• Hangest-en-Santerre

    http://armorialdefrance.fr/

     

    D'argent à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or

    Cimier : Une tête de chiot de gueules, lampassé d'or, issante d'une couronne de gueules. (Jean de Hangest)

    Cri "Hangest"

     

    La commune a repris, telles, les armes de la famille D'Hangest (ou: De Hangest), très ancienne famille de la chevalerie picarde, originaire du lieu.

    Hangest-en-Santerre

    Premier connu, Florent d'Hangest mourut en 1191 au siège de Saint-Jean-d'Acre. Cette famille, éteinte au 18e siècle, est connue notamment par Jehan IV d'Hangest, grand capitaine du roi Charles VII, combattant de Poitiers, dont le gisant en armure est toujours visible dans l'église du village de Davenescourt (près d'Hangest) dont il était châtelain et seigneur quand il mourut en 1363 à Londres, otage de Jean Le Bon.

    Hangest-en-Santerre

     

    Hangest-en-SanterreExtrait "des voyages pittoresques" du baron Taylor

     

    Marie, dame d'Hangest et de Davenescourt, dernière du nom de la branche aînée, épousa en 1428 Beaudoin de Noyelles. La famille picarde et santerroise des D'Hangest, était, pour une de ses branches cadettes, possessionnées dès le XIIIe siècle en Normandie. Elle avait conservé les mêmes armes, parfois brisées d'une merlette de gueules en franc-quartier. Elle y détint bientôt la première baronnie normande : celle de Pont-Saint-Pierre. François de Mornay, seigneur de La Chapelle et d'Etrépilly (77), qui avait épousé en 1713 la dernière des D'Hangest, fit relever le nom, les armes et les titres. (Jacques Dulphy)

    Hangest-en-Santerre

     

    Bâtie à la fin du XIXème siècle, la mairie a été épargnée par la Grande Guerre contrairement à l'église. Elle porte encore sur son fronton les armes communales sculptées dans la pierre.

     

    Hangest-en-Santerre

    Armoiries de la famille d'Hangest sur un vitrail de l'église de Marquivillers.

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    Hangest-en-Santerre

    Eglise, Mairie-Ecole en 1914

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    Eglise

    Hangest-en-Santerre

     

    ancienne église

    Hangest-en-Santerre

    Touchée par des obus.

    Hangest-en-Santerre

    Nouvelle église

    Hangest-en-Santerre

     

     

     

     

     


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  • Yzeux

     

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    D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'un huchet le tout du même.

    Blason de la famille Cornet (armes parlantes) qui a inspiré le blason communal d'Yzeux 

     

    Les armes d'Yzeux reproduisent le blason qui se trouve sur la sépulture de Charles Cornet d'Hunval, dit Charles Cornet d'Yzeux (1813-1864) au cimetière communal. Le domaine d'Yzeux avait été acquis par son père en 1812, Jean-Baptiste Cornet d'Hunval (écuyer, fils d'un échevin d'Amiens anobli en 1816) sur les d'Aubigny. Le blason de Charles Cornet d'Hunval dit Charles Cornet d'Yzeux est également représenté sur un vitrail du chœur de l'église, à côté de celui de son épouse Françoise-Armandine de Gorguette d'Argoeuves, décédée en 1895 (supports: licornes).
    Charles, qui ne fut donc jamais seigneur du lieu, pas plus qu'aucun Cornet, avait fait bâtir le château actuel, son parc et ses dépendances, qu'il légua à son neveu Adolphe de Francqueville. Sans descendance, il fut le seul à porter ce nom d'usage de "Cornet d'Yzeux", qu'il s'était pour lui-même composé. Trois frères Cornet d'Hunval (qui portaient les mêmes armes) ayant émigré en Uruguay puis en Argentine en 1873, la famille est toujours représentée en Amérique du Sud.
    (Jacques Dulphy)

    Sépulture de Charles Cornet d'Yzeux et de Françoise-Armandine de Gorguette d'Argoeuves

    Yzeux

     

    Armoiries de Charles Cornet d'Yzeux

     

    Yzeux

    Yzeuxcliquez pour agrandir

     

     

    Armoiries  Gorguette d'Argoeuves

    Yzeux

    Yzeux

    Yzeux

     

    Yzeuxphoto : Patrice Lenne

    blason sur l'ancien mur du château, près de l'église, où l'étoile en pointe remplace le huchet ! 

     

    église St Cyr et Ste Julitte 

    église en pierre, a subi de nombreuses retauration en 1852, le choeur est le plus ancien avec la date de 1679.

    Yzeux

     

    Yzeux

     

     

     

     

     


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  • Flesselles

     

    http://armorialdefrance.fr/

    D'argent au lion d'azur, lampassé de gueules, la tête courbée vers l'avant; au chef de gueules chargé de trois besants d'or.

     L'histoire de la "tête courbée" rapportée par Jacques Dulphy:

    "En 1987, la commune de Flesselles décide de se doter d'un blason. Pour plus de garantie en matière d'héraldique, un dossier est présenté à la Commission Nationale d'héraldique: la municipalité adopte le blason des Marquis de Brégy, seigneurs de Flesselles dès le XVIIe siècle, mais en apportant comme brisure l'inversion de tous les émaux.

    Flesselles

    de Brégy : d'azur au lion d'argent, au chef d'or chargé de trois tourteaux de gueules.

    La Commission acceptera le projet en suggérant "d'élargir un peu le chef et de cambrer le lion qui tiendra ainsi moins de place en hauteur".
    D'où cette idée, maladroite, mais qui a fait l'originalité du lion de Flesselles, qui est sans doute le seul du genre en France! Et depuis, tous les lions de la commune baissent la tête sur leur blason!
    La croix de guerre, remise en 1948 par Max Lejeune, maire d'Abbeville, secrétaire d'État aux forces armées, né à Flesselles en 1909 (mort en 1989), initiateur, avec le préfet Pierre-Marcel Wiltzer, ami de Robert Louis, de l'Armorial de la Somme en 1972 alors qu'il était président du conseil général de ce département, est appendue à la pointe de l'écu."

    FlessellesSur la façade de la mairie (photo: A.Guerville)

    FlessellesSur le balcon de la mairie (photo : J.Dulphy)

     

    Flessellesplaque de ville

    Seigneurie

    Flesselles

    Flesselles

    Flesselles

     

    La seigneurie de Flesselles est attestée à partir du 12e siècle.

    Au début du 14e siècle, elle appartenait à Guillaume de Saveuse qui aurait fait construire un château à plusieurs tours, dont l'une est conservée.

    Au 17e siècle, un nouveau château fut bâti pour la famille Brégy de Flesselles : de cet édifice demeure l'actuelle salle de réception (ancien commun en briques et pierres).

    En 1744 le château fut vendu à Alexandre Nicolas de Bray, qui fit construire en 1747 le corps de logis actuel et le pavillon à étage-carré.

    La liaison entre le corps de logis et le pavillon est assurée par un long bâtiment à portail néo-classique, qui aurait été édifié vers 1780 par l'architecte Rousseau.

    Au 19e siècle, Charles de Chévigné agrandit le parc, y planta des espèces rares et fit bâtir un petit chalet de jardinier. Il remania aussi l'aménagement intérieur du château : établissement d'un fumoir près du portail d'entrée, réfection de l'escalier et des boiseries du corps de logis.

    A la suite de la vente du domaine en 1976, l'ancien parc a été converti en lotissement, seuls des vestiges du mur de clôture indiquent encore son emprise. Le château a été en partie restauré par son propriétaire actuel en 1985 : aménagement de salles de réception près de la tour.

    Flesselles

    Flesselles

     

    Flesselles

    Flesselles

    côté parc

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    Eglise Saint Eustache

    L'ancienne église occupait le même emplacement, mais beaucoup plus petite et portait la date de 1573, de style gothique flamboyant.

    Au milieu du XIXème siècle, elle était très dégradée, on choisit de la démolir et d'en reconstruire une plus grande de 1869 à 1871 en style néo-gothique.

    Le propriétaire du château, le marquis de Chevigné offrit les trois autels avec les chandeliers et vases, ainsi que le chemin de croix, trois chapes dorées et une bannière de procession.

    Flesselles


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  • Rubempré

    D'argent à trois jumelles de gueules

    c'est à dire : trois doubles bandes rouges horizontales sur fond de couleur argent

    Le blason est surmonté d'un couronnement de château stylisé signifiant le rattachement à une place forte.

    Le château fut détruit en 1589 par les ligueurs catholiques car son propriétaire Charles de Bourbon-Rubempré était un cousin d'Henri IV, protestant

    La commune a relevé, pleines et entières, les armes de la famille De Rubempré, aujourd'hui disparue.
    Cette famille a conservé la seigneurie du XIIIe siècle au XVIe siècle, et a donné des seigneurs à d'autres localités.

    Rubempré

     

    Parmi les seigneurs avérés, Baudouin de Rubempré (que la légende donne pour petit-fils de Sans-Terre de Hongrie), est attesté en 1291; c'est le premier seigneur du nom.

    Rubempré

    Ses successeurs portèrent le nom de la seigneurie jusqu'à Henriette de Rubempré, qui épousa Guillaume d'Humières à la fin du XVe siècle.

    On trouve aussi des De Rubempré seigneurs et comtes de Vertain et d'Aubigny, seigneurs de Beauverger; le blason des Rubempré est repris tel (comme pour la commune de Rubempré) pour le blason de Vertain (59) où Philippe de Rubempré, devenu seigneur par mariage, fit bâtir la tour du clocher (où figurent ses armes) en 1628.

    Rubempré

    Rubempré


    Le blason des De Rubempré est visible aussi, mais accompagné de partitions, sur les blasons modernes des communes de Planques (62) et de Wicquighem (62), dont les De Rubempré furent aussi seigneurs.
    Le nom et les armes des De Rubempré, famille éteinte avec Philippe De Rubempré (1650-1707), dernier du nom en ligne masculine, prince de Rubempré et d'Everberghe, comte de Vert, Vertain et Vertigneul, seigneur de Winnezeele et autres lieux, grand veneur et maître d’hôtel du roi, chevalier de la Toison d'or etc., ont été repris par son beau-fils Philippe-François de Mérode-Montfort (1669-1742), marié avec Louise de Rubempré en 1704, qui transmit ces titre et armes à sa descendance. (Jacques Dulphy)

    Finalement le domaine fut acquis en 1779 par Adrien Cozette, trésorier général des finances à Amiens.

    Le musée de Picardie a recueilli en 1853 un manteau de cheminée et des panneaux de bois sculptés du 16ème siècle, provenant du château.

     

    Plusieurs seigneurs s'illustreront par les armes au service des ducs de Bourgogne et des rois d'Espagne tels Charles de Rubempré (1419-1467) chambellan de Philippe le Bon, Jean de Rubempré, son fils,eut toute la confiance de Charles le Téméraire, Antoine de Rubempré se distingua sous Charles le Quint à la bataille de Gravelines en 1555, Philippe de Rubempré fut gouverneur général des Flandres

    En 1505, Jeanne de Rubempré épouse à Amiens Jacques, bâtard de Bourbon-Vendôme, ils sont inhumés dans l'abbaye de Longpont (Aisne)

    RubempréLithographie au musée de Vendôme 

    A Rubempré, il ne subsiste qu'un seul emplacement du blason : dans l'église sur le bas-relief commémorant les victimes des deux dernières guerres, réalisé en 1930 par l'architecte Ansart et le marbrier Sueur . (infos et photo de Lionel Joly) 

     

    Rubemprécliquez pour agrandir

     

     

     Situé à 2 kms sud-ouest de Rubempré, se trouve le hameau de SEPTENVILLE donné à l'origine par les sept fermes qui la composaient, cité en 1153 (Septenvilla)

    Il appartenait à l’abbaye St Jean d’Amiens concédé par l’abbaye de Corbie en 1161. Le hameau fût rattaché à Rubempré à la Révolution. S’y trouvait une chapelle dédiée à Saint Arnoult jusqu’au XIXe siècle. Population: 28hab-1698; 42-1772; 21-1911 ; 23 habitants en 2014 répartis en 6 habitations.

    Homme célèbre : Charles Langlois de Septenville (1835/1915): homme politique (député de 1876 à 1881) et propriétaire terrien. Le château de Courcelles sous Moyencourt fut construit par la famille de Septenville vers 1750. (infos aimablement fournies par Lionel Joly)

    Rubempré

    Coupé au 1; d'azur à l'aigle naissante d'or

    Au 2; coupé émanché de gueules sur argent de quatre pièces

    avec comme devise : Soli fas cernere solem

    traduit par : Il est permis à l'aigle seule de regarder le soleil

    Rubempré

     

     


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  • Rivery

     

    http://armorialdefrance.fr/

    De gueules à trois pals de vair, au franc-canton d'or

     

     C'est sous le mandat d'André Carpentier, maire, alors que la Commission d'héraldique départementale préparait la publication de l'Armorial de la Somme (paru en 1972) que le blason communal de Rivery, sur la suggestion de cette commission, fut adopté par la municipalité le 5 octobre 1970.

    La commune relevait ainsi les armes de la famille De Rivery, qui furent seigneurs du lieu depuis un temps immémorial jusqu'en 1604.
    Les De Rivery étaient aussi seigneurs de Villers-Bretonneux. Ainsi, en 1221, Gilles de Rivery, chevalier, est seigneur de Villers. Bernard de Rivery est seigneur de Rivery en 1223.
    Les armes des De Rivery apparaissent pour la première fois sur un sceau de 1353 conservé aux Archives de la Somme et provenant de l'abbaye du Gard, appendu à un acte d'acquisition d'un fief à Hangest-sur-Somme par "Robert de Rivri".
    Ces armes sont connues par d'autres sceaux, comme celui de Jehan de Rivery, capitaine de Thérouanne en 1481 chambellan du Roi en 1498.
    Cette famille, au XVIe siècle, avait pour supports à son blason un dogue et un griffon, pour cimier une tête de dogue, et pour devise "Par chy va Rivery".
    La seigneurie passa aux Le Roy par le mariage d'Antoinette de Rivery, seule héritière survivante de René de Rivery, mort en 1604. Philippe Boulenger acquiert la seigneurie vers 1660 de Marie Lesperon, veuve d'André le Roy. Il se fait bientôt appeler Boulenger de Rivery, et son fils ne se contente pas du nom, mais fait enregistrer sur le sien les armes des sires de Rivery en 1697 à l'armorial d'Hozier! Les Boulenger "de Rivery" furent seigneur de Rivery jusqu'à la Révolution, toujours porteurs d'un blason qui n'était pas le leur.
    (Jacques Dulphy)

    Rivery

    Rivery


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