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La commune ne possède pas de blason.
la commune ne reconnaît, ni n'a reconnu, ni ne porte de blason. Celui-ci est celui d'une famille de Quevauvillers, qui n'a par ailleurs jamais été seigneur du lieu. (Jacques Dulphy)
armes fausses
Projet de Jacques Dulphy sur un dessin de Daniel Juric
Armes en partie parlantes (quevau : cheval en picard), ce qui associe aussi l'idée d'un ancien relais de poste à diligences, avec trois besants extraits des armes figurant sur le sceau du chevalier Jehan de Kevauviller en 1329, les couleurs sont empruntées aux armes de la maison Tyrel de Poix qui tint la seigneurie.
Entrée du château et Halle 1877.
de nos jours
Il existait à Quevauvillers 2 seigneuries qui possédaient chacune un château.
Celui qui appartenait au 16ème siècle à la famille d'Estrées et qui passa ensuite successivement par mariages aux de La Rue (16ème et 17ème), aux Crény (18ème), situé vers Courcelles, a totalement disparu.
Le second, mentionné en 1220 appartenait aux Tyrel de Poix jusqu'en 1417 où Philippe Tyrel vendit la seigneurie aux de Cayeu, d'où elle entra par alliance dans la famille de La Tramerie.
En 1543 Jeanne de La Tramerie l'apporta en mariage à Charles de Gomer, seigneur de Cuignières en Beauvaisis.
Le château est daté de 1647, il est l'oeuvre de François de Gomer (1603-1671), il épousa en 1629 Marie de Maulde.
A.Froidure
De Gomer : d'or, au lambel d'azur en fasce, accompagné de sept merlettes de gueules.
Blason sans le lambel sur un vitrail de l'église
Louis de Gomer (1669-1746) le modifia et l'agrandit en 1720 puis en 1732, il participa également à la construction de l'église voisine, il meurt en 1746 et inhumé dans la chapelle.
Son fils François-Charles (1704-1751) contracta une brillante alliance en 1717 avec Gabrielle de Mornay-Montchevreuil.
Son second-fils Louis-Gabriel de Gomer, né en 1718 à Quevauvillers,fera une brillante carrière dans l'armée, inspecteur général de l'artillerie, maréchal de camp (général), nommé en 1774 commandant de l'école d'artillerie de Douai où il rédige sa théorie sur les mortiers qu'il fait dûment expérimenter, il meurt en 1798.
Charles-Gabriel (1735-1800), fils de François-Charles, officier aux Gardes françaises, épousa en 1761 Marie-Josèphe Pingré sa voisine de Fricamps.
Pierre tombale de Marie-Josèphe Pingré dans la chapelle de l'église
Né en 1762 Alexandre de Gomer, officier de cavalerie, épouse Reine Jolly de la Vieuville, en 1817, 2 ans après Waterloo, il héberge quelque temps les services de la préfecture.
Pierre tombale de la famille de Gomer
A sa mort en 1842, le château perd sa vocation résidentielle et ne la retrouva seulement en 1876 lorsque Paul de Gomer en hérite.
Occupé par les armées alliées en 1914-1918 puis par les aviateurs allemands de la base de Croixrault en 1940-44.
Le domaine est remis en état par le dernier comte de Gomer et sa fille Marie-Gabrielle, comtesse de Percy.
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D'or à la croix d'azur.
"Il semble que la commune ait repris le blason du prieuré Saint-Christophe de Mareuil, fondé au début du 12e siècle par un certain Henry Boutery.
Ce prieuré dépendait de l'abbaye de Breteuil, il existait encore au 18e siècle et appartenait alors au séminaire d'Amiens." (J. Dulphy)
Blason du prieuré de Mareuil.
Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
26e volume, Picardie, Généralité d'Amiens.La variante ci-dessous est probablement le blason de l'ancien village de Mareuil avant son absorption dans la commune de Mareuil-Caubert.
D'argent à deux chevrons de gueules, le premier renversé, le second brochant sur le premier, leurs angles touchant les bords de l'écu.
Blason de Pierre de Mareuil, plusieurs fois maïeur d'Abbeville entre 1284 et 1305.
Blason tiré de l'Armorial des maïeurs d'Abbeville, manuscrit de la fin du XVIe siècle ou du début du XVIIe siècle dessiné et illustré par Pierre Waignart,dont il existe trois exemplaires, dont l'un est conservé à la Bibliothèque municipale d'Abbeville (80).
(Aimablement transmis par Jacques Dulphy)***
Château de Mareuil en 1796
Le château de Mareuil fut détruit en 1361 mais rapidement relevé.
En 1420 il fut l'une des premières places dont s'assurèrent Jacques d'Harcourt et ses partisans dauphinois.
Le duc de Bourgogne Philippe Le Bon les en délogent en 1421 et fit désoler le château.
Jean de Caumont et dix dauphinois parvinrent à le reprendre mais durent partir à l'arrivée du roi d'Angleterre qui restitua la place aux Soissons-Moreuil, héritier des Tyrel de Poix.
Passé par alliance aux Créquy, il devient l'une des résidences favorites d'Antoine de Créquy, évêque d'Amiens en 1561.
Après l'avoir fait partiellement rebâtir, il le laissa à son neveu Antoine de Blanchefort-Créquy dont hérita Marie de Blanchefort épouse de Gilles, baron de Mailly et gouverneur de Montreuil sur Mer.
En 1694 Claude-Jean-Baptiste Rouault, marquis de Gamaches, vendit la seigneurie à J-B de Villepaux, maréchal de camp gouverneur d'Hesdin.
Dévasté par un incendie le 18 avril 1784, puis mis en vente à démolir, il a disparu au cours de la première moitié du 19ème siècle, au profit d'une habitation sans caractère particulier.
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Seigneurie de Caubert
Caubert fut rattaché à Mareuil par une ordonnance royale de Charles X en 1826
Au XIIIème siècle, en 1274 on trouve Bernard de Caubert, puis en 1321 Firmin de Caubert et en 1354 Pierre de Caubert.
Au XVème siècle le domaine passa dans la branche cadette de la maison d'Abbeville, on trouve en 1420 Pérotin d'Abbeville dit d'Yvergny puis en 1440 son fils Philippe d'Abbeville dit d'Yvergny, à sa mort en 1484 la seigneurie échut à Jeanne, l'ainée de ses petites filles, dame de Moismont, Caubert, Ercourt, Yvergny, Mons et Biencourt.
Famille d'Abbeville, branche d'Yvergny : d'argent à trois écussons de sable
En 1500 elle l'apporta en mariage à Jean de Monchy, seigneur de Sénarpont.
De Monchy : de gueules à trois maillets d'or
Passé par alliance à Alexandre de Morogues, gentilhomme de la Chambre du duc d'Anjou, dont les descendants le conservèrent jusqu'en 1750.
Le marquis de Venterol la vendit alors à Pierre Le Febvre, seigneur de Wadicourt, conseiller du Roi auprès du Conseil provincial d'Artois, auquel succèda son petit-fils.
Le Febvre de Wadicourt : d'azur, à la fasce d'argent accompagnée de trois étoiles du même.
Demeuré dans leur postérité, le domaine échut à Charles Le Fèvre de Wadicourt, qui mourut sans postérité en 1871, le laissant à son neveu Blin de Bourdon.
Le domaine appartenait dans les années 1970 à la baronne de Vassart, née Blin de Bourdon.
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D'argent à deux lions affrontés de sable, armés et lampassés de gueules, chargés chacun sur l'épaule d'une fleur de lis du même, soutenant un cœur de gueules.
Le blason de la commune de Toeufles (en picard: Teufe) est identique à celui de la famille De Toeufles, famille noble et ancienne du Vimeu, dont les premiers connus, seigneurs du lieu, furent les chevaliers Godart et André de Toeufles, vivant en 1190 (d'après René de Belleval, Fiefs et seigneuries du Ponthieu et du Vimeu, 1870).
On retrouve Jean de Toeufles, chevalier, en 1339, puis Miles [Emile] de Toeufles, écuyer, en 1377, toujours seigneurs de Toeufles.
Trois générations plus tard, la seigneurie de Toeufles passe aux De Fontaines, et les De Toeufles s'éteignent au XVIe siècle hors de leur village d'origine avec Nicolas et Louis de Toeufles, écuyers, seigneurs de Nolette et d'Huppy (80).
C'est à Huppy, d'ailleurs (à deux lieues de Toeufles), qu'apparaît, sur les vitraux armoriés de l'église , le blason de cette famille.
Si Belleval (Nobiliaire du Ponthieu, tome I, 1861) le décrit "D'argent à deux lions affrontés de sable, armés et lampassés de gueules, chargés sur l'épaule d'une fleur de lys de gueules et soutenant un cœur de même", c'est un écu de gueules que soutiennent, en deux vitraux distincts, les lions figurés sur les vitraux d'Huppy.
La commune, à juste raison -car l'écu pour le cœur est dû à une confusion du maître verrier de 1545- a choisi de conserver un cœur entre les griffes des lions, telles que doivent être les armes des De Toeufles.
(Jacques Dulphy)***
Possession de la famille de Toeufles depuis la fin du XIIème siècle, la seigneurie échut à la fin du XVème siècle à Baugeois de Toeufles qui la légua à son neveu Nicolas de Fontaines, seigneur d'Etrejust.
Sous Louis XIV elle appartenait à Antoine de Belleval (mort en 1677), puis à son fils Pierre-Antoine (mort en 1738) et à son petit-fils Louis-Antoine (mort en 1743) qui furent tous inhumés dans le coeur de l'église.
Par Spedona — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=4542311
De Belleval : De gueules à la bande d'or sur un semé de croix recroisettées au pied fiché de même
On attribue souvent la construction du château à Louis-Antoine de Belleval vers 1740, capitaine de cavalerie au régiment de Toulouse, il épousa en 1730 sa cousine Geneviève, dame d'Emonville-Chepy.
dessin de L.Gillard 1864, bibliothèque municipale d'Abbeville.
Il mourut sans postérité en décembre 1743 après avoir vendu sa terre, sous réserve d'usufruit, à Pierre Foucques de Bonval issu d'une famille notable du Ponthieu.
Né en 1694, il fut reçu en 1716 conseiller au Présidial, anobli en 1731 par l'acquisition d'une charge de conseiller secrétaire du Roi, il devint maïeur d'Abbeville en 1740 et meurt en 1755.
Foucques : d'or à trois foulques de sable, becquées de gueules.
Armes parlantes puisque les foulques sont des bléries en picard.
Armoiries de Pierre Foucques sur sa sépulture dans la collégiale St Vulfran d'Abbeville.
Marié avec Marie-Anne Remy de Fermont, il eut six enfants qui se partagèrent ses biens; l'ainé prénommé Pierre comme ses ascendants épousa Marie-Charlotte Gaillard d'Embreville, mousquetaire du Roi, il fut seigneur de Toeufles en 1789.
A la mort d'Arthur Foucques d'Emonville en 1880, le domaine revint à sa cousine Estève de Morgan qui en 1905 l'apporta en mariage à Alfred de Mieulle, aïeul de Madame de Labriffe, née Hermine de Mieulle, qui d'est attachée à redonner vie à cette charmante demeure éprouvée par l'occupation, les colonies de vacances et un long oubli.
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église St Valery du 13ème, remaniée au 15ème
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Hameau de Rogeant
De Belloy : d'argent à trois fasces de gueules
Le hameau de Rogeant eut comme seigneurs la famille de Belloy aux 16ème et 17ème siècles puis en 1784 aux Le Blond du Plouy avec le mariage d''Augustine de Belloy avec Charles Le Blond du Plouy.
Le manoir fut remplacé à partir de 1902 par Hector Le Bond du Plouy.
Le Blond du Plouy : d'azur au chevron d'argent accompagné de trois roses du même.
Le domaine appartient à la comtesse Guy de Francqueville d'Abancourt, née Le Blond du Plouy.
dessin de L.Gillard 1864, bibliothèque d'Abbeville
l'ancien château en 1864
celui de 1902
en 1912.
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D'argent au louchet de tourbier de sable en pal, accosté de deux briquettes du même enflammées de gueules; au chef d'or chargé de trois canards de sinople en vol.
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Le blason, de conception moderne, porte en chef trois canards en vol, qui évoquent le marais de la Somme. Le louchet de tourbier et les deux briques de tourbe en flamme rappellent que jusqu'au XIXe siècle, l'extraction de la tourbe, pour le chauffage, procurait un emploi important dans le village.
(Jacques Dulphy)Fronton de la mairie
(Photo de J. Dulphy)Autocollant sur un véhicule communal.
Photo Jacques Dulphy, 2017)Plaque de rue (photo Remus80)
Base de loisirs (photo Remus80)
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En 1463 Antoine Clabault possédait la terre et seigneurie d'Hédicourt que l'on dit Saint-Sauveur, acquise par son père Pierre.
Antoine Clabault, 17 fois maïeur d'Amiens de 1471 à 1503, statue sur la façade de l'hôtel de ville d'Amiens
Clabault : de sinople à l'escarmouche pommetée d'or
A la fin du XVIème siècle, Jean de Mons, seigneur de La Broye, avait épousé Antoinette Le Mattre, fille de Jeanne Le Berquier, dame d'Hédicourt.
Au XVIIème siècle lui avaient succédé Jacques de Mons, conseiller au Présidial d'Amiens et son fils Claude (1591-1677), seigneur d'Hédicourt-St Sauveur, trésorier de France et poète.
Puis un autre Jacques de Mons, chevalier, et son épouse Catherine-Thérèse Guillard de Lannoy.
Leur fille Agathe de Mons épousa en 1786 en la chapelle du château, Jean-Baptiste Fouache d'Halloy.
La famille de Mons d'Hédicourt dut conserver le domaine jusqu'au milieu du XIX ème siècle comme en témoignent les nombreuses stèles d'époque Louis-Philippe recueillies lors de la démolition de l'ancienne chapelle funéraire accolée à l'église.
Ecartelé : en 1: famille de Morvillers
en 2 : famille Clabault
en 3 : Famille Le Mattre
en 4 : famille de Mons
Armoiries sur la chapelle funéraire au cimetière
Le château fut vraissemblablement élevé dans la première moitié du XVIII ème siècle et fut encadré vers 1840 d'ailes de deux travées en briques.
Au XIX ème siècle il appartenait à la famille de Tourtier.
Occupé pendant la dernière guerre et longtemps délaissé par la suite, il était en fort mauvais état lorsque la famille Créton de Limerville en entreprit la remise en état.
(dessiné par O.de Chavaignac pour l'Armorial des As)
Creton de Limerville : d'azur à la croix engrelée d'argent
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Eglise Notre-Dame de la Trinité
Construite à la fin du XVème siècle
La toiture de la nef a été incendiée au XVIIIème
De nombreuses réparations
église en 1864.
Mairie-école
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D'argent à trois forets de gueules, surmonté d'un lambel d'azur.
Ce sont les armes de la famille de Franqueville, le premier connu du nom est Bernard de Franqueville, homme-lige de Saint-Valery-sur-Somme, vivant en 1351. En 1390, Millet de Franqueville est chevalier de Malte, commandeur de Saint-Maulvis.
En 1415, Hue et Jean de Franqueville, chevaliers picards, prennent part à la bataille d'Azincourt, et reviennent saufs.
Bien que cette famille soit de toute évidence originaire du village du même nom, près de Domart-en-Ponthieu, on ne connaît pas avec certitude les noms des premiers seigneurs du lieu, dont ceux-là font certainement partie. Dernier connu du nom, Artus de Franqueville (qui n’était pas seigneur de Franqueville) était auditeur du roi en la sénéchaussée de Ponthieu en 1509.
Il ne faut pas confondre ces De Franqueville du Ponthieu, éteints au 16e siècle, avec d'autres familles du même nom toujours existantes. (Jacques Dulphy)
Blason de la famille de Franqueville, qui a inspiré le blason communal de Franqueville.
"Chronologie des maïeurs d'Abbeville" par le père Ignace, 1657.
Bibliothèque municipale d'Abbeville.
(Aimablement transmis par Jacques Dulphy)Possession des de Riencourt de 1428 à 1600
de Riencourt : d'argent, à trois fasces de gueules frettées d'or.
La seigneurie avec la maison forte fut vendue en 1656 par Geoffroy Tiercelin, marquis de Brosse, gentilhomme de la chambre du Roi.
Tiercelin de Brosse : d'argent à deux tierces d'azur posées en sautoir, cantonnées de quatre merlettes de sable.
L'acquéreur fut Jean de Gaude, seigneur de Martainneville, capitaine au régiment de Soyecourt, il est l'ancêtre de Jean-François-Léonor Vogt, baron d'Hunolstein qui en fut dépossédé à la Révolution.
Eglise Saint-Pierre
La nef date du XIIème siècle, le choeur et la tour-clocher furent reconstruits au XVIème siècle à l'iniative de Jacqueline de Riencourt, dame de Franqueville.
Deux grès du soubassement portent la date de 1576
Dont l'un est scellé à l'envers !
Le pignon de la tour-clocher portait les armes de Jean-François-Antoine de Gaude et celles de son épouse Marie-Anne de Malortie de Boudeville, deux écus ovales sous une couronne.
cliquer pour agrandir
De Gaude : d'or à une amphitère (dragon) de sable languée et armée de gueules.
De Malortie de Boudeville : d'azur au chevron d'or accompagnés de trois fers de lance du même, deux en chef et un en pointe, les pointes en bas.
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