• Yvrencheux

     

    http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80  

    D'argent à la fasce de gueules surmontée d'une divise vivrée du même.

    *

    Ce sont les armes de la famille de Grambus, seigneurs d'Yvrencheux du XIIIe au XVIIe siècle. Premier connu du nom, le chevalier Jean de Grambus était seigneur d'Yvrench et d'Yvrencheux en 1239.

    Yvrencheux, et son village voisin d'Yvrench, étaient parfois désignés, jusqu’au XVIIe siècle sous les noms de Vuivrencheul et de Vuivrench. Peut-être faut-il, dans ce nom, trouver l'origine de la fasce vivrée (Vuivre-encheul) du blason, par allusion parlante.

    Le bois de Grambus, marque l'emplacement du château à motte qui devait être ruiné à la fin du Moyen-Âge et dut disparaître définitivement lorsque les Espagnols saccagèrent le village.

    D’après Belleval (Fiefs et seigneuries du Ponthieu et du Vimeu,), la dernière du nom, Nicole de Grambus, qui avait hérité du domaine en 1630,  avait épousé Ferry de Warluzel, elle laissa la seigneurie en 1652 à sa nièce Jeanne Blondel, dame de Fresnes, à l'occasion de son mariage  avec Claude d'Aumale.

    En 1789, André d'Aumale se partageait entre son hôtel d'Abbeville et son château d'Yvrencheux.

    Yvrencheux

    d'Aumale : d'argent à la bande de gueules, chargée de Trois besants d'or.

    Son fils André-Charles, chevau-léger de la Garde de Louis XVIII, meurt en 1860, le domaine est resté dans sa descendance.

    Yvrencheux

    Pierre tombale de Sophie-Gabrielle, comtesse d'Aumale

    Situé derrière l'élégante église paroissiale, le château a été démoli vers 1870 et remplacé par une importante demeure bâtie sous Louis-Philippe.

     

                                                                   ***

                                                          Eglise  Saint-Martin

    A l'origine chapelle seigneuriale fondée en 1425, à la Révolution elle devient l'église paroissiale, la nef fut construite ensuite.

    Yvrencheux

    Aquarelle d'O.Macqueron 1860. 

     

    Yvrencheux

     


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  • Yvrench

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

      

    D'argent à la fasce vivrée de gueules en chef et à la fasce du même chargée de trois fermaux d'or en pointe, lesdites fasces accompagnées en coeur d'une rose de gueules accostée de deux merles chantants affrontés de sable becqués et membrés du second.

    *

    Création Jacques Dulphy et Daniel Juric.
    Adopté le 17 décembre 2012.

    Ce blason se compose des éléments tirés de cinq familles ayant été, au cours de l'Histoire, seigneurs d'Yvrench.
    La fasce vivrée est extraite des armes des de Grambus, seigneurs d'Yvrench aux XIIIe et XIVe siècles (armes parlantes: Yvrench se trouvant écrit Vivrench au XIVe siècle, d’où vivrée).

    Yvrench

    de Grambus : d'argent à la fasce de gueules surmontée d'une divise vivrée du même.


    Les deux merles tirés des armes des de Ronville, seigneurs un court moment au XVIIe siècle (les oiseaux symbolisent aussi le caractère bocager du village, qui est entouré de pâturages).

    Yvrench

    de Ronville : d'argent à la fasce de gueules, accompagnée de trois merles de sable


    La rose est extraite des armes des Du Hamel de Canchy, seigneurs au début XVIIIe siècle, ils portaient d'azur à la bande d'or chargée de trois roses de gueules.

    Yvrench


    La fasce à trois fermaux provient de la famille de Buissy, qui donna au XVIIIe siècle les derniers seigneurs du lieu, dont le chevalier de Buissy, qui était seigneur en 1789, et dont la tombe se trouve contre l'église d'Yvrench.

    Yvrench

    de Buissy : d'argent à la fasce de gueules chargée de trois fermaux d'or.


    Cette composition en trois niveaux évoque aussi les armes de la famille De Belloy, qui portait d'argent à trois fasces de gueules, et qui tint la seigneurie d'Yvrench de 1370 à 1640. (Jacques Dulphy)

    Yvrench

    de Belloy : d'argent à trois fasces de gueules.

    *

     

    Yvrench

    Sur la mairie

    ***

    De 1370 à 1640, la terre appartient à la famille de Belloy.

    Saisie en 1673 par les créanciers de Charles de Rouville et adjugée à Oudart du Hamel.

    Revendue en 1713 par François du Hamel à François Coulon, seigneur de Hanchy.

    La maison seigneuriale avait dû être reconstruite après l'incendie du village par les Espagnols en 1635.

    Pierre de Buissy (1659-1739) fit alors valoir son droit de retrait lignager et deux ans plus tard, fut déclaré acquéreur du fief.

    En 1726, il succède à son père comme président au bailliage d'Abbeville et se fait élever en ville, un vaste hôtel particulier.

    François-Joseph de Buissy (1705-1782), vicomte du Mesnil, épousa en 1727 Marguerite Le Bel, dame d'Huchenneville.

    A la charge héritée de son père, il ajouta en 1741, celle de lieutenant-général en la Sénéchaussée du Ponthieu; il fut également maïeur d'Abbeville et président au Présidial.

    C'est à son fils Paul-François (1731-1804), mousquetaire de la Garde du Roi, que l'on attribuait la construction du château, comme en témoignait la présence de ses armoiries, répétées deux fois sur le fronton.

    Yvrench

    Paul-François l'aurait fait élever dans les années qui suivirent son mariage en 1764 avec sa cousine Marie-Charlotte.

    Yvrench

    Marie-Charlotte de Buissy

    Au début de 1793, les autorités révolutionnaires ne parvinrent pas à arrêter Paul-François qui, prévenu de leur arrivée avait pu gagner une cachette sûre, Le château fut mis sous scellés et s'efforcèrent sans succès de supprimer la fleur de lys qui ornait le faîte du grans comble.

    Petite fille de Victorine Douville de Maillefeu, née de Buissy, Thérèse de Hauteclocque reçut le domaine en 1890 à l'occasion de son mariage avec le comte René de Romanet de Beaune.

    Ils firent restaurer le château où ils habitèrent jusqu'en 1927. 

    Ils le léguèrent à leur nièce, la baronne Hubert de Jonchenay.

    Eprouvé par son occupation au cours de la dernière guerre, puis inhabité et abandonné au vandalisme, le château a connu une lente agonie.

    Finalement abattu au début des années 1960, il a été remplacé par une demeure fonctionnelle. 

    ***

    Eglise Saint Martin

    16ème siècle

    Yvrench

    En 1855

    Yvrench

    Yvrench

     


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  • Forceville-en-Amiénois

     http://armorialdefrance.fr/

     

    D'azur à trois tierces d'or, au chef plain

     

    Il s'agit des armes des De Quérecques (de Cresecques), dont Jean De Quérecques, seigneur de Forceville, Warloing et Fresnoy au milieu du XVIe siècle. (Jacques Dulphy)

    Forceville-en-Amiénois

     

    Gouache de Marcel Stiennon 

    *

    La terre de Forceville figure dans l'acte de fondation de l'abbaye de Corbie en 662.

    Au 13ème siècle, Florent de Varennes en est le seigneur, originaire de Varennes, Maréchal de France et 1er amiral, nommé par St Louis, il commandait la flotte de la 8ème croisade, il meurt en 1270 (Comme son roi) à Carthage (Tunisie).

    Forceville-en-Amiénois

    de Varennes : de gueules à la croix d'or

     

    Au 14ème siècle c'était un fief dépendant de la seigneurie d'Encre.

    En 1377, le château est détruit sur ordre du bailli d'Amiens.

    Jean de Quérecques en était le seigneur au milieu du 16ème siècle.

    Au 16ème et 17ème le village subit les invasions espagnoles.

    René-François de Quérecques avait épousé en 1724 Marie-Marguerite de Rune, sa voisine de Baizieux ,qui mourut en 1774 âgée de 81 ans, elle fut inhumée à Forceville.

    Forceville-en-Amiénois

    de Rune : d'argent au sautoir d'azur cantonné de quatre alérions de gueules.

     

    Louis-Marie, marquis de Quérecques avait épousé en 1758 Marie-Thérèse Brunel.

    Joseph-Louis, comte de Quérecques, seigneur de Forceville,Bertancourt,Fluy et Harcelaines, épousa en 1784 Charlotte de Harchies, comme le rappelaient les inscriptions de la cloche fondue cette même année.

    Forceville-en-Amiénois

    Écartelé: aux 1er et 4e d'or à cinq cotices de gueules et au franc canton d'or à cinq cotices de gueules et à l'étoile de six rais d'or brochante, aux 2e et 3e échiqueté de gueules et d'or de cinq tires.

     

    Le château n'a pas laissé de vestiges.

    Eglise Saint-Vaast

    reconstruite à la fin du 18ème siècle, 1783 date inscrite sur le clocher.

    Forceville-en-Amiénois

    en 1874

    Forceville-en-Amiénois


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  • La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de Jacques Dulphy proposant de reprendre les armes des de Gueulluy, qui furent quand même seigneurs du 16ème siècle à la Révolution.

    Rumigny

     

    La seigneurie relevait de celle de Boves, en 1254 Hugues de Rumigny épousa Ade de Boves.

    Jean d'Ault, prévôt royal, en était le seigneur en 1506.

    Au début du 15ème siècle, il existait un ouvrage fortifié suffisamment important pour que sa prise par les partisans du Dauphin Charles inquiète les Bourguignons qui tenaient Amiens.

    Son rôle se prolongea jusqu'aux guerres de Religion puisqu'en 1590, l'échevinage y faisait encore entretenir une garnison.

    Philippe de Gueulluy acquiert la seigneurie en 1578, appartenant à une famille du Boulonnais, il est grenetier au magasin à sel d'Amiens.

    Rumigny

    de Gueulluy : d'or au chevron de gueules accompagné en pointe d'une aigle d'azur, becquée et membrée de gueules.

    Le château-fort fut rasé sous Henri IV, le seigneur ayant prit parti avec les Ligueurs.

    En 1631, François de Gueulluy fait baptiser sa fille à Rumigny où il meurt en 1660.

    En 1736, Louis-François de Gueulluy se marie avec Marie-Marguerite de Revelois, il est nommé commissaire d'artillerie puis capitaine d'infanterie en 1758.

    Il fait probablement reconstruire le château.

    Rumigny

    Rumigny

    Son fils Jean-Baptiste dit le chevalier de Rumigny, lui aussi capitaine au régiment du Roi, est tué devant Grasse en 1761, l'année de son mariage avec Elisabeth d'Ainval.

    Louis-Gabriel, son fils,page de la Reine Marie-Antoinette en 1776, puis capitaine au rgt Royal-Roussillon en 1789, il rejoint l'armée des Princes en 1792.

    Restée à Rumigny, son épouse Marie Hatte de Chevilly se résoud à émigrer à son tour.

    Rumigny

    Hatte de Chevilly : d'azur, à la fasce d'argent accompagnée en chef de trois croisettes ancrées d'or et en pointe d'un lion d'argent coiffé de gueules.

    A son retour 4 ans plus tard, le domaine a subi le sort des biens nationaux; le mobilier a été dispersé et les bois vendus.

    Libérée de la prison où l'a jetée la Terreur, sa belle-mère d'Ainval l'aide à racheter le château et quelques terres.

    Rumigny

    Quant à Louis-Gabriel rentré en 1800, il devient major en 1814 et reçoit en 1819 de Louis XVIII un titre de marquis.

    Elu conseiller général de la Somme, il meurt en 1835.

    Sorti à 17 ans de l'école militaire de Fontainebleau, future Saint-Cyr, Théodore de Gueulluy fait sous l'Empire une brillante carrière, promu colonel en 1814, puis aide de camp en 1818 du duc d'Orléans.

    Hippolyte de Rumigny a épousé en 1819 Caroline Mortier, la fille du maréchal, duc de Trévise.

    A sa mort en 1871, lui succédèrent Marie, la seconde de ses filles et son gendre Félix-Edouard, comte de Sercey qui meurt en 1881.

    Rumigny

    Sa fille Henriette, veuve du vicomte de Butler, rachète le domaine à son frère René, mais le quitte en 1891.

    A sa mort en 1925, elle lègue à son neveu le comte Edouard de Sercey qui y meurt en 1931.

    En juin 1940, le château a beaucoup souffert des combats, éventré par l'artillerie, la grande aile ajoutée par le marquis ne sera pas restaurée, pillé par les troupes et les réfugiés, l'édifice ne conserve que son gros-oeuvre .

    Remis en état à partir de 1955, il ne garde de son décor intérieur que l'élégante rampe en fer forgé du 18ème siècle de son escalier.

    Rumigny

     

    RumignyRumigny

     

    Le plus vieil édifice dela commune est le manoir du 16ème siècle dont les fenêtres à meneaux sont protégées par d'élégantes grilles en fer forgé.

    Rumigny

     

    Eglise des Saints Innocents

    date de 1628, le choeur a été reconstruit en 1746, le clocher et la façade après 1945.

    Elle remonte au moyen-âge, mais fut plusieurs fois victime d’incendies (notamment aux 17e siècle et 18e siècle) et fut presque entièrement détruite par une torpille allemande en 1940. La reconstruction après la guerre donna au clocher sa forme rigide actuelle et dut être reprise dans les années 1970 à la suite de malfaçons

    Rumigny

    En 1877

    Rumigny

    Rumigny

    endommagée en 1940

    Rumigny

    fonts baptismaux


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  • Mezières en Santerre

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    D'azur fretté d'or.

     

    La commune a relevé les armes de la famille De Béthisy, seigneur du lieu, en en inversant les émaux.
    La famille de Béthisy, dont la généalogie remonte au XIVe siècle, est originaire de Béthisy-Saint-Pierre, dans le Valois (60). La commune de Béthisy (60) a repris pour partie son blason.

    (Jacques Dulphy)

    *

    Issu d'une famille anciennement implantée dans la région puisqu'elle possède depuis 1406 le fief de Campvermont à Ignaucourt, Jean de Béthizy achète en 1559 à Antoine Vigier et Marie Bournel, la belle terre de Mézières.

    Les Béthizy connaissent gloire et fortune sous Louis XIV.

    Né à Paris en 1656, Eugène-Marie de Béthizy fait ses premières armes sous Turenne, capitaine de cavalerie puis maréchal de camp, cette brillante carrière ne le détourne pas pour autant de ses racines picardes, en 1710, il a obtenu la charge de gouverneur et bailli d'épée d'Amiens et trois ans plus tôt, c'est en son château de mézières qu'il a épousé Eléonore Oglethorp.

    Mézières en Santerre

    Chauffe-plat avec les armoiries des de Béthizy avec leur devise : Et Virtus et Sanguis traduit par Puissance du sang

    Son fils Eugène-Eléonor, second marquis de Mézières prend la succession et réside ordinairement dans sa terre picarde où dans les années 1740, naissent la plupart de ses nombreux enfants.

    Son fils Eugène-Eustache (1739-1825), lieutenant-général des Armées du Roi, part pour l'émigration et ne rentre qu'en 1814 pour trouver ses biens saisis et intégralement dispersés, il abandonne alors définitivement la Picardie pour se fixer à Paris où Louis XVIII lui donne le gouvernement des Tuileries.

    Mézières en Santerre

    Livre du 18ème siècle sur la famille de Béthizy

    Rien ne rappelle plus aujourd'hui le marquisat de Mézières, à l'exception peut-être d'une grande maison classique en pierre blanche, située devant l'église reconstruite après 1918.

    Mézières en Santerre

    en 1877

    Mézières en Santerre

    1912

    Mézières en Santerre

    Mézières en Santerre

     

    Mézières en Santerre

     


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