• Moyencourt-Les-Poix

    http://armorialdefrance.fr/

     

    De gueules à la bande d'argent, chargée en chef d'une croisette fichée de sable, au chef d'or chargé de trois croisettes potencées de sable.

    La famille De Moyencourt, dont la commune de Moyencourt-lès-Poix (à ne pas confondre à un autre Moyencourt "tout court" dans le même département) a adopté les armes.

    L'origine de la famille de Moyencourt remonte aux premiers sires de Poix, qui devinrent princes de Poix, notés dès l'an 1030 avec Gautier Tyrel, premier sire de Poix et seigneur de Moyencourt. Toutefois, ce n'est qu'au milieu du 12e siècle qu'un cadet de cette maison se détache de la tige pour en former une branche dite De Moyencourt. Cette branche, devenue l'aînée de la "nouvelle" famille", est formée par Adam Tyrel, chevalier, sire de Poix, lequel par un testament de 1138, donne à Adam de Moyencourt son fils "les terre, seigneurie et château de Moyencourt pour les tenir en fief et en pairie des sires de Poix". Adam de Moyencourt mourut en 1218 ; lui succédèrent le chevalier Firmin de Moyencourt, son fils, puis Gauthier, Raoul et ainsi de suite jusqu'à Antoinette de Moyencourt, dernière de la branche aînée des De Moyencourt, qui fit passer la seigneurie en 1533 à Charles du Chastelet, son époux. La terre resta dans ces deux familles durant plus de cinq siècles, jusqu'en 1728 avec la mort de Nicolas du Chastelet, sans postérité de son mariage avec la fille du marquis de Gribeauval.   (Jacques Dulphy)

    Moyencourt-Les-Poixchâteau daté de 1612

    Le domaine revient à son neveu Charles-François de Sarcus qui en 1739 le revend à Louis, comte de Gomer, 3 ans plus tard ce dernier l'échange avec le comte de Creny contre l'un des principaux fiefs de Quevauvillers.

    Jean-Louis de Creny et Marie-Elizabeth Vaquette de Fréchencourt font alors restaurer et moderniser le château.

    En 1771, mariage de Jacqueline de Creny avec Antoine-Michel de Tourtier, aïeul de l'actuel propriétaire.

    Moyencourt-Les-PoixPavillon d'entrée avec ancienne porte charretière

    Moyencourt-Les-Poix

    Fronton avec les armes des De Creny et des De Tourtier

    Moyencourt-Les-Poixcliquer pour agrandir

    Blason des De Tourtier: d'azur au chevron d'argent chargé de trois merlettes de sable accompagné de trois besants d'argent.

    Moyencourt-Les-Poix

     

    Blason des De Creny : d'azur à la bande d'argent, la bordure engrelée de gueules.

    Moyencourt-Les-Poix

     

    Moyencourt-Les-Poix

    Moyencourt-Les-Poix

     


    votre commentaire
  • Beauval

     

    http://armorialdefrance.fr/

     

     

    D'azur à trois gerbes d'avoine d'or.

    Beauval

    Sans aucun doute, Robert, seigneur de Beauval, dont le sceau de 1262 portant trois gerbes d'avoine a été repris par la commune de Beauval, était issu de la famille des comtes de Saint-Pol, surnommés Campdavène (champ d'avoine).

    Les Saint-Pol Campdavène de lignée directe furent seigneur de Beauval jusqu'en 1204. En 1219, Hugues IV de Saint-Pol Campdavène, qui n'apparaît comme sire de Beauval qu'à partir de 1202, octroya une charte communale aux habitants de Beauval. Robert, qui nous intéresse, frère d'Etienne, était sans doute fils de Baudouin, et petits-fils d'Hugues IV.

    Reste que l'on retrouve aujourd'hui les gerbes d'avoine (d'or sur azur, armes parlantes) sur les blasons de Saint-Pol sur-Ternoise (62) (une gerbe dans un parti) et sur celui de Beauval (80), deux seigneuries du domaine des Campadavène.

    Beauval

    Sceau de Bauduin de Candavène 1240, son bouclier porte 5 gerbes en croix

    Beauval adopta les siennes à la fin du XIXe siècle, quand il s'agit de les sculpter dans la pierre, au-dessus de l'entrée principale de la nouvelle mairie, où elles sont encore, surmontées d'une couronne murale et supportées par une branche de laurier et une branche de chêne". (Jacques Dulphy.

    *

    Après les Candavène, la seigneurie fut acquise par Jean Bureau de la Rivière, premier chambellan de Charles V, qui rendit aveu en 1386 pour le château.

    Passée à son gendre Jacques de Châtillon puis dans la famille de Créqui.

    La terre fut acquise en 1714 par Jean-Baptiste Boucquel, dont le petit-fils Jean-Guillain Boucquel fut le dernier seigneur.

    Situé sur la colline près de l'église, le château ruiné, accompagné de granges, cour et jardin, n'a pas laissé de vestiges.

    Beauvalcliquer pour agrandir

    Beauval

     

    Beauval

     

    Beauval- Près de l'église Saint-Nicolas

    Sur incitation du curé de l’époque, Charles Saint, Jules Abel Saint, richissimes industriels, financent entièrement l’église Saint-Nicolas de Beauval, en 1884. En guise de remerciements, un oratoire est construit près de l’église dans lequel on insère la statue de saint Charles Borromée, archevêque de Milan au 16° siècle. Sur le socle de la statue, est mentionnée la signature d’Albert Roze et la date de 1904.

    Source: Revue du Nord, "l'église de Beauval et la famille Saint" par François Lefebvre, p. 337 à 346  

    Beauval

     

    Blason de Charles Borromée

    Chapeau de sinople et cordelière de 10 houppes pour un archevêque.

     

    Beauval

     

     

    A la fin du XIX siècle, l’abbé Prévot exerçant son ministère de 1860 à 1885 à l’ancienne église de Beauval, avait manifesté le souhait d’accueillir les paroissiens dans un nouvel édifice. La vieille église devenue trop petite s’élevait à ce moment sur l’emplacement du stade sportif Amédée Hordequin.

    BeauvalBeauval

    ancienne église

    Beauval

    en 1887, l'ancienne et la nouvelle en arrière-plan.

     

    Grâce à la famille Saint, principal employeur sur le secteur avec leurs usines, le projet vit le jour. Ainsi le 13 janvier 1884, Charles et Jules-Abel Saint annoncèrent au Conseil municipal leur intention de financer entièrement la construction d’une nouvelle église sur l’un de leur terrain et d’en faire don à la commune de Beauval.Beauval

     

    Nous somme le 11 avril 1925 à 16h45, le vicaire allume le poêle dans les tribunes de l’orgue. Par la suite, lorsque l’Abbé Dupuis arriva le feu avait déjà envahi une partie de l’église. Malgré une lutte acharnée de 7 heures, les cloches Julienne, Adèle et Sophie-Védastine s’effondrèrent sur le sol, ainsi que l’imposant lustre en bronze.

    Par sécurité l’église fût fermée au public. L’assurance de la Mairie, de l’Abbé et un appel au financement public, permit le financement de la reconstruction.

    Beauval

     

    Beauval


    2 commentaires
  • Conty

     

    http://armorialdefrance.fr/

     

    D'or au lion de gueules, à trois bandes alésées de vair brochant sur le tout.

     

    Armes de la famille De Conty, seigneurs du lieu depuis le 11ème siècle.

    ContyPlaque de rue

     

    Le blason figure sur le sceau de Jean de Conty vivant en 1255(décrit par Demay,sceaux de Picardie)

    Conty

    Pierre tombale en marbre noir de Jean de Conty, datant de 1120, dans l'église.

     

      Oger de Conty vivait en 1044, sa descendance directe conserva la seigneurie de Conty jusqu'à la fin du 12e siècle, quand Agnès de Conty, fille du dernier direct du nom épousa Vautier 1er du Hamel vers 1270.

    Conty

    Maison du Hamel : d'argent à la bande de sable chargés de trois franchis d'or, support et cimier trois cigognes.

     

    Puis dans la maison de Mailly en 1426 par le mariage d'Isabelle du Hamel avec Colard de Mailly

    Conty

    Puis quelque temps à la famille de Roye

    En 1551, la seigneurie échut à Louis de Bourbon, premier prince de Condé par son mariage avec Eléonore de Roye, il en fit une principauté.

    Conty

    Bourbon-Conti : d'azur, à trois fleurs de lys d'or, au bâton de gueules brochant, à la bordure de gueules.

    Son petit-fils, Henri II de Bourbon, l'échangea en 1622 avec la famille de Sully, dont un des descendants la vendit au 18ème siècle au duc d'Havré et de Croy jusqu'à la Révolution. 

    Conty 

     

    Château de Conty

    Conty

                                                           cliquer pour agrandir

    Le château initial, construit après le passage dévastateur d'Attila et des Huns vers 450, fut rasé par les Normands venus piller la région. Colart de Mailly reconstruisit un château vers 1430 qui fut pris le 23 octobre 1589 par les Ligueurs de la ville d'Amiens qui décidèrent de le détruire. Les habitants de Conty refusant de participer à la démolition, Jehan de Morlencourt, échevin, et le capitaine Saint-Jean se virent chargés de cette mission par délibération de l'échevinage d'Amiens en date du 31 octobre 1589. Cette démolition exigea huit jours d'un travail harassant.

    De nos jours, il ne reste donc plus que l'éminence sur laquelle étaient dressées la « motte féodale » puis la superbe forteresse. On peut accéder à cette butte (la place du Château) par un chemin à gauche de l'église qui mène également au « Bois de Conty » (plus de 50 hectares).

    Conty

    D'après la chronique de l'époque, ce château aurait possédé quatre pont-levis mais, d'après la topographie des alentours, il est probable qu'il ne devait y en avoir qu'un seul qui conduisait à l'extérieur, les trois autres devaient se trouver à l'intérieur de l'enceinte des fortifications. Les murs avaient 180 pieds (environ 58 mètres) de longueur sur chacune des faces, ce qui donne une longueur d'environ 58,30 mètres. Il paraît que leur hauteur était également de 180 pieds ! Les murailles étaient épaisses de 2,60 mètres, bordées de fossés presque sur tout le pourtour.

    Le château possédait en outre de nombreuses caves et souterrains dont on peut retrouver les entrées ou les sorties dans les bois des environs. Le puits, qui se trouvait sur la crête du donjon, était maçonné jusqu'à 16 mètres de profondeur, ce qui est tout à fait remarquable pour l'époque. De plus il était creusé plus bas dans le roc, jusqu'à une profondeur de 30 mètres. 

    Eglise Saint-Antoine

    Conty

    Datant des xve et xvie siècles, c'est un vaste et bel édifice en pierre, de style gothique flamboyant classé « Monument Historique ». Il s'agit d'un des monuments les plus remarquables de Picardie. La statue du patron de l'église orne son clocher du xive siècle, magnifique tour carrée de 33 mètres de haut, appuyée à droite du chœur. L’église est bâtie en forme de croix, elle a environ 30 m de longueur sur 21 m de largeur.

    Les clefs de voûte portent des pendentifs sculptés et les gargouilles du clocher sont dignes d'intérêt. Sur l'une d'elles (transept gauche), on peut voir les armes des princes de Bourbon-Conti qui possédèrent la seigneurie de « Conti » de 1551 à 1622.

    Quatre belles statues du xviiie siècle, en bois, décorent le sanctuaire.

    Conty

     

    Conty

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • D'argent à la bande fuselée de gueules de cinq pièces, accompagnée d'une aigle du même au canton senestre du chef.

    Glisy

     http://armorialdefrance.fr/

     D'après le sceau de jean de Glisy du 1er août 1423.

    "La commune de Glisy a relevé les armes de la famille De Glisy.

    Pierre de Glisy aurait participé à la 4e croisade. Cependant, la filiation n'est suivie que depuis Jehan de Glisy, seigneur de Glisy vivant vers 1430, seigneur aussi de Talmas, Arnancourt, château Saint-Paul (62), Val-des-Maisons, sans doute fils de Gilles de Glisy, chevalier, seigneur du château Saint-Paul, en Artois. 

    Jehan de Glisy, qui porta les armes toute sa vie pour le service du roi, eut pour fils Jehan II, qui lui succéda. Le blason de Jehan I de Glisy, lieutenant du bailli d'Amiens, est connu par un sceau de 1359. Ce blason familial est aussi connu par un sceau de son fils, de 1423. Le sceau de Jean I consistait en un écusson chargé de quatre fusées et deux demi-fusées 

    Glisy

    , et surmontée d'un oiseau; celui de son fils est le même, et l'oiseau y apparaît d’avantage comme une aigle, quoiqu'on trouve aussi pour les De Glisy des armes sans l'oiseau, ou des armes brisées d'une molette, notamment sur la plate-tombe de Jehan I, gravée au trait au 15e siècle, qu’on voyait jadis dans l'église de Glisy. La famille De Glisy, éteinte au 17e siècle, cessa de posséder la seigneurie de son nom en 1503." (Jacques Dulphy)

    GlisyArmes brisées d'une molette

     

    Glisy

    Blason sur une plaque de rue

    Glisy

    Ecusson en feutre (broderie du Vimeu)


    votre commentaire
  • Boves

     

    http://armorialdefrance.fr/

    De gueules à la bande d'or côtoyée de deux cotices du même.

     

    La commune a relevé les armes de Robert de Boves, chevalier, vivant en 1239.

    Ce blason figure sur un contre-sceau de 1239 (aujourd'hui conservé aux Archives nationales) qui est décrit par Auguste Janvier dans "Boves et ses seigneurs, étude historique sur la commune de Boves", 1877, planche 1 page 112.

    BovesSceau de Robert de Boves (archives départementales)

    Un autre exemplaire de ce sceau, daté de 1247, est conservé aux Archives de la Somme. Robert était issu d'un rameau de la famille des sires de Coucy et de Boves éteint au XIIIe siècle, et qui portait des armes différentes des grands Coucy (une bande coticée, et non un fascé de six pièces de vair et de gueules).

    Enguerrand 1er de Boves devient seigneur de Coucy en 1080, par son mariage avec Ade de Marle.

     

    Boves

    On trouve encore ce blason porté en écusson au franc canton senestre de l'écu du baillage de Boves (14e siècle), conservé lui aussi aux Archives de la Somme. Le blason de Robert de Boves, repris par la commune, a été sculpté au fronton de la mairie du lieu au XIXe siècle."      (Jacques Dulphy)

    Boves

     

    La motte castrale fut construite au Xème siècle.

    Dans la basse-cour du château fut construit le prieuré de Saint-Aubert (Ordre de Cluny)

    La famille féodale émerge alors avec Hugues de Boves, puis son fils Dreux de Boves, vicomte de Corbie et avoué de l'abbaye.

    Son fils Enguerrand de Boves, comte d'Amiens en 1085, devient un important personnage, il s'empare par la force en 1079 de Coucy et épouse son héritière Ade de Marle et Coucy.

    Le couple fonde la dynastie des seigneurs de Coucy avec Thomas de Marle, fils d'Ade et fils putatif d'Enguerrand.

    La seigneurie de Boves est donc possédée depuis le xie siècle par la Maison de Coucy, en fait par une branche cadette car elle fut héritée par un fils puîné de Thomas de Marle, Robert, frère d'Enguerrand II ; puis elle passe aux Florennes-Rumigny par le mariage d'Elisabeth/Isabelle/Isabeau de Boves, petite-fille de Robert, avec Nicolas V de Florennes-Rumigny.

    En 1255, Nicolas V de Florennes-Rumigny († 1257), devient donc également seigneur de Boves par sa femme Isabelle. 

    Comme Florennes et Rumigny, Boves échoit ensuite en 1270 à la Maison de Lorraine par le mariage d’Isabelle de Rumigny, petite-fille d'Isabeau de Boves et Nicolas V de Florennes, avec Thibaut de Lorraine, fils aîné du duc Ferry III  ; elle y restera jusqu’au commencement du xviie siècle, passant notamment à la branche cadette de Vaudémont depuis Ferry (fils puîné du duc Jean), branche qui accéda à son tour au duché en 1473 avec René II. Comme les autres possessions françaises de la Maison de Lorraine, la baronnie de Boves va à la branche cadette de Lorraine-Guise : au duc Claude († 1550), fils puîné de René II ; le dernier titulaire héréditaire est le duc d'Aumale Charles († 1630), petit-fils de Claude.

    Pendant la Ligue et les Guerres de Religion, le château de Boves servit d'arsenal aux Ligueurs. Pendant le siège d'Amiens, en 1597, le roi Henri IV séjourna à plusieurs reprises au château de Boves.

    En 1606, le château de Boves, qui appartenait comme on l'a vu à la famille de Lorraine-Guise, fut confisqué sur le duc ligueur Charles d'Aumale avec la baronnie de Boves, la vicomté de Corbie et l'avouerie de Boves (sur l'Eglise d'Amiens et/ou l'abbaye de Corbie), et adjugé à Bénigne Bernard, maître d'hôtel d'Henri IV, † en 1626.

    S'ensuivirent, par acquisition ou liens de parenté, plusieurs possesseurs :

    • Nicolas de Moÿ/de Moüy de Riberpré  cité en 1657 ; marquis de Boves, gouverneur d'Amiens), puis son fils Charles de Mouy (cité en 1660, marquis de Riberpré et de Boves, lieutenant-général, gouverneur de Ham, † sans postérité en 1681), dont la veuve Elisabeth-Françoise (de) Gruyn transmit Boves et Riberpré à sa sœur Louise-Henriette (de) Gruyn (deux filles de Charles Gruyn/Grain/Groin des Bordes et de sa 1re femme, commissaire de l'Artillerie de France, conseiller du roi, financier, bâtisseur de l'Hôtel de Lauzun, qui semble avoir été le beau-frère de Charles de Moüy par sa 2e épouse, Geneviève de Mouy18), épouse en 1672 de Jean Leclerc de Grandmaison, prévôt de l'Ile, Trésorier général et extraordinaire des Guerres, † vers 1698 ; Suivit alors un certain Denis d'Aubourg de Montigny, puis :
    • Jean II de Turmenies/Turmenyes de Nointel et son frère Edme-François de Turmenies/Turmenyes de Montigny, deux gardes du Trésor royal, fils de Jean Ier de Turmenies de Nointel, lèguèrent Boves à leurs petites-nièces la duchesse d'Ancenis et la duchesse de Biron

    La dernière propriétaire du château et de la terre de Boves fut donc la maréchale de Biron, détenue en tant que suspecte sous la Révolution, condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire le 27 juillet 1794, et exécutée dès le lendemain.

     

     

     

    Boves

     

     Motte castrale du Xème siècle et ruines du château féodal des seigneurs de Boves

    Boves

    Boves

    campagne de fouilles 2008.

     

    Sceaux des seigneurs de Boves

    Boves

    cliquez pour agrandir

     

    *

    Eglise

    L'ancienne église Notre-Dame ou Sainte Marie des Champs avait été construite sur la colline, à côté du prieuré Saint-Aubin, à l'endoit où est le cimetière.

    Boves 

    dessin des Duthoit

    Après la Révolution elle tombait en ruines et fut démolie.

    L'église actuelle Notre-Dame de la Nativité a été construite au pied de la falaise au XIXème siècle.

    Décidée en 1804, la première pierre fut posée en 1808, mais les travaux furent ralentis par les difficultés rencontrées dans les fondations, en 1838 le décor n'est pas encore réalisé.

    Boves

     

    *

     

     Ancienne église Saint-Nicolas

    L´édifice est visible sur la carte de Cassini et sur le cadastre napoléonien de 1806. L'église en ruines est connue par un dessin de Duthoit . Un plan réalisé en 1876  donne une représentation du cimetière, qui s'étend autour de l'église. 

    Boves

    dessin des Duthoit

    Les documents conservés aux archives départementales (série O) indiquent que l´église devient simple chapelle, après la décision de construire une nouvelle et unique église paroissiale, en 1804. Elle fera l´objet de quelques travaux de consolidation et d´entretien en 1824, en 1834, en 1856. En 1824, date à laquelle le chœur est « en état de vétusté », les paroissiens demandent qu´on y construise un autel pour les messes d´enterrement.

    Boves

    Les travaux de restauration de la chapelle, dont Marest dresse le devis en 1847, sont ajournés ; l´entrepreneur dresse un nouveau devis pour la construction d´un clocheton en 1849.

    La chapelle, endommagée par un bombardement survenu en 1915, est en ruines en 1917. Elle est démolie, à cette date, à la demande des soldats britanniques dont le terrain d'entraînement est proche de la chapelle. Les matériaux sont cédés au curé de la paroisse, à l'exception du dallage qui doit être conservé intact, en souvenir de l'emplacement de l'édifice.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires