• La commune ne possède pas de blason.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy avec les armes de la famille Artus de Valois et une divise ondée symbolisant la Nièvre qui traverse le territoire.

    Wargnies

                                                                    *

    Saccagé en 1636 par Jean de Werth et ses Impériaux, puis ruiné en 1647 par un incendie, l'ancien château se trouvait à proximité de l'actuel, mais de l'autre côté de la route.

    Il appartenait à la famille de Saint-Delis, qui à partir de 1638 y réunissait des assemblées du culte protestant, avant que la Révocation de l'Edit de Nantes ne la contraigne à l'exil.

    Wargnies

    Le blason en pierre,à gauche, se trouve dans l'église d'Havernas.

    Le château actuel aurait été élevé en 1767 avec les matériaux prélevés dans les ruines, par Nicolas-Joseph Artus, président-trésorier de France à Amiens de 1754 à 1786.

    Wargnies

    Wargnies

    Il avait épousé en 1761 Anne-Marie Vincent d'Hantecourt (1739-1811).

    Leur fils Jean-Baptiste Artus(1770-1843) se maria en 1805 avec Françoise de Matiffas.

    Leur héritier François-Augustin Artus (1806-1880) se maria en 1837  avec Elise de Quen.

    Victor-Firmin Artus leur succéda (1838-1873), il se maria en 1865 avec Marie-Charlotte Poujol de Fréchencourt.

    Ce n'était qu'une simple gentilhommière avant qu'en 1863 d'importants travaux ne lui donnent une allure plus imposante.

    Wargnies

    Le fronton porte les armes accolés des familles Artus de Valois et de Poujol de Fréchencourt.

    Wargnies

     

    Wargnies

    Merci à André Guerville

     

    WargniesWargnies  

    Artus de Valois : d'or au coeur flamboyant de gueules

    Poujol de Fréchencourt : d'azur, au pal d'argent accosté de deux croissants du même, supportant chacun un bouquet de trois roseaux fleuris, tigés et feuillés d'or.

    Jeanne Artus de Valois épousa en 1888 Jean de Francqueville, qui s'installa au château où il exerça paisiblement ses talents de peintre jusqu'à sa mort en 1939, il fut également maire de la commune de 1894 à 1939.

    Wargnies

    De Francqueville : d'azur, à l'étoile d'or brisée d'un lambel à trois pendants du même, en chef.

     

    Jeanne décéda en 1975, âgée de presque 109 ans.

    Leur fille Madeleine de Francqueville (1889-1978) se maria en 1910 avec Jean de Colnet (1885-1966).


    votre commentaire
  • Nibas

     

     

     

     

    http://armorialdefrance.fr/



    De gueules à la hache franque d'argent, couronnée d'or et accostée de deux épées hautes d'argent garnies d'or.

     

    Ce blason a été adopté en conseil municipal, sur proposition de Thierry Sellier et Jacques Dulphy, en 1980.
    Il s'inspire pour partie du blason de la famille de Nibas (de gueules à trois épées hautes d'argent garnies d'or, rangées en fasce), seigneurs du village du XIIIe au XVe siècles; la hache franque couronnée centrale est une allégorie de la bataille de Saucourt-en-Vimeu (hameau de Nibas), que remporta le roi Louis III sur les Normands en 881.
    (Jacques Dulphy)

    Nibas

     de gueules à trois épées hautes d'argent garnies d'or, rangées en fasce.

    *

    Du 13ème au 15ème siècle la famille de Nibas en était les seigneurs.

    On trouve en 1240 Jean de Nibas 

    Antoine de Nibas en 1403 avec son épouse Antoinette de Moyenneville

    En 1475, un autre Antoine de Nibas, écuyer, vend la seigneurie en 1480 à l'abbaye de Saint-Valery qui l'aliénera au profit de Jean de Belle Perche de 1490 à 1518, puis à Nicole de Belleperche de 1518 à 1535, elle épousera Jean de Fontaines.

    Les de Fontaines se succéderont jusqu'en 1752 où la seigneurie fut achetée par Louis-François-Antoine de Ponthieu de Popincourt, originaire de Tours en Vimeu.

    Lui succède en 1775 Anicet-Joseph de Ponthieu, puis en 1789 Pierre-François.

    La seigneurie fut ensuite partagée entre les familles de Ponthieu et Roussel.

    Nibas

    château en 1866

    *

    L'église Saint-Valery

    Le choeur et le sanctuaire datent du 16ème siècle, le clocher fut reconstruit en 1868.

    Nibas

    1864

    A l'entrée du sanctuaire existait jadis une grande pierre tombale ornée de deux écus ovales accolés, supportés par deux lions, martelés à la Révolution, c'était celle de dame Jeanne-Marie Le Fuzelier, veuve de Louis-François-Antoine de Ponthieu, décédée le 17/9/1788.

    Cette pierre fut transportée dans le château de Nibas lors du repavement de l'église.

    De l'autre côté, une autre épitaphe existe toujours, celle de Jean Le Sergeant, seigneur de Saucourt, ancien maïeur d'Abbeville, mort le 4 may.......

    Nibas

    ***

    Hameau de Saucourt 

    Possession d'un certain Gilles de Saucourt au 12ème siècle et de Jean de Poilly au 15ème, la terre entra dans la famille de Bus, représentée en 1595 par Geneviève de Bus qui l'apporta en mariage à François de Créquy, vicomte de Langles.

    François du Quesnoy était seigneur en 1619, lui succédèrent son fils André, puis sa belle-fille Marie de Paschal qui au début du 18ème céda le domaine à Jacques Le Sergeant.

    Son fils Jean Le Sergeant , maïeur d'Abbeville,fit construire le petit château, il fut inhumé en 1745 dans le choeur de l'église de Nibas.

    Nibas

    Marie-Elisabeth Le Sergeant épousa Charles-Nicolas de Dompierre, procureur à Abbeville et maïeur à son tour.

    Leur fille Marie-Elisabeth de Dompierre épousa en 1781 Abraham Blancart, lieutenant de grenadiers, mort en 1839.

    Gravement endommagé par un incendie en 1846, le château dut être complètement restauré par Louis-Frédéric Blancart (mort en 1873), il légua le domaine à son neveu Jean-Marie Levesque de Neuvillette.

    Mathilde d'Avout qui en hérita par la suite l'apporta en mariage à Etienne de Colnet.

    La chapelle Saint-Louis qui lui fait face abrite les sépultures de la famille Blancart, plusieurs fois rebâtie, la dernière en 1862 au frais d'Henri de Neuvillette.

    Nibas

    1880

    ***

    Hameau de Rembehem

    Siège d'une seigneurie distincte de celle principale de Nibas.

    Nibas

    Nibas

    de.....à la croix ancrée de......, à une bande de....brochante sur le tout.

    Le château est cité dès 1236, date à laquelle Pierre de Raimbehan, chevalier, y fonda une chapelle.

    Passé par alliance à André de Ponches, pair de Ponthieu.

    Il appartient au 14ème siècle à Robert du Quesnoy.

    En 1415, l'armée anglaise d'Henri V brûla le village et assiégea le château dont la résistance opiniâtre valut à Baudouin de La Rocque, son défenseur, de recevoir la maison seigneuriale de Nibas.

    François de Fontaines épousa en 1563 Jeanne de Tronville et mourut fort âgé en 1605.

    Barbes de Fontaines se maria trois fois, en 1603 avec Louis de Moreuil, seigneur de Fresnoy en Chaussée; en 1619 avec Louis de Gaillard; en 1629 avec Charles de Bacouel, seigneur de Lanchères.

    C'est à elle que l'on doit attribuer la construction de la gentilhommière actuelle dont une pièce de charpente porte la date de 1632.

    Nibas

    Né de son second mariage, Charles de Gaillard, seigneur de Ramburelles et de Nibas, épousa Jeanne Le Bon et vivait encore en 1670.

    Pierre Pioger (1655-1710), receveur général des finances d'Amiens, posséda quelques temps le domaine dont ses héritiers se défirent en 1716.

    L'acquéreur fut Gabriel Le Fuzelier et ne dut pas manquer de faire restaurer et moderniser le corps de logis.

    A sa mort survenue en 1750, lui succéda son gendre Louis-François de Ponthieu, mousquetaire du roi, seigneur de Nibas et de Popincourt.

    Anicet de Ponthieu de La Hestroye, chevau-léger de la Garde du Roi, fut en 1789 convoqué aux assemblées de la noblesse.

    Par alliances successives le domaine échut en 1842 à Marie-Aimé de Biville de Rocquigny et en 1867 à Marie-Gabriel de Milleville, ancêtre de M. Guy de Milleville qui en 1989 céda le manoir au baron Francis Amyot du Mesnil-Gaillard.

    Hameau de Wailly

    Après 1680, la seigneurie tenue des Truffier fut partagée entre les Coulon, les Carette de Bussus, les Lefebvre de Saint-Valery et les Pieffort.

    Nibas

    Carette de Bussus (bason représentant une charette, carette en oicard)


    votre commentaire
  • Ferrières

      http://armorialdefrance.fr/

     

    Écartelé en sautoir: au 1er d'azur au souci tigé et feuillé d'or, au 2e d'or à la truelle de sable, au 3e d'or au couteau à couper le velours de sable, au 4e d'azur à la merlette d'argent.

    *

    Ce blason a été créé vers 1980 par Chantal De Tourtier-Bonazzi, conservateur général aux Archives nationales de France, et par Mireille Louis, artiste-héraldiste, qui l'a dessiné. L'une et l'autre, par leurs professions, étaient en relation.
    Ce blason a figuré en frontispice de l'ouvrage consacré par Mme de Tourtier-Bonazzi à l'histoire de Ferrières, dont les ancêtres ont pris part à l'Histoire.
    Le souci évoque les armes de la famille De Herte, seigneurs de Ferrières aux XVIIe et XVIIIe siècles (qui portait d'azur à trois fleurs de soucis d'or), la merlette celles de la famille de Tourtier (qui porte d'azur au chevron d'argent chargé de trois merlettes de sable, accompagné de trois besants d'argent), qui lui succéda au château et qui y est toujours présente.
    La truelle symbolise la corporation des maçons qui était très importante jusqu'au début du XIXe siècle dans ce village, autant que celle des coupeurs de velours, dont le "couteau à couper le velours" (ch'coutieu à trèque) rappelle le travail qui était exécuté à domicile avec cet outil, pour les négociants en velours d'Amiens.
    L'église de Ferrières est dédiée à saint André. La croix de ce saint a sans doute inspiré la partition de l'écu.
    (Jacques Dulphy)

    *

     

    Ferrières

    Le cartulaire du Gard mentionne dès 1155 un certain Radon ou Radulfus comme seigneur de Ferrières.

    Au début du 14ème siècle on trouve Guillaume de Grattepanche, sire de la Ferrière.

    Au 16ème, c'est la famille du Souich qui possède la seigneurie de la Ferrière-les-Amiens.

    Ferrières

    du Souich : écartelé : aux 1 et 4 ,d'argent à trois alérions de gueules.

    Aux 2 et 3, d'or à deux bandes de gueules.

    En 1641 Marguerite du Souich épouse Pierre de Mareuil, fils d'un conseiller au Présidial d'Amiens anobli par Henri IV, elle est inhumée dans l'église en 1687.

     Anne-Charles de Mareuil fait don du domaine à sa fille Marie-Catherine lors de son mariage avec Nicolas de Herte en 1708, seigneur de Hailles, premier président au Bailliage d'Amiens.

    Ferrières

    de Herte : d'azur à trois fleurs de soucis d'or

    Son fils, également prénommé Nicolas (1709-1778) épouse en 1751 Louise de Linars d'Aveluy, à sa mort en 1778, le domaine échoit à Germain, le second de ses 5 enfants, lieutenant au régiment d'infanterie d'Auvergne puis héritier de la charge au Bailliage.

    A l'automne 1792, Germain de Herte rejoint l'armée de Condé puis commet l'imprudence de revenir à Amiens, réfugié ensuite à Rouen, il y est dénoncé, arrêté, jugé et guillotiné le 7 juillet 1794.

    Ferrières

    Le château a été mis sous séquestre, privé de son mobilier puis mis en vente.

    Madame de Herte, née Marie-Louise Pingré de Fieffes, s'y oppose, elle obtient la restitution de ce qui reste du domaine et se réinstalle à Ferrières où elle mourra en 1843, âgée de 83 ans.

    A Frédéric de Herte mort en 1836, succèdent Charles qui subit en 1870 l'occupation prussienne, et sa fille Louise-Marie qui épouse en 1873 le baron Constant de Benoist, cadet d'une famille de Lorraine.

    En 1896, elle vend le château à la vicomtesse d'Osmoy, née Marie-Valentine du Crocquet de Saveuse, elle y meurt en 1904.

    Acquis par Louis Dehesdin puis par Georges Leri, il l'est finalement en 1923 par Jean de Tourtier (1900-1981), marié en 1923 à Marie L'Eleu de La Simone, décédée en 1924.

    Mariage en secondes noces en 1929 avec Geneviève-Marguerite-Marie de Hauteclocque.

    Maire de la commune de 1944 à 1981.

    Ferrières

    de Tourtier : d'azur au chevron d'argent, chargé de trois merlettes de sable, accompagné de trois besants d'argent.

    PC du 2ème bataillon du 21ème régiment d'infanterie en 1940, il est endommagé lors des combats du 27 mai au 6 juin.

    La famille de Tourtier est toujours propriétaire des lieux.

    Ferrières

     

    ***

    Chapelle funéraire de la famille de Herte

    Ferrières

    Eglise Saint André

    Ferrières

    en 1870


    2 commentaires
  •  

    Toutencourt

     

    http://armorialdefrance.fr/

      

    Écartelé: au 1er fascé d'azur et d'argent, les fasces d'argent chargées de six fleurs de lis de gueules, 3, 2 et 1, aux 2e et 3e d'or à trois maillets de sinople au 4e fascé d'argent et d'azur, les fasces d'argent chargées de six fleurs de lis de gueules, 3, 2 et 1.

    Devise: « unguibus et rostro » (A bec et à griffes)

     

     

     

     On retrouve ce blason par deux fois, en couleurs dans des écus ovales, sur les pilastres des grilles qui ferment le choeur de l'église de Toutencourt. Ces blasons sont timbrés d'une couronne de marquis.

    Côté nef, les écus portent: écartelé, aux 1 et 4 fascé d'argent et d'azur, de six pièces, les fasces d'argent chargées de six fleurs de lis de gueules posées 3, 2 et 1, qui est De France d'Ezecques, aux 2 et 3, d'or à trois maillets de sinople, qui est De Mailly.

    Côté choeur, les écus portent: d'or à cinq cotices de gueules, qui est Mouton de Harchies.

    Toutencourt

    Guislain de France, chevalier, comte d'Hézecques, marquis de Noyelles-Vion et de Mailly, héritier de la baronnie de Mailly en 1774, convoqué aux Etats d'Artois en 1788, avait épousé en 1772 Berthine Mouton de Harchies. C'est ce Guislain de France, dont la famille était originaire d'Artois, qui fit exécuter cette grille.

    La seigneurie de Toutencourt lui était échue, avec d'autres, en tant que neveu, dans la succession du marquis Louis Henri Victor Antoine de Mailly.

     La commune de Toutencourt a repris les armes du comte d'Hézecques antérieurement à 2006.

                                                           Sur la mairie

    Toutencourt

    Il a existé dès le XIIe siècle une famille de Toutencourt, qui portait d'argent à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules; famille qui était seigneur du lieu au Moyen-Age et dont la motte du château est toujours existante.

    (Jacques Dulphy)

    Toutencourt

                                                                    ***

    L’origine de Toutencourt remonte au XIIème siècle, à l’époque où apparaît là une lignée aristocratique. En ces temps féodaux, une motte castrale est fortifiée sur le site qui domine le village, au sud-ouest. Sur le rebord du plateau, une colline d’une centaine de mètres d’altitude, un château est alors élevé par la volonté des seigneurs de Toutencourt. Ceux-ci dépendent de la châtellenie d’Authie, l’essentiel de leurs revenus provenant du bois voisin, de ses coupes et de ses carrières d’extractions de grès. Ces lieux possèdent une défense naturelle, un fossé orienté nord-ouest sud-est, qui entraîne les eaux de pluie s’écoulant de la butte vers l’Hallue, une rivière affluent de la Somme. Ses abords, le pied de l’édifice, sont ainsi fréquemment inondés.

    Toutencourt

    Toutencourt

    Le premier seigneur cité en 1226 fut Adam de Toutencourt puis messire Robert de Toutencourt, chevalier, Henri en 1287.

    Toutencourt

    sceau de Henri de Toutencourt 1297

    Un sieur de Toutencourt, chevalier, mourut en 1340 à la bataille de Saint-Omer avec ses deux écuyers.

    Jean de Toutencourt au 14ème siècle.

    Un autre Jean de Toutencourt au 15ème siècle prit la cause du duc de Bourgogne Charles le Téméraire, celui-ci campa à Toutencourt le 18 février 1470 avant d'aller brûler Picquigny, une fois la guerre terminée, le roi Louis XI fit brûler et raser le château, arrêter et condamner Jean , il fut écartelé sur la place d'Amiens en 1474.

    La croix de pierre de 4 m de haut fut érigée en souvenir sur la place.

    Toutencourt

    Le château n'ayant pas été reconstruit, aucun seigneur ne résida alors à Toutencourt.

    La seigneurie passa à la famille Blondel de Joigny.

    Toutencourt

    Péronne Blondel de Joigny épousa Antoine de Bournonville, il laissa ses biens à son fils aîné Louis qui épousa une demoiselle de la plus grande noblesse picarde, Claire de Beauvoir, Louis de Bournonville (1450-1497) était gentilhomme de la Chambre du duc de Bourgogne.

    Toutencourt

    de Bournonville : de sable, au lion d'argent armé, lampassé er couronné d'or, la queue fourchée passée en sautoir.

    La richesse des Bournonville était si importante qu'ils décidèrent par acte passé en 1496 de partager leurs biens de leur vivant entre leur trois fils: Adrien,Jehan et Charles.

    Adrien de Bournonville, l'aîné, reçoit Toutencourt.

    A son décès en 1510, sa fille Charlotte hérite et épouse Antoine d'Ailly, seigneur de Varennes.

    Antoine d'Ailly meurt en 1567, son fils Hue d'Ailly, mineur, prend la succession, son tuteur est Philippe du Moulin, écuyer et marquis de Baizieux.

    En 1610, la seigneurie passa à Jean de Monchy de Montcavrel qui s'en rend adjudicataire sur Adrienne d'Ailly, fille de Hue.

    Toutencourt

    de gueules à trois maillets d'or

    Il était chevalier des Ordres du Roi et gouverneur d'Ardres, il avait épousé Marguerite de Bourbon-Rubempré.

    Il s'occupait en 1623 de faire bâtir et rétablir les ruines du château.

    La seigneurie passa à René III de Mailly par son mariage en 1630 avec Marguerite de Monchy;

    Toutencourt

    de Mailly: d'or à trois maillets de sinople

    En 1636 les Espagnols avaient envahi la Picardie et mis le siège devant Corbie dont René de Mailly en était gouverneur, la capitulation eut lieu le 15 août 1636, le 26 août il fut condamné à mort par le roi de France, il prit la fuite, il reparut en 1640 à la bataille de Sedan et au siège d'Arras en 1641, il mourut en 1695 âgé de 85 ans.

    Après la mort du dernier marquis de Mailly, Louis de Mailly, en 1774, l'héritage passa à son neveu Charles-Isabel-Désiré-Guilain de France, comte d'Hézecques.

    Toutencourt

    De France d'Hézecques : fascé d'argent et d'azur de six pièces, les fasces d'argent chargées de six fleurs de lis de gueules, posées 3,2 et 1

    Le nouveau propriétaire se laissa guider par ses goûts princiers et dilapida son immense fortune, une saisie fut prononcée sur tous ses biens.

    La terre de Toutencourt fut vendue en 1780 à un de ses parents, le marquis de Louverval.

    Toutencourt

     

    gouache de Marcel Stiennon

    d'argent à cinq fusées de gueules posées en barre et accolées en bande

    Il épousa en 1784, Marie-Josèphe Du Bois, il mourut en 1852 à l'âge de 95 ans, la terre passa à sa fille Maximilienne de Louverval, veuve de messire Charles du Hays.

    A sa mort, son fils Maurice du Hays et sa soeur Louise du Hays, épouse de Abel Tournois de Bonvallet, se partagèrent par moitié le terre de Toutencourt.

    ***

    Eglise Saint-Léger

    XVIéme,XVIIème,XVIIIéme

     

    Toutencourt

     

    Toutencourt

    Armoiries complètement effacées avec la date de 1721


    votre commentaire
  • La commune ne possède pas de blason

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les lions des Pieffort dans le champ avec en chef, le tourteau des d'Amerval et le croissant des d'Happlaincourt, encadrant le trèfle des Pieffort.

    Villers-Carbonnel

     

    La seigneurie du village appartenait depuis la fin du 17ème siècle à la famille de Pieffort qui en possédait encore le domaine sous la Restauration.

    Villers-Carbonnel

    de Pieffort : d'azur à deux lions armés et lampassés d'argent, au chef de gueules chargé de trèfles d'argent.

    L'ancien château était un manoir du 17ème siècle, situé près de l'église, on y accédait par un portail du 16ème siècle.

    Il a été détruit pendant la Première guerre mondiale.

    Villers-Carbonnel

    Villers-Carbonnel

     

    Villers-Carbonnel

    1919

    *

     

    L'église Saint-Quentin remontait en grande partie au 12ème siècle, détruite pendant la Première guerre Mondiale, elle fut reconstruite en briques après guerre.

    Villers-Carbonnel

    Villers-Carbonnel

    Villers-Carbonnel

    Villers-Carbonnel

    de nos jours

     

    ***

    Happlaincourt

    Villers-Carbonnel

     

    Seigneurie située sur le territoire de Villers-Carbonnel consistant en un château-fort appartenant dès le 12ème siècle à la famille chevaleresque de ce nom, dont Girard d'Happlaincourt en 1214.

    Villers-Carbonnel

    d'Happlaincourt : d'azur à la croix d'argent chargée de cinq croissants de gueules.

    Au début du 15ème siècle Jean d'Happlaincourt et son fils Jacques furent tous deux tués à la bataille d'Azincour

    En 1421, le château est occupé par Karados des Quennes, partisan du futur Charles VII.

    Le duc de Bourgogne en fit négocier la reddition mais en 1433 un certain Martin Lombard s'en empara de nouveau pour le roi de France.

    Jean de Luxembourg fit le siège du château avec 800 hommes, le fit bombarder et donner l'assaut, il obtint la capitulation et le remit en la main de Jean d'Happlaincourt.

    Villers-Carbonnel

    Le 13 août 1536, le château fut pris par le maréchal de La Marche.

    En 1578, Sarah d'Happlaincourt, fille unique et héritière de Jean, épousa Jean d'Estampes, seigneur de Valançay et chevalier de l'Ordre du Roi.

    Certains de leurs descendants sont cités jusqu'au début du 18ème siècle.

    Villers-Carbonnel

    d'Estampes : d'azur, à deux girons d'or posés en chevrons, au chef d'argent chargé de trois couronnes de gueules.

    Leur arrière-petit-fils Henry-Dominique d'Estampes de Valançay étant mort sans postérité, sa succession échut à à son frère puiné François-Henry d'Estampes, avant de mourir en 1711, il avait cédé le domaine en 1709 à son épouse Angélique-Françoise de Rémond.

    Elle ne conserva que peu de temps car en 1718, Philippe d'Amerval était devenu seigneur d'Happlaincourt.

    Villers-Carbonnel

     

    gouache de Marcel Stennon

    d'Amerval : d'argent à trois tourteaux de gueules.

    Villers-Carbonnel

    façade cour

    La famille d'Amerval vendit le château vers 1825 à Yves-Gilbert Jallu, conseiller à la Cour royale d'Amiens.

    Revendu ensuite à la fin du 19ème siècle, début du 20ème il appartenait à M.Descamps.

    Gravement endommagé pendant la Première Guerre mondiale, il n'en reste que quelques belles ruines.

    Villers-Carbonnel

    Villers-Carbonnel

    1920

    Villers-Carbonnel

     

    en 2016

    Photo Thomas Housieaux (Travail personnel) [CC BY-SA 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires