa deux fils François-Jacques,écuyer de main du Roi, qui mourut jeune, et François-Charles dit " le chevalier de Villers", maréchal des logis des chevau-légers de la Garde et chevalier de Saint-Louis qui épousa en 1775 la marquise de Wargemont, née Taboureau d'Orval, il mourut sans postérité en 1801.

    Villers-sous-Ailly

    Pierre tombale dans l'église

    En grande partie démoli, le château se réduisait vers 1860 à un pavillon sans étage.

    Villers-sous-Ailly

     

    Villers-sous-Ailly

    Sépulture armoriée au cimetière communal de François-Joseph de Selve (1788-1869) et de son épouse Aloyse-Elisabeth Vincent d'Hantecourt (1790-1884).

    Villers-sous-AillyVillers-sous-Ailly

     

    de Selve : d'azur, à deux fasces ondées d'argent.

    Vincent d'Hantecourt : d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois licornes d'argent

    *

    Eglise Saint Aubin du XVIIIème

    Décidée en 1708, la construction de l’église Saint-Aubin fut laborieuse, elle ne fut terminée qu'en 1740. En 1775, de nombreuses malfaçons étant constatées, le conseil de fabrique décida la reconstruction totale de la nef qui fut achevée en 1779. Le seigneur du village, François Vaillant de Villers, fit reconstruire le chœur, en 1787, les travaux de l'église étaient enfin terminés

    Villers-sous-Ailly

    En 1858

    Villers-sous-Ailly


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  • Fontaine-sur-Somme

     

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    D'azur à la fontaine héraldique d'argent à trois fasces ondées d'azur, cerclée d'or, rayonnant de huit têtes d'échevins du même, alternativement posées de face et de profil.

    Variante: Vairé d'or et d'azur.

    Fontaine-sur-Somme

     

    "La commune de Fontaine-sur-Somme n'a pas relevé le blason des sires de Fontaines  (d'or à trois écussons de vair, ou vairé d'or et d'azur, ou vairé d'argent et d'azur : les variantes sont nombreuses et il y en a d'autres), mais s'est fait un blason en s'inspirant du sceau des échevins de Fontaines, dont un exemplaire du 13e siècle est conservé à la Bibliothèque municipale d'Abbeville. Sur le blason de Fontaine, les échevins sont représentés en buste autour d'une fontaine héraldique (armes parlantes) "alternativement posés de face et de profil".

    Fontaine-sur-Somme

    Sur le sceau original du 13e siècle, comme sur le monument aux morts de 1922 où le sceau est également reproduit sur un médaillon de marbre blanc, les échevins sont représentés plein corps, tirant chacun une corde depuis le creux d'un bassin où coule une fontaine commune, comme s'ils y puisaient l'eau. Cette représentation, connue pour d'autres sceaux, est dite "à marmousets".

    Fontaine-sur-Somme

    Une erreur échappe souvent aux observateurs : le sceau original compte sept échevins. Le médaillon du monument aux morts en compte huit, et le blason communal aussi, sans doute pour des raisons de simple symétrie.

    L'ouvrage collectif "l'histoire de Fontaine", publié en 1972, ne dit rien de l'adoption d'un blason par la commune de Fontaine-sur-Somme. Sans doute, le sceau fut-il intégré à un écu lors de l'enquête réalisée en 1970-1971 pour l'élaboration de l'Armorial de la Somme, édité en 1972 par le Conseil général.

    Il faut noter aussi que, sur le rapport de la "Commission communale d'examen du projet d'érection du monument aux morts établi en 1920 (Archives de la Somme), il est stipulé à l'intention de l'artiste : "Sur la face postérieure figureront sculptées en bas-relief les armes de Fontaines". Sceau et blason semblent alors pleinement confondus. 

    La charte d'émancipation communale de Fontaine fut accordée en 1282 par Edouard 1er (et non Edouard III comme il est écrit dans l'Armorial de la Somme), roi d'Angleterre et Comte de Ponthieu, et par Jeanne de Fontaine, dame du lieu. L'échevinage comptait alors sept échevins, et non huit.

    ***

    Issus des comtes d'Abbeville, les seigneurs furent l'une des familles les plus importantes du Ponthieu et du Vimeu.

    Guillaume est cité en 1119, Aléaume seigneur de Long et Longpré, maïeur d'Abbeville en 1185 fut l'un des capitaines de Philippe-Auguste, il mourut en Palestine en 1205.

    Dans les premières années du 14ème siècle, Jeanne de Fontaines épousa Jean de Crésecques, conseiller et chambellan du roi.

    En 1312, Robert d'Ailly en était le seigneur et rendit aveu au roi d'Angleterre pour son manoir, cette modeste demeure, sans défenses, dut disparaîre au début de la guerre de Cent-Ans lorsque les Anglais brûlèrent le village quelques jours avant la bataille de Crécy.

    Catherine d'Ailly épousa Jean de Fosseux, capitaine général de l'Artois.

    Par legs successifs, la terre échut au comte d'Egmont qui la vendit en 1588 à Antoine d'Hallwyn, bailli d'Amiens, il s'agissait essentiellement d'une terre de rapport car lorsqu'en 1698, la duchesse de Croÿ, née d'Hallwyn, la céda au marquis de Mailly, il n'existait qu'une modeste maison seigneuriale en briques et pierre.

    Fontaine-sur-Somme

    d'Argent à trois lions de sable, lampassés de gueules, armés et couronnés d'or

    A la mort de Louis, dernier marquis de Mailly en 1770, la terre échut à son neveu Ghislain de France, comte d'Hézecques qui se montra prodigue au point de s'en défaire six ans plus tard au profit du marquis de Monsures, ancien page de la Grande Ecurie et capitaine au régiment d'Escars.

    Fontaine-sur-Somme

    de sable à la croix d'argent, chargée de cinq fermaux de gueules

    Léonor-Chrétien de Monsures (1724-1809) avait épousé Marie-Renée Chauvelin, fille de l'intendant de Picardie qu'il avait la douleur de perdre à 20 ans,retiré du service, il avait épousé en secondes noces, en 1773, Marie-Jeanne Le Normand de Victot, il avait acquis la terre en 1776.

    Il fit entreprendre la construction d'un château mais revendit le tout dès la fin 1777 pour se fixer à Paris.

    L'acquéreur fut Adrien Gaillard de Boëncourt qui fit vendre aux enchères les matériaux du château inachevé.

    En 1789, la terre appartenait à François Gaillard de Framicourt et Louise-Gabrielle Gaillard de Franval.

    Fontaine-sur-Somme

     

    Fontaine-sur-Somme

     

    pierre tumulaire contre le portail de l'église avec les armoiries des Gaillard (dessin de L.Gillard)

    d'azur au chevron d'argent accompagné de trois croix pattées du même.

    ***

    Eglise Saint-Ricquier

    Fontaine-sur-Somme

    aquarelle d'O.Macqueron en 1851

    Fontaine-sur-Somme

    esquisse de L.Gillard en 1864

    Edifiée à la fin du XVème et début XVIème

    Gravement touchée par les combats de 1940, il ne restait que les murs.

    La restauration débuta après la Seconde Guerre et fut très longue, ne s'acheva que dans années 1970.

    Fontaine-sur-Somme

     

    Fontaine-sur-Somme

    Fontaine-sur-Somme

    Portail latéral

    Fontaine-sur-Somme

    On y trouve le Porc-épic de Louis XII et la salamandre de François 1er dans des médaillons.


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