• Le Hamel

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    d'argent à la bande de sable chargée de trois flanchis d'or.

     

    La commune a relevé les armes de la famille "Du Hamel", qui a tenu la seigneurie dès le début du XIIIe siècle (avec Wauthier du Hamel, "sire du Hamel et de Cerisy près Corbie", attesté dans une charte de 1202) et jusqu'à la fin du XVIe siècle ou début du XVIIe siècle (avec François du Hamel, l'un des cent gentilshommes de la maison du roi, attesté en 1585, seigneur du Hamel, d'Allery, de Bourseville, d'Aubigny et autres lieux).
    La famille Du Hamel portait: "d'argent à la bande de sable chargée de trois flanchis d'or" et avait pour supports et cimier trois cigognes.

     

    Le Hamel


    Le blason de la commune du Hamel, en usage depuis une dizaine d'années, a été officialisé en juin 2017. Il figure désormais aux entêtes des documents communaux, avec des ornements extérieurs spécifiques, suivant un dessin réalisé par Arcady Voronzov.
    (Jacques Dulphy)

    Le Hamel

     

     

    Le lieu est cité pour la première fois en 1184, il relève alors de la puissante abbaye de Corbie.

     

    Wauthier 1er du Hamel, né vers 1179, décédé après 1223, chevalier, seigneur du Hamel et de Cerisy, épouse Ermine du Hamel de Crèvecoeur.

    Son fils Jean 1er du Hamel, mort après 1243, épouse Marie de Heilly.

    Leur fils Wauthier II du Hamel dit "Maillard", vassal de l'abbaye de Corbie, épouse en 1291 Marie de Coudun,dame d'Elincourt, puis en seconde noces Agnès de Conty en 1310.

    Il y avait un château-fort, plusieurs fois assiégé durant les guerres féodales, on suppose qu'il fut ruiné pendant cette période puis abandonné par la famille des seigneurs, ayant choisi de séjourner en d'autres possessions.

    Le fief du Hamel resta dans ce lignage jusqu'en 1585, à cette date Jeanne du Hamel épousa Charles Le Fort, seigneur de Fremembrun, qui incorpora ainsi le fief à ses autres possessions.

    Le village fut incendié en 1637 par les Espagnols.

    La seigneurie passa ensuite dans plusieurs famille, par mariage et succession, jusqu'à l'abolition du régime seigneuriale en 1789.

    Un château a été rebâti au 18ème siècle sur la motte castrale, entouré d'un grand parc arboré .

     

    Le Hamel

    Le château détruit lors de la Première Guerre mondiale, tout comme le village.

    ***

    Eglise Saint Médard

    L'ancienne église était certainement ancienne, souvent victime d'intempéries d'où des réparations successives faites avec peu de moyens, son style originel avait donc été largement dénaturé au fil du temps.

    Très proche du château elle se trouvait sur le tracé actuel de la route.

    Totalement détruite lors de la Première Guerre mondiale, comme le village, la nouvelle église a été reconstruite un peu plus loin.

    Le Hamel

    L'ancienne église en 1877.

    Le Hamel

    Avant sa destruction.

    Le Hamel

    Nouvelle église

     


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  • Domart-sur-La-Luce

     http://armorialdefrance.fr/

     

    D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles du même et en pointe d'un lion d'or couronné d'argent.

     

    La commune a relevé en 2009 les armes du dernier seigneur du lieu, celles de la veuve d'Eugène-Marie-Louis de Savoie Carignan, dit Eugène de Carignan, dit comte de Villafranca (ou de Villefranche).
    Cette femme était Elisabeth-Anne Magon de Boisgarin. Eugène de Carignan, né en 1753 est décédé en 1785 à Domart, dont il habitait le château.
    Il fut inhumé dans l'église du lieu. Son épouse, née en 1765 et qu'il avait épousée en 1781 en Espagne, fut donc seigneur de Domart durant trois ans jusqu'en 1789. Elle mourut en 1834. D'après Jougla et Warren (Grand armorial de France), la famille Magon était connue en Bretagne au 15e siècle, et prétendûment originaire d'Espagne.
    La famille Magon, dans toutes ses branches, portait: "D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles du même et en pointe d'un lion aussi d'or, couronné d'argent". Elle avait pour devise: "Tutus Mago".

    Le blason communal de Domart-sur-la-Luce a été adopté sur proposition d'un conseiller municipal, Yves Caron.
    Une reproduction de ce blason, sculptée sur pierre par Yves Caron, a été scellée et inaugurée officiellement le 30 mai 2009 sur la façade de la mairie de Domart-sur-la-Luce.
    (Jacques Dulphy)

    Domart-sur-La-Luce

     

    Historique

    Le premier seigneur connu remonte à 1154 avec Ibert ou Aubert de Domart.

    On trouve Regnault, sire de Domart en 1365, sa fille Marguerite épousa Guillaume de Villers-Saint-Pol.

    A la fin du Moyen-Age en 1481, Jean de Villers-Saint-Pol en était le seigneur, il épousa Jeanne de Soissons-Moreuil, puis son fils Jacques vers 1550, chevalier, vicomte de Soissons, marié à Louise de Torsy.

    François de Béthune, père de Sully ministre de Henri IV, acheta la seigneurie qu'il revendit en 1574 à Jacques III de Baynast, seigneur de Thiepval.

    Domart-sur-La-Luce

    de Baynast : d'or au chevron abaissé de gueules, surmonté de trois fasces de même.

    Les de Baynast conservèrent la seigneurie jusqu'au 6 juin 1750, à la mort de Christine de Baynast.

    Albert-Louis-Aymar Le Fournier de Wargemont en devient le seigneur brièvement puisqu'il mourut le 2 novembre 1750 sans postérité, ses biens furent recueillis par la famille de Mannay de Camps , Marc-Antoine-Augustin de Mannay, chevalier, était le mari de Marie-Angélique Le Fournier de Wargemont.

    Domart-sur-La-Luce

    de Mannay : d'argent à l'aigle au vol abaissé de sable.

    Le domaine passa ensuite à Louis-Gabriel, vicomte de Bizemont, né en 1756, par la suite de son mariage avec Marie-Louise-Joséphine de Mannay.

    En 1783, le prince Eugène-Marie-Louis de Savoie-Carignan, comte de Villafranca (1753-1785) acquiert le domaine.

    Domart-sur-La-Luce

    de Savoie-Carignan : de gueules à la croix d'argent à la bordure endentée d'argent

    c'est une brisure des armes de Savoie

    Il confia la construction d'une nouvelle demeure à l'architecte parisien Charles Caron, mais meurt le 30 juin 1785 avant la fin des travaux, un an plus tard on annonçait la dispersion des meubles et effets.

    Il fut inhumé dans l'église puis exhumé en 1889 pour retrouver le caveau de sa famille à Turin (Italie)

    Domart-sur-La-Luce

    *

    La Révolution détruisit le château inachevé, le fils du prince Joseph-Marie de Carignan, colonel du 6ème rgt de hussards sous Napoléon 1er, se défit en 1807 de ce qu'il possédait encore à Domart, les deux dernières guerres firent disparaître ce qui restait des dépendances.

    Domart-sur-La-Luce

    L'église en ruines après la Première guerre mondiale

    Domart-sur-La-Luce


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  •  

    Villers-Bocage

     

    http://armorialdefrance.fr/

     

    D'argent à deux bandes de sable; au chef de sinople chargé de trois quintefeuilles d'argent.

     

    Adopté le 18 février 1970.
    Ces armes sont inspirées de celles de Gérard des Auteux. Le chef de sinople rappelle la vocation partiellement agricole de la commune avec des quintefeuilles empruntées au blason du bailli Ferri Harlé.

    "La commune ne portant pas blason, le conseil municipal de Villers-Bocage en Picardie (car il existe aussi un Villers-Bocage en Normandie) a choisi de relever, lors de sa séance du 18 février 1970, les armes d'un ancien seigneur du lieu au titre des armes communales. Ce sont, pour le corps du blason, les armes de Gérard des Autheux, chevalier, seigneur des Autheux et de Villers en 1297, telles qu'elles figurent sur un sceau relevé par Demay (Sceaux de Picardie, 1877, n° 112). Ce sceau, avec un écu à deux bandes, est appendu à une "accord pour la justice des terres de Longueville" provenant de l'abbaye du Gard (près de Picquigny, 80) et aujourd'hui conservé aux Archives de la Somme. D'autres membres de cette famille, dont Hugues (1319) et Robert (1387) sont connus avec des sceaux identiques, également référencés par Demay ; les couleurs originales ne sont pas connues avec certitude et on les a ici supposées.

    Villers-Bocage

     

     

    Quant au chef de sinople -couleur utilisée pour rappeler l'aspect bocager de la localité- il a été chargé de trois quintefeuilles d'argent empruntées au blason de Ferri Harlé, procureur au baillage d'Amiens, bailli de la seigneurie Villers en 1520, dont le sceau à ses armes est aujourd'hui conservé aux Archives de la Somme.

    Ferri Harlé portait un écu à la fasce accompagnée de trois quintefeuilles, timbré d'un heaume cimé et supporté par deux lévriers.Les couleurs originales ne sont pas connues."
    (Jacques Dulphy)

    Villers-Bocage

     

    Historique

    Le premier seigneur connu fut Joubert 1er qui dépend en 1148 des vicomtes de Doullens sur lesquels s'exerce l'autorité des comtes de Ponthieu.

    A la fin du 12ème siècle le seigneur Ernold de Villers exerce son autorité sur la petite communauté de paysans.

    Le château-fort fut construit sur une motte castrale située à l'est de l'église qui elle date probablement du début du 12ème siècle, mais un écrit n'en atteste l'existence qu'en 1150.

    Villers-Bocage

    église en 1872, on voit le mur du château sur l'arrière.

    Hugues des Autheux est cité par Du Cange comme seigneur en 1256, il avait épousé Jeanne de Villers, c'est par cette alliance que la terre est entrée dans cette maison.

    Il était probablement mort avant 1297 car il ne figure pas à cette date dans un accord avec l'abbaye du Gard où son épouse et son fils Guérard interviennent. 

    Le château-fort a existé jusqu'en 1383 sous Charles VI, il sera ensuite démantelé pendant la guerre de 100 ans.

    La seigneurie passera ensuite aux Créquy jusqu'au 22 janvier 1683 quand Alexandre de Créquy s'en défit au profit de Jean-Baptiste Berthe, issu d'une famille de laboureurs et de maître de poste du Santerre, son père avait accumulé une confortable fortune dans le négoce de draps, famille anoblie en 1647.

    Jean-Baptiste Berthe était avocat au Parlement de Paris et secrétaire des finances de Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, il avait épousé Catherine Vaillant, fille d'un négociant et maire de Chauny.

    Villers-Bocage

    A sa mort en 1723, la terre échut à son second fils Antoine-Charles Berthe de Villers (1701-1776).

    Villers-Bocage

    Plaque funéraire dans l'église.

    Le nouveau château, sa basse-cour et son parc se situaient autour de l'église.

    Après sa mort dans les dernières années de l'Ancien Régime, son fils Jean-Baptiste-Louis se maria avec Angélique Lemarié d'Aubigny, fille d'un maître des comptes. 

    Après sa mort en 1789, on mit en vente le mobilier puis le château en l'an XII, il sera acquis par Florent-François Picard, fils d'un laboureur du Santerre devenu négociant en velours d'Amiens.

    De la demeure des Berthe, seuls subsistent de maigres vestiges : des piliers en pierre blanche sur la place de l'église, des dépendances et de longs murs rectilignes élevés sur base de grès.

    *

    Eglise Saint Georges

    Villers-Bocage

    aquarelle d'O.Macqueron 1872

    "Archives et Bibliothèque patrimoniale d'Abbeville, coll. Macqueron".

     

     La construction de l'église remonte pour partie au XIIIe siècle et pour partie au XVIe siècle. Des modifications ont été apportées aux ouvertures aux XVIIIe et XIXe siècle.

    L'église de style gothique flamboyant a été construite en craie. Sa façade, formée d'un mur pignon du XIIIe siècle, est surmontée d'un clocher quadrangulaire. Le portail est encadré par quatre colonnettes.

    La nef est flanquée de deux bas-côtés. Les ouvertures du côté sud, à linteau courbe, ont été percées au XVIIIe siècle ; du côté nord, les fenêtres en arc brisé, date du XVIe siècle ; la porte latérale fut percée au XIXe siècle.

    Villers-Bocage


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  • Hiermont

     

    http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80 

    D'azur au cavalier armé, casqué et cuirassé d'argent, tenant de sa main dextre une lance pavillonnée de sinople, au cheval d'or, bardé d'argent, cuirassé d'or, le tout contourné.

     

    Une représentation gravée du 19e siècle dessine le blason de Hiermont dans le moindre détail, jusqu'à la couleur de l'étendard. On ignore où on été trouvés ces émaux, ou comment ils ont été choisis. On sait seulement que Hiermont, qui fut au Moyen âge un bourg important avec deux châteaux, une maladrerie, un hôpital, des halles, un franc marché, une foire et une enceinte fortifiée, disposa d'une charte communale octroyée en 1192. En 1648, l'échevinage était reconstruit, ce qui témoigne encore de certains droits communaux. La commune, au 13e siècle, disposait d'un sceau sur lequel était figuré un chevalier armé de toutes pièces, contourné, identifié comme étant le comte Guillaume III de Ponthieu, et portant la mention: "maiori.de.hiermont+sigillo". C'est sans nul doute de ce sceau que se sont inspirés les créateurs du blason au XIXe siècle.

    Jusqu'à la Révolution, Hiermont eut les mêmes seigneurs que Noyelles-sur-Mer. Le blason d'Hiermont, avec son chevalier armé, figure aujourd'hui, notamment, sur le site Internet de la commune.

    (Jacques Dulphy) 

    Hiermont

    Historique 

    Ancienne ville fortifiée appelé alors " Mont Sacré"

    Il existait deux ouvrages fortifiés dont rien ne subsiste.

    Le premier fut très endommagé par les Anglais en 1346 lors de la bataille de Crécy et rasé en 1358, jugé trop faible lors de l'inspection générale des places fortes, ordonnée par Charles V.

    Il était connu sous le nom de "château d'Aumale" ; construit au centre du bourg par Jean de Ponthieu, comte d'Aumale, il possédait dit-on trois tours hautes de 12 m et des fossés.

    Le second, mentionné en 1583, consistait en " ung chasteau et donjon, court et basse-court", possession de Charles Le Vasseur et de son épouse Marguerite Le Brun, puis de son fils Hugues Le Vasseur, capitaine de chevau-légers.

    Hiermont

    Le Vasseur : de sable, à la fasce accompagnée en chef d'un lion naissant et en pointe de trois croissants, le tout d'argent.

     

    Il échut au début du 17ème siècle (1608) à Oudart de Brestel par le mariage avec Marie Le Vasseur.

    En 1638 à André de Brustel, écuyer.

    Les Espagnols le détruisirent en 1646.

    De 1706 à 1723 à Charles de Brestel, écuyer, puis à Antoine de Brestel de 1723 à 1762.

    Charles-Antoine de Brestel, ancien officier au régiment de Roussillon, était toujours seigneur à la fin de l'Ancien Régime, de 1762 à 1789.

    Hiermont

    de Brestel : d'azur à trois besants d'or.

     

    Hiermont

     

    L'église Saint Jean-Baptiste du XIIIème siècle avec voûtes à clefs pendantes du XVI ème siècle.

    Celle-ci fait penser au armoiries des Le Vasseur, on y reconnait les trois croissants.

    Hiermont

     

    Celle-ci dont le blason est non déterminé....

     

    Hiermont

     


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