• Thennes

    http://armorialdefrance.fr/

     

    d'or au tau de gueules entrelacé avec la lettre H de sinople.

     

    Quand la mairie-école fut reconstruite, après les destructions de la première guerre mondiale, les architectes conçurent d'orner le fronton de l'entrée principale d'un écu moderne en accolade. Comme ce fronton était réalisé en carrés de faïence, les décorateurs choisirent, faute de blason municipal, d'utiliser de tels carreaux pour inscrire à l'intérieur de l'écu, sur fond blanc, deux lettres superposées.

    Thennes

     

    Aussi, aujourd'hui, la commune de Thennes ne connaît pas d'autres armoiries que celles-ci.

    Le village de Thennes, qui appartenait depuis le VIIIe siècle pour sa plus grande partie à l'abbaye de Corbie qui la conserva jusqu'à la Révolution, bénéficia pourtant d'un statut communal, et les premiers maïeurs furent porteurs du nom.

    Ainsi, Eustache de Thennes est maïeur en 1222. En 1294, Pierre de Thennes (Pieron le maeur de Tanes), écuyer et maïeur de Thennes, échange avec l'abbaye de Corbie "son manoir de Thennes, sa part du moulin et de la pêcherie". Son sceau appendu au bas du parchemin a été conservé: il s'agit d'un écu à la fasce ondée, accompagnée de trois étoiles en chef. On ignore les couleurs de ce blason; le sceau est conservé aujourd'hui avec le parchemin aux Archives de la Somme, en provenance de l'abbaye de Corbie.

    Thennes

    Archives départementales

    Avec une restitution de couleurs (les couleurs originales ne sont pas connues), le blason des maïeurs de Thennes aurait pu inspirer un autre blason pour la commune de Thennes.
    (Jacques Dulphy)

    *

    Eglise Saint-Quentin

    Partagée avec la commune voisine de Berreaucourt-les-Thennes

    Thennes

    aquarelle d'O.Macqueron 1875

     

    Thennes

    en 1913

    Thennes

    détruite en 1914-18

    Reconstruite en 1926

    Thennes

     


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  • Berteaucourt-les-Thennes

    http://armorialdefrance.fr/

    d'argent à deux bars adossés de sable, accompagné de sept croix recroisetées de gueules.

     

    Issu d'une famille connue en Picardie depuis le 13e siècle, Jehan de Berteaucourt, chevalier, seigneur de Berteaucourt-lès-Thennes, premier échanson du duc de Bourbon, maître des eaux et forêts du comte de Clermont en Beauvaisis, capitaine de La-Neuville-en-Hez, meurt vers 1485-1490.

    Sa pierre tombale, gravée à son image, est conservée dans l'église de La Neuville. Y sont gravées ses armes qui, comme celles des Clermont (qui sont ducs de Bar) , portent étonnamment, elles aussi, deux bars adossés et des croisettes recroisettées.

    Berteaucourt-les-Thennes

     

    Ces armes sont également sculptées sur la plate-tombe de François de Berteaucourt, décédé en 1504, capitaine de la Neuville-en-Hetz (60) et maître des eaux et forêts du comte de Clermont. Cette tombe gravée se trouve encore dans la chapelle du cimetière de Rogy (80). Cette pierre tombale armoriée, qui fut aussi celle d'un seigneur de Rogy, a été redécouverte par hasard en 1964 par Pierre Dequen. (J.Dulphy)

    Berteaucourt-les-Thennes

     

    On distingue les armoiries de Berteaucourt au milieu.

    En bas à gauche, le blason en parti de Berteaucourt et d'Inchy, Jeanne d'Inchy était la mère du défunt.

    En bas à droite, le blason en parti de Berteaucourt et de Saveuse, Jeanne de Saveuse était son épouse.

    Berteaucourt-les-Thennes

    d'Inchy : fascé d'or et de sable de six pièces à la bordure de gueules.

    de Saveuse : de gueules à la bande d'or, accompagnée de six billettes de même.

     

    En 1605, Philippe de Sacquespée, seigneur de Thézy, fit l'acquisition de la seigneurie, qui restera dans la famille jusqu'à la Révolution.

    Berteaucourt-les-Thennes

    Berteaucourt-les-Thennes

     

    *

    Pas d'église

    L'église St Jean-Baptiste de Thennes

    sert aux 2 communes.

     

    Berteaucourt-les-Thennes

    aquarelle d'O.Macqueron 1875.

     

    Berteaucourt-les-Thennes

     

    en 1913

    Berteaucourt-les-Thennes

     

    en 1918 


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  • La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy en reprenant les armes des de Louvel-Lupel avec la symbolisation d'une motte féodale des premiers seigneurs.

    Warvillers

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    Warvillers

    Warvillers

     

     

    Le lieu fut qualifié de cité à partir du 13ème siècle, 1214 est la date la plus ancienne où le nom de Wavillers (sic) apparait, il s'agissait d'une seigneurie relevant alors de la châtellenie de Beaufort-en-Santerre.

    Le premier seigneur connu est Fulcon de Wavillers, homme-lige de Philippe-Auguste.

    Marguerite de Wavillers est citée en 1226.

    Une motte castrale existait.

    Charles de Héricourt en était le seigneur vers 1575.

    Situé au coeur du village, le château dut être incendié comme lui par les troupes de Turenne et de Condé, lors du siège de Roye en 1653.

    Reconstruit à la fin de ce siècle, daté par les ancres de 1696.

    Warvillers

    Fronton aux armes des de Louvel

    Il appartenait vers 1720 à Etienne de Louvel, auquel succéda son fils Marie-Antoine, seigneur de Warvillers, Arvillers et autres lieux, qui y habitait en 1769.

    Vinrent ensuite Charles-Gilles, comte de Louvel, qui épousa en 1758 Marie-Anne de Guillebon, il meurt en 1818.

    Puis Marie de Louvel, marquis de Warvillers, qui fut incarcé à Amiens en 1793, libéré à la suite d'une manifestation des habitants du village, il mourut peu de temps après son retour.

    Après l'assassinat du duc de Berry par un nommé Louvel, en 1820, les Louvel de Warvillers ont sollicité du roi une ordonnance changeant leur patronyme en Lupel.

    Warvillers

    d'or à trois hures de sanglier de sable.

    Warvillers

     

    Le château a échappé par miracle aux destructions de la Première Guerre Mondiale, légèrement touché par l'artillerie mais intérieurement dévasté par les troupes qui l'ont occupé.

    Warvillers

    Restauré par la comtesse de Louvel-Lupel, née Montalembert.

    Laissé à l'abandon et privé de la plupart des éléments de son décor intérieur.

    Il fait actuellement l'objet d'une remise en état par son propriétaire M.Senez.

                                                                        *

                                              Eglise Saint Martin

    Reconstruite au 18ème siècle, le transept fut ajouté au 19ème, restaurée après les dégats de la Première Guerre.

    Warvillers

    en 1875

    Le caveau des châtelains sous la chapelle seigneuriale fut vandalisé par les troupes, les cercueils éventrés et les restes des ancêtres de la famille Lupel éparpillés.

    Warvillers

    Warvillers

    Noël du Payrat : d'argent à un chevron de gueules, accompagné de trois étoiles du même

    Warvillers

     

    Portail armorié de l'église Saint-Martin

    Warvillers

     

    Warvillers

    Blason sur une des fenêtres de l'église

    Warvillers

    Warvillers

    janvier 1915

     

    Warvillers

    église en 1916


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  • La commune ne possède pas de blason officiel

     

    Projet de blason associant, à dextre, les armes des premiers seigneurs, les de Suzanne et, à senestre, celles des d'Estourmel, dernier seigneur du lieu. La partie ondée (champagne) symbolisant les étangs de la Somme et un cygne évoquant à la fois les étangs et le cimier des armoiries des d'Estourmel.

     

    Suzanne

     

     

     

    Suzanne

     

    Le domaine appartint à des seigneurs de ce nom dont le premier dont l'histoire a conservé le souvenir est Robert Fauviaus de Suzanne (Fauvel de Suzanne) mort en l'an 1260.

    Sa tombe en pierre noire se trouvait dans l'abbaye du Mont-Saint-Quentin près de Péronne

    Suzanne

     

    Suzanne

    Fauviaus de Suzanne : de gueules à trois jumelles en chevron d'or.

     

     

    Suzanne

    De Valpergue : fascé de gueules et d'or, à une plante de chanvre de sinople, fleurie d'argent, brochant sur le tout.

    Suzanne

    blason sur le château

     

    C'est en 1619 que Georges de Valpergue, lieutenant des chevau-légers du connétable de Montmorency, devenu par son mariage avec Françoise de La Pierre  (descendante des Suzanne-Cerny), seigneur de Suzanne, fit élever le noyau du château actuel sur un site neuf, face au marais de la Somme qui avaient constitué une défense naturelle pour l'ouvrage fortifié antérieur.

    Suzanne

    D'Estourmel : de gueules à la croix dentelée d'argent

    6 ans plus tard, le mariage de sa fille Louise de Valpergue avec Louis d'Estourmel fait entrer Suzanne dans cette famille dont les titres de gloire remontent aux Croisades avec Reimbold Creton, seigneur d'Estourmel en Cambraisis, compagnon de Godefroi de Bouillon, il en a ramené une relique de la vraie Croix et une devise pour sa famille "Vaillant sur la crête" .

    Suzanne

    Louis d'Estourmel, lieutenant au gouvernement de Péronne, maréchal de camp puis gentilhomme de la Chambre du Roi, représente une branche cadette qui va conserver un peu plus de 3 siècles la terre de Suzanne, il meurt en 1657.

    Son fils Louis II, vicomte de Fouilloy, baron de Cappy et premier marquis d'Estourmel déçu dans ses ambitions militaires, fait en 1678 remanier et agrandir le château, il contracte une alliance avantageuse avec Marie-Edmée, fille du marquis d'Hautefort, il meurt à Suzanne en 1702.

    Suzanne

     

    Suzanne

    Son fils ainé Louis, capitaine de cavalerie à 19 ans, devient maréchal de camp, mais meurt sans alliance en 1741 sur le front du Rhin.

    Son frère François-Louis, officier supérieur lui aussi, épouse 2 ans plus tard Louise Le Veneur, puis en 1748 Marie-Anne de Maizières.

    Il meurt en 1777 en son château qu'il a fait moderniser et agrandir.

    Suzanne

    Suzanne

    Né à Suzanne en 1744, Louis-Marie, 4ème marquis d'Estourmel, quitte l'armée à 40 ans comme maréchal de camp et revient dans ses terres où en 1788, il reçoit un illustre visiteur : le prince de Condé.

    Suzanne

    D'Estourmel Louis-Marie, noblesse d'Empire : de gueules à la croix dentelée d'argent, soutenue d'une burelle d'or et contre-soutenue d'une champagne de gueules au signe des chevaliers

    Il avait  épousée en 1776 Philiberthe-Renée de Galard de Brassac de Béarn

    Lieutenant-général en 1792, il est mis en accusation et passe 1 an en prison, son épouse elle aussi emprisonnée, parvient à sauver la relique de la vraie Croix cousue dans l'ourlet de sa robe.

    Elu en 1795 dans le canton de Bray, il oeuvre sous le Directoire à la reconstitution des unités de cavalerie et siège sous l'Empire au Corps législatif avant de mourir en 1823.

    Son fils ainé Reimbold a épousé Delphine de Castellane et vit surtout à Paris où il meurt en 1843.

    Louis-Henri qui lui a succèdé, s'interesse davantage à son domaine picard et entreprend la restauration du château de 1855 à 1861.

    En 1914-1918 le château est éprouvé par le souffle et les éclats des projectiles ainsi que par le passage des troupes.

    A nouveau restauré, il est quasiment abandonné après la mort de la marquise d'Estourmel en 1960.

    Suzanne

    Tué dans un accident de la route en 1978, Gilles, dernier marquis d'Estourmel lègue le château à l'Etat avec son mobilier à la condition de l'ouvrir au public, le legs est finalement refusé....

    En 1979, des cambrioleurs le vident de son mobilier.

    Suzanne Photo Somme de Tef

    Cheminée monumentale avec la statue de Jean d'Estourmel, héros du siège de Péronne en 1536, on admire également le plafond à solives peintes et armoriées.

    Suzanne

    Mis en vente, le domaine est acquis en 1981 par Yves Lecoq, artiste de variétés, qui s'est attaché à lui rendre son éclat.

    Il a revendu le château en 1993.

    Suzanne

     

    Suzanne


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  •  La commune ne possède pas de blason officiel.

     

    Projet de blason proposé par Jacques Dulphy associant les armes des de Mailly et celles des d'Hyaucourt.

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    Remaisnil

     

    La maison de Mailly possédait le domaine au Moyen-âge, comme Jean de Mailly en 1372.

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    de Mailly : d'or, à trois maillets de sinople.

    En 1478, ce fut Hutin de Mailly .

    En 1507, Robert de Mailly, qui a épousé Françoise d'Yaucourt, il fut tué à la bataille de Pavie en 1524 .

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    d'Hyaucourt : d'or à trois aigles de sable, becquées et membrées de gueules.

     

    Lui succéde son fils Jean de Mailly dit "le boîteux", gouverneur de Doullens.

    Anne de Mailly,  l'apporta en mariage en 1601 à Philippe d'Averoult, dont héritèrent François puis Louis d'Averoult (1628-1698) qui épousa Marguerite de La Porte.

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    D'Averoult : fascé d'or et de sable de cinq pièces, au franc canton d'hermine (gouache de Marcel Stiennon).

    Petit-fils de Théodore de La Porte et de Jeanne-Françoise Boudart de Couturelle, Théodore-Lamoral de La Porte(1737-1766) épousa Henriette de Cerf de Wintershove et fit construire le château vers 1755.

     

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    de La Porte : d'or à la bande d'azur.

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    De Beaulaincourt : d'azur à deux lions d'or léopardés, assis et adossés, les queues passées en sautoir et surmontées d'une couronne, le tout d'or.

    Mis en vente après la mort de Théodore-Jean-Joseph de La Porte en 1825 et de son épouse Isabelle de Beaulaincourt, le domaine fut acquis par Charles -Jean, comte de Butler qui fut maire de la commune en 1828.

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    Chapelle funéraire des de Butler dans le cimetière.

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    De Butler : écartelé : aux 1 et 4, d'azur au chef endenché d'or

    aux 2 et 3, de gueules portant trois coupes couvertes d'or, deux en chef, une en pointe. 

     

    Avec son épouse Marie-Zéphyrine de Lagrené, ils donnèrent de grandes fêtes et de belles chasses.

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    De Lagrené : de gueules à deux chevrons entrelacés, l'un d'argent renversé et mouvant du chef, l'autre d'or.

    Vendu après la mort du vicomte Gaston de Butler, le domaine revint en 1910 à Jules-Désiré Elby, président des Mines de Bruay et vice-président des houillères de France, il fit remanier et agrandir le château.

    Fin mai 1940, le château hébergea quelques temps le général Von Manstein.

    Longtemps délaissé après-guerre, il fut acquis en 1960 et restauré par M. et Mme Bernard Riollot.

    A nouveau vendu en 1970, il appartint pendant une quinzaine d'année à Bernard et Laura Ashley qui s'en défirent au profit de Mr et Mrs Adrian Doull.

    Remaisnil

     

    *

    Eglise Saint-Barthélémy

    18ème siècle

    Remaisnil


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