• Louvencourt

    http://armorialdefrance.fr/ 

     

    d'azur semé de billettes d'or, à la bande d'argent brochante et chargée de trois molettes de gueules.

    Création Claude Songis.
    Adopté en mai 2010.

    Louvencourt


    La commune utilisait depuis plusieurs années, sans délibération, un blason identique à celui de la famille De Louvencourt en sa façon moderne.

    Louvencourt

    d'azur à la fasce d'or chargée de trois merlettes de sable, accompagnée de trois croissants d'or.

    Le même blason avait déjà été adopté en 1972, avec l'autorisation des représentants actuels de la famille, par la commune de Blangy-Tronville, dans le même département.

    En 2010, le conseil municipal et le maire de Louvencourt ont choisi d'adopter pour la commune un blason officiel, et original. Ils confiaient la mission d'étudier la possibilité d'autres armes à Claude Songis (de Buigny-Saint-Maclou, 80)

    Ce blason, adopté par le conseil municipal, a été présenté à la population en mai 2010. Il reprend à l'identique les armes de Charles de Lestocq, écuyer, seigneur de Louvencourt, conseiller du roi, contrôleur général des finances, suivant la déclaration de sa veuve Charlotte Le Caron à l'armorial de Charles d''Hozier ;

    Louvencourt


    La commune a choisi pour tenir son nouveau blason deux supports "parlants": deux louves de sable, allusion aux armes des Louvencourt anciennes, qui étaient trois têtes de louves.

    Louvencourt

     

    De Louvencourt ancien : d'argent à trois têtes de loup arrachées de sable.

     

    A été ajoutée sous le blason la devise: "omni fidelis".
    (Jacques Dulphy)

     

    Historique

    Il existait au Moyen-Age un château fortifié appartenant à la famille de Louvencourt.

    Charles de Louvencourt était maïeur d'Amiens en 1567.

    Au début du règne de Louis XV, Charles-Antoine de Lestocq est seigneur de Louvencourt, il occupait la charge de trésorier de France, c'est à lui que l'on attribue généralement la construction du château, voisin de l'église dont le clocher porte la date de 1740.

     

    Louvencourt

    Louvencourt

    Arrière du château.

    Il est plus raisonnable cependant de voir en lui l'auteur des dépendances et des murs qui s'ordonnent autour d'une longue avant-cour.

    Louvencourt

    L'actuel corps de logis serait plutôt l'oeuvre de son fils Nicolas-Charles, capitaine d'infanterie au régiment de Mailly et chevalier de Saint-Louis, il épousa Marie-Jeanne Demazures de Florimont en 1753, il fixa sa résidence habituelle à Louvencourt où il fut inhumé en 1777 sous une grande pierre gravée du choeur de l'église.

    Sa fille Marie-Victoire épousa Jean-Jacques-Guislain du Val de Nampty, son voisin de Bus-les-Artois.

    Son fils Charles-René-Victoire-Damien mourut à Louvencourt en 1817.

    Héritière du domaine Angélique de Lestocq l'apporta en mariage à Antoine Serpette de Berseaucourt.

    Leur fils Edouard fut maire de la commune, avec son épouse Léontine de Valicourt, ils parrainèrent la cloche de l'église.

    Georges Serpette de Berseaucourt leur succéda et mourut en 1897.

    Le domaine est entré par alliance dans la famille de Thélin.

    Le château a subi des dommages en 1914-1918, il fut occupés par les troupes alliées.

    Les propriétaires actuels sont M. Le Sellier de Chezelles et son épouse, descendante de la famille de Lestocq.

    Louvencourt

     

    *

    Eglise Notre-Dame

    Le clocher porte le millésime 1740.

    Louvencourt

    aquarelle d'O.Macqueron 1874

    Louvencourt


    votre commentaire
  • Bernaville

     

    http://armorialdefrance.fr/liste_dept.php?dept=80

    D'azur à trois coquillages d'argent; au chef d'azur chargé de trois bandes d'or et à la bordure de gueules.

     

    Adopté le 7 juillet 1970.
    "Les coquillages rappellent l’industrie du bouton de nacre, apportée de Méru (Oise) en 1874. Peu à peu, depuis la dernière guerre mondiale, de nouveaux matériaux ont remplacé la nacre, mais la Sté Crépin-Petit produit encore, aujourd’hui des boutons sur support plastique. Le chef de Ponthieu rappelle le rattachement de Bernaville à l’ancien comté de Ponthieu." (J. Dulphy)

     

    Bernard 1er, comte de Saint-Valery, de la plus haute noblesse du Ponthieu, fonda Bernaville en 1050.

    Bernaville

    de Saint-Valery : d'azur, fretté d'or entresemé de fleurs de lys du même.

     

    Son fils Gauthier 1er , seigneur de Bernaville,fit partie de l'expédition de Guillaume le Conquérant en Angleterre en 1066 et accompagna en Terre Sainte Robert, duc de Normandie en 1096.

    En 1160, le prieuré d'Epécamps construit une chapelle dans la bourgade où il détenait la plus grande partie des droits de dîme et de terrage, agrandie elle devint l'église qui fut détruite et remplacée à la fin du 19ème siècle.

    Bernavilleancienne église.

    En 1247 Jean 1er, comte de Dreux accorda une charte de commune qui sera confirmée par Charles VI en 1397.

    Bernaville

    Dreux : échiqueté d'or et d'azur à la bordure de gueules

    Son fils Jean II devint ensuite seigneur de Domart et Bernaville, puis son fils Robert V de 1309 à 1329, mort sans postérité.

    C'est son frère Jean III qui lui succède de 1329 à 1331, il meurt lui aussi sans postérité, c'est son troisième frère Pierre de Dreux qui devint seigneur, mais en 1339, criblé de dettes il doit vendre la seigneurie à Guillaume 1er de Craon , chambellan de Philippe VI de Valois, il meurt en 1382.

    Bernaville

    de Craon : losangé d'or et de gueules.

    Ses descendants garderont la seigneurie jusqu'en 1473, qui passera à la famille de Soissons, avec le mariage de Jeanne de Craon avec Jean de Soissons-Moreuil, jusqu'en 1526.

    Bernaville

    de Soissons-Moreuil : d'azur semé de fleurs de lys d'or au lion naissant d'argent brochant sur le tout.

    Puis les Créquy par le mariage de Jossine de Soissons avec Jean VII sire de Créquy, gouverneur de Montreuil sur Mer, cette famille gardera la seigneurie jusqu'en 1712 avec Alphonse de Créquy qui meurt sans héritier.

    Bernaville

    De Créquy : d'or au créquier de gueules

    La seigneurie est alors partagée entre François de Neuville et Charles Bretagne, duc de La Trémouille.

    Bernaville

    de Neuville de Villeroy : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois croisettes ancrées du même.

     

    Louis-Nicolas de Neuville, duc de Villeroy, succède à son père en 1721 et Charles-Armand-René Bretagne en 1731, ils abandonnent leurs droits à messire François-Louis de Neuville, duc de Villeroy, qui vend à François-Joseph Le Fournier de Wargemont.

    Bernaville

    Le Fournier de Wargemont : d'argent à trois roses de gueules.

     

    Son fils Louis-François-Gabriel lui succède, marquis de Wargemont, maréchal de camp, seigneur et baron de Domart, seigneur de Ribeaucourt, vicomte de Beaumetz.

    Il vend Bernaville à Jean-Charles-François-Antoine de Brossard de Monthue, chevalier-seigneur de Prouville, qui abandonne ses droits à sa fille en 1774.

     

     


    votre commentaire
  • Yzengremer

    http://armorialdefrance.fr/ 

    Parti: au 1er d'azur à trois croissants d'or, au2e de gueules à trois bourdons de pèlerin d'argent.

    *

    En fait, aucune famille des seigneurs d'Yzengremer n'a jamais porté ces armes. Ce sont celles, sculptées au XIXe siècle sur la façade du château, du couple des châtelains du temps.
    Le château, construit au XVIIe siècle par Aymar de Dampierre, est passé par alliances successives au comte de Fautereau (d'une famille originaire de Normandie) puis aux La Bourdonnaye (d'une famille originaire de Bretagne), avant d'entrer dans la famille de Sainte-Opportune (Philippe Seydoux, Gentilhommières en Picardie, 2003).
    La fin du XIXe siècle a connu un remaniement important de l'édifice. C'est à cette époque que furent ajoutés les armes des De Fautereau (trois croissants) et des La Bourdonnaye (trois bourdons), en deux écus accolés.
    (Jacques Dulphy)

                                                                          *

    Jean Carue, seigneur d'Yzengremer et écuyer de cuisine du Roi, épousa en 1442 Adde de Barbafust et devint en 1470 maïeur d'Abbeville.

    Yzengremer

    Carue : d'argent au sautoir de gueules, cantonné de quatre hures de sanglier de sable.

    Yzengremer

    De Barbafust : de gueules au sautoir d'azur chargé de treize fleurs de lys d'or, accompagné de quatre têtes humaines de même.

     

    Jeanne sa petite-fille épousa en 1519 Charles Cornu qui une dizaine d'années plus tard, céda la seigneurie à Hugues Abraham dont la famille résidait déja à Yzengremer au milieu du 15ème siècle.

    En 1594, Marie Abraham épousa François de Saint-Blimond, seigneur de Gouy, qui fut cité en 1605 comme demeurant à Yzengremer.

    Devenue veuve, elle se remaria en 1612 avec Henri de Monthomer, seigneur de Frucourt et légua finalement sa terre à son cousin Aymar de Dampierre, cadet d'une famille de Normandie.

    Yzengremer

    De Dampierre de millencourt : d'argent à trois losanges de sable, posés 2 et 1.

    C'est à ce dernier que l'on attribue généralement la construction du château, après son mariage célébré en 1635 avec Françoise Le Maistre de Douxmesnil.

    Yzengremer

     

    La salle à manger du château a conservé d'intéressantes boiseries Régence en orme, portant les armes des Dampierre.

    Ses successeurs embrassèrent la carrière des armes, François de Dampierre fut capitaine au régiment de Nettancourt et son fils François-Eustache, mestre de camp de cavalerie.

    Du mariage de ce dernier avec Françoise-Renée de Calonne d'Avesne en 1760, naquit Marie-Rose de Dampierre qui épousa Charles de Biville (mort en 1847).

    Yzengremer

     

    de Calonne d'Avesne : d'azur au chef d'argent chargé d'un lion léopardé de gueules. 

     

     

    Par alliances successives, le château échut au comte Frédéric de Fautereau (1796-1874) avec son mariage en 1835 avec  Aline de Biville.

    Leur fils Charles de Fautereau (1836-1921) se marie en 1880 avec Blanche de La Bourdonnaye-Blossac , leur fille Hélène de Fautereau(1888-1973) fait entrer le domaine dans la famille Le Carpentier de Sainte-Opportune par son mariage avec Maximilien (1886-1963)

    Yzengremer

    Sainte-Opportune : d'azur à deux poissons d'argent posés en pal, au chef de gueules à trois molettes d'argent.

     

    Les armoiries de la façade sont celles des Fautereau et des La Bourdonnaye.

    Yzengremer

     

    Yzengremer

    Yzengremer

     de Fautereau : d'azur à trois croissants d'or, posées 2 et 1.

    Yzengremer

     

    Yzengremer

     

    La Bourdonnaye : de gueules à trois bourdons d'argent, posés en pals.


    votre commentaire
  • Villers sur Authie

    De gueules à trois molettes d'or.

      "Ces armes ont été reprises de la famille Truffier, seigneurs de Villers, maintenue noble en 1699, dont la filiation est établie depuis la fin du 15e siècle.
      (Jacques Dulphy)
        Historique
      En 1399 Colaye de Moreuil rendit hommage au roi pour la seigneurie de Villers, u nom de son époux Jean de Friacourt, dont elle espérait le retour des Croisades.
      En 1405, la mort de son époux fut confirmée au désastre de Nicopolis.
      Au début du 16ème siècle, Aubert Le Fèvre, écuyer,  est le seigneur de Villers en Ponthieu, puis son fils Jean, seigneur de Caumartin, Villers et Machy.
      La terre échut ensuite à Antoine du Bos qui mourut en son château en 1567, Pierre du Bos aurait laissé la terre à son épouse Philiberte de Nibas.
      Mis en vente en 1650, la seigneurie fut acquise par François Truffier, capitaine d'une compagnie de 1000 hommes à pied, héritier de la seigneurie d'Allenay que possédait sa famille, et seigneur d'Houdant par son mariage avec Jeanne Maillard.
      Son fils Jean Truffier obtient en 1679 l'érection en comté mais mourut quelques années plus tard, c'est son épouse Gabrielle de Saint-Souplis qui dut mener à bien la construction du château en 1687.
         

    Villers sur Authie

    Villers sur Authie

    Date : 1679. Armoiries d'alliance de Jean Truffier (de gueules à trois molettes d'éperon d'or posées 2 et 1) et de Gabrielle de Saint-Souplis (d'or à trois fasces de gueules surmontées en chef d'une coquille d'azur). Les deux écus accolés sont timbrés d'une couronne comtale stylisée et flanqués de licornes en guise de supports. 

    L’œuvre est une copie du 19e siècle d'une plaque de cheminée, non localisée aujourd'hui, portant la date de 1679 et les armes d'alliance de Jean Truffier, chevalier, seigneur d'Allenay, d'Houdent et de Villers [sur Authie] et de son épouse Gabrielle de Saint-Souplis, dame de Dreuil, Wanel et Sorel. Après leur mariage à Abbeville en 1675, Jean Truffier obtient en 1679 l'érection en comté de sa terre de Villers, où il commence la reconstruction du château, menée à bien par sa veuve après sa mort en 1684. La plaque de cheminée originale est donc contemporaine de l'ascension nobiliaire de Jean Truffier, et a probablement été réalisée par un artisan local pour l'hôtel de Saint-Souplis, 6 rue du Pont-de-Boulogne à Abbeville, où résidait le couple. Les mêmes armoiries se retrouvent au château de Villers-sur-Authie. Comme l'indique l'article d'Edouard Dieppe, cette plaque se trouvait encore en 1915 dans la même demeure, habitée alors par le docteur Viger. 

      Lechâteau porte encore sur son fronton les armes des Truffier et des Saint-Souplis.
      A son décès la terre revint à François Truffier , le frère de Jean, capitaine au régiment de la Reine, qui meurt sans postérité vers 1710.
      Il laissa ses biens à son neveu Claude de Cacheleu qui contracta en 1714 une brillante alliance avec Bonne-Françoise de Manneville, fille du gouverneur de Dieppe, il meurt lui aussi sans enfant en 1750.

    Villers sur Authie

    de Cacheleu : d'azur, à trois pattes de loup d'or.

      Jean-Baptiste de Cacheleu, son frère, devint comte de Houdent et de Villers.
      Son fils Conrad-Victor (1722-1802), lieutenant des maréchaux de France à Abbeville et chevalier de Saint-Louis, épousa Isabelle de Jacquier de Rosée, qui lui apporta les belles terres de Colline-Beaumont, jouxtant celles de Villers.
      Sa fille Henriette épousa en 1805 le comte de Guilbert de Fontilloy, ancien page de Louis XVI, qui mourut fort âgé en 1861.
      Mathilde de Guilbert, sa fille, épousa en 1854 Ernest Thouret dont le fils Edmond fit agrandir et totalement transformer le château en 1878.
      La génération suivante vit la dispersion d'une bonne partie des terres.
      Vendu en 1930 à M.Durand puis à nouveau amputé, le domaine était réduit en 1969 au château et au parc, lors de son acquisition par le Dr de La Coussaye qui l'a revendu il y a quelques années.

    Villers sur Authie

    Château en 1917.


    votre commentaire
  • * Commune regroupant depuis 1972 les anciens villages de Namps-au-Mont, Namps-au-Val, Taisnil et Rumaisnil

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy reprenant les armes des de Bonnaire.

    Namps-Maisnil

     

    NAMPS-AU-MONT

    Dès 1235, apparait une famille de Namps, Hugues, chevalier, puis Mathieu, écuyer.

    Un siècle plus tard en 1382, on trouve Hue de Dompierre, chevalier.

    La seigneurie changea encore de mains quelques années après en 1407 avec Charles de Beauchamp, chevalier, dont la fille Aelips, la porta dans la maison de Bournel, en épousant Hue, chevalier, seigneur de Thiembronne et capitaine de Rue.

    Leur fils Guichard de Bournel, reçut de sa mère la terre de Namps, à condition de reprendre les armes de Beauchamp, il fut bailli de Guines, capitaine d'Ardres et du Crotoy, il mourut en 1465.

    Namps-Maisnil

    de Bournel : d'argent à un écusson en abîme fascé de sinople et d'hermine (Beauchamps), accompagné de huit papegais(perroquets) de sinople, becqués et membrés de gueules, rangés en orle.

    Les terres de Namps et Puisieux avaient été données à Guichard par sa mère le 28 août 1419 à charge pour lui de porter les armes de Bauchain (fascé de sinople et d'hermine). En fait, ain si que le montre les armoriaux de l'époque, c'est l'écusson en abîme qui était aux armes de Bauchain en remplacement de l'écusson de gueules habituel que portèrent successivement les frères aînés Charles et Louis. Quant au quatrième frère, Guillaume, il brisait les armes de Bournel d'un lambel d'azur.

    En 1564, Gabriel de Bournel en était le seigneur.

    Au 17ème siècle, Jean-Paul de Bournel se qualifiait marquis de Namps et vicomte de Lambercourt, son fils Jean-Charles abandonna ce titre pour celui de marquis de Monchy.

    Le dernier de la famille Marc-Charles, chevalier et marquis de Bournel, paraît être le dernier possesseur de Namps, sa veuve remariée au marquis de Cabaret, la revendit en 1746 à Meneslée-Hyacinthe de Bonnaire, brigadier des armées du Roi et chevalier de Saint-Louis.

    Namps-Maisnil 

    dessin de J.Dulphy

    De Bonnaire : d'azur au senestrochère armé d'or issant d'une nuée d'argent, tenant une épée d'argent garnie d'or, posée en barre, accompagnée en chef de deux croissants d'argent.

    Il épousa en 1759 Marie-Anne Guérard et fait reconstruire le château vers 1760, il y habita jusqu'à sa mort.

    Namps-Maisnil

    Son fils Pierre-Victor (1760-1837), officier au régiment de Flandres, fut nommé louvetier du Roi en 1785, bien qu'arrêté en 1794 et enfermé à Bicêtre, il traversa la Révolution sans trop de dommages.

    La seigneurie passe ensuite par alliance au vicomte Blin de Bourdon, puis au baron de Vassart d'Andernay.

    Le château  est précédé d'une grille transférée du château de Bourdon.

    Namps-Maisnil

    Namps-MaisnilClic pour agrandir

    Il ne reste que le blason de droite : un chevron accompagné de trois fleurs de lys qui pourrait correspondre à celui des Vassart d'Andernay : de gueules au chevron d'or accompagné de trois fleurs de lys d'argent.

    Namps-Maisnil

     

    NAMPS-au-VAL

    La terre appartenait en 1398 à Jean Le Catelain, bourgeois d'Amiens.

    Laurent de Fresnoy qui avait épousé Jeanne de Fay, en était seigneur en partie , en 1455.

    En 1465, ils vendirent leurs deux fiefs tenus de Picquigny et de Namps-au-Mont, à Jean Mauchevalier, dit Olivier, seigneur de Wailly.

    Depuis lors, Namps-au-Val et Wailly n'ont cessé d'avoir les mêmes possesseurs. 

    Namps-Maisnil

    Namps-Maisnil

     

    En 1 : de Croÿ IV : d'argent à trois fasces de gueules

    En 2 : de Mauchevalier : d'argent à la bande d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or, accostée de six merlettes de sable.

    En 3 : d'Halluin : d'argent à trois lions de sable, lampassés de gueules, ornés et couronnés d'or.

    En 4 : de Renty : d'argent à trois doloires de gueules, les deux du chefs adossés.

     

    TAISNIL

    Possession au 13ème siècle d'une famille de Taisnil.

    Pui au 14ème à Guillaume de Bacouel et au début du 16ème à Jean du Caurel, échevin d'Amiens en 1510, puis Guillaume du Caurel, écuyer, bailli d'Amiens en 1560.

    En 1716, l'Amiénois Pagès cite les familles de Bellingan et Rouvroy.

    La terre échut ensuite à François Pinguet, écuyer, seigneur de Rouvroy, inhumé en 1753 dans le choeur de l'église.

    Les héritiers revendent le domaine à François-Xavier Boulanger de Rivery, conseiller au Parlement de Paris, son épouse Anne-Alexandrine Bosquillon, dame de Rosières, meurt à 20 ans, lui meurt en 1788 et inhumé aussi dans le choeur de l'église.

    Namps-Maisnil

    Boulanger de Rivery : de gueules à trois pals de vair, au franc canton d'or.

     

    M.Bosquillon de Rosières lui aurait succédé l'année suivante.

    Acquis à la fin du 19ème siècle par M.Paulus qui fit élever une chapelle au fond du parc.

    Namps-Maisnil

    En 1883

    Cette gentilhommière appartient aujourd'hui à M. et Mme Bernard Neviaski.

    Namps-Maisnil

    Namps-Maisnil

    Namps-Maisnil

    Vers 1850 M.Paulus fait installer cette girouette avec les deux premières lettres de son nom 

     

    RUMAISNIL

    La seigneurie relevait de la châtellenie de Picquigny lorqu'elle fut vendue en 1282 au chapitre d'Amiens par Jean dit d'Artois, clerc, et Marie sa femme ainsi que par Simon de Neuville, autre clerc, et Agnès sa femme, en 1289.

    En 1789 la terre dépendait du chapitre de la cathédrale d'Amiens.

    Namps-Maisnil

    église Notre Dame en 1873


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires