•  

    Saveuse

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    De gueules à la bande d'or, accompagnée de six billettes du même, ordonnées en orle en chef et trois rangées en bande en pointe.

    La commune a repris les armes de la famille De Saveuse.
    Les plus anciens seigneurs du lieu portaient le nom de Saveuse, et les chevaliers de Saveuse se sont illustrés jusqu'au XVe siècle.

    Philippe de Saveuse partit en croisade en 1190 avec Philippe Auguste.

    Saveuse

    Marlet de Saveuse fut premier chambellan des rois Charles V et Charles VI. Hector de Saveuse se distingua au siège d'Arras en 1414, et Guillaume de Saveuse fut tué à Azincourt l'année suivante.
    (Jacques Dulphy)

     

    La seigneurie échut ensuite au XVIème siècle aux Rouhault

    En 1592, le château-fort tomba aux mains de Latour, capitaine de la Ligue.

    Saisie sur les Tiercelin de Brosse, la seigneurie fut vendue en 1680 par décret à Louis Pingré, procureur du Roi au bailliage d'Amiens.

    Saveuse

    Pingré : d'argent, au pin de sinople fruité d'or (parfois surmonté d'une grive)

     

    Son fils ainé, épousa Marie-Madeleine Morgan et reçut la terre de Saveuse, il mourut 4 ans plus tard, à l'âge de 24 ans.

    Rose Pingré de Saveuse, sa fille, épousa en 1724 Firmin-Antoine Ducrocquet, seigneur de Guyencourt, qui devint maire d'Amiens en 1755-1756.

    Saveuse

    Ducrocquet: d'argent à trois roses d'azur.

    Saveuse

    Saveuse

     

    C'est à leur fils, Jean-Baptiste Ducrocquet de Saveuse que l'on attribue la reconstruction du château après son mariage avec Marie-Anne Morel de Bécordel.

    Saveuse

    Morel de Bécordel : d'azur à une fleur de lis d'or, accompagnée de trois glands effeuillés du même, les queues en bas.

     

    Saveuse

     

    *

    Eglise Nativité de la Vierge 

    Saveuse

    en 1870 et portail du château. (Bibliothèque municipale d'Abbeville).

    L'église paroissiale de Saveuse contenait une cuve baptismale du 13e siècle (actuellement conservée au musée de Picardie) qui atteste de son ancienneté. Elle est partiellement reconstruite au 14e siècle (choeur) et restaurée au 19e siècle comme le laissent supposer les contreforts de briques. Son implantation en surplomb du village, dans la proximité immédiate du château la place dans le corpus des anciennes chapelles castrales comme Bertangles.

    Lors de la reconstruction du château de Saveuse au 18e siècle, les communs viennent s'y adosser. Ici cependant, on peut remarquer l'absence de cimetière (selon le dictionnaire archéologique de Picardie on enterrait dans l'église jusqu'en 1828) et le portail occidental inaccessible, qui a vraisemblablement nécessité l'ouverture d'une nouvelle porte dans le mur nord . Cette configuration résulte vraisemblablement de la restructuration des lieux au 18e siècle.

    Saveuse

     

    Saveuse

    Saveuse


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  • Bouchon

    http://armorialdefrance.fr/ 

    Création Jacques Fouré, Jacques Dulphy et Daniel Juric.
    Adopté le 21 juin 2013.

     Écartelé: aux 1er et 4e d'argent à deux bandes de gueules, aux 2e et 3e d'hermine à la fleur de lis au pied nourri de gueules; sur le tout, d'argent au lion de sable à la queue fourchée passée en sautoir.

    Devise: « Je seray tant que je vivray »

     

    Le blason de Bouchon a été adopté en conseil municipal le 21 juin 2013. Il s'inspire en grande partie des recherches réalisées il y a dix ans, avec déjà proposition de blason, par M. Jacques Fouré, passionné de l'histoire de son village. Il a été finalisé en 2013 avec les contributions de Daniel Juric et Jacques Dulphy.
    Ce blason réunit les armes de trois familles qui ont été, par le passé, suzeraines du lieu. Ce sont: les De Beauvoir, seigneurs au XIVe siècle et dont le blason était "d'argent à deux bandes de gueules"

    Bouchon

     les Quiéret, seigneurs du XIIIe au XVe siècle et dont le blason était "d'hermine à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules"

    Bouchon

     et les De Bournouville, seigneurs aux XVIe et XVIIe siècles, qui portaient "d'argent au lion à la queue fourchée passée en sautoir de sable", (parfois aussi: armé, lampassé et couronné d’or

    Bouchon

     Le lion des De Bournonville, dans l'église du lieu, n'est pas couronné, et est représenté de sable sur champ d'argent sur un socle de statue du XVIIe dans l'église du village). Sur le blason communal, les blasons des Quiéret et celui des De Bournonville, posés en écartelé, ont été simplifiés, dans le souci de ne pas charger la composition.
    Devise: "Je seray tant que je vivray ", qui était la devise des D'Amerval, qui furent aussi seigneurs de Bouchon du XVe au XVIIIe siècle.
    (Jacques Dulphy)

    Bouchon

    D'Amerval : d'azur à trois besants d'argent

     

    Bouchon

    église en 1866

    Bouchon

     

    La statue imposante représente saint Pierre, le patron de l'église de Bouchon, en sa qualité de premier souverain pontife, assis sur le trône et coiffé de la tiare, qui est une iconographie relativement peu diffusée. Les autres attributs (clefs, livre) sont habituels. Son attitude majestueuse, la qualité du modelé du visage et la précision du rendu des vêtements incitent à le dater du 16e siècle. La console de pierre, contemporaine de l’œuvre qu'elle supporte, se place dans la tradition de la fin du Moyen Âge avec des anges support d'écu. Les armoiries représentées sont les armes d'alliance des familles de Bournonville et de Belleforière-Soyecourt, et se rapportent très certainement à Eléonore de Bournonville, dame de Bouchon et épouse de Geoffroy de Belleforière, seigneur de Soyecourt, qui hérite de la seigneurie en 1636 avant de la céder en 1640 à sa fille Antoinette de Belleforière-Soyecourt.

    Bouchon

     

     Région Hauts-de-France - Inventaire général - Fournis Frédéric

    Bouchon


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  • La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes des Desfriches avec comme brisure une roue de moulin à eau, présent dans la localité.

    Cayeux en Santerre

     

    Cayeux en Santerre

    Possession de la famille de Boves au 13ème siècle, la seigneurie est passée à la fin du 15ème à Jacques d'Ailly, puis à son gendre Osias de La Vernade.

    Antoine de La Vernade et son épouse Madeleine d'Estourmel résidaient à Cayeux en 1536.

    Acquise en 1582 par Isambart des Planques, elle fut en 1602 échangée par son frère Pierre contre celle de Tuncques en Artois, l'acte précisait qu'il existait à Cayeux : un château, maison seigneuriale, cense....

    Cayeux en Santerre

    Louis de Moreuil le bénéficiaire de l'échange, était un fils naturel de Valéran de Soissons-Moreuil.

    En 1646, Anne-Madeleine, fille d'Artus de Moreuil, apporta le domaine en mariage à François Desfriches-Doria, écuyer ordinaire de sa Majesté. 

    Cayeux en Santerre

     

    Desfriches-Doria : écartelé : aux 1 et 4 : d'azur à la bande d'argent, chargée de trois défenses de sanglier de sable et de deux roues d'argent (Desfriches)

    aux 2 et 3 : coupé d'or et d'argent, à une aigle de sable, languée, becquée et couronnée d'or, brochant sur le tout (Doria).

     

    Leur fils unique également prénommé François (1657-1733), c'est lui qui fit reconstruire le château au début du règne de Louis XV, il avait fait placer ses armes, accolées à celles de son épouse Anne du Fos de Méry, sur le maître-autel de l'église paroissiale.

    Cayeux en Santerre

     

    Cayeux en Santerre

    Cayeux en Santerre 

    Plaque funéraire en marbre blanc de François Desfriches-Doria mort en 1676, de son épouse Anne de Moreuil et de leurs enfants.

    Leur fils André-Joseph, marquis de Doria, capitaine de cavalerie, perdit en 1723 sa femme Marie-Anne Colbert de Villacerf, il épousa en seconde noces, en 1746, Perrette de Lesquen.

    Après la mort d'Alexandre Desfriches-Doria en 1895, ses successeurs ont cessé d'habiter le château en permanence.

    Le domaine resta dans cette famille jusqu'à la démolition du château en 1920, il fut gravement touché pendant la Première Guerre mondiale, son gros-oeuvre était encore debout à la fin des hostilités mais les maçonneries avaient été tellement ébranlées que leur restauration n'était pas envisageable.

    Seul subsiste le portail d'entrée près de l'ancienne ferme seigneuriale dont les bâtiments ne manquent pas d'intérêt avec un pittoresque colombier octogonal.

    Cayeux en Santerre

     

    Cayeux en Santerre

    Grille du parc

    ***

    Eglise Saint Martin

    du 16ème siècle, a subi d'importantes destructions lors de la Première Guerre mondiale, restaurée dans l'Entre-deux guerres.

     

    Cayeux en Santerre

    En 1876

    Cayeux en Santerre

    Cayeux en Santerre

    vers 1970

     

     


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  • La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes de plusieurs familles seigneuriales : les de Saint-Blimond, les de Gourlé, les de Prévost, les de Fretin et les de Torcy (Sallenelle).

    Pendé

     

    ***

    Pendé

    Pendé

     

    Siège d'une seigneurie considérable, le château était considéré au 18ème siècle comme l'un des plus beaux du pays .

    Marie Broullart, dame de Pendé à la fin du 14ème siècle, épousa vers 1465 Nicolas Gourlé dit Colart, capitaine d'Amiens, conseiller et chambellan du Roi et du puissant duc de Bourgogne.

    Pendé

    Gourlé ou Gourlay : d'argent à la croix ancrée de sable.

     

    Josse Gourlé, leur fils ainé, hérita du château de Monsures tandis que François le cadet recevait la terre de Pendé.

    A la suite vint Quentin dit de Gourlay, capitaine d'Abbeville de 1537 à 1545 et l'époux de Catherine de Montmorency-Bours, dame d'honneur de d'Eléonore d'Autriche reine de France.

    En 1545 on retrouve la terre en possession de Nicolas Le Prévost, époux de Marie de Noyelles, décédée en 1533 et inhumée dans l'église.

    Pendé

    Vinrent ensuite un autre Nicolas Le Prévost, Jean son fils et Françoise sa petite-fille, qui épousa vers 1590 Flour de Fretin, gouverneur de Rue.

    C'est à lui que l'on attribue généralement la construction du château.

    Pendé

    A sa mort vers 1630, à l'occasion d'un duel malheureux, la seigneurie revint à sa soeur Elisabeth qui avait épousé André II de Saint-Blimond.

    Pendé

    de Saint-Blimond : d'or au sautoir engrêlé de sable.

     

    André III de St Blimond fit un brillant mariage avec Catherine Le Tonnelier de Breteuil?

    Après sa mort en 1692, le château devient la résidence de son fils Claude, mestre de camp de cavalerie.

    Puis son petit-fils Jacques-Louis, capitaine au régiment de Clermont-Tonnerre, né en 1730, il épousa Marie-Victoire de Lamiré, il possédait à la veille de la Révolution l'une des plus belles fortunes de la province.

    Pendé

    De Lamiré : d'argent à la bande de sable accompagnée de six billettes de même.

    Pendé 

    Une erreur dans la représentation du blason des de Lamiré : le fond est figuré d'or alors qu'il devrait être d'argent. 

    Pendé

    Pendé

    d'or au lion de gueules, armé et lampassé d'azur

    Parti pour l'émigration en juillet 1791, à son retour en 1802 les ventes révolutionnaires lui avaient fait perdre plus des 3/4 de ses biens. Il fut inhumé dans l'église en 1820.

    Pendé

    Saisi et déclaré acquis à la Nation, mis en vente le château avait été remis en adjudication le 13 prairial an II, car l'acquéreur Joseph Lelong, d'Arrest, s'était avéré incapable d'en payer le prix de 205100 livres.

    Le domaine fut finalement adjugé à Pierre-Paul Savalette, le château vidé de ses meubles et déja en partie ruiné, a été entièrement démoli, il n'en reste aujourd'hui qu'un corps de dépendances agricoles et un long mur près de l'église.

    Pendé

    Pendé

    Les fonts baptismaux de l'église portent les armes de Nicolas de Saint-Blimont et d'Isabeau de La Chaussée d'Eu.

    *

    Eglise Saint-Martin

    16ème siècle

    Pendé

    en 1884

    Pendé

    vers 1910.


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  • Liercourt

     

    http://armorialdefrance.fr/

     

    de gueules à trois fleurs de lys d'or

     

    Aucune des familles ayant possédé la terre de Liercourt, ou l'un de ses fiefs, n'a porté trois fleurs de lis en son blason.
    La porte latérale de l'église Saint-Riquier de Liercourt, qui est aussi la porte principale, creusée et décorée à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle, est surmontée d'une statue de Saint Riquier, elle-même soutenue d'un blason à trois fleurs de lis tenu par deux anges. Ce sont sans conteste les armes du roi: la seigneurie de Liercourt, qui constituait l'une des pairies du Ponthieu, était d'abord tenue du roi, comte de Ponthieu.
    En conservant les fleurs de lis des armes du roi, et en changeant le champ d'azur en champ de gueules, Liercourt composait les siennes.
    (Jacques Dulphy)

    Liercourt

    Liercourtcliquer pour agrandir

    Armoiries sous la statue de saint Riquier,
    entrée latérale de l'église du lieu,
    fin XVe - début XVIe siècle.
    (Photo Jacques Dulphy, 2012)

    Liercourt

    église Saint-Riquier construite au XVème siècle

     

    Historique

    Possession d'Etienne Coulars, maïeur d'Abbeville en 1370

    Liercourt

    Coulars : d'azur à l'aigle éployé d'or, oeilleté, becqué et membré de gueules.

    Puis de Gérard de Sarcus en 1640

    Liercourt

    de Sarcus : de gueules au sautoir d'argent cantonné de quatre merlettes du même.

    La seigneurie fut acquise en 1670 par Nicolas d'Aigneville, gendarme de la Compagnie écossaise, aïeul de François d'Aigneville, capitaine au régiment de Languedoc, marié en 1710 à Marie-Louise Doresmieulx, il fut inhumé dans le choeur de l'église en 1742.

    Liercourt

    d'Aigneville : d'argent à l'orle d'azur.

    Louise-Charlotte d'Aigneville épousa quelques années le comte de Mannay, capitaine de grenadiers.

    Ses successeurs durent se défairent de la terre au moment de la Révolution.

    On attribue la construction du château sous la Restauration à Charles-François du Maisniel et de Marguerite Becquin, dame de Nampont.

    Liercourt

     

    Liercourt

    Du Maisniel : d'argent à deux fasces de gueules, chargée chacune de trois besants d'or.

    Ancien officier au régiment d'Auxerrois, le comte Pierre-François du Maisniel (1771-1851) épousa en 1807 Marie-Josèphe de Lavaulx et fut député de la Somme sous Charles X

    Il dut habiter Liercourt jusqu'à la fin des années 1830, lors de son retrait de la vie politique, il se consacra à la restauration du château voisin de Pont-Rémy, acquis en 1817.

    Il laissa Liercourt au second de ses fils Louis-Joseph, vicomte du Maisniel, qui mourut sans postérité.

    Le domaine revint à sa nièce Marthe du Maisniel de Saveuse, déja propriétaire des châteaux de Cocquerel etde Pont-Rémy.

    L'édifice a disparu, à l'exception de la tourelle du milieu de façade et d'un  corps de dépendances à arcades ruiné dont l'état laisse à penser à une disparition prochaine.

    Liercourt

     


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