• Bazentin

    http://armorialdefrance.fr/ 

    D'azur semé de fleurs de lis d'argent

     

    La petite commune de Bazentin, patrie de Lamarck, relève les armes de la famille du même nom, et notamment celles de Huart de Bazentin, seigneur de Bazentin à la fin du XIIIe siècle.
    Huart de Bazentin était au nombre des 500 chevaliers appelés au tournoi de Chauvency (1285). La première joute de ce tournoi, racontée par le trouvère Jacques Bretel, opposa Huart de Bazentin et Ferri de Chardogne. Les deux protagonistes, dont les blasons sont décrits dans l'armorial du «Tournoy de Chauvency» (Lorraine) furent blessés. Le seigneur de Bazentin portait: d’azur semé de fleurs de lis d’argent. La famille ajoutait en cimier: un cygne issant d’argent, vol levé.
    (Jacques Dulphy)

     

    Bazentin

    Bazentin

    Ainsi, le lundi matin, lendemain de la Saint-Rémi, les préparatifs furent achevés ! Les premiers jouteurs qui ouvrirent la compétition furent Ferry de Chardogne et Huart de Bazentin. Le héraut du premier chevalier se mit alors à crier "Chardogne !", ne manquant pas d’interpeller Héface, le héraut adverse qui rétorqua fortement "Tais-toi, ladre ! Dieu te maudisse ! C’est Bazentin ! Vous vous trompez !". La joute s’engagea vivement ; Bazentin emportant la décision en désarçonnant le chevalier barrois qui fut malencontreusement piétiné par son cheval. Ferry de Chardogne s’en tira avec le bras cassé. Après le combat, le ménestrel Henriot de Laon fit l’éloge des deux vaillants combattants qui venaient de proposer un beau spectacle.

     *

    A Bazentin le Grand s'élevait un château considérable dont les seigneurs eurent beaucoup de célébrité au Moyen-Âge dont Huart de Bazentin.

    Les seigneurs, leur habitation et le village, ayant disparu au milieu des désastres des guerres, il s'éleva alors à Bazentin le Petit une nouvelle maison seigneuriale auprès de laquelle les habitants vinrent se fixer.

    Cette seigneurie appartenait au seigneur de Guillebon dont le nom primitif était Le Thoillier, sous le règne de Charles VII, Guy le Thoillier fut surnommé 'Le bon', donc Guy-le-bon....telle est l'origine du nom que portèrent ses descendants comme Jean Le Thoillier dit Guilbon.

    Bazentin

    de Guillebon : d'azur à la bande d'or accompagnée de trois besants de même, deux en chef et un en pointe.

    Support : deux lévriers, une couronne de comte et cimier avec un lévrier issant.

    Bazentin

    Chapelle du cimetière en l'honneur de la famille de Guillebon, bienfaitrice de la commune, céramique de Maurice Dhomme.

    Bien plus tard en 1656, Philippe de Monet de La Marque épousa Catherine de Fescamps qui lui apporta la terre de Bazentin, il fit orthographier son nom " De Monet de Lamarck

    A un second Philippe de Monet, maintenu dans sa noblesse en 1697, succéda Philippe-Jacques de Monet, capitaine au régiment de Conty, qui eut dix enfants de son mariage avec Françoise de Fontaines de Chuignolles.

    Louis-Philippe, le second de ses fils, page du roi puis capitaine d'infanterie, lui succéda et épousa Catherine de Wasservas.

    Tandis que le dernier Jean-Baptiste de Monet, dit de Lamarck, né en 1744, rejoindra l'armée à 17 ans muni d'une recommandation de la marquise de Lameth.

    Officier au rgt de Beaujolais, le chevalier de Lamarck quitta l'armée sept ans plus tard et se consacra avec passion aux sciences naturelles, il mourut en 1829.

    Bazentin

    Monet de Lamarck : écartelé, aux 1 et 4 : d'azur au lion d'or

    aux 2et 3 : d'or à trois colonnes de sable, au chef chargé de trois roses de gueules.

    Bazentin

    Les combats de 1914-1918 n'ont rien laissé subsister du château.

    Bazentin

     

    Bazentin

     

    *

    Eglise de la Nativité de la Sainte-Vierge

    L' église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, et son lutrin du xviie siècle L'édifice précédent datait de 1774. Il a été complètement détruit lors des combats du 14 juillet 1916, lors de la bataille de la crête de Bazentin

    Bazentin


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  • La commune ne possède pas de blason.

     

    Projet de blasonnement proposé par Jacques Dulphy reprenant les trois fasces et la bande sur le tout des Du Quesnoy en Vimeu (qui sont connues par un sceau dont on ignore les couleurs), les molettes sont reprises des de Bellengreville avec changement d'émail et la tour évoquant l'ancien château-fort détruit en 1589.

    Quesnoy-le-Montant

     

    Possession d'André du Quesnoy au XIIIème siècle, de Jean du Quesnoy à la fin du XIVème.

    Le dernier seigneur du nom fut Guillaume du Quesnoy, chevalier, il rédige son testament en 1354.

    Pierre du Quesnoy scelle de son sceau chargé de trois faces et d'une bande (les couleurs sont inconnues), la requête des maïeurs et échevins d'Abbeville dont il était homme-lige en 1321.

    La seigneurie passa à Lancelot de Haucourt en 1450, puis à Jacques de Bailleul en 1495, à Edme de Mailly, gouverneur de Neufchâtel en 1560.

    En 1589 les ligueurs qui tenaient Abbeville décidèrent de s'emparer du château qui appartenait à Robert Aux Epaules et Jeanne de Bours, ils le firent démolir.

    Il fut reconstruit en 1613 par eux.

    Jean L'Hyver, vicomte de Bouillancourt-en-Séry, le posséda de 1639 à 1663.

    En 1770, la terre passa à l'hôpital général d'Amiens qui en fut le dernier titulaire.

                                                           *

    La terre du Montant appartenait au début du XVIIème siècle à Joachim de Bellengreville qui la légua en 1619 à son neveu Nicolas.

    Quesnoy-le-Montant

    De Bellengreville : d'azur à la croix d'or cantonnée de quatre molettes du même.

     

    Vendue en 1690 par Jean, marquis de Bellengreville à Pierre Godart, juge-consul et échevin d'Abbeville.

    Au milieu du XVIIIème siècle, on retrouve Philippe Le Sergeant puis Jean-François et Jean-Jacques auquel on attribue la construction du corps de logis.

    Elle appartint ensuite à Louis de Colnet.

    Quesnoy-le-Montant

    De Colnet :"D'argent à un senestrochère de gueules paré d'argent mouv du flanc vers la pointe la main gantelée d'or portant sur le poing un faucon au naturel chaperonné de gueules et accosté de deux branches de fougère de sinople" (Rietstap)

     

    Quesnoy-le-Montant

                                                           *

    Hymneville

    Christophe de La Motte, écuyer, fut déclaré noble en 1487, son petit-fils Pierre de La Motte, marié à Isabeau de Fontaine, ont offert les vitraux renaissance de l'église voisine(1556).

    Il y est représenté avec ses deux fils, Nicolas l'ainé, épousa Jossine de Bernes et vers 1570 fut soupçonné d'assassinat sur la personne de Charles Lourdel, autre seigneur d'Hymneville.

    Son fils Gédéon de La Motte épousa Hélène de Friaucourt et en 1637 se déclara Héritier de son père.

    Marie de La Motte épousa Daniel de Cornilles, sieur de Gannes.

    Leur fille Hélène épousa en 1668 François Le Fèvre, seigneur de Milly, lieutenant de chevau-légers au régiment de Prouville.

    Ce qui explique la présence au-dessus de la porte de la ferme d'une pierre rapportée aux armes Cornilles-Le Fèvre de Milly avec la date de 1673.

    Quesnoy-le-Montant

    Quesnoy-le-Montant

    cliquer pour agrandir 

    Quesnoy-le-Montant

     

    Le blason de droite ne semble pas être celui des de Cornilles !

    Quesnoy-le-MontantQuesnoy-le-Montant

     

    Le Fèvre de Milly : de sable au chevron d'argent chargé de trois roses de gueules

    De Cornilles : d'argent à trois corneilles de sable

     

    La terre échut à leur fils cadet François Le Febvre d'Ansennes, prêtre et chanoine de Saint-Fursy de Péronne.

    Il appartenait vers 1890 à Stanislas Paillart qui fit restaurer l'église à cette époque.

    Quesnoy-le-Montant


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  • La commune ne possède pas de blason

     

    Projet de blason soumis par Jacques Dulphy reprenant les armes de la famille de Brouilly (lion de sinople) et celles de la famille d'Aumont (merlettes de gueules). 

                    

    Piennes-Onvillers

     

    Piennes s'appelait Mesvillers jusqu'en 1764

    Les communes de Piennes et Onvillers ont fusionné en 1972

                          *************

    Le château avait dû être bâti au XVIème siècle par la famille d'Hallwyn ou d'Halluin, dont l'église voisine portait les marques de munificence.

    Piennes-Onvillers

    D'Halluin (d'Hallwyn) : d'argent à trois lions de sable, lampassés de gueules, armés et couronnés d'or.

    Fils de Louise d'Halluin, dame de Piennes, et de François de Brouilly, tué en 1589 à la bataille de Senlis, Charles de Brouilly, siègea aux Conseils du Roi et fut capitaine d'armes de ses Ordonnances, il obtient l'érection en marquisat de sa terre de Mesvillers sous le nom de Piennes.

    Piennes-Onvillers

    de Brouilly de Piennes : d'argent au lion de sinople, armé et lampassé de gueules.

     

    Louis, son fils ainé, mourut prématurément, tué au siège d'Arras en 1640.

    Antoine, le second, fut lieutenant-général des armées du Roi et gouverneur de la forteresse de Pignerol, avec son épouse Françoise Godet des Marais, il s'interessa particulièrement à sa terre avec des séjours répétés.

    Jean Varin fut capitaine du château en 1659 et Eugène Lesueur en 1683.

    En 1690, le mariage de sa fille ainée Olympe de Brouilly avec Louis II de Villequier d'Aumont, fit entrer le marquisat dans cette famille.

    Piennes-Onvillers

    d'Aumont : d'argent au chevron de gueules, accompagné de sept merlettes du même, 4 et 3.

     

    Son fils Louis III Marie d'Aumont, brigadier et maître de camp de cavalerie, se maria avec Catherine de Guiscard, il meurt en 1723.

    Son fils Louis IV d'Aumont, gentilhomme de la Chambre du Roi et chevalier de ses camps et armées, épousa en 1727 Victoire de Durfort de Duras.

    Son fils Louis V Marie-Guy d'Aumont, épousa en 1748 Louise-Jeanne de Duras.

    Ils obtinrent l'érection de la terre en duché en 1781

    Le domaine fut confié aux régisseurs et aux fermiers du grand domaine agricole, mis en vente en 1786.

    La Révolution survint et les d'Aumont partirent pour l'émigration, leur terre fut vendue comme biens nationaux, le caveau de la famille fut vandalisé et l'église transformée en fabrique de salpêtre.

    En mai 1793, le 10ème régiment de hussards y fut cantonné.

    Ce qui pouvait subsister du domaine a disparu au cours de la quasi-destruction du village pendant la Première Guerre mondiale.

    Piennes-Onvillers

    *

    L'église de Piennes en 1875

    Piennes-Onvillers

     

    Piennes-Onvillers

    Piennes-Onvillers

    Piennes-Onvillers

    en 1875

    Piennes-Onvillers 

    église de Piennes en ruines en août1918

    Piennes-Onvillers

     

    Entièrement restaurée de 1920 à 1933


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  • La commune ne possède pas de blason

     

    Projet de Jacques Dulphy à partir des armes de la famille Aubert de Rozainville, reprenant un heaume et trois de leurs roses, tigées et feuillées comme il se doit, la divise ondée symbolise la rivière Avre qui borde le territoire.

    Marquivillers

                        

    Au XIIIème siècle on constate l'existence de quelques seigneurs portant le nom de Marchaviller comme Pérégrin vers 1232 ,  de Markaisvillers comme Mathieu en 1271, fils d'Aubry.

    Cette famille disparut un demi-siècle plus tard, la seigneurie passa aux mains de la famille de Laboissière, puis à la fin du 15ème à la maison de Rouy, puis par alliance à celle des Lannoy.

    Marquivillers

    Sceau de Mathieu de Markaisvillers : portant une croix cantonnée de huit coquilles (archives départementales).

    A la fin du 17ème siècle, passa dans la maison de Lorraine par le mariage de Anne-Eisabeth, comtesse de Lannoy avec Charles III de Lorraine.

    Quelques années plus tard le domaine passa à une autre branche de cette maison, celle de Vaudemont par suite du mariage d'une fille de Charles avec son cousin Charles-Henri, prince de Vaudemont, il meurt en 1723.

    Depuis plusieurs années la seigneurie avait été achetée par Pierre Aubert de Rozainville

    Il n'y a jamais eu de château féodal, celui actuel est une modeste gentilhommière qui doit remonter aux années 1770, elle a dû remplacer un premier édifice construit à la fin du règne de Louis XIV par Pierre Aubert, seigneur de Rozainville

    Marquivillers

    Pierre-Charles Aubert de Rozainville, fourrier des logis du Roy, est cité dans son acte de décès de 1757 comme demeurant au château.

    Il avait épousé en 1711 Marie-Anne Butin de Lafosse.

    Marquivillers

    Aubert : de gueules, à trois hauberts d'argent accompagnés de cinq roses d'or.

     

    Le dernier représentant mâle fut Marie-Pierre-Charles Aubert de Rozainville, il passa sans éprouver trop d'ennuis la Révolution, il remplit un certain temps (1808-1831) les fonctions de maire et mourut à Roye en 1840, ne laissant qu'une fille Marie-Louise, laquelle se maria en 1817 à Jules-Auguste-Jacques de Louvencourt, chevalier et ancien officier de chevau-légers.

    De ce mariage sont issus deux enfants, un garçon et une fille qui épousa Monsieur d'Estouilly et lui apporta en dot une partie du domaine.

    Marquivillers

    Acquis ensuite par Victor Mauduit qui l'a transformé et en a fait une maison de campagne assez élégante.

    Marquivillers

    Merci à Jean-Noël Marchiset

    *

    Eglise Saint-Aubin

    L'ancienne église Saint-Aubin datait du XIIème siècle, elle fut détruite lors de la Première Guerre mondiale, en 1916.

    Marquivillers 

    EN 1875

    Marquivillers

     

    Marquivillers 

     

    Marquivillers

     

    Marquivillers

     

    Marquivillers

     

     

     


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  • Brouchy

     

    http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

    De gueules à deux chevrons d'argent accompagnés de trois trèfles d'or.

     

    "Ce blason figure dans le très officiel Armorial de la Somme, publié en 1972 sous les auspices du Conseil général de la Somme sous le contrôle d'une "Commission d'héraldique urbaine du département de la Somme", qui ne s'est plus réunie depuis. La notice de l'Armorial indique seulement que ce blason est repris de celui "des seigneurs de Brouchy avant la Révolution". C'est maigre. Victorien Poiteux, historien local, conteur et écrivain en langue picarde, dit E.V Poiteux de Brouchy (1878-1954) s'est intéressé aux De Brouchy. Comme d'autres, il a montré, notamment, que cette commune a obtenu son affranchissement dès le 13e siècle. En 1223 est encore cité Jean, comte de Brouchy. En 1303, Jean, chevalier, est dit seigneur de Brouchy. On cite encore, en 1409 Jean de Brouchy, père de Galhaud de Brouchy, qui paraît être le dernier du nom.
    Ornements extérieurs: croix de guerre 1914-1918 avec palme; croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze."
    Le blason communal de Brouchy est au nombre des blasons peints sur la frise héraldique de la gare de Ham, réalisée vers 1929.
    (J. Dulphy)

    *

    D'après mes recherches ce blason est celui de la famille Langlois de Brouchy

    (Nobiliaire de Picardie)

    Brouchy

    Brouchy

    *

    Après la disparition des sires de Brouchy, la seigneurie avait été démembrée au cours du Moyen-Âge, Géraud Langlois acquis en 1510 la seigneurie du Pré à laquelle il réunit plusieurs terres.

    Le château est connu par l'inventaire fait à la demande d'Alexandre de Langlois, seigneur du Metz, tuteur des enfants de feu Isaac de Langlois

    La seigneurie principale échut sous Louis XVI à François-Henri Langlois de Brouchy, chevau-léger de la Garde du Roi.

    Il fit rebâtir le château entre 1779, date de son mariage célébré à Noyon, et 1787 date gravée sur le fronton près de ses armoiries.

    Brouchy

    cliquer pour agrandir.

    Mis en vente après sa mort en 1813, le château appartenait en 1817 à Jacques Tardieu, négociant à Saint-Quentin.

    Puis en 1838 à Honoré Lhote, en 1879 à Louis Ponche, industriel à Amiens et enfin à la famille Bernot.

    Gravement atteint en mars 1918 et incendié par les Allemands, il n'a pas été restauré, seuls subsistent la grille d'entrée avec ses piliers brique et pierre.

    Brouchy

     

    Merci à André Vincent pour ces photos

    Brouchy

    Brouchy

    église en 1875

    Brouchy

    Brouchy

     

    Brouchy

    Pierre tombale du début du XIV ème siècle de Jehan d'Aubigny, retrouvée sous le pavage de l'église.

    Brouchy

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