• Doingt-Flamicourt

     http://armorialdefrance.fr/

     

    D'or au sautoir de gueules chargé de cinq besants d'argent; au chef d'azur chargé d'une merlette d'argent.

     

    La commune a relevé les armes de la famille De Doingt, et plus particulièrement celles de Pierre de Doingt, seigneur du lieu en 1326. Ce blason figurait, sans couleurs, sculpté sous un heaume de profil à lambrequins, à l'extérieur de l'église Notre-Dame de Doingt.

    Doingt-Flamicourt

    église en 1874


    Mais il reste un dessin de ce blason.

    La seigneurie de Doingt était divisée, au XIVe siècle, en plusieurs fiefs qui relevaient de l'abbaye d'Arrouaise (voir: Combles, 80). Paul Decagny (L'Arrondissement de Péronne, 1844) trouve encore le nom de Jean de Doingt, dit Tristan, fils de Pierre, écuyer, cité en 1380 dans l'acte de vente d'un champ à Ennemain.
    (Jaques Dulphy)

    Doingt-Flamicourt

    Tableau dans la salle d'honneur de la mairie (photo J.Dulphy-2016)

     

    La plus ancienne mention apparait dans la chronique de Flodoard en 931 sous le nom de Donincum castellum, le roi Raoul ravage les terres de son vassal et assiège le château de Doingt, après s'en être rendu maître, il le fait raser.

    Ce château était placé sur le haut de la colline vers Flamicourt, il fut reconstruit dans la vallée, près du moulin.

    En 1385, 8 fiefs de la seigneurie relèvent de la châtellenie de St Christ-Briost.

    En 1565, on trouve le sieur d'Arragon.

    En 1685, le terrier de la commanderie d'Eterpigny mentionne la seigneurie de Doingt dans ses dépendances.

    En 1754 le seigneur est Charles Oudart de Mailly-Couronnel, marié à Marie-Louise D'Amerval, dame de Doingt.

    Doingt-Flamicourt

    Mailly-Couronnel : écartelé, aux 1 et 4,d'or à trois maillets de gueules

    aux 2 et 3, d'argent à trois chevrons de gueules, au filet de sable en bande, brochant sur le tout.

    *

    Eglise Notre-Dame de l'Assomption 

    Une église fut construite à Doingt au Moyen Âge et fut détruite en 1787. Elle fut remplacée en 1789 par un nouvel édifice de style néoclassique. Cette église fut totalement ruinée au cours de la Première Guerre mondiale. L'église actuelle a été construite dans l'entre-deux-guerres et fut inaugurée en 1930. C'est l'architecte Maurice Quentin qui en réalisa les plans. L'église a été restaurée en 2016-2017

    Doingt-Flamicourt

     

    Doingt-Flamicourt

    Doingt-Flamicourt

    Doingt-Flamicourt

     

    Doingt-Flamicourt

    Doingt-Flamicourt

     Villa Marguerite 1904


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  • Feuquières en Vimeu

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    Parti: au 1er de gueules au maillet couronné d'or, au 2e d'or à trois roses de gueules.

     

    La commune a repris les armes de Pierre de Feuquières d'après la matrice d'un sceau du XVe siècle.

    Elle n'a jamais porté trois maillets, comme ceux-ci lui sont attribués parfois, ce blason est celui des de Monchy :de gueules à trois maillets d'or.

    Feuquières en Vimeu

     

    Feuquières en Vimeu

    Feuquières en Vimeu

    Superbe composition sur un parterre  

     

    Feuquières en Vimeu

    Après les seigneurs de Feuquières, la terre fut la possession de Jean de Lavernot, maïeur d'Abbeville en 1540.

    Feuquières en Vimeu

    De Lavernot:  d'azur à deux fasces d'argent accompagnées de deux croissants du même, un en chef et un en pointe.

     

    Elle échut en 1610 à Philippe de Lavernot-Paschal, président au Présidial d'Abbeville et conseiller d'Etat.

    Puis à son fils François qui fut inhumé en 1664 dans l'église de Francières.

    Deux ans plus tard, la seigneurie passe à Charles d'Ardres.

    En 1682 le mariage de Marie-Madeleine d'Ardres la fait entrer dans la famille de Saisseval, où elle demeure jusqu'en 1757.

    Feuquières en Vimeu

    de Saisseval : d'azur à deux bars adossés d'argent.

    Moyennant 81.000 livres, Claude-Jean-Baptiste, comte de Saisseval-Feuquières vend alors à Pierre Le Sergeant, seigneur d'Hémerville, cpnseiller du Ponthieu.

    A sa mort en 1774 ses biens reviennent à sa fille Françoise-Victoire qui épouse le 25 juin 1776 à Abbeville, Jean-François du Chesne de La Motte, capitaine de cavalerie et chevau-léger de la Garde du Roi.

    Feuquières en Vimeu

    Du Chesne de La Motte : d'azur, au chevron d'or accompagné de trois glands du même. 

    C'est lui qui lors des ventes révolutionnaires d'août 1791, achète le maître-autel de l'ancienne église des Carmes d'Abbeville et le fait transférer dans l'église de Feuquières dont il constitue aujourd'hui le plus bel ornement.

    Feuquières en Vimeu

    Eglise ND de l'Assomption

    La construction remonte au XIIème siècle en ce qui concerne la nef.

    Le choeur a été construit au XVIème.

    Feuquières en Vimeu 

    église en 1850

    Feuquières en Vimeu

    Feuquières en Vimeu

    Feuquières en Vimeu

     

     


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  • Harbonnières

     http://armorialdefrance.fr/

     

    De sable semé de fleurs de lis d'or.

     

    Ce blason reprend, sans modification aucune, les armes d'Antoine-Adolphe de Seiglières de Belleforière de Soyecourt, marquis de Feuquières, seigneur d'Harbonnières, Caix, Morcourt et autres lieux, mestre de camp de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, gouverneur général de la ville de Montdidier en 1759, mort en 1791.

                                                                               *

    La seigneurie d'Harbonnières appartenait en 1415 à Jean de Guignes, gouverneur de Boulogne.

    Elle passa ensuite à Claude de Lorraine en 1567, cette famille participa à la reconstruction de l'église au 16ème siècle.

    Harbonnièrescliquer pour agrandir

    portail latéral

    Harbonnières

    Harbonnières

    Harbonnières

     

    Blason fortement détérioré au-dessus de la porte latérale, qui a du être celui de la famille de Lorraine : d'or à la bande de gueules, chargée de trois alérions d'argent.

     

    Harbonnières

     

    La seigneurie se confonda ensuite avec celle de Feuquières.

    François de Pas, seigneur de Feuquières était chambellan d'Henri IV lorsque ce dernier luttait pour gagner son royaume, il trouva la mort à la bataille d'Ivry, le roi accorda à sa veuve, alors enceinte, les mille écus qu'il lui destinait.

    Harbonnières

    Pas de Feuquières : de gueules au lion d'argent armé de sable.

    Né posthume, Manassès de Pas de Feuquières fit sous Louis XIII une belle carrière militaire, Lieutenant-général des Armées du Roi, gouverneur de Toul et Verdun, il mourut en captivité à Thionville, âgé de 40 ans.

    Son château ne devait pas être une grande et somptueuse résidence puisque Louis XIII de passage en 1636 se serait exclamé "Ce pauvre Feuquières songe plus à faire la guerre qu'à accomoder sa maison ".

    Son fils Isaac, gendre du duc de Gramont, marquis de Feuquières en 1646, ne fut pas moins brillant, lt-général et gouverneur de Toul et Verdun comme son père, fut aussi conseiller d'Etat et mourut en 1688 au cours d'une ambassade en Espagne.

    Son fils Antoine qui lui succéda à Madrid devint Lt-général à son tour, il épousa en 1694 Marie-Madeleine de Monchy-Hocquincourt et mourut en 1711.

    Antoine-Charles, troisième marquis de Feuquières, mestre de camp, mourut sans postérité en 1730, ses biens revinrent à sa soeur Pauline-Corisande qui avait épousé Joaquim-Adolphe de Seiglière, marquis de Soyecourt, mort en 1738.

    Le second de ses trois fils reçut la terre de Feuquières, lt-général de Picardie et en 1750 le titre de bailli d'épée de Péronne, Roye et Montdidier.

    Il mourut sans postérité en 1791, laissant le domaine à son frère Charles-Joachim, comte de Soyecourt, qui venait d'hériter du château de Tilloloy, il fit disperser l'entier mobilier de Feuquières.

    Le domaine échut finalement à Herman, comte d'Hinnisdal qui fit abattre le château en 1832 et vendre les matériaux aux enchères.

    Harbonnières

    église en 1867

     

    Harbonnières

    Blason supporté par deux angelots, illisible...

    Harbonnières

    Transformée en hôpital pendant la Grande Guerre.

     


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    Cléry-sur-Somme

    d'argent au créquier de sable.

     

     

    Les armes de Cléry-sur-Somme, sont directement inspirées de celles de la maison de Créqui. L'argent a remplacé l'or, et le sable le gueules.


    Dans un armorial du XVe siècle, les armes de l'ancienne maison de Cléry (ou Clary) étaient: d'argent à la fasce d'azur.
    On parlait de Cléry-Créqui au XVe siècle. Le domaine appartenait alors à la maison de Créqui, entrée en possession vers 1425. La seigneurie de Cléry, unie à d'autres fiefs, fut érigée en comté sous ce nom par lettres patentes de Louis XIII, en date du 15 janvier 1623 en faveur de Charles de Créqui, seigneur de Bernieules, de Maurepas et autres lieux. Le château-fort de Cléry était considéré comme l'un des plus importants de Picardie. On le surnommait "Nul ne s'y frotte", allusion aux armes parlantes de la famille De Créqui qui figuraient sur la porte d'entrée. Ce château fut démantelé par ordre de Louis XIV en 1659. D'importants vestiges, dont ceux des tours, subsistaient au milieu du XVIIIe siècle, mais tout avait disparu à la fin du XIXe. On retrouva à cette époque la pierre armoriée dans les démolitions. En 1702, à la mort d'Alexandre de Créqui, mort sans postérité, le domaine passa à Gabriel-René de Mailloc, fils de sa soeur Renée.

    (Jacques Dulphy) 

     

     

    Les premiers seigneurs de Cléry seraient les fils de Robert II, comte de Péronne, au Xème siècle.

    Cléry-sur-Somme

    Armes de l'ancienne maison de Cléry dans un armorial du XVème siècle : d'argent à la fasce d'azur

     (Merci à Jacques Dulphy pour ses précieuses infos)

     

    Puis on trouve en 1106 Yves de Cléry

    En 1177, Robert de Cléry puis son fils ainé en 1214, Antoine-Godefroy de Cléry

    Hugues de Cléry en 1295 jusqu'en 1303

    Puis dans la famille de Hamel-Bellenglise avec Bertrand du Hamel

    En 1309 et 1339, on trouve un certain Robert de Fauverius, chevalier.

    En 1348, retour d'un Jean de Cléry

    Le domaine passa ensuite aux De Bisches puis aux Rouvroy de Saint-Simon par le mariage d'Antoinette de Bisches avec Charles de St Simon.

    Vers 1425 Claudine de Rouvroy, unique héritière de Cléry, épousa Claude de Créqui et la terre prit le nom de Cléry-Créqui.

    Cependant en 1481 Guillaume de Bisches, gouverneur de Péronne, se dit toujours seigneur de Cléry. 

     

    En 1626 la seigneurie est érigée en comté en faveur de Charles de Créqui, le château-fort était l'un des plus importants de l'époque féodale, surnommé 'Nul s'y frotte' , faisant allusion aux armes parlantes de la famille de Créqui qui figuraient au-dessus de l'entrée.

    Cette pierre fut découverte dans les démolitions, elle portait un chardon ou un créquier en relief, accompagné de la devise des de Créqui " Qui s'y frotte s'y pique"

    Les Créqui portaient : d'or au créquier de gueules

    Cléry-sur-Somme

    Le château fut démantelé par ordre du roi Louis XIV en décembre 1659 et poursuivi en 1660.

    Au milieu du 18ème siècle, on pouvait encore compter le nombre des tours, mais tout avait pratiquement disparu à la fin du 19ème siècle.

    En 1702 après la mort d'Alexandre de Créqui, mort sans postérité, le domaine passe à  Gabriel-René, marquis de Mailloc, fils de sa soeur Renée de Créqui.

    Il mourut sans enfants en 1724, sa veuve Claude-Lydie d'Harcourt doit s'en défaire, l'acquéreur fut Simon-Charles Bernard de Ballainvillers, inspecteur des fermes, qui fit élever une demeure classique, transformée en l'an III en dépôt de subsistances militaires liquides.

    Cléry-sur-Somme

     

    Plan du château en 1742 d'après le plan terrier du marquis de Ballainvillers

    Cette dernière appartenait en 1879 à la famille Fernet et son état en complet abandon, il n'en reste aucun vestiges.

    *

    Eglise Saint Martin

    L'église de Cléry qui a existé jusqu'à la première guerre mondiale datait du 15e siècle, les bas-côtés du 12e siècle, dotée d'une charpente apparente du 16e siècle, d'un portail ajouté sous Louis XVI. Cet édifice est en très mauvais état dès 1867, époque à laquelle l'architecte Delefortrie étudie un projet de reconstruction des voûtes de la nef et du chœur, travaux réalisés en 1873 ou 1874. Le cimetière, jusque là situé autour de l'église, est transféré en 1891.

     

    Cléry-sur-Somme

    en 1874

    Cléry-sur-Somme

     

    Bas-relief au-dessus de la porte d'entrée

    Cléry-sur-SommeCliquer pour agrandir

     

    Cléry-sur-Somme

     

    ruines de l'église pendant la Première Guerre

    Cléry-sur-Somme

     

    Cléry-sur-Somme

    église actuelle reconstruite après la guerre

     


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  • Saint-Blimont

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    De sable au sautoir engrelé d'or.

     

    Bien que la maison De Saint-Blimond (que l'on écrivait avec un D) soit éteinte par les hommes depuis 1820, la commune a pris la précaution, et a choisi délibérément pour le distinguer du blason familial, d'inverser les couleurs de la famille pour son blason communal.
    Ce choix a été fait par la municipalité de Saint-Blimont vers ou en 1980, pour orner ses plaques de rues et ses papiers officiels. Il est vrai qu'il eut été difficile à la commune de Saint-Blimont d'ignorer pour composer son blason les armes cette famille, dont le nom ne diffère que d'une lettre terminale, et qui fut de tous temps féodaux seigneur du lieu.
    Les premiers seigneurs du nom connus sont Wautier, bienfaiteur de l'abbaye de Saint-Valery en 1200 et Guillaume, chevalier en 1240. Mais le premier seigneur du nom par qui la filiation s'établit est Jean de Saint-Blimond, écuyer, seigneur de Saint-Blimont en 1292. Adrien de Saint-Blimond fut armé chevalier au siège de Naples en 1495; son frère Simon, mort en 1523, était chambellan de François 1er. Les De Saint-Blimond resteront seigneurs du lieu jusqu'en 1789. Depuis 1672, avec le marquis André de Saint-Blimond, vicomte de Saigneville, cette famille est aussi seigneur de Pendé (80), aussi en Vimeu. La petite-fille d'André, dernière représentante de la famille, épousa le prince De Berghes-Saint-Winoc. La famille De Saint-Blimond prétendait descendre d'un frère de saint Blimond, un paralytique auvergnat guéri miraculeusement par saint Valery, qui en fit son successeur et deuxième abbé de Saint-Valery-sur-Somme en 624. C'est une légende, bien sûr, mais le blason de la famille De Saint-Blimond, d'or au sautoir engrelé de sable, figure, coloré, sur le socle d'une statue du saint, datant du XVe siècle, en l'église de Saint-Blimont.

    Saint-Blimont

     

    Saint-Blimont


    Les derniers membres de la famille habitaient le château de Pendé, qui fut abandonné puis détruit au XIXe siècle et dont il ne reste que des dépendances et un long mur, près de l'église.
    (Jacques Dulphy)

    Saint-Blimont

    Saint-Blimont

    Saint-Blimont 

     

    Saint-Blimont

    Fonts baptismaux dans l'église avec armoiries de Nicolas de St Blimont 1520, époux d'Isabeau de la Chaussée d'Eu.

    Saint-Blimont

    de La Chaussée d'Eu : d'azur semé de croissants d'argent à trois besants d'or, brochant sur le tout.

     

    Les seigneurs successifs, dont les noms sont parvenus jusqu'à aujourd'hui, furent :

    1292 : Jean de Saint-Blimond, baron d'ordre, premier baron du comté du Boulonnais.

    1320-1410 : nous ne connaissons que André Ier de Saint-Blimond.

    1410 : Olivier de Saint-Blimond.

    1462 : Jean de Saint-Blimond.

    1484 : Robert de Saint-Blimond.

    1517 : Simon de Saint-Blimond, noble homme, seigneur de Gouy et de Saint-Blimond.

    1530 : messire François de Saint-Blimond, premier bard du pays du Boulonnais, seigneur, de Saint-Blimond et de Cahon-Gouy.

    1600 : Charles de Saint-Blimond.

    1640 : André II de Saint-Blimond, capitaine de chevau-léger.

    1672 : André III de Saint-Blimond.

    En 1682, la seigneurie de Saint-Blimond devient marquisat en l'honneur d'André III.

      Marquisat de Saint-Blimond

    1682 : René de Saint-Blimond, chevalier, seigneur de Saint-Blimond, de Pendé, de Sallenelle, nommé marquis par lettre patente de la même année.

    1684 : André IV, marquis de Saint-Blimond.

    L'histoire cite ensuite sans date, Claude Blimond, chevalier, marquis de Pendé et de Saint-Blimond.

    1750 : Jacques-Louis, chevalier, seigneur, patreon, marquis de Saint-Blimond, dernier du nom, mort le 16 février 1820 à l'âge de 89 ans. Il émigra en l'an VI, et fut appelé dans l'histoire, l'Émigré M. de Saint-Blimond.

    1795 : Mme Marie-Louise-Agnès, marquise de Saint-Blimond, princesse de Berghes, fille unique de Jacques-Louis de Saint-Blimond, veuve de François-Désiré-Marc Ghislain, vicomte et prince de Berghes.

    Saint-Blimont 

    Pierre tombale de la marquise de St Blimond

    Saint-Blimont

    Crypte

    C'est à la Révolution française, que la terminaison du nom de Saint-Blimond fut modifié pour se terminer par un "t". La Seigneurie et Marquisat de Saint-Blimond vint de prendre fin après plusieurs siècles de règne sur la région et ses alentours.

     

    Saint-Blimont

     

     


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